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Sabaliauskait Kristina, Kristina Sabaliauskaite, Kristina Sabaliauskaitė

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XVIIIe siècle

L'Impératrice de Pierre (Tome 1). 1

1727. Allongée sur son lit de mort, les yeux rivés sur les dorures qu'elle aperçoit au plafond à travers le baldaquin, la première impératrice de Russie crache du sang et sent ses forces l'abandonner. Guettant les battements de l'horloge qui la rapprochent de sa fin, elle se remémore la jeune fille qu'elle était et que rien ne prédestinait à prendre la tête d'un empire. Orpheline issue d'une famille lituanienne appauvrie, recueillie par sa tante puis vendue comme servante à la famille d'un pasteur, elle est mariée de force à un homme d'infanterie suédois avant d'être faite prisonnière par l'armée russe lors de la grande guerre du Nord. Devenue la blanchisseuse du feld-maréchal Cheremetiev, c'est par l'entremise de l'élégant Alexandre Menchikov, dont elle tombe éperdument amoureuse, qu'elle accèdera à la cour tsar Pierre le Grand. Se dessine alors le triangle amoureux plein de tensions et de doutes qui la mènera jusqu'au trône. Qualifiée par Voltaire de Cendrillon du XVIII ? siècle, cette femme au destin fulgurant et à l'histoire méconnue est loin d'avoir vécu un conte de fées. Kristina Sabaliauskaite lui redonne vie à travers ce roman aux allures de tragédie grecque, qui fait aussi le portrait d'un tsar à la fois moderne et barbare, dont la sauvagerie n'a d'égal que la grandeur du pays qu'il entend réformer.

02/2023

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Littérature balte

L'Impératrice de Pierre. Tome 2

1727. Allongée sur son lit de mort, les yeux rivés sur les dorures qu'elle aperçoit au plafond à travers le baldaquin, la première impératrice de Russie crache du sang et sent ses forces l'abandonner. Guettant les battements de l'horloge qui la rapprochent de sa fin, elle se remémore la jeune fille qu'elle était et que rien ne prédestinait à prendre la tête d'un empire. Orpheline issue d'une famille lituanienne appauvrie, recueillie par sa tante puis vendue comme servante à la famille d'un pasteur, elle est mariée de force à un homme d'infanterie suédois avant d'être faite prisonnière par l'armée russe lors de la grande guerre du Nord. Devenue la blanchisseuse du feld-maréchal Cheremetiev, c'est par l'entremise de l'élégant Alexandre Menchikov, dont elle tombe éperdument amoureuse, qu'elle accèdera à la cour tsar Pierre le Grand. Se dessine alors le triangle amoureux plein de tensions et de doutes qui la mènera jusqu'au trône. Qualifiée par Voltaire de Cendrillon du XVIII ? siècle, cette femme au destin fulgurant et à l'histoire méconnue est loin d'avoir vécu un conte de fées. Kristina Sabaliauskaite lui redonne vie à travers ce roman aux allures de tragédie grecque, qui fait aussi le portrait d'un tsar à la fois moderne et barbare, dont la sauvagerie n'a d'égal que la grandeur du pays qu'il entend réformer.

11/2023

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Littérature française

Cristina

"Sainte, enluminée d'un lilas, Maman pique un baiser dans l'échancrure d'une chemise, en fait voler les manches. A nos pieds, les corolles, pressées les unes aux autres, grenues, glacées, font étinceler, autour de pétales en plein ciel, la fraîcheur du couchant. Rives rassérénées d'orage, d'un pourpre achevé. Sur de petits étangs, des champs de nymphéas, lis, nénufars, filent où les prend le courant. Les carillons sonnent l'heure du goûter. Pointes, tiges effrangées du soleil reparu. Maman, criblée de lunes d'eau, en auvent à la pluie, croque un gâteau. Dans ses poches : cigares au miel, à l'amande concassée - éclats d'Orient. Un liseron de lumière court. Les lotus en peau d'ange se creusent. A la dérive, rougis comme des sexes, des nélombos au coeur écrevisse ; plus avant, jaunets en guirlandes dénouées, pâmoison des plantes." On n'explique pas la douleur. Ne raconte ni l'enfance, ni l'adolescence, ni la jeunesse, ni la vie que le sang teinte d'émois parfois tumultueux et que le seringa, le lilas ou les grappes de fruits mûrs parfument comme s'ils s'épanouissaient à l'orée même des songes. C'est là. Cela naît par bouffées, chaque séquence du livre ravivant les souvenirs de l'auteure qui, sachant que l'on ne sépare pas le sentiment de sa gangue charnelle, ressent jusqu'à les désirer plus intensément encore les instants où, dans la langue, au sein des mots et des gestes quotidiens, tout tremble, tout vacille. (Lionel Bourg)

02/2020

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Poésie

Cristina

"Cristina constitue un Portique par lequel entrer en Littérature et directement dans ses régions vitales. Il n'est donné qu'à de rares foudroyés de faire pénétrer la lumière du langage dans la nuit du crime. Les grandes douleurs sont muettes parce qu'elles ne tiennent pas à la page. L'enjeu de l'écriture n'est pas une histoire à raconter, c'est un drame indicible. Le cri part du fond de gorge - comme celui d'Artaud dans son Van Gogh, comme celui de Munch -, il surgit du tréfonds des cavernes de l'être ; mais il faut encore l'en déloger pour l'écrire". Alain BORER

06/2023

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Littérature étrangère

Pristina

Albert Drilling est un officier spécial du gouvernement du royaume des Pays-Bas. Fonctionnaire zélé, il se voit confier une mission particulière : s'assurer que les demandeurs d'asile retournent dans leur pays d'origine lorsque toutes les procédures légales d'accueil ont été épuisées. Ceci avec le minimum de désagréments pour son ministre de tutelle. C'est la raison pour laquelle il est envoyé sur une île située au large de la côte nord de la Hollande, pour rechercher une migrante demeurée illégalement sur le territoire après que le centre de détention local ait été fermé. La seule information qu'il ait en sa possession pour la retrouver est son nom : Irin Past. Réfugiée sur cette île, la jeune femme s'est parfaitement intégrée. Les habitants eux-mêmes se sont pris d'affection pour elle. Le capitaine du ferry, le maire ainsi que le plus grand entrepreneur de l'île se considèrent comme ses amis. Mais l'exemplarité de ce parcours ne détourne pas Albert de sa mission première. Une forme de fierté professionnelle le pousse néanmoins à vouloir rechercher l'environnement le plus sûr, le plus accueillant pour les demandeurs d'asile renvoyés dans leur pays d'origine. Dans le cas d'Irin, il s'agit de savoir d'où elle vient réellement. Car si son père lui a toujours assuré qu'elle avait des origines égyptiennes, il semble que cette croyance soit le pur produit de son imagination... Albert se rend pourtant au Caire, à la recherche de la maison où elle serait née. A son arrivée, il se trouve plongé dans les évènements du Printemps arabe. Il observe tout cela avec autant de distance que possible mais ne ressort pas indemne de cette expérience chaotique. Poursuivant son enquête, il finit par découvrir que les véritables racines familiales d'Irin sont à chercher du côté de la capitale du Kosovo, Pristina - son pénom en étant l'anagramme. Pour Albert, c'est un motif suffisant pour exiger qu'Irin soit renvoyée dans cette ville. Découragés, Irin et ses amis renoncent à toute tentative de résistance. A moins que, contre toute attente, les lois et les régulations gouvernementales puissent malgré tout offrir une issue. Dans ce roman, impeccablement structuré, Toine Heijmans propose une réflexion passionnante sur le mystère des origines, la solitude de celui qui cherche un asile. Par contraste, il décrit la rigidité d'un système juridique extrêmement clinique qui se fait passer pour humain.

01/2016

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BD tout public

Kristina, la reine-garçon

Kristina, reine de Suède, fascine par sa modernité. Souveraine énigmatique, femme assoiffée de connaissances, fine politicienne, flamboyante et imprévisible, garçonne et féministe bien avant l'heure, elle a bouleversé tout le Nord de l'Europe au milieu du XVII ? siècle ! Le 20 décembre 1650 à Stockholm, Kristina, qui règne déjà sur la Suède depuis le décès de son père quand elle avait 7 ans, est couronnée roi à 24 ans. Kristina, aussi laide que séduisante, plus mâle que ses hommes de guerre, plus politique que ses diplomates, plus érudite que ses savants, fait venir dans son royaume le philosophe français René Descartes afin qu'il lui enseigne le mécanisme des passions qui habitent l'âme et le corps humains. Tiraillée entre le masculin et le féminin, entre foi et savoir, entre la rigueur de Luther et les splendeurs du catholicisme, entre son amour pour une femme, la comtesse Ebba Sparre qui est aussi sa seconde dame de compagnie, et l'Etat qui exige un héritier, Kristina cherche la vérité, sa vérité. Pour satisfaire à ses aspirations personnelles, elle s'affranchit du carcan austère que lui imposent sa foi et son titre. Elle abdique et s'exile à Rome afin de se consacrer aux arts. Jean-Luc Cornette et Flore Balthazar adaptent la pièce à succès Christine, la reine-garçon du dramaturge Michel Marc Bouchard et nous montrent, à travers un récit souvent violent, toujours passionné, toute la complexité de cette cour de Suède dirigée par ce roi féminin hors du commun.

01/2022

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