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Le Réalisme à visage humain

Extraits

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Philosophie

Le Réalisme à visage humain

Hilary Putnam défend la thèse suivante : les critères de réalité évoluent, il n’y a pas de relation unique entre le mot et la chose désignée, le concept dépend de notre environnement physique et social, des choses n’ont de propriétés communes que dans une description singulière du monde. Ainsi, l’atome a-t-il jamais représenté la même réalité pour Démocrite et pour Niels Bohr ? Il faut, pour suivre Hilary Putnam, renoncer au présupposé que le réel est « sous » ou « derrière » les apparences, que l’Un est dans le Multiple, que tout phénomène a une nature ultime. Il n’est de vérité, c’est-à-dire d’identité des significations, qu’interprétative, de réalité que contextuelle. On retrouve ce combat dans cet ouvrage qui s’attache à définir les buts et les enjeux de la philosophie. Convaincu que la nature et le statut des « valeurs » s’enracinent dans la métaphysique, il consacre à celle-ci la première partie de l’ouvrage. Plus précisément, c’est au Réalisme qu’il s’attaque, à cette doctrine-clé de notre image scientifique du monde qui pose l’Être comme indépendant de la connaissance qu’on en prend. Contestant les dichotomies qui en découlent (entre concept et objet, fait et convention, etc.), affirmant la nécessité de lier vérité et justification, Putnam développe alors les incidences éthiques et esthétiques de ces positons théoriques.

09/2011

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Philosophie

La Barbarie à visage humain

Manifeste philosophique, écrit dans une langue belle et limpide, ce livre entend poser les bases d'un pessimisme historique de type nouveau. Convoquant auprès de lui les leçons de l'histoire récente, les enseignements du plus lointain passé, des références littéraires autant que métaphysiques, il peut se lire comme une véritable "archéologie du temps présent", acharnée à démontrer cette thèse résolument noire : la vie est une cause perdue et l'homme un Dieu manqué, le bonheur est une idée vieille et la société bonne un rêve meurtrier, le Maître a toujours raison parce qu'il est l'autre nom du monde. Renvoyant dos à dos toutes les versions modernes de l'optimisme, les confrontant à la pesante réalité de "la barbarie à visage humain", il irritera les gais savants qui continuent de croire dans les fables éternelles qui gouvernent le troupeau humain ; il répond pied à pied aux mensonges progressistes qui, à force d'enchanter le monde, le mènent peut-être à la catastrophe ; il n'épargne bien sûr pas le socialisme, cette tradition politique qui s'est tant de fois égarée, qu'elle n'est peut-être plus bonne aujourd'hui qu'à fournir au Nouveau Prince ses nouvelles armes politiques.

05/1977

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Economie

Un capitalisme à visage humain. Le modèle vénitien

Venise n’a pas toujours été une ville morte, une ville musée saturée de touristes telle que nous la connaissons aujourd’hui. Durant cinq siècles, la Sérénissime fut une cité grouillante, commerçante, souvent belliqueuse, à la tête d’un empire qui domina une grande partie du monde occidental et oriental, avant de céder la place à la Grande-Bretagne.Comment un républicain aussi convaincu que Jean-Claude Barreau peut-il choisir l'oligarchie vénitienne comme modèle pour notre société ? Parce qu’elle inventa un capitalisme intelligent, respectueux de son peuple, fondé sur le sens de l’État de ses élites. Parce qu'avoir de l'argent impliquait plus de devoirs que de droits. Bien avant les protestants de Max Weber et leur célèbre éthique, les Vénitiens inventèrent le capitalisme moderne (la Bourse, les banques, la lettre de change, la comptabilité double), mais aussi l’écologie au quotidien, une certaine forme de laïcité, le non cumul des mandats et la justice égale pour tous. Parce que les riches qui dirigeaient ce monde avaient à cœur de le préserver, de le faire fructifier et non de le consommer. Comment construire un capitalisme à visage humain ? En ces temps de crise, la question est d'une grande urgence. Venise nous donne une partie de la réponse et Jean-Claude Barreau une magistrale leçon d'économie politique.

01/2011

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Histoire de l'art

Le réalisme. "Pourquoi réalisme il y a"

LE LIVRE Loin de se limiter a la description du réel, les artistes réalistes ont eu a coeur de l'interpréter, afin d'offrir au public de nouvelles clés de lecture du monde. Si ce mouvement, né dans les années 1830- 1840, avant de prendre son essor sous la Révolution de 1848, paraît aujourd'hui bien sage, Courbet et d'autres peintres - Honoré Daumier, Jean-François Millet, Rosa Bonheur... - le pensèrent comme une opération de transgression ostensible et scandaleuse. C'est au début du xIxe siècle qu'apparaissent, marquéees notamment par la découverte de l'art espagnol, les premières peintures réalistes dépeignant les habitants des provinces françaises (Bretagne, Vendée, Pyrénées, etc.) dont certains peintres s'attachent a représenter tant les costumes que les coutumes. Admiré ou critiqué pour sa capacité à montrer sans détour et parfois avec brutalité le monde qui nous entoure, cet art éminemment social et politique s'intéresse en effet aux sujets "ordinaires" (paysans, blanchisseuses, etc.). Face à une société en pleine industrialisation et confrontée à un exode rural important, la vie domestique, le monde paysan, les pratiques religieuses et communautaires proposaient ainsi des sujets rassurants empreints d'harmonie et de calme. A contrario, à la fin du siècle, la peinture réaliste mettra en lumière la modernisation industrielle de l'Europe et les conflits sociaux et politiques liés aux droits des travailleurs. Loin de se cantonner à la France, Bertrand Tillier s'attelle également à démontrer le rayonnement de ce mouvement à l'échelle internationale dans les années 1860-1870, que ce soit en Angleterre, en Allemagne (Hans Thoma, Adolph von Menzel, Wilhelm Leibl, etc.) ou encore en URSS (Ilya Répine) et aux Etats-Unis (Thomas Eakins ou Winslow Homer). Rédigé par l'un des spécialistes les plus éminents de l'art du xIxe siècle et comprenant pas moins de 320 illustrations, l'ouvrage propose une analyse captivante sur cette esthétique subversive qu'est le réalisme. L'AUTEUR Bertrand Tillier est professeur d'histoire contemporaine à l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Il est également directeur des Editions de la Sorbonne et co-directeur du Centre d'histoire du XIXe siècle. Ses travaux interrogent plus précisément les rapports entre les arts et la politique aux xIxe et xxe siècles, dans la perspective d'une histoire culturelle et sociale des imaginaires et des sensibilités. Il est l'auteur de nombreuses publications, dont L'Art du xIxe siècle (Citadelles et Mazenod, 2016), La correspondance de Courbet - 20 ans après (Les Presses du Re el, 2018) et Dérégler l'art moderne, De la caricature au caricatural (Hazan, 2021).

04/2024

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Lycée parascolaire

Le réalisme

Une présentation du mouvement littéraire en six temps : Ouvertures Approches du réalisme Perspective 1 "La vérité, l'âpre vérité" : une littérature du réel Perspective 2 "Raconteurs de présent" : le monde contemporain comme sujet Perspective 3 Sociologie de l'homme ordinaire Perspective 4 L'illusion réaliste Bilans Du prolongement à la contestation + un tableau chronologique + une bibliographie. Recommandé pour les classes de lycée.

08/2007

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Esthétique

Visage à voir, visage à lire

Dès l'Antiquité, des hommes sont à la recherche du "vrai" visage le leur et celui d'autrui. Quelle vérité, quelle fiction ? D'autant qu'il y a certes le portrait et l'autoportrait, la biographie et l'autobiographie, mais aussi le masque. Comment se représenter le visage, le montrer dans une image, le dire dans un texte ? Par la vue ou par les mots ? Visage à voir ou visage à lire ? Là est le problème majeur du visage, avec ses enjeux existentiels et interhumains, éthiques et métaphysiques, organiques et philosophiques, artistiques et esthétiques. Les oeuvres des artistes permettent d'aborder des problématiques fondamentales pour et sur l'humain, pour et sur l'art : peinture, collage, sculpture, photographie, cinéma, littérature, etc. Toutes ces représentations diverses et singulières envisagent le visage dans son identité et son altérité : le visage et les visages.

03/2023

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Littérature française

Le réalisme onirique

Cet ouvrage s'intéresse au réalisme onirique en peinture. L'auteur, professeur d'université et ancien diplomate, a parcouru quatre continents et exercé son don inné de la peinture, qu'il pratique depuis ses 17 ans. Dans ce livre sont exposés ses tableaux, qui vont des paysages arides aux paysages tropicaux humides, animaux sauvages, en passant par l'architecture coloniale et le corps humain. Ses peintures portent sur l'Afrique, l'Europe, l'Amérique et l'Australie.

06/2015

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Philosophie

COURNOT. Le réalisme

Dès lors se pose une première et capitale question : l'esprit humain ressemble-t-il au miroir plan ou au miroir cylindrique ? Est-il constitué de manière à saisir les rapports des choses tels qu'ils sont, sans les altérer essentiellement ? Ou bien les lois de sa constitution, les instruments dont il dispose, la station d'où l'homme observe, le milieu qui l'enveloppe, influcent-ils sur ses idées au point de lui donner une fausse notion des choses ou de rendre, soit impossible, soit incertaine, la connaissance de ce que les choses sont intrinsèquement ? Ou bien enfin y a-t-il quelque moyen de démêler ce qui doit être proprement l'objet de notre connaissance, c'est-à-dire ce qui tient à la nature des choses extérieures, d'avec ce qui tient à la station, au milieu, à sa structure des organes, bref à la constitution de notre entendement, telle qu'elle résulte de lois nécessaires, de dispositions congénitales ou d'habitudes acquises ?

08/1998

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Techniques artistiques

Réalisme spontanée à l'acrylique

Avec le réalisme spontané, le peintre VOKA a créé un style de peinture tout à fait personnel et unique. Ce style se développe à partir de la dynamique de l'instant et est à même de saisir la réalité impressionnante et immédiate de manière concentrée, sur des tableaux peints à l'acrylique dans des couleurs vives. Le fondement des créations artistiques de VOKA s'enracine dans son débat intense et de longue haleine avec le style réaliste qui l'a conduit, en passant par les techniques du croquis et la peinture à l'aquarelle, jusqu'à une peinture à l'acrylique dynamique et colorée. Les créations de VOKA se placent dans le présent, dans l'omniprésence du quotidien. Ses tableaux sont des clichés instantanés qui, par des coups de pinceau puissants, capturent la réalité directe sur la toile et ouvrent en même temps le regard sur ce qui est en apparence dissimulé.

03/2019

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Littérature française

Biographie d'un humain parmi les humains

François Rousseau est né au tout début de la Seconde Guerre mondiale. Pour lui donner une chance de survivre, sa mère l'abandonne sur le parvis d'une église. Recueilli par une vieille dame dans un petit village, et malgré les conditions de vie difficiles dans cette période troublée, il profitera de l'insouciance de l'enfance et s'attachera à cette vie simple. Cependant, après la guerre, sa vie change avec le retour de sa mère. Ce qui aurait dû être source de joie s'avère être un déchirement. Sa mère ne lui montre aucune tendresse, aucun intérêt. Heureusement, son père tentera de compenser les manquements maternels. C'est ainsi que commence la vie de l'auteur. A travers son parcours et les obstacles qu'il a dû surmonter, il met en lumière les valeurs qui devraient être celles de tout être humain. Il démontre que nous sommes responsables de nos actes, de nos vies, et que chaque épreuve est la source d'une leçon, à nous d'en tirer le meilleur parti et d'apprendre à vivre le moment présent.

12/2017

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Institutions judiciaires

Une justice à visage humain. Une juge des libertés et de la détention témoigne

Qui connaît le juge des libertés et de la détention ? Béatrice Penaud-Ducournau nous ouvre les portes de son bureau. La juge raconte ses face-à-face quotidiens avec des auteurs de violences conjugales, des meurtriers, des violeurs, des trafiquants, des proxénètes, des escrocs... Ils sont majeurs ou mineurs, aguerris ou fragiles, suicidaires ou agressifs. La prison, c'est-à-dire la détention provisoire, est l'enjeu de cette confrontation. Au travers de cas souvent poignants, au coeur de la réalité du travail judiciaire et de ses difficiles conditions, l'auteure nous éclaire sur l'état de la violence en France et les maux de notre société. Elle nous fait partager ses questionnements sur la "banalité du mal" mais aussi ses convictions mûries par trente ans d'expérience sur ce que doit être le bon exercice de la justice. Unique en son genre, écrit à hauteur d'hommes et de femmes, sans manichéisme, ce récit à la fois pudique et vibrant de sincérité est un plaidoyer pour une justice humaine. Car comme l'écrit Béatrice Penaud-Ducournau, citant Shakespeare : "Juger autrui, c'est se juger". Béatrice Penaud-Ducournau est juge des libertés et de la détention et vice-présidente du tribunal judiciaire de Pontoise.

03/2023

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Littérature française

A visage Découvert

Dans un style volontairement simple et parlé, l’auteur nous décrit une rencontre insolite à Laon… Nous accompagnons un convoi humanitaire à travers l’Europe de l’Est. Un mystère commencé dans la cathédrale de Laon sera le fil rouge de cette aventure utile et peu banale. Découverte d’un monde nouveau, longtemps fermé aux occidentaux. La Grande et la petite histoire seront au rendez-vous de ce périple riche en révélations. Les personnages, cherchant sans cesse à donner un sens à leur action, sont attachants.

08/2012

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Sociologie

Le défi d'une évalutation à visage humain. Dépasser les limites d'une société de la performance

L'évaluation envahit nos vies : à chaque instant, nous sommes enjoints d'évaluer : un restaurant, un hôpital, nos achats ou encore des élèves, des collègues... Et nous sommes nous-mêmes sans cesse évalués, étiquetés et classés. La folie evaluative s'est emparée de notre monde, jusqu'à chercher à quantifier ce qui échappait pourtant à toute mesure, comme nos émotions artistiques ou notre bonheur. Dans cet ouvrage, Charles Hadji, dont les travaux sur l'évaluation scolaire font aujourd'hui autorité, s'interroge avec une précision et une rigueur exemplaires sur ce qu'est une évaluation efficace et légitime. Rappelant que les données chiffrées ne sont pas l'unique manière d'évaluer, il montre que toute évaluation renvoie à un projet, que la valeur n'est pas le prix et que le "toujours plus" n'est pas nécessairement un "toujours mieux". Il propose un modèle d'évaluation ayant le souci de se mettre au service de l'humain, dont les mots d'ordre sont confiance et respect. Pour cela, il nous offre des principes et des outils particulièrement précieux. Chacun, quel que soit son champ d'activité, comprendra ainsi comment mener des évaluations "à visage humain", robustes sur le plan méthodologique et exigeantes sur le plan éthique. Les éducateurs, eux, trouveront des perspectives précises pour mettre l'évaluation au service de la coopération et non plus de la compétition. Un enjeu essentiel pour le monde qui vient. - Philippe Meirieu.

01/2021

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Sciences historiques

La République à visage humain. Jean-François Ricord, maire de Grasse, conventionnel, représentant en mission

La République à visage humain retrace l'itinéraire politique du grassois Jean-François Ricord, maire de Grasse en 1791-1792, élu à la Convention en 1792, représentant en mission près l'armée d'Italie avec Robespierre jeune, puis dans le Var et les Alpes-Maritimes en 1793-1794. Contrairement aux deux autres révolutionnaires célèbres à Grasse, Jean-Joseph Mougins de Roquefort et Maximin Isnard, Ricord est peu connu de ses compatriotes, lesquels, lorsqu'ils en parlent, le traitent volontiers de "terroriste" . Pourtant, au cours de ses différents mandats, on le voit toujours soucieux d'établir une continuité entre anciens et nouveaux responsables locaux, particulièrement après la reconquête de Toulon révolté contre les Montagnards. Mais cette attitude ne l'empêchera pas d'être suspect, en tant qu'ami des Robespierre, aux yeux des Thermidoriens. Cet ancien "missionnaire de la République" selon l'heureuse expression de Michel Biard, reste en effet attaché à la Convention de l'an II qui a lutté contre les ennemis de cette République, tant à l'intérieur du pays qu'à l'extérieur. C'est pourquoi il figure parmi les "derniers Montagnards" poursuivis après les journées révolutionnaires de Prairial. C'est pourquoi il fait partie des quelques anciens députés montagnards qui participent à la Conspiration des Egaux en 1796. C'est pourquoi enfin, malgré un ralliement affiché à l'Empire et à Bonaparte, l'ancien compagnon du siège de Toulon, Ricord se manifeste en républicain convaincu jusqu'à faire partie de la conspiration du général Malet de 1808 contre Napoléon. In fine, la vie de Ricord illustre le parcours de ces démocrates qui, nés avant la Révolution et fortement marqués par la philosophie du XVIIIe siècle, restent fidèles, à travers tous les régimes qui les proscrivent, à l'idéal républicain qui les anime.

11/2019

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Critique

Le réalisme pense la démocratie

De Stendhal à Zola, le roman réaliste est le roman-feuilleton de la société démocratique engendrée par la Révolution française. Lui-même genre démocratique, il fait entendre le pluralisme des discours libéraux, socialistes, chrétiens, républicains, monarchistes... Cette prose est politique : elle ne représente pas le réel, elle questionne les discours de son temps sur le réel. De tonalité satirique, le roman manifeste une démocratie désenchantée en mal de valeurs, alors qu'après 1830 triomphe un libéralisme bourgeois de plus en plus oublieux de l'idéal des Lumières au point de rallier le darwinisme social bientôt théorisé par Herbert Spencer. A travers le destin des personnages, depuis le jeune homme cherchant sa place jusqu'aux comparses figurant les invisibles de la société, la fiction réaliste pointe les pathologies d'une démocratie qui n'arrive pas à faire cohabiter la liberté, l'égalité et la fraternité. Tocqueville explorait les possibles de la démocratie, les romanciers en repèrent les ratés. Balzac, Stendhal, Flaubert, Hugo, Zola portent ces interrogations dans des récits qui débordent leurs opinions contrastées d'individus en une pensée romanesque qui résonne fortement dans notre monde d'aujourd'hui.

05/2021

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Essais

Etre humain. La nature humaine et sa plénitude

Contrairement à une majorité de psychologues qui s'intéressent en priorité aux pathologies, Abraham Maslow a consacré sa vie à essayer de comprendre et définir la santé mentale, l'accomplissement de soi et la plénitude. Cet ultime ouvrage réunit les résultats de ses recherches et ses intuitions majeures sur les potentialités positives de la nature humaine. Elles le conduisent à s'interroger sur ce que signifie être "complètement humain". Ce livre déborde le champ traditionnel de la psychologie pour devenir une exploration de la nature humaine. Mêlant recherches, expérimentations et observations, Abraham Maslow y traite de biologie, de besoin, de valeur, d'expérience paroxystique (mystique), d'éducation, d'organisation sociale, de science... A travers tous ces aspects, il n'a de cesse de chercher et de montrer le meilleur de l'homme. Pour lui, le psychologue doit inviter chacun à se réaliser et à constituer une société favorable à cet épanouissement : une société "eupsychique".

02/2023

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Philosophie

Les Attracteurs Mathématiques - Principe de représentation d’une Cosmologie Humaine Réaliste

Vous trouverez ici une proposition de représentation mathématique et philosophique de la cosmologie reposant sur le concept des attracteurs mathématiques, des outils mathématiques qui donnent une vision d'approche de la complexité des phénomènes réels et de leurs interactions, et qui mènent pour la philosophie, à une nouvelle représentation des concepts les plus complexes comme ceux de la conscience, de l'inconscient, de l'émotion, ou encore du libre arbitre, une représentation à opposer scientifiquement aux conceptions métaphysiques assumées consciemment comme par exemple à l'appui de religions, ou résidant encore inconsciemment dans des esprits cartésiens en mal d'explication. Sont d'abord cités des fondements philosophiques et mathématiques qui conduisent à accepter ces mécanismes décrits ensuite, comme ayant une réalité physique et aussi une portée philosophique, laquelle ne réfute pas radicalement la notion de religion tant celle-ci peut être comprise comme inhérente à la nécessité d'humanité. Les questions existentielles habituelles ne sont pas dépassées pour autant, dans le sens où l'homme le souhaiterait depuis la nuit des temps, mais elles le sont dans un sens nouveau. Accepter ce nouveau sens serait renouveler quelque peu notre humanité.

03/2018

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Esotérisme

La voyance à double visage

Ce livre à deux voix, écrit sous forme d'interview, est né d'une constatation alarmante : la prolifération d'offres de prestations de voyance de plus en plus nombreuses et souvent trompeuses. Nul doute que la voyance est un don réservé à un petit nombre. Dans la première partie du livre Estelle des Enclos témoigne, au travers de sa pratique et d'anecdotes souvent savoureuses d'une voyance authentique, du côté lumineux de cet art mis au service des consultants. Mais des dérives de plus en plus graves ont incité Estelle à lutter contre ces abus en nous dévoilant le côté sombre de la voyance, le milieu sans pitié d'entreprises mafieuses générant des profits colossaux au détriment de consultants bafoués et escroqués. C'est l'objet de la deuxième partie de ce livre. Cette mise au point salutaire devrait éviter bien des désillusions à des consultants trop confiants et ignorants de cette sombre réalité.

03/2019

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Essais biographiques

Vladimir Tchernychev. Le réalisme onirique

Cet artiste russe est né à Léningrad en 1952, dés l'âge de neuf ans commence à peindre, et à douze ans il s'inscrit à l'Académie des Beaux Arts. Il obtient les diplômes de peintre et de décorateur en 1973 et devient décorateur de théâtre. Il connait comme beaucoup des ses confrères la destruction de ses oeuvres , les art étant alors trés sévèrement encadrés et l'art contemporain censuré. Il travaille à l'aquarelle, le pastel sec et l'encre de chine, toutes ces techniques se côtoient dans ses dessins, où sont représentés des personnages incoutournables des légendes russes. Le beau Prince Ivan, la Princesse Yaroslavna, le dragon Gorynnytah et la sorcière Babayaga (qui est une sorcières bonne). Travaillant toutes les techniques classiques, Vladimir Tchernychev ne peut s'enfermer dans un cadre. Ses dessins au crayon de cou- leur sont uniques et ses oeuvres immédiatement identifiables. Sa palette d'huile est vive, riche en couleurs. Dans ses pastels il restitue la même profondeur de couleurs. Chaque composition recèle des secrets, des mystères à découvrir, interpréter, méditer. Il nous entraîne dans un monde de féerie, ou les messages se mèlent à une analyse de notre monde.

06/2023

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Gestion des ressources humaine

Valoriser la ressource humaine. Pour un codeveloppement ambitieux, realiste et durable

Depuis plusieurs décennies, les organisations cherchent à mettre en place les conditions de l'implication et du développement des compétences de leurs salariés. Ceci afin d'assurer des productions et des prestations de qualité et réussir efficacement leur développement. Pour répondre à ces enjeux, la Valorisation de la Ressource Humaine (VRH) vise à développer et entretenir la motivation et le professionnalisme des salariés. La VRH se traduit ainsi par des actions concrètes, individuelles et collectives, mises en oeuvre dans le cadre des activités professionnelles quotidiennes. Ce livre propose une approche pragmatique, mais aussi systémique, humaniste et réaliste. Il propose des méthodes et outils pratiques qui permettent à chaque organisation de définir une stratégie de mise en oeuvre de la VRH et un plan d'action. L'auteur s'adresse à vous, dirigeants, managers, chefs de service et spécialistes RH. Il vous explique comment s'appuyer sur une ressource humaine engagée pour vous permettre de développer et d'optimiser le fonctionnement de votre organisation.

10/2022

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Psychologie, psychanalyse

La résilience : le réalisme de l'espérance

Pendant des années, on a estimé qu'un drame personnel conduisait très souvent à une psychopathie. Or, les faits sont venus contredire ce regard pessimiste. Aujourd'hui, des chercheurs de plus en plus nombreux s'intéressent au processus qui permet à l'être humain de mener une vie relativement normale malgré des traumatismes importants. Encore mieux, il peut trouver en lui des ressources latentes et insoupçonnées qui lui permettent de transformer l'obstacle en tremplin et la fragilité en richesse. La résilience désigne cette aptitude à s'adapter malgré les événements douloureux. Il s'agit, pour les professionnels du monde médical, social, éducatif, de comprendre cette dynamique d'adaptation positive. Cet ouvrage donne la parole aux spécialistes de la question qui mettront en lumière les facteurs de protection, au premier rang desquels se situent les relations affectives. D'autres facteurs déterminants de la résilience seront particulièrement étudiés : la possibilité de créer des réponses positives avec son entourage, l'approche active pour mieux résoudre les problèmes, et enfin l'assurance que la vie a un sens et que ce sens est positif.

04/2001

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Littérature francophone

Visage

Après Je change et j'avance sous le marteau du temps (2021), également paru dans la collection Métaphores, Jacques Roman explore le visage humain, avec l'acuité et l'intensité poétique qu'on lui connaît. Un texte court mais puissant : "Il est des visages où apparaissent singulières les rides creusées par les larmes. Elles disent du monde le visage du monde. Une écriture qu'on ne peut réellement déchiffrer. Mais dont la lecture longtemps ne cesse de nous poursuivre. Si nous pouvions lire ces rides comme on lit à livre ouvert nous entendrions de l'humanité grincer la roue de toutes les souffrances. Mais pourquoi donc le livre du visage nous est livre si obscur ? Et cette question même à qui la poser ? Et qui pourrait répondre ? Le poème ne serait-il qu'en quelques traits (mots au travail) le désir de dévoiler un visage vraiment humain et toujours en quelque sorte une effraction laissant son auteur essoufflé et pantelant sur un seuil infranchissable ? Et toujours, toujours puiser en une nostalgie active la force nécessaire à relancer le pari, ni sous un ciel gris, ni sous un ciel bleu, mais au blanc pur du mystère qu'est toute page blanche où réfuter la damnation ? Ce visage, cette face humaine plus éloignée encore que ne l'est la face de l'animal à deux pattes, de la face des grands singes, ce visage ne surgira d'aucune tombe, d'aucun miroir."

03/2023

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Littérature Allemande

Le visage vert

1916 - Amsterdam est devenue la plaque tournante de l'émigration européenne. Une foule interlope et grotesque se bouscule dans les bouges à matelots, les cabarets douteux et une mystérieuse boutique de prestidigitation au cœur du ghetto. Aristocrates en exil, escrocs, illusionnistes, kabbalistes et sorciers, tous rêvent à une nouvelle vie dans un autre monde. Certains fondent leurs espoirs sur une terre promise au-delà de l'océan, d'autres, au moyen de forces occultes, cherchent à briser le miroir des apparences dans l'attente d'une Vérité révélée. Beaucoup cèdent à la tentation des sectes et des charlatans mais, dans le labyrinthe de l'aventure intérieure, seul l'initié au cœur pur trouvera l'issue. L'ingénieur Hauberisser et la jeune Eva sont de ceux-ci, ils vivent leur amour comme une quête spirituelle. Le Visage vert leur apparaît pour les guider, symbole ésotérique qui donne la vraie dimension de ce roman à clés ; chacun l'interprète en fonction de ce qu'il est lui-même, accomplissant cette alchimie qui selon C. G. Jung conduit au Soi, à la part du divin en l'homme.

02/2003

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Poches Littérature internation

Le dernier visage

Le dernier visage illustre l'art de la nouvelle d'un grand romancier. Dans « La maison de Arucaíma », que Luis Buñuel qualifiait de « récit gothique des Terres chaudes », Alavaro Mutis délaisse un instant son amour des péripéties et autres aventures pour une petite bombe de sensualité débridée ; « La mort du stratège » est le beau récit mélancolique d'un militaire de Byzance, un des derniers païens, devant servir l'impitoyable religion des chrétiens ; et l'on retrouvera, aux escales les plus imprévues de son errance, Maqroll el Gaviero, le gabier mythique, dans une grande discussion philosophique avec le peintre colombien Alejandro Obregón.

06/2012

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Littérature française

Le visage nu

Les trois récits qui composent Le Visage nu mettent en scène des personnages dont il avait déjà été question dans le précédent roman de Jean Bloch-Michel, Un homme estimable. C'est d'abord Pierre Collard, le milicien, qui, s'adressant à son ancien avocat, Saurette, s'explique et raconte les circonstances qui l'ont conduit à être ce qu'il est. Une enfance malheureuse et solitaire l'ont pénétré du sentiment de l'injustice. Mais plutôt que de s'attendrir sur lui-même, il s'est forcé au cynisme. Il en est résulté un personnage moitié voulu, moitié spontané, mélange de violence et de pureté. Jusqu'au jour où, sur le point de laisser commettre un crime et d'y être associé, il a compris qu'il n'avait fait que jouer un rôle qui n'était pas le sien, mais qu'il était trop tard pour en refuser les conséquences. L'histoire de Lucien est celle d'un homme qu'une circonstance absurde engage dans un drame qui n'est pas à sa taille ; arrêté, déporté, simplement parce qu'en se rendant à son travail il s'est trompé de trottoir, Lucien finit par comprendre et par admettre un destin qui l'a fait entrer malgré lui dans la communauté des héros et des martyrs. Quant à Anette qui, de sa prison, écrit une lettre qu'elle sait destinée au rebut, ce qui lui paraît essentiel dans le destin qu'elle a choisi, c'est que sa mort inévitable lui permet d'accepter une situation autrement inacceptable, puisqu'elle aime en même temps Saurette, son mari, et Daniel et que disparaître lui évite d'inévitables déchirements. Ces trois personnages ont ceci en commun qu'à travers le drame où ils sont engagés, ils peuvent, un instant, découvrir le visage de leur destin.

10/1959

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Littérature étrangère

Le visage de Gogol

Un enfant écrase une feuille morte entre ses doigts. Il retrouve dans le creux de sa main un peu de poussière brune. La poussière s'envole. C'est la vie de Nikolaï Gogol qui commence en Ukraine, au début du XIXe siècle, qui se poursuit à l'école de Niejine, à Saint-Pétersbourg, en Allemagne, à Paris et à Vienne, à Rome où il entreprend Les Ames mortes, d'après une idée de son ami Pouchkine. Il y a les années d'errance en Europe, les préparatifs de départ pour la Terre Sainte, Jérusalem, et la mort à Moscou, dix jours après avoir brûlé la seconde partie des Ames mortes, en proie à la folie. Il en est le propre narrateur, c'est la voix de Nikolaï Gogol que le lecteur entend, sous l'espèce d'une confession satirique, ponctuée de longs monologues intérieurs douloureux ou rêveurs. C'est son visage, enfin, celui d'un homme à jamais partagé : plaisanterie ou sérieux ? Réel ou imaginaire ? Vérité ou mensonge ? Bien ou mal ? Et tout le talent de Kjell Johansson consiste à laisser le lecteur, lui aussi, dans l'impossibilité de faire la part de ce qui relève de la pure imagination du romancier suédois ou de celle du romancier russe, qu'il lui aurait donc prêtée, en même temps que cette vie, cette voix, et ce visage.

06/1993

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Littérature anglo-saxonne

Le visage de Pierre

Fuyant les Etats-Unis et le racisme qui y règne, Simeon, un noir américain, arrive au début des années 1960 à Paris. Ici, les noirs se promènent sans craindre pour leur vie, et la diaspora américaine a pignon sur rue : dans les cafés, on refait le monde entre deux morceaux de jazz, on discute de politique en séduisant des femmes… Tout semble idyllique dans la plus belle ville du monde. Mais Simeon s'aperçoit bien vite que la France n'est pas le paradis qu'il cherchait. La guerre d'Algérie fait rage, et un peu partout, les Algériens sont arrêtés, battus, assassinés. En rencontrant Hossein, un militant algérien, Simeon comprend qu'on ne peut être heureux dans un monde cerné par le malheur : il ne peut pas rester passif face à l'injustice. Ecrit en 1963, Le Visage de pierre fut le seul livre de William Gardner Smith à n'avoir jamais été traduit en français, et l'on comprend pourquoi : pour la première fois, un roman décrivait un des événements les plus indignes de la guerre d'Algérie, le massacre du 17 octobre 1961. Dans cet ouvrage où l'honneur se trouve dans la lutte et dans la solidarité, William Gardner Smith explore les zones d'ombre de notre récit national.

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Romans graphiques

Le visage de Pavil

Cristal ! Empire ! Cet étranger tombé du ciel n'a que ces mots à la bouche. Maudit soit l'aéronef avec lequel il s'est écrasé sur nos terres. Est-il seulement ce qu'il prétend être : un scribe ? ne serait-il pas plutôt un espion ? Lapyoza ne peut cependant lui refuser l'hospitalité, il sera donc notre hôte, mais il devra faire sa part : il nous aidera dans les diverses tâches de la communauté, avant qu'il puisse repartir vers l'Empire. Loué soit Hodä. C'est ainsi que Pavil, citoyen lambda de l'Empire, se retrouve plongé dans le quotidien de Lapyoza, village perdu d'un archipel battu par les vents. Loin de l'agitation des villes impériales, le scribe observe les rituels qui rythment la vie simple de ces habitants : changer le visage d'un immense totem, glaner de curieux artefacts, les fondre, les réinscrire dans un nouveau cycle. Autant de mystères qui guident Pavil, sans cesse, vers l'oeil du cyclone : cette île interdite, de l'autre côté de la baie ; là d'où viennent les masques ; là où vit celui que personne ne voit, mais que tous vénèrent : Hodä. Sans esbrouffe ni rayons lasers, à la manière d'une Ursula K. Le Guin, Jérémy Perrodeau imagine un peuple étranger dont il décrit l'Histoire, la culture, la religion, les coutumes. Mais le récit ethnologique laisse bientôt la place à une véritable enquête, qui ébranlera, bien plus qu'il ne l'imagine, les convictions de Pavil. Après Crépuscule et Le Long des Ruines, Jérémy Perrodeau explore la place du surnaturel dans la science-fiction et signe un récit puissant et intrigant, d'une grande maturité.

09/2023

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12 ans et +

Le visage de Sara

Sara veut devenir célèbre. La célébrité est son obsession. La chirurgie esthétique, son fantasme. Aussi, quand la légendaire star de rock, Jonathan Heat, propose de la prendre en main, c'est comme si son rêve devenait réalité. Mais s'il y avait un prix insoupçonné... Et Sara serait-elle prête à aller jusque là ? Melvin Burgess se glisse avec un talent étonnant dans la peau d'une jeune névrosée, obsédée par son image. Un thriller psychologique décapant et provocateur qui se dévore d'une traite.

06/2008

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Livres 3 ans et +

Le visage de Mamina

Derrière chaque ride du visage de Mamina, il y a une grande histoire...

03/2017