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Critique littéraire

De Kafka à Kafka

Description d'un combat est le titre du premier livre de Kafka. Combat qui n'admet ni victoire ni défaite, et cependant ne peut s'apaiser ni prendre fin. Comme si Kafka portait en lui ce bref dialogue : "De toute manière, tu es perdu. - Je dois donc cesser ? - Non, si tu cesses, tu es perdu". C'est en ce sens que parler de Kafka, c'est s'adresser à chacun de nous. C'est un tel combat que voudrait tenter de décrire ce livre, combat obscur, protégé par l'obscurité, dont on peut dire avec trop de simplicité qu'il se montre sous quatre aspects, représentés par les rapports avec le père, avec la littérature, avec le monde féminin, et ces trois formes de lutte se retraduisent plus profondément pour donner figure au combat spirituel.

03/1994

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Critique littéraire

Kafka

Kafka est l'un des mythes majeurs et les plus énigmatiques de notre siècle. Kafka avait le sentiment d'être un homme sans patrie ni famille, une lacune, une pure négativité, un jongleur marchant dans le vide. Aussi seul qu'un animal ou qu'un objet abandonné dans une soupente, il avait conscience d'être l'Etranger. Il vivait et écrivait dans sa geôle intérieure, tandis que la nuit glissait sur ses épaules, obéissant à la voix de l'inspiration, à la voix des démons, à la voix des ténèbres, à la voix de l'animal qui restait tapi près de son coeur. Lui qui désirait tant le bonheur, il ne pouvait pourtant pas le supporter, convaincu de devoir écouter l'angoisse et de suivre la voie qu'elle lui désignait. Davantage qu'un roman, qu'une biographie ou qu'un essai, le livre de Pietro Citati est le rêve que chacun de nous rêve et continuera de rêver autour de Franz Kafka.

10/1991

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Littérature étrangère

Journaux

Les Journaux de Kafka : voici, enfin, la première traduction intégrale en français des 12 cahiers, écrits de 1910 à 1922, que cette édition reproduit à l'identique, sans coupes et sans censure, en rétablissant l'ordre chronologique original. La traduction de Robert Kahn se tient au plus près de l'écriture de Kafka, de sa rythmique, de sa précision et sécheresse, laissant "résonner dans la langue d'arrivée l'écho de l'original". Elle s'inscrit à la suite de ses autres retraductions de Kafka publiées aux éditions Nous, A Milena (2015) et Derniers cahiers (2017). Les Journaux de Kafka, toujours surprenants, sont le lieu d'une écriture lucide et inquiète où se mêlent intime et dehors, humour et noirceur, visions du jour et scènes de rêves, où se succèdent notes autobiographiques, récits de voyages et de rencontres, énoncés lapidaires, ainsi qu'esquisses et fragments narratifs plus longs. Dans ce battement entre vie écrite par éclats et soudaines amorces fictionnelles, les Journaux se révèlent être le coeur de l'oeuvre de Kafka : le lieu où les frontières entre la vie et l'oeuvre s'évanouissent. Il est plus clair que n'importe quoi d'autre que, attaqué sur la droite et sur la gauche par de très puissants ennemis, je ne puisse m'échapper ni à droite ni à gauche, seulement en avant animal affamé le chemin mène à une nourriture mangeable, à de l'air respirable, à une vie libre, même si c'est derrière la vie.

01/2020

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Critique littéraire

Mon Kafka. Kafka, l'unique

"Ce dimanche 19 juillet 1910, j'ai dormi, je me suis réveillé, dormi, réveillé, misérable vie". Franz Kafka, Journal. "J'y songe souvent et, chaque fois," je me demande quand dans ma vie est apparu le Journal. Impossible de dater cette apparition, mais il me semble tout de même que ce fut très tôt, dès mes premières années d'étude, presque à l'âge où Kafka a commencé à l'écrire. Il ne m'a plus quitté. Ce grand livre souffrant, tragique et drôle, n'est pas de ceux qui détruisent, mais de ceux qui sauvent, qui donnent de la force. On y revient, sans cesse. Parcouru par la douleur de l'existence, il est traversé par la lumière. D'une beauté déchirante, il est transpercé par l'échec, par l'angoisse lancinante de l'échec, par le désir de solitude et par le désir de la rencontre, par la nécessité menacée d'écrire et la douleur du corps, du "désespoir que me causent mon corps et l'avenir de ce corps" (1910). "Je suis une fois de plus tiraillé à travers cette fente longue, étroite, terrible, dont, à vrai dire, je ne puis triompher qu'en rêve. A l'état de veille et par la seule force de ma volonté, je n'y parviendrais jamais" (5 décembre 1919). Aujourd'hui je parcours à nouveau le Journal par le biais de cette quête particulière de l'écriture de ses rêves, de ses visions d'avant le sommeil ("mais je n'ai pas dormi du tout") et de l'immédiat après réveil. Franz Kafka écrit comme on dessine - c'est l'écriture la plus proche du dessin que je connaisse. Quelque chose que je n'ai jamais vu ailleurs. Et, dans le Journal, le travail incessant de cette écriture se frayant un chemin par approches successives, cet effort pour aller vers cette vérité dépouillée est incomparable - Kafka dessine. "L'insatisfaction dont une rue offre l'image, chacun lève les pieds pour quitter la place où il se trouve" (21 août 1912). "Tout oublier. Ouvrir la fenêtre. Vider la chambre. Elle est traversée par le vent. On ne voit que le vide, on cherche dans tous les coins et l'on ne se trouve pas" (19 juin 1916). "Vague espoir, vague confiance" (2 novembre 1921). "Cet après-midi, rêve d'une tumeur sur ma joue. Cette frontière oscillant perpétuellement entre la vie ordinaire et une terreur en apparence plus réelle" (22 mars 1922). "Mon travail se clôt, comme peut se fermer une plaie qui n'est pas guérie" (8 mai 1922). La plaie n'est pas et ne peut se guérir, chaque page ouverte du journal l'est sur une douleur et sur un récit mêlé de désespoir et de lumière. Pour moi, les images, ce que j'appelle cette évocation si violente qu'elle s'apparente donc au dessin, se reçoivent de façon viscérale, intense ; elles se ressentent physiquement : ce sont des mots qui agissent sur le corps, qui pénètrent avec toute la force que nécessita leur expulsion. "Mon Kafka" , il est celui de tous et celui singulier de chacun. Marina Tsetaïeva écrivit "Mon Pouchkine" en 1937. Mon titre lui est un évident hommage. Anne Gorouben, Paris, juin 2015 Anne Gorouben est née en 1959 à Paris. A l'Ecole nationale supérieure des arts décoratifs, elle suit les cours de Zao Wou Ki. Depuis, elle expose régulièrement ses peintures et ses dessins en France ou à l'étranger. En 2003, elle présente notamment un hommage à Paul Celan au musée d'Art et d'Histoire du judaïsme à Paris. Son cycle "d'Odessa à Odessa" est exposé dans différents centres d'art en France et en Ukraine. Ses oeuvres sont présentes dans des collections publiques et privées en France et à l'étranger. Elle a publié 100, boulevard du Montparnasse en 2011 aux éditions Le Cahier Dessiné et contribue depuis à la Revue.

10/2015

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Critique littéraire

Traduire Kafka

J'écris maintenant à nouveau ce que j'ai entendu, ce qui m'a été confié. Pourtant cela ne m'a pas été confié comme un secret que je devrais garder, seule m'a été immédiatement confiée la voix qui a parlé, le reste n'est pas un secret, plutôt de la poussière de paille ; et ce qui s'envole de tous côtés quand le travail est fait, c'est cela qui peut être communiqué, car cela n'a pas la force de rester tranquille, dans un abandon silencieux, lorsque ce qui lui a donné la vie s'est dissipé en fumée.

04/2019

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Littérature française

Adieu Kafka

A Vienne, dans les années trente, Max B. a pour collègue de bureau un certain Franz Klaus. Un jour, F. K. disparaît, sans explication. Quelque temps plus tard, Max reçoit de Berlin un paquet de récits, fragments et notes diverses, accompagné d'une lettre lui suggérant, sans le lui notifier clairement, de détruire ces "griffonnages" . Cette responsabilité l'embarrasse ; il range le paquet dans un tiroir. Les années passent. L'Autriche est gagnée par la peste brune, et Max B. , militant socialiste connu, doit s'enfuir aux Etats-Unis. A son retour, en 1947, il apprend que Franz est mort à Dachau. Il décide alors de publier un choix de textes de F. K. , en racontant tout ce qu'il sait de lui. C'est une façon de sauver sa mémoire, et peut-être aussi de lui dire adieu, définitivement.

01/1990

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Indépendants

Complètement Kafka

Après s'être intéressé au maître des effets spéciaux japonais Eiji Tsuburaya dans Le Rituel, à Alice aux pays des merveilles de Lewis Caroll, ou encore à l'ouvrage Maîtres anciens de Thomas Bernard, Nicolas Mahler s'attaque à un autre monument de la littérature européenne : Franz Kafka. Avec humour et irrévérence, le dessinateur nous fait naviguer à travers la vie et l'oeuvre de l'auteur du Procès, mort il y a tout juste cent ans. Dans Complètement Kafka, l'on croise : la figure du père, imposant et colérique, Felice Bauer par deux fois fiancée à Kafka, Max Brod l'ami de toujours, un ambitieux projet de collection de guides de voyage, des critiques littéraires à l'enthousiasme tiède, des souris cantatrices, ou encore, le rapport ambigu de Kafka au dessin - lui, dont l'oeuvre graphique a par ailleurs été révélée au public il y a quelques années. Jouant habilement avec l'image de l'écrivain fâché avec la vie, Nicolas Mahler fait dialoguer les extraits de textes avec des saynètes absurdes et réjouissantes, faisant ainsi revivre, sous la forme d'un personnage à la silhouette tremblotante, Franz Kafka, auteur prolixe, qui a vécu pour écrire comme l'on respire pour vivre.

03/2024

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Littérature française (poches)

Journaux II

Sait-on que Marivaux, romancier et dramaturge de renom, fut aussi " journaliste " avant la lettre ? Il collabora pendant près de quarante ans aux périodiques de son temps, et créa plusieurs journaux dans lesquels il exerça seul sa plume. Le second tome de cette édition fait la part belle aux plus philosophiques d'entre eux : les sept feuilles de L'Indigent philosophe (1727), " espèces de Mémoires " rédigés par une sorte de clochard adepte de Diogène et de la bouteille, et les onze feuilles du Cabinet du philosophe (1734), " fatras " de réflexions philosophiques entremêlées de scènes de comédie, de morceaux allégoriques et d'histoires fictives. Ces deux périodiques sont complétés ici par des textes théoriques et esthétiques parus dans le Mercure, comme les Pensées sur la clarté et le sublime (1719) ou Le Miroir (1755).

01/2010

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Littérature française (poches)

Journaux I

Sait-on que Marivaux, romancier et dramaturge de renom, fut aussi " journaliste " avant la lettre ? Il collabora pendant près de quarante ans aux périodiques de son temps, et créa plusieurs journaux dans lesquels il exerça seul sa plume. Le premier tome de cette édition met à l'honneur le plus célèbre d'entre eux, Le Spectateur français, publié sous forme de " feuilles volantes " de 1721 à 1724. Un narrateur misanthrope, spectateur désabusé de l'espèce humaine, y croque sur le vif les excès de l'amour-propre chez les grands, les riches, les coquettes, les savants et les auteurs, tout en insérant dans ses commentaires lettres, mémoires, et histoires fictives. Dans les Lettres contenant une aventure et les Caractères des habitants de Paris publiés dans le Mercure entre 1717 et 1720, Marivaux mêle réflexions, anecdotes, saynètes, et use d'une arme plus puissante que la satire pour châtier les moeurs de son temps : l'humour.

01/2010

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Poches Littérature internation

Les journaux

Tout au long de son œuvre, Henry James (New York, 1843 - Londres, 1916) n'a cessé de traquer la réalité derrière les apparences, la vérité humaine cachée dans le fracas du monde. Le vacarme de la presse à sensation ne pouvait manquer d'être pour lui l'occasion d'un traitement féroce. Parus en 1903, dans sa période de grande maturité, Les Journaux - texte jusqu'alors inédit en français - sont une satire réjouissante de l'univers journalistique du Londres du début du siècle. C'est aussi une belle histoire d'amour, doublée d'une sorte d'énigme policière. Un jeu virtuose mené avec l'art d'un grand maître.

10/1997

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Littérature française (poches)

Journaux intimes

Tenus de 1804 à 1816 entre l'Allemagne de Goethe et la France de Napoléon, ces journaux sont les confidents d'une conscience à vif : ils scrutent avec lucidité les tourments de l'être et les intermittences d'un coeur pris dans des labyrinthes passionnels dignes des meilleurs romans. Par sa sincérité dévastatrice et son esprit d'expérimentation, par son intelligence aiguë, par son style électrique et son ironie mordante, Constant offre la matrice d'une nouvelle pratique d'écriture. Il représente ainsi, pour le journal, ce que Rousseau est pour l'autobiographie : un pionnier, qui garde aujourd'hui toute son actualité et sa modernité. C'est un philosophe, un homme politique, un amoureux, un romancier, un grand écrivain qui s'exprime ici.

11/2017

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Littérature française

Kafka - In memoriam

Moi qui pensais pouvoir tranquillement poser mon cul dans le zinc de Raven au départ de l'aéroport JFK, histoire de souffler un peu après mon combat contre le ruskov, Guenièvre et le troisième Quatil de merde, je me gourais complètement ! Accaparé par les évènements de ces derniers jours, ainsi que les révélations liées à la nature profonde de mon ex et de Seamus, j'avais une soif de compréhension quand à ce que nous étions : Kùhergos, Trulconvecs Machin Chose et Berserker. Quelque chose me triturait le cerveau, mais je ne savais pas quoi ... Si durant notre vol je n'avais toujours pas la moindre idée ou piste pour mettre fin au règne de ces monstres qui planifiaient notre extinction dans l'ombre, jamais je n'aurais imaginé que cette nouvelle obsession allait nous apporter une stratégie pour les éliminer, à Londres...

11/2017

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Littérature étrangère

Franz Kafka, suite

Ceci est un roman. Il y a des faits ou épisodes vrais et des épisodes faux. Parfois les vrais sont arrangés pour les faire apparaître faux. Et les faux, à force de ruses et d'astuces littéraires, pourraient sembler vrais. En d'autres mots, c'est un mélange de réalité et de rêve. L'axe portant de ce mélange est l'écrivain Franz Kafka. Sans doute l'un des plus importants auteurs de la littérature allemande. Pourtant il était tchèque : c'est pourquoi il a pressenti vingt ans plutôt ce qui allait arriver. De surcroît — comme on peut le lire au début de ce texte — il ne voulait rien laisser de ses écrits. Il est donc célèbre malgré lui, et tellement important que l'on a fait un adjectif de son nom : kafkaïen. Selon les diverses langues cela veut dire inquiétant, angoissant, cauchemardesque, troublant, etc. Moi je l'aime depuis soixante ans d'un amour exclusif et révérencieux, qui dépasse de loin la littérature, et qui est devenu, au fur et à mesure de "notre " fréquentation, possessif, libérateur, fraternel. Je suis donc le dernier qui aurait dû oser en faire un personnage de roman : c'est pourtant ce que je fais ici, je trahis son silence, avec toujours un immense respect et un peu de sa "folie". Mais est-ce qu'en amour la trahison n'est pas aussi indispensable que la pomme dans le jardin d'Eden — U.E.T.

03/2019

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Critique littéraire

Kafka en colère

Je propose de donner une interprétation complètement nouvelle des fictions de Kafka à partir de la seule hypothèse qui permette de les comprendre vraiment : la mise en scène d’un narrateurmenteur. Et si Kafka était un écrivain politique ? Il cherche à élucider la question du pouvoir, surtout sous sa forme la plus invisible : le pouvoir symbolique. D’abord, il prend conscience du sort tragique des juifs de langue allemande dans la Prague du début du XXe siècle ; puis il est amené à réfléchir aussi sur la domination masculine et sur la domination des colons blancs (dans La Colonie pénitentiaire par exemple). Curieusement, ce n’est pas dans la littérature que j’ai trouvé des réponses à mes questions, mais bien plutôt dans l’ethnologie allemande que Kafka connaissait bien (comme on le voit dans Chacals et Arabes). Un Kafka nouveau, ethnologue et enquêteur, dénonçant avec colère toutes les formes de la domination symbolique.

10/2011

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Littérature étrangère

Kafka faisait fureur

Greenwich Village à la fin des années 1940. Anatole Broyard s'y installe chez Sheri Donatti, une artiste peintre fantasque protégée d'Anaïs Nin. Il s'inscrit à la New School, où il découvre la littérature, la philosophie et l'art moderne. Il réalise aussi son rêve en ouvrant une librairie d'occasion sur Cornelia Street. En chemin, il croise de nombreux artistes et écrivains en devenir, W H Auden, Dylan et Caitlin Thomas, Meyer Shapiro... Avec intelligence et mordant, Kafka faisait fureur saisit une époque et rend hommage à une bohème disparue telle qu'elle a été vécue par un jeune avant-gardiste qui cherchait à trouver sa voix, mais aussi sa place, dans un quartier alors unique au monde, avant de devenir l'un des critiques littéraires les plus influents du New York Times.

05/2014

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Humour

Le syndrome Kafka

Deux peuples : les Offusquins et les Loufoquins. Une occupation favorite : Réfléchir intensément. Une spécialité : Etre aussi stupide que prolifique. Pour son premier roman, Serdec nous livre un condensé de bêtise absolument exquis. Usant et abusant de la dérision, ce chef d oeuvre d humour s adresse à tous les adeptes des Shadoks et à tous les passionnés de mots et de littérature. Atypique, surréaliste et surtout pas sérieux, il est destiné à tous ceux qui aiment lire, juste pour le plaisir, le plaisir de rire.

11/2007

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Littérature française

Kafka - Les héritiers

Jusqu'à ma rencontre avec Raven, j'avais cherché ma place dans ce monde. Qui j'étais, ce que j'étais et quel était mon rôle ici-bas. Le monde était absurde, insipide et chiant à souhait jusqu'alors et depuis... il l'était toujours autant, mais je devais composer avec une nouvelle variable : mon âme de Berserker ! Pendant les trois mois qui suivirent notre combat au jardin des Tuileries, je découvris qu'il n'était pas tout de savoir qui j'étais. Encore me fallait-il pouvoir composer avec ma nature profonde, une fois ce but atteint. Traqué par les Kùhergos et les flics, je replongeai dans cette guerre en quête de réponses tout en cherchant à dompter mon Berserk, tandis que mes pas me conduisaient inexorablement à New York...

11/2017

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Littérature française (poches)

Kafka à Paris

Septembre 1911, Franz Kafka et Max Brod débarquent à Paris. Les deux jeunes écrivains, encore débutants, laissent derrière eux leurs fastidieux emplois de bureau, sans compter, pour Franz, une famille étouffante. Voilà ce que l'on sait de source sûre. Autrement dit : rien, concernant ce qui leur advint dans la capitale. Heureusement, Xavier Mauméjean, la plume alerte, poursuit leur voyage. Voici nos deux Praguois découvrant la gouaille des prostituées, les cabocheurs des Halles, les labyrinthes du Bon Marché, les coulisses du métro, les cabarets louches, le ratodrome de Neuilly... Ils croisent même un certain Apollinaire suspecté d'avoir volé la Joconde. Franz et Max prennent la vie à bras le corps, souvent pour rire, parfois en mourant de peur ou roués de coups. Mais l'époque est belle.

08/2015

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Mondes fantastiques

Kafka. Les héritiers

Jusqu'à ma rencontre avec Raven, j'avais cherché ma place dans ce monde. Qui j'étais, ce que j'étais et quel était mon rôle ici-bas. Le monde était absurde, insipide et chiant à souhait jusqu'alors et depuis... il l'était toujours autant, mais je devais composer avec une nouvelle variable : mon âme de Berserker ! Pendant les trois mois qui suivirent notre combat au jardin des Tuileries, je découvris qu'il n'était pas tout de savoir qui j'étais. Encore me fallait-il pouvoir composer avec ma nature profonde, une fois ce but atteint. Traqué par les Kùhergos et les flics, je replongeai dans cette guerre en quête de réponses tout en cherchant à dompter mon Berserk, tandis que mes pas me conduisaient inexorablement à New York...

03/2024

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Critique littéraire

Journaux (1914-1965)

Queneau a sans doute moins sacrifié au genre consacré du "journal" que des publications partielles ont pu le laisser croire. Ici, comme ailleurs, sa singularité a malmené les usages. Ni vraiment littéraire ni proprement intime, le journal est pour lui d'abord un accompagnement tout provisoire et fort relatif, une manière de carnet de bord distancié illustrant, comme il se plaisait à dire, que "la vie est une navigation, on le sait depuis Homère" . Cinquante ans sont bouclés, non de confidences ou de pratique mémorialiste, mais d'un regard net, curieux, ras - comme on dit d'une lumière rasante ; où l'événement, majeur ou bénin, n'est distingué par aucune émotion, nul effet. Queneau, visiblement, renonce à la "scène à faire" , au témoignage à transmettre et aux poses qu'il implique. Il enregistre, note, se souvient parfois, quand il ne se décourage : le monde, les autres, lui-même n'occupent que leur place, entre la médiocrité et le dérisoire, avec la précision d'un greffier. Le seul élément stable, permanent d'un "journal" à l'autre, demeure le savoir, une infatigable découverte intellectuelle, de surabondantes lectures dont les listes détaillées et précieuses, en retraçant un itinéraire culturel, créent une armature parallèle sans cesse revivifiée.

04/2019

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Littérature étrangère

Récits, romans, journaux

Ce livre permet de suivre, à travers un choix de textes, les étapes principales de la création, renouvelée jusqu'au bout, de Franz Kafka, et ainsi de mieux se repérer dans son œuvre.

04/2000

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Littérature française (poches)

Journaux. 1912-1940

Lorsque Stefan Zweig rédige au Brésil, peu avant son suicide, le testament spirituel du Monde d'hier, il ne dispose plus de ces journaux rédigés à différentes périodes de sa vie. En contrepoint au superbe tableau autobiographique, ceux-ci nous livrent sans apprêts, au jour le jour, les réactions et les pensées de l'écrivain. Ce sont d'abord Vienne et Paris à la veille de la Grande Guerre : les succès littéraires, l'amitié de Rolland, de Rilke, de Verhaeren, les aventures amoureuses multiples et sans lendemain. Puis viennent la révolte et l'écœurement devant " l'immense absurdité du massacre ". Ensuite, dans l'Europe en lambeaux où montent les périls du nazisme, nous voyons le pessimisme et l'angoisse d'un homme de plus en plus solitaire qui, de l'Angleterre au Brésil et à New York, cherche un havre qu'il désespère de trouver. Sans cesse abandonnés et repris, ces journaux nous permettent une approche intime et souvent poignante de l'auteur du Joueur d'échecs.

01/2001

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Littérature française (poches)

Journaux de voyage

"C'est les jambes flageolantes que je reçois le premier coup de New York. Au premier regard, hideuse ville inhumaine. Mais je sais qu'on change d'avis. Ce sont des détails qui me frappent : que les ramasseurs d'ordures portent des gants, que la circulation est disciplinée, sans intervention d'agents aux carrefours, etc., que personne n'a jamais de monnaie dans ce pays et que tout le monde a l'air de sortir d'un film de série. Le soir, traversant Broadway en taxi, fatigué et fiévreux, je suis littéralement abasourdi par la foire lumineuse". Ce volume comprend les journaux de voyage d'Albert Camus aux Etats-Unis de mars à mai 1946, puis en Amérique du Sud de juin à août 1949.

09/2013

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Première guerre mondiale

Journaux de guerre

Plongez au coeur de l'Histoire avec ce magnifique livre constitué de reproductions de journaux issus d'une incroyable collection ! Pour la première fois dévoilé en presse, ce riche répertoire d'archives forme un témoignage capital et émouvant sur les deux guerres mondiales. Immersion garantie ! Benoît Prot nous ouvre les portes de son incroyable collection, véritable trésor qui reflète quatre siècles d'histoire de la presse française. Durant la seconde guerre mondiale, la presse du front, les journaux kakis, les gazettes de soldats fleurissent. Mais les journaux, à cette époque, c'est aussi des quotidiens, des magazines, des journaux clandestins (faits par les résistants), des journaux parachutés par les aviateurs anglais et américains, des journaux faits par les allemands et des journaux de prisonniers. Tous ces documents rares sont analysés, décryptés et commentés par l'auteur.

10/2023

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Littérature étrangère

Journaux. Tome 2

Cette première édition française des Journaux, en deux volumes, renferme la traduction intégrale des vingt-cinq "cahiers" publiés en Allemagne, avec tout ce qu'il a paru indispensable de conserver des textes annexes, pages autobiographiques et notes, dues à la méticuleuse érudition d'Adolf Frisé. Ces "cahiers" (1898/9-1941) ont accompagné toute la vie d'écrivain de Musil. Notes de "journal" au sens usuel, souvenirs ; ébauches parfois importantes, d'oeuvres dramatiques et narratives, avec les réflexions qu'elles suscitent ; interrogations sur la littérature ; citations d'auteurs lus et relus : Nietzsche surtout, mais aussi Maeterlinck, Emerson, Tolstoï, D'Annunzio ; nombreux extraits de livres, de revues, de journaux sur les sujets les plus divers ; choses vues, personnages connus de près ou rencontrés en passant, événements lointains ou actuels... Autant d'informations, d'analyses précieuses en elles-mêmes, mais qui pourraient sembler chaotiques si elles ne constituaient à la fois un immense entrepôt et un chantier où chaque élément est conservé ou exploité dans la perspective de l'ceuvre à réaliser, qui deviendra L'Homme sans qualités. Ainsi les Journaux apparaissent-ils comme le complément indispensable de sa lecture, un document unique sur la création littéraire chez Musil, et en général ; au-delà, chez cet écrivain partagé entre la fascination de l'irrationnel et la passion de la rigueur scientifique dont il a poursuivi toute sa vie l'utopique conciliation, un témoignage capital sur la crise de l'esprit moderne.

10/1981

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BD tout public

Journaux. [1h25 & Momon

L'oeuvre poignant de Judith Forest enfin réédité en intégrale : les cultissimes 1h25 et Momon, Mister John, Travelling, etc. accompagné d'un appareil critique, des entretiens avec l'auteure, les articles marquants de l'époque, des croquis et dessins préparatoires. Judith Forest est une comète. Au long de sa courte et brillante carrière, qui n'aura duré que trois ans, elle aura été l'auteure de deux livres qui auront marqué leur époque et défrayé la chronique, avant de disparaître sans laisser de trace. Elle avait à peine plus de vingt ans (sa date de naissance est incertaine). Dans le second de ses livres, elle évoquait déjà son désir et son impression de disparaître, et son envie de se consacrer, loin du monde et des hommes, à l'herboristerie. Avec des contributions de Xavier Löwenthal, Thomas Boivin, William Henne, François Olislaeger, Fabrice Neaud, Thierry Groensteen, Morgan di Salvia, Clément Solym, Memphis Jack, Alain Lorfèvre, Romain Brethes, Nicolas Ancion, Marine Gheno et Christophe Poot.

07/2018

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Critique littéraire

Sept méditations sur Kafka

Cet ouvrage habilement construit d'Alvaro de la Rica se propose d'éclairer un aspect peu commenté de l'oeuvre de Kafka, son rapport à la Loi juive. A travers ses textes, principalement Le procès et Dans la colonie pénitentiaire, mais aussi à travers la correspondance, le journal et les témoignages des proches de Kafka, Alvaro de la Rica analyse la complexité de l'attitude du grand auteur tchèque de langue allemande face à la Loi. Pour Kafka, nous dit de la Rica, elle n'est pas un simple moyen de répression, mais plutôt la promesse d'un sens caché. L'écrivain espagnol tente donc de placer l'oeuvre de Kafka au-delà du constat de l'absurde qui domine souvent nos lectures de l'oeuvre kafkaïenne et pousse sa réflexion jusqu'à une perspective prophétique, notamment par rapport aux événements de la Shoah. Puis, ces Sept méditations sur Kafka reviennent aussi sur le rapport conflictuel qui existe pour Kafka entre l'art et la vie. La conception quasi-religieuse de l'écriture - comme un devoir, une faute, ou un péché qu'il ne parvient pas à expier - la transforme en drame quotidien selon de la Rica, mais cette attitude l'amène également à une distance et donc à une réflexion constante sur notre réalité. La Loi est à la fois promesse, frustration et vertige pour Kafka, et cette complexité constitue sans aucun doute l'une des clefs pour cerner au mieux la puissance d'une oeuvre singulière et comparable à nulle autre dans son siècle.

10/2014

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Critique littéraire

Franz Kafka rêveur insoumis

Ce livre n'est pas un essai de plus sur Kafka. La passionnante lecture proposée par Michael Löwy ne manquera pas de susciter des controverses, tant elle se dissocie du canon habituel de la critique littéraire concernant cet auteur. Car il s'agit ici de trouver le fil rouge permettant de relier, dans la vie et l'œuvre de Franz Kafka, la révolte contre le père, la religion de la liberté d'inspiration juive hétérodoxe et la protestation contre le pouvoir meurtrier des appareils bureaucratiques. A partir de données biographiques souvent négligées, tels les rapports de l'écrivain pragois avec les milieux anarchistes., et d'une étude des trois grands romans inachevés ainsi que des nouvelles les plus importantes, éclairée par des fragments, des paraboles, des éléments de la correspondance et du journal de Kafka, Michael Llöwy met en évidence la dimension profondément antiautoritaire et subtilement libertaire de cette œuvre.

02/2004

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Littérature française

De Pagnol à Kafka

Conscient que son épouse Joëlle se mourait d'ennui à Reims, sa ville natale où il continuait à exercer la profession d'avocat, Jérôme l'encouragea à leur trouver une maison à restaurer dans le Sud de la France. Son installation à Saint-Cyr sur Mer n'est pas sans lui réserver de très nombreuses surprises. Elle doit s'accoutumer aux mentalités locales dont les logiques lui semblent parfois opposées aux siennes. Il lui faut aussi faire avec les occupants de trois des quatre maisons environnantes, les membres d'une famille d'anciens viticulteurs chez qui la consanguinité a fait d'abondants ravages au fil des générations. "Du Pagnol en direct", lui avait-on vendu...

06/2019

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Littérature française

La poupée de Kafka

Au cours d'un séjour à Berlin, la jeune Julie Spieler, en quête d'une improbable réconciliation avec son père, Abel - séducteur impénitent, époux volage, menteur invétéré et professeur de littérature allemande à la Sorbonne -, débusque la récipiendaire putative de textes inédits de Kafka, écrivain qui fait l'objet d'une folle idolâtrie de la part de son inconséquent géniteur. La jeune fille entame alors de difficiles tentatives d'approche auprès de cette vieille dame particulièrement revêche qui porte en elle toute la mémoire d'un siècle traversé de guerres, d'exils et d'horreurs. L'été suivant, contre toute attente, ces trois personnages se retrouvent dans un chalet, face au mont Blanc, pour dénouer les noeuds et secrets obscurs dont chacun a tressé sa vie. De Paris à Berlin en passant par Prague, sous l'éternel regard de l'iconique Kafka ou dans l'inquiétante ombre portée d'une impériale montagne, le roman fait se rencontrer les vivants et tous les spectres qui les hantent sur une scène où les protagonistes se débattent comme pour échapper au cruel sortilège qu'ils ont eux-mêmes concouru à forger. Convoquant une structure narrative limpide où le réalisme le dispute aux images mouvantes et la gravité à un humour féroce, Fabrice Colin mène ici une superbe enquête romanesque sur les liens qui nous lient et nous délient au fil d'une libératrice traversée des apparences.

01/2016