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Critique littéraire

Dictionnaire amoureux de Jean d'Ormesson

Rien n'a jamais mieux résumé pour moi Jean d'Ormesson que la formule qu'emploie Shakespeare pour définir l'amour : l'éternité plus un jour. Personne n'a éprouvé comme lui une curiosité plus avide sur l'homme, son origine, son avenir, tout en ayant une aussi grande conscience de l'impermanence des choses et du caractère éphémère de la vie. La littérature était son pays, elle était sa religion, elle était sa passion. Il n'a jamais vécu que pour elle, par elle. Il la vivait, il la respirait en tout. Que ce soit dans l'amour ou dans l'amitié, marchant au soleil dans les chemins corses ou sur des skis à Val d'Isère, les mots, les vers étaient omniprésents. Notre amitié de cinquante ans est née de cette merveilleuse intoxication réciproque. Ensemble, nos personnes comptaient peu. Ce livre est une façon de poursuivre un dialogue, une communion quasiment journalière, interrompue par la mort, mais que je poursuis dans mon for intérieur.

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Biographies

Dictionnaire amoureux de Jean d'Ormesson

"La littérature était son pays, elle était sa religion, elle était sa passion. Il n'a jamais vécu que pour elle, par elle. Il la vivait, il la respirait en tout". Jean-Marie Rouart poursuit ici le dialogue avec son ami Jean d'Ormesson. "Rien n'a jamais mieux résumé pour moi Jean d'Ormesson que la formule qu'emploie Shakespeare pour définir l'amour : l'éternité plus un jour. Personne n'a éprouvé comme lui une curiosité plus avide sur l'homme, son origine, son avenir, tout en ayant une aussi grande conscience de l'impermanence des choses et du caractère éphémère de la vie. La littérature était son pays, elle était sa religion, elle était sa passion. Il n'a jamais vécu que pour elle, par elle. Il la vivait, il la respirait en tout. Que ce soit dans l'amour ou dans l'amitié, marchant au soleil dans les chemins corses ou sur des skis à Val d'Isère, les mots, les vers étaient omniprésents. Notre amitié de cinquante ans est née de cette merveilleuse intoxication réciproque. Ensemble, nos personnes comptaient peu. Ce livre est une façon de poursuivre un dialogue, une communion quasiment journalière, interrompue par la mort, mais que je poursuis dans mon for intérieur".

09/2022

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Critique littéraire

Les plus belles citations de Jean d'Ormesson

"Jean d'Ormesson est un écrivain que l'on aime et il serait aventureux de réduire son public à une classe ou à une sociologie. Comme les grands auteurs, comme Le Figaro ou l'Académie, il fait partie d'un certain patrimoine français, celui de la tradition, de l'exigence, d'une élégance, pas seulement extérieure mais érigée au rang d'une esthétique ; il attire bien au-delà d'une communauté habituée à la belle langue, aux histoires heureuses, au respect d'une éthique qui interdit le déferlement des abysses de la psyché et des noirceurs de l'âme, il retient l'attention de bien des lecteurs, de bien des auditeurs pressés parce qu'il nous raconte toujours une histoire, il tient chronique à la manière des mémorialistes les plus avisés, et cette histoire, même si elle est filtrée par le prisme des lieux qui jalonnent son existence, c'est toujours aussi un peu la nôtre". Philippe Le Guillou.

03/2019

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Littérature française

H. B.. Mémoires d'un voyage avec Jean d'Ormesson

Je devais à cet illustre écrivain, ce roman d'amour, en réponse à ses encouragements à entamer le chemin de l'écriture. Le crayon que le président Macron a posé sur le cercueil de Jean dans la cour des Invalides est parti avec Jean, là-haut. Ce crayon a écrit ses mémoires et les a publiées, les voici. H. B. devint ainsi le premier crayon pensant de la création. Jean continue son oeuvre dans les étoiles. Il est l'auteur d'un Second ciel, celui des écrivains...s'il se souvient du Septième ciel, il refuse d'en dire plus. En partant de son oeuvre, Jean va provoquer de concert avec le président Macron la création d'autres ciels, poussant le pape François sur un strapontin. Elégance, humour, virtuosité et autodérision sont au rendez-vous, n'en doutez pas. Voici votre invitation à voguer dans les ciels en sa compagnie, présentez ce sésame à l'entrée, si vous le voulez bien, un immortel vous attend.

03/2019

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Essais biographiques

Un académicien au siècle des Lumières. Jean-Jacques Bachelier (1724-1806)

Jean-Jacques Bachelier, peintre de fleurs devenu peintre d'histoire, directeur artistique de la Manufacture de porcelaine de Vincennes-Sèvres, occupe une place à part dans l'art du XVIIIe siècle. Contemporain de Siméon Chardin, de François Boucher ou de Quentin La Tour..., son oeuvre s'inscrit dans la lignée des François Desportes et Jean-Baptiste Oudry. Attaché aux valeurs traditionnelles de l'Académie, il se montre aussi attiré par les valeurs progressistes des " arts et métiers " promues par l'Encyclopédie. Epris de pédagogie, auteur de projets d'enseignements, curieux des métiers de l'art, s'il est reconnu par l'institution académique comme peintre d'histoire et par ses contemporains pour son talent de " peintre de fleurs ", la postérité quant à elle, le reconnaît comme l'éminent fondateur de l'Ecole royale gratuite de dessin, aujourd'hui Ecole nationale supérieure des arts décoratifs.

03/2023

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Ouvrages généraux

ORMESSON (Il était une fois)...

Le village est cité pour la première fois sous le nom d'Amboile dans un cartulaire datant de 1140. Sa principale source de revenus restera l'exploitation de la vigne jusqu'au XIXe siècle. La seigneurie d'Amboile passe entre diverses mains au cours des siècles. Mais 1598 est une date importante à retenir, lorsque Louis II Picot de Santeny fait construire un château par Jean-Baptiste Androuet du Cerceau, architecte des bâtiments royaux. En 1604, le domaine échoit par succession à André Le Fèvre d'Ormesson, puis à son fils Olivier en 1640. Nommé rapporteur de la Chambre royale, ce dernier aura un rôle déterminant dans le procès de Nicolas Fouquet dont les nombreux amis viendront à Amboile : Madame de Sévigné, Madame de Lafayette, La Fontaine, Bossuet, Racine, Le Nôtre En octobre 1758, Louis XV élève le domaine en marquisat sous le titre d'Ormesson, nom donné désormais au château, à la paroisse et au village. C'est l'architecte Antoine-Matthieu Le Carpentier qui agrandit la demeure et construit la nouvelle église. Le village d'Ormesson compte une cinquantaine de familles à la veille de la Révolution dont le marquis Henri d'Ormesson, contrôleur général des Finances de Louis XVI, sera un témoin oculaire. A l'issue de la guerre de 1870, au cours de laquelle l'armée prussienne occupe le château, on ne compte plus que 96 Ormessonnais. Au XXe siècle, le village d'Ormesson se transforme progressivement en ville avec la construction, notamment, de lotissements qui attirent des ouvriers et artisans parisiens. Au fil du siècle, plusieurs personnalités se distinguent, comme Wladimir d'Ormesson, journaliste, ambassadeur auprès du Saint-Siège et en Argentine, qui apporta de nombreuses améliorations à la commune ainsi que son fils, Olivier, maire de la ville pendant 51 ans, qui fit beaucoup pour son développement social, sanitaire, culturel et sportif. N'oublions pas de citer Jean d'Ormesson, directeur général du Figaro, écrivain, Académicien, personnage haut en couleur qui rendit populaire le nom d'Ormesson hors des frontières de l'hexagone.

08/2021

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Policiers

Mort d'un académicien sans tête

Lorsque le journaliste Oxymor Baulay est envoyé à l'Académie française pour rédiger un article sur Edmond de Rohan-Soubise, il s'attend à une interview de routine... pas à se retrouver nez à nez avec le corps décapité du vénérable Immortel, auteur de la fameuse saga Katioucha ! Intrigué par le sordide sens esthétique de la mise en scène, le journaliste tente de comprendre. Il découvre que, loin de son image publique, l'Académicien respecté menait une double vie, entre nuits parisiennes endiablées et recours à des ghost writers pour écrire ses best-sellers. Crime crapuleux ? Maître-chanteur ? Concurrent jaloux ? Acte terroriste ? Oxymor se retrouve perdu dans un imbroglio de pistes contradictoires qui vont secouer le petit monde feutré des lettres parisiennes...

08/2017

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Histoire littéraire

Les académiciens de mon temps

De Jules Barbey d'Aurevilly à Alphonse Daudet, de nombreux textes consacrés à l'Académie française ont trouvé leur inspiration dans le ressentiment de leur auteur à l'égard de l'institution. Mais ces écrits dus à des plumes brillantes et acérées n'épuisent pas, loin de là, l'inventaire de la littérature "académicienne", à commencer par celle que les pensionnaires de la Coupole ont consacrée à leur propre maison. Elu le 26 février 1880, Maxime Du Camp offre avec Les Académiciens de mon temps, rédigé entre 1882 et 1893, une galerie de portraits qui tourne à la biographie collective, découpant une tranche de vie académique et permettant de saisir, de l'intérieur, les dynamiques et les logiques qui commandent l'existence d'une institution essentiellement tendue vers sa propre reproduction. Maxime Du Camp (1822-1894), "homme de lettres" et polygraphe, mêle dans ces Académiciens de mon temps ses talents d'historien et ses dons d'observateur de la vie littéraire française, prolongeant ainsi ses Souvenirs littéraires de 1883. Baudelaire, Gautier ou Flaubert n'en sont évidemment pas : les héros du jour se nomment ici Barbier, de Laprade ou, pour les plus jeunes, Vogüé, Brunetière et Loti. Issu du fonds Du Camp de la Bibliothèque de l'Institut, ce texte inédit est une importante contribution à l'histoire littéraire de la France du XIXe siècle.

08/2021

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Autres philosophes

Maupertuis. Le philosophe, l'académicien, le polémiste

Aujourd'hui presque oublié, Pierre-Louis Moreau de Maupertuis (1698-1759) est pourtant une figure majeure de la vie intellectuelle et institutionnelle du siècle des Lumières. Cet ouvrage se propose de renouveler l'image du savant en approfondissant certains aspects saillants de sa vie et de son oeuvre, et de lui restituer ainsi la place qu'il mérite dans l'histoire de son siècle. Il s'agit notamment d'interroger la genèse et l'évolution de sa pensée philosophique, en dévoilant l'originalité de son épistémologie et de sa métaphysique. L'identité du "Maupertuis philosophe" se construit en parallèle avec celle de l' "académicien" et du "polémiste" . C'est pourquoi ce volume consacre aussi un large espace à l'étude des milieux académiques où Maupertuis travailla, à Paris comme à Berlin, ainsi qu'aux controverses auxquelles il prit part.

03/2022

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Auvergne

L'académicien de juillet [EDITION EN GROS CARACTERES

Entre larmes et renaissance, une famille auvergnate à l'épreuve de la Grande Guerre. 1913. Orpheline, Pascaline, dix-huit ans, est fille de ferme chez les Gravierse dans le Cantal. Des liens tendres se sont tissés avec le fils de la famille, Jules, si bien qu'un mariage est célébré. Mais le temps du bonheur est court. La guerre éclate. Jules est mobilisé. La nouvelle de sa mort foudroie Pascaline qui confie ses peines à un grand châtaignier baptisé "L'Académicien" . Pour faire tourner la ferme, on fait appel à un jeune homme du pays, Victor, exempté en raison d'une malformation. Victor est un bon garçon et les parents de Jules, qui considèrent Pascaline comme leur fille, se prennent à espérer que ces deux-là se marient afin de leur succéder sur leurs terres. Le retour inattendu de Fernand, le frère aîné de Jules, disparu plusieurs années auparavant pour suivre une Parisienne, va mettre à mal cette naissante harmonie...

05/2023

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Religion

L'académicien et le général. Marcel Pagnol - Mgr Calmels

A l'occasion du 25e anniversaire de mort de dom Norbert Calmels (1908-1985), de l'abbaye de Saint-Michel de Frigolet, ce volume rassemble la correspondance échangée par ce religieux qui fut général de l'Ordre des Prémontrés avec l'écrivain Marcel Pagnol (1895-1974). Si ce dernier est l'auteur et l'homme de cinéma bien connu, dom Calmels est aussi une belle figure de religieux, qui s'illustra pendant la résistance, dans les relations avec l'Islam et auprès du pape Jean-Paul II. De 1954 à 1974, le moine et l'écrivain échangent une soixantaine de lettres qui traduisent une attention réciproque et une véritable amitié. Si les deux personnages se retrouvent dans un même enracinement dans la Provence (dom Calmels écrira d'ailleurs sur Mistral et Mireille), ils échangent dans cette correspondance sur des points d'histoire (dont la question controversée du Masque de fer) et également sur des questions plus spirituelles.

04/2011

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Littérature française

Jean-Jean

Jean-Jean, par Albert Brasseur et Frantz Jourdain,... Date de l'édition originale : 1886 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

02/2020

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Critique

Le duc et le comte. Conservation autour de Saint-Simon, de la gaîté, du pouvoir, de la mort et de la postérité

Un document rare et inédit. Deux écrivains de l'Académie français, Jean d'Ormesson et Marc Lambron, dialoguent sur les Mémoires posthumes du duc Saint-Simon, coup de tonnerre dans la littérature et l'histoire de France. C'est un dialogue aussi gai que cruel sur le style, le pouvoir, la mort et la postérité de Saint-Simon, de Chateaubriand à Proust, de Claudel à Céline. Jean d'Ormesson rend hommage à ses maîtres et fustiges ses contemporains. Mais s'il rencontrait Saint-Simon, " je me tiendrais à carreau ", dit-il... Il nous embarque ainsi dans une promenade littéraire pour mieux raconter Saint-Simon, et se raconte, en creux, lui-même. Saint-Simon chroniqueur vénéneux de la Cour de Louis XIV et des temps de la Régence ; Jean d'Ormesson loin d'être étranger au commerce des princes qui nous gouvernent. L'occasion d'un jeu d'entrelacs, d'entrechats et voltes littéraires, et, enfin, d'un accord paradoxal des époques : un dialogue trans-temporel du Comte d'Ormesson et du Duc Saint-Simon. On y découvre Jean d'Ormesson animé de tout son feu, qui nous transmet avec ferveur son amour indéfectible pour la littérature. Et Marc Lambron de nous livrer le requiem alerte d'une passion, l'illustration ultime d'un art national menacé. Celui de la conversation.

06/2022

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Littérature française

Une fille trouvée (sur les carnets de l'Académicien encore)

Le «je» de ces carnets intimes n'est pas André Wurmser. Il est riche, au contraire, ce qui n'est pas rien, et même académicien. Sceptique, il ne se soucie guère de politique, mais c'est, bien entendu, au Figaro qu'il donne, mensuellement, une chronique. L'académicien a deux filles, mariées à un ambassadeur et à un financier et si dénuées d'intérêt qu'elles ont déçu ce cynique. Il lui en pousse une troisième, illégitime et fatalement clandestine, une petite employée de banque de rien du tout, domiciliée à Soissons, qui, âgée de vingt ans et mariée à un représentant de commerce, lui échoit, par la révélation posthume et apparemment irréfutable de sa première maîtresse. D'où ce roman d'amour paternel. Mais justement : qu'est-ce que l'académicien va faire de cette enfant trouvée ? Sa vraie fille ? Un tel fossé, ça se comble ?

09/1977

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Littérature française

Le roman d'un académicien, histoire vraie du XVIIIe siècle

Le roman d'un académicien : histoire vraie du XVIIIe siècle / Mary Summer ; préface d'Augustin Filon Date de l'édition originale : 1896 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

02/2023

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Littérature française

Souvenirs de Rose d'Ormesson. Autour de la table en pierre

Elle aurait dû naître mâle, assurer la lignée du comte Wladimir d'Ormesson, du coup on l'a surnommée "Zizi" ! Elle s'est vengée à sa façon de l'ironie du sort en menant une existence trépidante, amusante et bien remplie. Animée par la passion de la vie, pétrie de curiosité, Rose d'Ormesson aura traversé le xxe siècle comme une flèche. Outrepassant la condition habituelle des femmes de son milieu social, elle n'a cessé d'entreprendre. Elle raconte, à 93 ans, sa vie privilégiée, l'enfance au château, la fée électricité, sa jeunesse insouciante, le beau monde et les moeurs de toute une époque révolue, la guerre, ses combats, son travail, ses relations, ses missions à travers les ambassades du monde, ses proches, et bien sûr, la table en pierre d'Ormesson, témoin des secrets de famille... C'est tout un monde disparu qui resurgit, dans un récit haut en couleurs et plein de verve, drôle et attachant, qui se lit comme un roman.

05/2010

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Littérature française

Qu'ai-je donc fait

Jean d'Ormesson se retourne sur sa vie avec sincérité et humour. Dans cet ouvrage, Jean d'Ormesson révèle sur lui et sur les siens des pans entiers d'existence qu'il a longtemps gommés. Sur les différents milieux auxquels il a appartenu, sur leur langage, sur leurs croyances et leurs modes de vie. Il jette avec précision et humour une lumière nouvelle. Il passe à quelques aveux et donne de lui-même une image différente... Et du monde où nous vivons, une vision ironique et enchantée.

09/2023

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Littérature française

La vie ne suffit pas. Oeuvres choisies

Il faut dire tout de suite que ce livre est une fête et que Jean d'Ormesson est un écrivain qui aime la vie. " J'ai toujours soutenu que la littérature n'était ni un devoir, ni une corvée, ni un hochet futile, ni un instrument de combat, ni une pédanterie laborieuse, mais un plaisir. Aussi haut qu'on voudra, aussi profond qu'on pourra, mais d'abord un plaisir. " La fête est partagée et le plaisir de l'auteur sera aussi celui du lecteur de ce volume. Tous les étages du talent de Jean d'Ormesson y sont en effet rassemblés. Un essai autobiographique ouvre la marche, Du côté de chez Jean. Un homme encore jeune s'avance et nous dit d'où il vient. Trois textes traduisent une passion, celle de la littérature, et ils forment le cœur battant du livre. Mon dernier rêve sera pour vous, biographie sentimentale de Chateaubriand, Une autre histoire de la littérature française, Et toi mon cœur pourquoi bats-tu, anthologie qui mêle prose et poésie selon l'ordre du cœur. Un roman, enfin, Voyez comme on danse, évoque les rondes et les douleurs amoureuses qui ne sont plus et qui pourtant demeurent. D'un texte à l'autre, Jean d'Ormesson nous livre ses souvenirs les plus précieux et les portraits de quelques femmes irrésistibles, Pauline de Beaumont, par exemple, ou Juliette Récamier, aperçues autour de Chateaubriand qu'il a suivi pas à pas. Il rend visite à ses amis. Et ils sont nombreux : Chateaubriand bien sûr, encore et toujours, mais aussi Bossuet, Molière, Flaubert, Marguerite Yourcenar, Cioran, Aragon, pour n'en citer que quelques-uns. Jean d'Ormesson nous les présente chacun à leur tour, sans jamais nous priver de ses commentaires personnels. Le rêve éveillé, l'amour de l'Italie et des îles grecques, la présence de l'amitié et surtout la littérature comme une nécessité dessinent un univers intérieur. Jean d'Ormesson aime la vie, mais il nous dit aussi, à la façon de Pessoa, que " la vie ne suffit pas ".

10/2007

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Littérature française

L'espérance en héritage. Trilogie : Comme un chant d'espérance ; Guide des égarés ; Un hosanna sans fin

Pourquoi y a-t-il quelque chose plutôt que rien ? Jean d'Ormesson a imaginé Comme un chant d'espérance, Guide des égarés et Un hosanna sans fin comme une trilogie qui constitue trois tentatives de réponse à cette question. Manière de conte métaphysique, de flânerie réflexive et d'enquête philosophique, ce triptyque constitue l'adieu au monde tant aimé par l'auteur.

11/2019

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Littérature française (poches)

Voyez comme on danse

" Deux ou trois étés de suite, nous avions lâché l'Italie pour l'une ou l'autre des îles grecques. Nous louions pour pas cher des maisons qui étaient loin des villages et tout près de la mer. Les voitures, les journaux, les faits divers, les impôts, les débats de société et les institutions, nous les laissions derrière nous avec Margault et Romain. A Naxos, notre fenêtre donnait sur un champ de lavande. A Symi, nous avions un figuier au milieu du jardin. J'écrivais à son ombre un livre sur mon enfance qui allait s'appeler Au plaisir de Dieu. Nous marchions sur le sable, nous dormions beaucoup nous ne voyions personne, nous nous baignions à tout bout de champ, nous nous nourrissions de tomates, de mèzés, de feuilles de vigne farcies, de tzatziki. Les journaux de Paris arrivaient une fois par semaine au port où nous n'allions pas les chercher. Non, nous ne nous ennuyions pas. Nous ne faisions presque rien. Nous nous aimions. "

02/2003

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Littérature française (poches)

Et toi mon coeur pourquoi bats-tu

Disons d'abord ce que ce livre n'est pas: une anthologie de plus de la poésie - ou de la littérature - française. Ce sont des proses et des poèmes que je connais - ou connaissais - par cœur. Ce qui figure dans ces pages, ce sont des mots qui ne sont pas de moi et qui valent mieux que moi, mais qui, à force de familiarité, d'admiration, d'une répétition intérieure proche de la rumination, ont fini par se confondre avec moi. Ils tournent, pour la plupart, autour de ces passions qui nous donnent à tous tant de bonheur et tant de souffrance. Et toi mon cœur pourquoi bats-tu. Renonçant à la fois à l'ordre chronologique ou alphabétique et au classement par thèmes, j'ai choisi de présenter en désordre, en vrac, comme ils me venaient à l'esprit et au cœur, ces mots ailés au lecteur. J'ai cherché à donner du plaisir, et peut-être nu peu d'émotion. Il y a encore autre chose: une élévation, une hauteur, une sorte d'appel vers ailleurs. "La littérature, écrit Pessoa, est la preuve que la vie ne suffit pas." Les textes ici réunis ont le pouvoir mystérieux de rendre la vie plus belle et de transformer notre existence.

08/2005

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Littérature française (poches)

Un amour pour rien

Philippe, qui n'a connu que le plaisir, rencontre Béatrice en Italie. Elle lui semble jolie, sans plus, et douce. Philippe s'amuse au début de cet "amour pour rien" qui peu à peu le prend, l'occupe, l'obsède. Bientôt lassée par l'apparente légèreté du jeune homme, Béatrice se détourne de lui. Alors, mais trop tard, Philippe comprend que cet amour dont il jouait s'est mué en passion. Jean d'Ormesson, tout au long de ce récit doux-amer, tisse la trame d'un malheur et son envers persistant : un certain bonheur de vivre.

03/2017

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Littérature française

C'est une chose étrange à la fin que le monde

Qu'est-ce que la vie et d'où vient-elle ? Comment fonctionne l'univers? Pourquoi y a-t-il quelque chose au lieu de rien ? Des mathématiciens aux philosophes grecs, à Einstein et à la théorie des quanta, en passant par Newton et Darwin, voilà déjà trois mille ans que les hommes s'efforcent de répondre à ces questions. L'histoire s'est accélérée depuis trois ou quatre siècles. Nous sommes entrés dans l'âge moderne et postmoderne. La science, la technique, les chiffres ont conquis la planète. Il semble que la raison l'ait emporté. Elle a permis aux hommes de remplacer les dieux à la tête des affaires du monde. Où en sommes-nous aujourd'hui ? Dieu est-il à reléguer au musée des gloires étrangères et des puissances déchues ? La vie a-t-elle un sens ou est-elle une parenthèse entre deux néants? Est-il permis d'espérer quoi que ce soit au-delà de la mort ? Avec les mots les plus simples et les plus clairs, avec une rigueur mêlée de gaieté, Jean d'Ormesson aborde de façon neuve ces problèmes de toujours et raconte au lecteur le roman fabuleux de l'univers et des hommes.

08/2010

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Critique littéraire

Saveur du temps. Chroniques

A la manière d'un cabinet de curiosités, Saveur du temps rassemble des chroniques qui s'étendent de 1948 à aujourd'hui. Coups de coeur ou de griffes, panégyriques et traits d'humeur : c'est, avec ici ou là un rien d'inquiétude, un livre de ravissement et d'admiration. Portrait de notre société, éloge des géants (de Plutarque à Soljenitsyne), mais aussi clin d'oeil affectueux au sempiternel héros de l'enfance, Arsène Lupin, ou à la renversante Edith Piaf, ces textes continuent, quarante, voire cinquante ans après leur première publication, de nous transporter tout à la fois hors du temps et au coeur de notre temps. Et de nous communiquer l'émerveillement de son auteur.

10/2009

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Littérature française (poches)

Odeur du temps. Chroniques

Plaidoyer pour la lecture, réflexions sur une civilisation, billets d'humeur, ce recueil est un choix parmi le millier de chroniques que Jean d'Ormesson a publiées de 1969 à aujourd'hui. Avec une jubilation communicative, il proclame son amour de la littérature, de l'art et de la vie. Il parle de ses voyages, réels ou imaginaires, et convoque successivement le peintre Raphaël, le savant Georges Dumézil, le tennisman John McEnroe ou la girafe de Charles X. Tour à tour érudites, enthousiastes ou polémiques, ces chroniques séduisent par leur fraîcheur, surprennent par leur actualité. Vingt, trente ans après, elles continuent de nous transporter tout à la fois hors du temps et au cœur de notre temps.

09/2008

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Critique littéraire

Odeur du temps

Plaidoyer pour la lecture, réflexions sur une civilisation en mutation, billets d'humeur, le présent recueil est un choix parmi le millier de chroniques que Jean d'Ormesson a publiées de 1969 à aujourd'hui. Avec une jubilation communicative, il proclame son amour de la littérature, de l'art et de la vie. Il parle de ses voyages, réels ou imaginaires, et convoque successivement le peintre Raphaël, le savant Georges Dumézil, le tennisman John McEnroe ou la girafe de Charles X. Tour à tour érudites, enthousiastes ou polémiques, ces chroniques séduisent par leur fraîcheur, surprennent par leur actualité. Vingt, trente ans après, elles continuent de nous transporter tout à la fois hors du temps et au cœur de notre temps. Aussi sûrement qu'une autobiographie, elles dessinent le portrait de leur auteur, vagabond qui passe sous une ombrelle trouée, témoin passionné du monde qui l'entoure.

05/2007

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Poésie

Et toi mon coeur pourquoi bas-tu

Fait des proses et des poèmes que je connais - ou connaissais - par cœur, ce livre n'aspire à rien d'autre qu'à donner un peu de plaisir, et peut-être d'émotion, à ceux qui le liront. Voilà des mots qui ne sont pas de moi et qui valent mieux que moi, mais qui, à force de familiarité, d'admiration, d'une répétition intérieure proche de la rumination, ont fini par se confondre avec moi : il m'arrive de les dire au soir quand il tombe sur la ville, sur la campagne, sur la neige ou au matin qui se lève sur la mer. Ils tournent, pour la plupart, autour de ces passions qui nous donnent à tous tant de bonheur et tant de souffrance. Et toi mon cœur pourquoi bats-tu. Renonçant à la fois à l'ordre chronologique ou alphabétique et au classement par thèmes, j'ai choisi de présenter en désordre, en vrac, comme ils me venaient à l'esprit et au cœur, ces mots ailés aux lecteurs. Avec pourtant un dessein nonchalant - changements de lumière, passage du temps, résonances, contrepoints - qu'au fil des pages chacun découvrira. Plaisir. Emotion. Jusque dans les vers et les proses les plus simples de ce livre, il y a encore autre chose une élévation, une hauteur, une sorte d'appel vers ailleurs. " La littérature, écrit Pessoa, est la preuve que la vie ne suffit pas. " Les textes ici réunis ont le pouvoir mystérieux de rendre la vie plus belle et de transformer notre existence. J. 0.

10/2003

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Littérature française (poches)

Presque rien sur presque tout

Avant le tout, il n'y avait rien. Après le tout, qu'y aura-t-il ? (...) Que seraient les hommes sans le tout ? Rien du tout. Ils n'existeraient même pas puisqu'ils sont comme une fleur et comme un fruit du tout. Nous sommes un très petit, un minuscule fragment du tout. Mais que serait le tout sans les hommes ? Personne ne pourrait rien en dire puisqu'il n'y a que les hommes pour en parler. Le tout, sans les hommes, serait absent et mort. (...) Il y a un roman plus vaste que le roman des hommes, c'est le roman du tout. Du tout d'abord tout seul. Premier tome. Formidable, mais inutile. Big bang. Galaxies. Soupe primitive. Diplodocus. Puis des hommes dans le tout. Deuxième tome. Plus beau encore (...) Voulez-vous qu'un homme, qui n'est qu'un homme, quelle misère ! mais qui est un homme, quelle gloire ! raconte aux autres hommes, même misère et même gloire, cette grande Big Bang story, ce grand roman du tout ? Presque tout. Presque rien. Presque rien sur presque tout.

01/1998

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Littérature française

Au revoir et merci

"Trente-sept ans, bourgeois, vie sexuelle normale, plus d'argent que la moyenne, bonne santé, bonnes études, ni beau ni laid, un certain appétit pour la gloire, à défaut pour la publicité : je me présente. Quoi faire ?". Issu d'une lignée d'aristocrates qui ont su se rendre illustres à travers l'histoire de France, suffisamment nourri de préjugés pour les dominer avec un cruel humour, Jean d'Ormesson se pose constamment une interrogation rieuse, lucide et sans illusion sur son rapport à la famille, à la société, à l'époque dont il est le filtre et le témoin. Il se situe, par-dessus tout, avec ironie et gravité, en face de son irrésistible vocation d'écrivain. À travers une féroce autocritique, le lecteur voit peu à peu se dessiner et prendre un étonnant relief les grands thèmes secouant notre fin de siècle. Les problèmes vitaux sont posés, dans ce texte, sur un ton de véhémence souvent farceuse, parfois tendre. Mais ils sont soutenus du début à la fin par une volonté courageuse : y voir un peu plus clair dans l'homme d'aujourd'hui comparé à celui d'autrefois apparaît ici comme un devoir.

03/1976

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Littérature française

Le vagabond qui passe sous une ombrelle trouée

Dans ce livre - est-ce un roman ? est-ce un essai ? - l'auteur d'Au plaisir de Dieu fait un bilan plein d'humour et de malice de sa propre vie, de sa réussite éclatante, qui le surprend lui-même. Il évoque d'abord la mémoire de son père, ambassadeur de France, dont il trace un admirable portrait. Qui est ce "vagabond" qui passe sinon Jean lui-même ? Quand dit-il la vérité ? Quand rêve-t-il ? La jeune Irlandaise Lady Ann a-t-elle existé ? A-t-elle connu avec Lord Fitz-Gerald, colonel aux Gardes, un amour tragique ? Leur histoire est si belle que nous ne cherchons pas à démêler la fiction de la réalité. Autre épisode étonnant de ce livre, c'est celui de l'arrivée des Vikings au Pérou, au X ? siècle. Cette épopée maritime est un chapitre de La Gloire de l'Empire, alors que l'histoire de Lady Ann est un chapitre d'Au plaisir de Dieu. L'histoire, la poésie, les deux sources d'inspiration de l'écrivain. Ce livre, comme seul un fervent de Chateaubriand pouvait en écrire (la prose de Jean nous fait penser plus d'une fois à celle du vicomte - au fait, sont-ils parents ?), s'achève sur une profession de foi religieuse que l'on ne peut lire sans émotion. Et de dessous son ombrelle trouée, le vagabond prestigieux nous jette un regard plein d'ironie et d'amitié.

05/1978