amendement exonération taxes

Comment Amazon, qui a bénéficié aux Etats-Unis de son statut de commerce (florissant) en ligne est en train de voir sa situation radicalement changer avec l'intervention progressive des états.

Le Texas a décidé qu'Amazon avait un retard de paiements de taxes s'élevant à 269 millions de dollars. Mais le cybermarchand se demande bien comment l'État a pu aboutir à ce montant. Et saisit la cour de justice de Travis pour qu'on lui explique.

Un catalogue... exclusivement américain

Une baisse des taxes sur les produits culturels enfreindrait l'ALENA

C'est dans le cadre d'une lettre ouverte que l'écrivain américain Stephen King défend vertement l'idée que les riches, et notamment les très riches, devraient payer bien plus d'impôts, rapporte Bonnes nouvelles. Taxé aujourd'hui à hauteur de 28 % de ses revenus, l'auteur de Shining déplore de ne pas l'être à 50 %.

Pourquoi ne profiterions-nous pas du temps passé dans les taxis pour lire ? L’idée vient d’être concrétisée à Tunis, grâce à la collaboration initiée entre la société E-Taxi, qui met clients et chauffeurs en relation, et YallaRead, une plateforme qui permet l’échange gratuit de livres entre particuliers.

On en avait beaucoup parlé. Hé bien, on n’en parlera plus. C’est à présent officiel, la taxe sur la publicité en ligne, appelée aussi souvent « taxe Google », a été supprimée à l’Assemblée nationale, suite à un amendement proposée par la député UMP Laure de la Raudière.

À partir du 1er avril, Amazon commencera à verser la taxe de vente dans 45 Etats des États-Unis, avec l’ajout d’Hawaï, de l’Idaho et du Maine, rapporte l’American Booksellers Association. Une grande victoire pour l’égalité.

En Europe, l’implantation du géant Amazon ne passe plus inaperçue. Le processus d’optimisation fiscale mis en œuvre depuis les premiers pas de l’entreprise est aujourd’hui largement connu — bien que difficile à combattre. Et l’harmonisation est d’autant plus complexe que d’un pays à l’autre, les comportements en matière de fiscalité changent — entre Luxembourg et l’Italie, par exemple. 

Les libraires britanniques ne seront sans doute pas surpris, mais un rapport du Centre for Economics and Business Research, centre de recherches en économie basé à Londres, révèle qu'ils payent environ 11 fois plus de taxes commerciales qu'Amazon. Comble de l'ironie, malgré un chiffre d'affaires qui tutoie 1,5 milliard £ en 2016, le géant du web a réussi à payer deux fois moins de taxes qu'en 2015.

Les organisateurs de la Nepal International Book Fair, la Foire internationale du livre du Népal, ont annoncé l'annulation de l'édition 2019 de l'événement, prévue du 14 au 30 août prochain. À 10 jours de l'ouverture de la Foire, ils dénoncent une taxe de 10 % sur l'import de livres, décidée par le gouvernement, qui a fait renoncer les maisons d'édition. 

Les menaces de Donald Trump n’ont pas l’air d’effrayer la Chine, mais terrorisent bien les acteurs économiques américains. Le président des États-Unis vient de renouveler ses projets d’appliquer des droits de douane de 10 % sur les marchandises importées de l’Empire du Soleil levant. Pour rapporter près de 300 milliards $. Mais à quel coût !

Fin des taxes sur les livres importés en Algérie pour des Salons

Drôle de surprise pour les libraires de La Soupe de l'Espace (librairie jeunesse située à Hyères, en Provence) en ouvrant les colis de l'office Nathan : tous les ouvrages comportent sur leur quatrième de couverture une mention « TVA 7 % », du plus mauvais effet alors que l'entrée en vigueur de la nouvelle taxation est fixée au 1er avril prochain.

Les premiers éléments sur le rapport Lescure, qui doit être présenté ce matin à l'occasion d'une conférence de presse au ministère de la Culture, viennent d'être diffusés. Selon l'AFP, le président de la République vient de recevoir le document, qui propose notamment de taxer les appareils mobiles, de faire sauter l'Hadopi, mais également de modifier la chronologie des médias. 

Selon nos confrères du Monde, la mission d'expertise du conseiller d'Etat Pierre Collin ainsi que de l'inspecteur des Finances Nicolas Colin proposerait deux possibilités pour arriver à mieux taxer les géants du web. En effet, jusqu'à présent les Google, Facebook et autres Amazon réalisent des profits monstrueux tout en bénéficiant d'une fiscalité très douce.

Dans le cadre du projet de loi de Finances pour 2018, l’examen des crédits pour les Médias, livre et industries culturelles s’opérait ce 4 décembre au Sénat. La ministre de la Culture a profité de la tribune offerte pour tirer l’oreille des sénatrices et sénateurs présents. En cause, un amendement adopté, qui fragilise la situation des librairies indépendantes. 

Mardi, le Comité des finances du Sénat des États-Unis a approuvé à l'unanimité la loi obligeant les cybermarchands tels que Amazon à collecter des taxes sur leurs ventes en ligne, identiques à celles des ventes physiques, rapporte AP. 

Amazon.com a annoncé vouloir commencer à récolter la taxe sur le prix de vente des livres que se réserve l'Etat,  pour les transactions en Arizona.

Le comportement fiscal d’Amazon, entre optimisation et non-paiement de taxes, se chiffrerait à 1 milliard $ de pertes pour les États-Unis. Le rapport de Winter Institut 11 a été présenté devant l’American Booksellers Association et Civic Economics cette semaine. Juste de quoi confirmer, dans le cœur des 150 libraires présents, que la firme de Jeff Bezos fait la pluie et le beau temps...

L'amendement de la députée Isabelle Attard aura connu, à l'Assemblée nationale, une brève victoire : son projet de taxer avec une TVA forte les écosystèmes propriétaires et les livres équipés de mesures techniques de protection était passé contre l'avis du gouvernement. Mais ce dernier s'est rapidement repris, et a fait adopter un amendement, le lendemain, pour faire disparaître cette bonne idée. L'organisation SavoirsCom1 relance le débat.

Si la langue de bois très à la mode des politiques de tous poils commence à vous peser, alors vous retrouverez avec plaisir le franc-parler et la gueule de bois de Charles Bukowski, le génial auteur américain, dans The Charles Bukowski Tapes. Carlotta propose enfin l'intégralité des entretiens de Buk avec Barbet Schroeder, réalisés à Los Angeles au début des années 80. Et quelques exemplaires sont à remporter ici même.

Québec : Taxer le livre pour financer les créateurs

Deux ouvrages de l’un des plus populaires et reconnus des auteurs de littérature jeunesse de Suède vont être retirés de la circulation. Une enquête a démontré qu’ils contenaient des « représentations stéréotypées des autres cultures ». Pour Jan Lööf, l’ultimatum se résume à reprendre totalement ses dessins ou voir les ouvrages interdits de vente. Ultimatum ou chantage à l’édition, faut oser...

Au Royaume-Uni, l’année passée, la firme n’aurait payé que 11,9 millions £ de taxes, grâce à des stratégies pour passer entre les mailles du filet fiscal. Parallèlement, elle enregistre une croissance de ses ventes au Royaume-Uni de plus de 14 % pour atteindre 5,3 milliards £. 

Alors que, d'un côté, la Suisse romande s'apprête, au 1er mars, à diminuer le prix de vente des livres, du fait de l'appréciation du franc suisse, le gouvernement fédéral souhaite taxer les achats de livres depuis internet. Les commandes passant par la Toile, et surtout, la TVA qui y est associée, n'échapperaient plus aux caisses de l'État, a annoncé le Conseil fédéral.

Günther Oettinger va prochainement succéder à Neelie Kroes au poste de commissaire européen à la société et à l'économie digitale. Sur le bureau, reste l'imposant dossier de la réforme du droit d'auteur à l'échelle européenne.

Alors qu'Eric Schmidt était reçu par le président François Hollande pour discuter des demandes de rétribution émanant de nombreux éditeurs de presse (voir notre actualitté), le débat gagne l'ensemble de la Toile. Faut-il ou non taxer les moteurs de recherche, c'est-à-dire principalement Google, qui indexent du contenu qu'ils n'ont pas produit pour rétribuer les producteurs de contenu ?

L'éditeur américain Bloomsbury taxé de racisme