Voici un roman d’une sobriété classique : l’action tient en vingt-quatre heures dans un appartement. C’est la règle des trois unités selon Boileau : « Qu’en un lieu, en un jour, un seul fait accompli tienne jusqu’à la fin le théâtre rempli. » Mais l’unité de ton est mise à mal : c’est une tragi-comédie conjuguant le macabre et l’humour, le chagrin et le sourire. Ce mélange réaliste fait l’originalité de ce récit sans temps… mort.