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L'Hôpital de la peinture. Baudelaire, la critique d'art et son lexique

Extraits

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Ecrits sur l'art

L'Hôpital de la peinture. Baudelaire, la critique d'art et son lexique

Le propos de ce livre repose sur une conviction, qui vaut comme méthode lorsqu'il s'agit d'aborder la critique d'art de Baudelaire : on ne peut penser la bonne peinture qu'au miroir de la mauvaise. On ne comprend pas complètement la valeur propre qu'une oeuvre réussie prend aux yeux du poète si l'on ne possède pas de contre-exemple auquel l'adosser ou la confronter. Ce qui est moqué, ce qui est tourné en dérision, tout ce qui se trouve relégué dans ce que Baudelaire nomme "l'hôpital de la peinture" offre une diversité lexicale bien plus riche que l'appréciation, si complexe fût-elle, d'un idéal propre au critique.

11/2022

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Critique littéraire

Lexique de la critique

Un lexique qui n'impose rien mais expose les difficultés, traque les quiproquos et s'offusque de la cacophonie. Pour tous les usagers curieux de la critique contemporaine.

11/1992

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Critique littéraire

Traverser la peinture. Diderot – Baudelaire

En tant que spectateurs de peinture, Diderot et Baudelaire furent aussi toujours et d'abord créateurs. Ce livre montre comment leurs écrits ouvrent la voie à une approche moderne de l'art, où les oeuvres sont recréées librement par l'imagination du spectateur. Ce que nous appelons la "traversée" de la peinture consiste en une approche émotive de l'image, qui se montre sensible aux effets puissants des lignes et des couleurs, dans ce qu'elles incitent à penser ou à rêver. La critique d'art naît ainsi autant de l'adhésion empathique que du détachement du regard à l'oeuvre contemplée. Le lecteur découvrira ici alors la façon dont Diderot et Baudelaire ont traversé la peinture de leur temps pour donner à lire de nouvelles images, inépuisables, à rêver, méditer et savourer en tous temps.

01/2019

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Philosophie

L'esthétisme britannique (1860-1900). Peinture, littérature et critique d'art

Corps sensuels et alanguis, harmonie des formes et des couleurs, culte de la beauté et de la sensation : c'est au Royaume-Uni, au cours du dernier tiers du règne de Victoria (1837-1901), que naît l'esthétisme, sur lequel cet ouvrage a l'ambition d'offrir un éclairage pour un public francophone. Courant artistique et littéraire multiple et contradictoire, associé à des peintres tels que Burne-Jones, Leighton, ou Whistler, à des écrivains comme Pater, Ruskin, Swinburne ou Wilde, l'esthétisme est à la fois intrinsèquement britannique - fondé sur un prolongement de l'art préraphaélite et le rejet d'une industrialisation qui a radicalement transformé les paysages et les modes de vie du Royaume-Uni au fil du xixe siècle - et résolument européen, puisant ses sources dans la philosophie allemande et chez des écrivains français comme Baudelaire ou Gautier. Le mouvement esthétique est également trans-artistique et ne saurait se saisir qu'à travers la mise en regard du texte et de l'image - l'étude de l'influence réciproque de la peinture et de la littérature et l'examen d'une critique d'art subjective et créatrice. Ce volume se propose de cerner les contours de ce mouvement polymorphe, qui trouble les genres et les catégories, à travers la traduction richement annotée de quelques-uns des écrits critiques clefs qui en définissent ou en illustrent les principes. La seconde partie de l'ouvrage réunit quatre études rédigées par des spécialistes du champ. Elles portent sur les motifs fondateurs de l'esthétisme et interrogent les rapports inter-artistiques au coeur d'un mouvement qui se situe au seuil de la modernité et dont l'influence excède les frontières strictes du Royaume-Uni.

01/2021

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Critique littéraire

La mélancolie Baudelaire. Passage vers la peinture : Delacroix et Corot

L'humeur noire, le guignon et le spleen sont les caractéristiques de la mélancolie au sens moderne dont l'état d'âme de Baudelaire se trouve fortement investi. Le souvenir du vert paradis de l'enfance hante son esprit et vient se greffer sur son présent, l'empêchant de vivre le moment réel. Son salut, il le doit au culte des images, sa "primitive passion", qui se déploie dans les Curiosités esthétiques devant les oeuvres de Delacroix, son Maître, dont la qualité la plus remarquable est cette "mélancolie qui s'exhale de toutes ses oeuvres", ainsi que devant celles de Corot qualifiées de "tendres et mélancoliques". Comment Baudelaire décèle-t-il cette maladie de l'âme des personnages représentés et par quel biais ces deux peintres figurent-ils les sentiments de mal-être et de pulsion de mort ? Ces questionnements nous conduisent à rendre la matière picturale éloquente par l'analyse de l'image, de l'entre-tissage des formes, des lignes et des couleurs qui révèlent ce qui se dérobe au visible.

01/2019

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Littérature française

L'art de la peinture, poëme

Les polonais : poëme dédié à la France et à tous les amis de la liberté / par C. Beuf-Lamy,...Date de l'édition originale : 1831Appartient à l'ensemble documentaire : Auvergn1Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF.HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces œuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande.Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables.Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique.Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces œuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.Pour plus d'informations, rendez-vous sur le site hachettebnf.fr

10/2017

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Ecrits sur l'art

De la peinture, de l'art et des formes

Les hommes, au gré des civilisations, ont accordé à l'art des sens divers. Depuis d'antiques vocations métaphysiques au sacré jusqu'à l'exaltation de la beauté qui fait la lumière du monde. Pour eux, le bonheur consiste à rendre visible l'invisible, à célébrer leur communion dans la même passion de la vie. Dans cet essai sur l'art et l'histoire, le peintre et philosophe Benjamin Orcajada passe en revue les différentes inspirations et interrogations des artistes au fil du temps. Des fresques antiques aux grandes oeuvres picturales des siècles contemporains, découvrez la peinture dans tous ses états !

02/2023

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Critique littéraire

Naissance de la critique littéraire et de la critique d'art dans l'essai

La critique ne serait-elle pas issue de la découverte faite par Montaigne d'un nouveau genre fondé sur la prise de conscience de soi par un sujet se confrontant aux oeuvres et à l'existence ? Elle serait alors une expression de l'essai prenant son essor, en même temps que lui, dans les lettres et les arts.

04/2019

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Littérature française

Lexique des Arts et de la Culture

Ecrire un lexique pour les Arts et la Culture est un exercice difficile, car souvent, la signification de certains termes change en fonction de la discipline concernée. Le présent lexique va permettre à tous ceux qui s'intéressent à la question relative à la nature, au patrimoine, aux arts du spectacle, aux arts plastiques, aux industries culturelles et à la diversité culturelle de se familiariser avec cette terminologie. Pour cela, la méthodologie a essentiellement consisté en un travail de documentation à travers nos lectures et d'articles divers en raison du domaine vaste et complexe de la Culture. Ce lexique est sans aucune prétention scientifique ou dogmatique et n'est donc ni exhaustif, ni définitif. C'est un aide mémoire qui , nous l'espérons sera d'une grande utilité pour nos utilisateurs.

01/2022

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Histoire de la peinture

Traité de peinture. Tome 2, Lexique et diagramme

"Dans le Lexique, [les mots] s'agitent à la façon des puces dans les poils du chien et sautent de-ci de-là, parfois bonds immenses, parfois d'un poil à l'autre. Ils tissent alors des fraternités étranges que Lucrèce trouvait condamnables parce qu'elles produisent des monstres comme dans les images où une tête humaine vient à se souder à un corps de taureau. Varron plongea sa vie dans cette marmite grouillante et instable et, malgré le soin qu'il prit à rationaliser en introduisant des règlements exportés de la grammaire, rien n'y fit ; ceci sautait à cela. Le Lexique que je propose est donc de cette espèce : il fait cause commune au mouvement des images et peut, modeste, s'attarder sur un détail ou, vaniteux, aller au-devant des plus grandes monstruosités, tout comme Lucrèce qui, tout en disant "cela ne se peut" , laisse aller son imagination à des combinaisons de corps ou de végétaux qui n'auraient pas déplu à Ovide". (Christian Bonnefoi) Second tome du Traité de peinture, ce Lexique des termes de la peinture est composé comme un roman lexical. Renouant avec la tradition des traités de la Renaissance, Bonnefoi prolonge l'action de la peinture et son savoir muet, sa technè, dans le médium du langage. Les rubriques classées par ordre alphabétique et appelées à s'enrichir virtuellement se développent dans des registres d'écriture variés passant de l'élaboration conceptuelle d'un terme à son inscription dans une histoire des techniques de la peinture ou à sa reprise poétique. Ainsi en est-il par exemple des notions de "détail" , "condensation" , "effacement" , "mode d'exposition" , "seuil" , "verso" ou encore du "collage" parmi une centaine d'autres termes du Lexique. Véritable "dispositif" , qui constitue avec le "Tableau" et le "Remake" l'un des trois modes techniques de la pratique de Bonnefoi, le "Collage" se développe dans une réflexion sur l'épaisseur du plan, la profondeur d'une réserve qui remonte à la surface picturale et la déborde, comme les souvenirs de la mémoire involontaire ou les "avant-corps" qui se détachent du "tableau" , tels les simulacres de Lucrèce. Comme l'écrit Bonnefoi, le collage n'est pas réductible à cette invention technique des cubistes, "il signifie que la surface comme entité, héritée du Quattrocento, n'est plus apte à accueillir les nouvelles formes, qu'il faut la dupliquer, voire la démultiplier, développer son expansion aussi bien dans ses marges que dans son épaisseur et sa matérialité" . Ce précepte vaut du même coup pour la langue où "le mot qui va prendre en relais la pointe la plus avancée de la peinture ne s'en détache pas pour autant entièrement ; il en conserve la coloration qui est sa façon à elle, la peinture, d'exister au-delà de son lieu, c'est-à-dire dans la langue" . La correspondance épistolaire (avec Jean Louis Schefer, Gilles Hanus, Pascal Bacquè, Norbert Hillaire, Michel Guérin ou Dina Germanos Besson) s'invite dès lors elle aussi dans l'élaboration des notions, qui convoquent pêle-mêle l'événement biographique, l'instance de la critique historique, la rêverie, la recommandation adressée au peintre, ou encore la description fine de ses opérations. Empruntées à la philosophie (l'accroissement du réel de Bergson), à la poésie (le calme bloc de Mallarmé), ou au roman (le Pays de l'Obscur de Proust) ou encore construites depuis l'expérience du peintre (comme ce que Bonnefoi nomme la division de la division), les notions du Lexique s'étoffent et densifient la constellation des relations qu'elles entretiennent entre eux au fil d'une lecture ouverte sur un labyrinthe des circulations possibles. Ce second volume du Traité comporte, en première partie, une introduction au Diagramme, qui est une mise en espace et une stratification de l'oeuvre de Bonnefoi.

11/2023

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Beaux arts

Histoire de la critique d'art

De façon étonnante, il n'existe pas d'histoire récente et complète de la critique d'art. La seule qui fut écrite, celle de Lionello Venturi, date de 1936. En dehors de cet essai général, on trouve des travaux concernant des périodes déterminées, mais aucun qui propose, comme l'ouvrage de Gérard-Georges Lemaire, une histoire des écrits sur l'art depuis les Grecs jusqu'à la Seconde Guerre mondiale, en Europe et en Amérique. C'est à Denis Diderot qu'il revient d'avoir élevé la critique d'art au rang de genre littéraire à part entière. Cette consécration est le fruit d'une longue histoire qui commence avec l'Antiquité grecque et latine, se prolonge à la Haute Renaissance italienne, puis s'épanouit lorsque la naissance des Salons, à partir de la fin du XVIIe siècle, donne lieu à de libres commentaires des amateurs d'art. Au XIXe siècle, de nombreux écrivains rédigent leurs Salons ou font le portrait des artistes, ces derniers décidant souvent de prendre à leur tour la plume pour faire oeuvre critique. Cette relation étroite entre l'art et la littérature fait tache d'huile dans toute l'Europe et, plus tard, aux Etats-Unis. Au XXe siècle, la critique est profondément enracinée dans les moeurs. Parallèlement aux écrits des écrivains et des artistes, une presse spécialisée émerge et, avec elle, de plus en plus de professionnels. Le genre se diversifie et s'universalise. Cet ouvrage réinterroge, tout en retraçant son histoire, cette aventure de la pensée et du goût qui accompagna le développement de l'art occidental.

01/2018

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Critique littéraire

Baudelaire. La mémoire et les arts

Cet ouvrage entend ressaisir une cohérence théorique dans les réflexions de Baudelaire relatives aux diverses fonctions attribuées à la mémoire dans sa critique d'art, du Salon de 1846 au Peintre de la vie moderne.

05/2019

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Critique littéraire

Baudelaire, la mémoire et les arts

Cet ouvrage entend ressaisir une cohérence théorique dans les réflexions de Baudelaire relatives aux diverses fonctions attribuées à la mémoire dans sa critique d'art, du Salon de 1846 au Peintre de la vie moderne.

05/2019

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Beaux arts

La bonne et la mauvaise peinture. Chroniques d'art

" On ne parle bien que de ce que l'on aime. On parle encore mieux de ce que l'on déteste. " Ces mots d'André Fermigier au sujet de Baudelaire pourraient servir d'épigraphe à ses écrits sur la peinture. Son rare talent d'écrivain, sa passion et parfois son insolence inscrivent en effet Fermigier dans la lignée de Diderot et de Baudelaire. Les Salons n'existant plus tels qu'ils étaient aux XVIIIe et XIXe siècles, c'est à travers des comptes rendus d'expositions que, pendant plus de vingt-cinq ans, il nous entraîne à voir, aimer, juger et sourire. Et contrairement au temps des Salons, où les critiques ne rendaient compte que de l'art contemporain, il entend gaiement nous instruire et nous passionner pour l'art du passé. Une façon allègre de dire des choses graves est sa marque de fabrique, autant que sa méfiance devant le goût dominant, la mode, le snobisme, la complaisance, ou son dédain de paraître ringard. On retrouvera ici avec bonheur la liberté de ton et de pensée qui faisait aussi le prix de ses chroniques d'architecture et d'urbanisme des années 1960 au début des années 1980, rassemblées dans La Bataille de Paris, et qui, pas plus que les articles de ce volume, n'ont pris une ride. De chaque peintre, il retrace le parcours, et fait, avec une curiosité et une empathie pénétrantes, le portrait à la fois physique et moral. Qu'il s'agisse de Vermeer ou de Bonnard - "ces deux-là, je les sens véritablement fraternels" -, d'Ingres ou de Soulages, on les voit, on les entend presque, une sorte d'affection lucide le relie à eux. On pourra lire ce livre de diverses façons : en connaisseur complice, heureux de visiter ou de revoir en excellente compagnie quelques-unes des meilleures expositions faites à Paris, Londres ou Nuremberg, voire Vichy ou Vesoul, des années 1960 aux années 1980 ; en lecteur averti savourant surtout le talent et la verve de l'auteur; ou simplement en flâneur dont le regard se laisse guider par un homme d'une intelligence, d'une sensibilité et d'une liberté rares.

10/2002

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Ecrits sur l'art

L'enclos de l'art, la peinture en particulier

La métaphore de l'enclos permet de nouveaux chemins, il est probable que ce terme soit le produit du contexte contraint de la pandémie. L'enclos de l'art est un concept s'ouvrant à des sens figurés de réflexions esthétiques, quand "privés de regard", les musées et les galeries étant inaccessibles, on est conduit aux rares lieux où l'art est visible. Entrer dans les églises est une consolation. Saint-François-Xavier, à Paris, possède un célèbre Tintoret, une copie de Ribera, un Luca Giordano. On rencontrera ailleurs les peintures têtes en bas de Georg Baselitz, une série de dessins Reversal/Renversement de Richard Serra de 2016. Le testament de Delacroix se situe dans la chapelle des Saints-Anges de Saint-Sulpice. Par les corps à l'envers, le renversement s'était opéré. Le labyrinthe comme enclos de l'art et de la peinture prend place dans un carré quand l'auteure fait référence à une récente série de son travail. L'enclos de l'histoire s'ouvre avec la Carthage punique de Salammbô, grâce au bicentenaire de la naissance de Flaubert. On retrouve la tragédie de la seconde guerre mondiale avec Baselitz, à laquelle l'auteure ajoute les considérations de Pascal Quignard, sur Le Havre détruit, puis les siennes, mises à distance par L'enclos de l'art.

01/2022

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Critique

La critique d'art des poètes

Ce volume collectif s'attache à la relation entre poésie et peinture, du romantisme au contemporain, autour de deux axes : "La critique d'art" et "Le poème d'art" . Dans un premier temps, les contributions cernent la réinvention de la critique d'art par les poètes. A travers des exemples majeurs des XIXe et XIXe siècles, il s'agit de sonder les caractéristiques de cette prose d'idées esthétiques, qui articule réception et réflexion, mais aussi observation et imagination, valorisant la prose poétique, en des ekphraseis singulières, qui interrogent en miroir la poésie dans ses virtualités plastiques. Le va-et-vient entre prose et poésie nourrit une critique d'art dont la portée créatrice aboutit à la collaboration du poète et du peintre, phénomène essentiel jusqu'à nos jours qui prend toutes formes de dialogues, recherches typographiques, collages ou livres à figures. Ces compagnonnages entre les expériences créatrices contribuent, par réfraction, à singulariser la critique d'art des poètes par rapport à la critique d'art spécialisée. Dans un second temps, les textes réunis ici se proposent d'évaluer le retour de ces pratiques dans la poésie, afin d'établir les enjeux et les modalités du poème d'art, un poème inspiré par le(s) tableau(x), englobant la rêverie esthétique, un genre à part, hybride et vagabond, une forme de poème critique où l'iconique entre en résonance avec la réflexivité de la poésie elle-même. L'idée même de poème trouve alors à se renouveler, loin des clivages traditionnels, à la faveur d'un déplacement du paradigme musical vers le paradigme pictural, jusqu'à émaner parfois de poètes-peintres ou de peintres-poètes.

04/2022

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Philosophie

Art et photographie. La critique et la crise

En l'espace d'une décennie (1975-1985), deux événements culturels importants vont bouleverser le monde de la photographie, considérée jusque là comme le parent pauvre des arts plastiques. La naissance d'une critique spécialisée dans les quotidiens nationaux est l'occasion de la faire découvrir auprès du public comme une forme d'art à part entière et d'accompagner l'essor qu'elle connaît alors. Parallèlement à cette consécration historique, la création photographique est fortement remise en cause dans les différents genres où elle s'est distinguée, particulièrement dans le reportage. Assaillie de l'intérieur par une photographie dite d'art, elle subit aussi les assauts de l'art contemporain qui la relègue au rang de simple médium. A la naissance de la critique photographique correspond donc un état de crise qui pose de façon tout à fait nouvelle le débat entre Art et Photographie. Universitaire et partie prenante des grands débats qui animent la photographie contemporaine, Robert Pujade explore cette période charnière de l'histoire contemporaine de l'art en dégageant les enjeux historiques, esthétiques et économiques qui lui sont propres.

06/2005

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Décoration

De la peinture à la tapisserie. Licières et peintre... une rencontre

Jean-Pierre Hammer peintre et cartonnier réunit ici l'ensemble de ses tapisseries, des pièces uniques de haute lice réalisées de 1973 à 2017 par des licières à partir de ses cartons. En accord avec le peintre, chaque licière a choisi en toute liberté les peintures à interpréter dans la laine. Les thèmes proposés par les oeuvres de l'artiste permettent aux licières d'aller de l'abstrait au figuratif ou à une synthèse des deux. Il en résulte un univers pluriel, une sorte de jardin imaginaire. Le réel s'y allie au fantastique pour s'épanouir en spectacle de rêve... Michelle de Launay, licière formée à l'école de la célèbre Manufacture des Gobelins, a été la première à travailler avec Jean-Pierre Hammer. Leur rencontre inattendue s'est produite grace à Terry S., un ami non-voyant du peintre et qui, le premier, a pu et su "voir" au moyen de ses doigts la première tapisserie "en relief" que Michelle de Launay a créée pour lui. Devenue enseignante de haute lice, cette dernière a formé à son tour de jeunes artistes à son art. Chacune a pu recréer sur le métier les cartons du peintre. Parmi les premières élèves de Michelle de Launay figure Annie Maufay, également co-auteur du présent recueil. Ce livre donne à voir chaque tapisserie souvent accompagnée de son carton original. Licières et peintre offrent ici, en toute simplicité, le témoignage d'un art toujours vivant.

08/2020

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Critique littéraire

Hernani et la critique de son temps

La création d'Hernani à la Comédie-Française, le 25 février 1830, marqua-t-elle le triomphe du romantisme français au théâtre, et consacra-t-elle Victor Hugo comme grand auteur dramatique ? "Triomphe" est un mot que les lecteurs rencontrèrent en effet souvent dans les journaux de l'époque, tant dans les journaux "amis" de Hugo que dans ceux qui, par leur formation et les théories littéraires qu'ils professaient, n'auraient pas dû, en principe, lui être trop favorables. Mais si on lit ces mêmes journaux avec l'attention qu'ils méritent, on découvre que l'accueil que les contemporains de Hugo réservèrent à sa pièce fut en réalité bien plus problématique qu'on le dit. Au point qu'il est difficile de voir dans la création d'Hernani non seulement la consécration de Hugo comme grand auteur dramatique, mais aussi l'éclatant triomphe du romantisme qu'ont vu bien des années plus tard dans cet événement Alexandre Dumas, Adèle Hugo et Théophile Gautier, l'homme au célèbre gilet rouge.

07/2019

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Monographies

Le peintre et son pays. Peintures, dessins, gravures & monotypes

La peinture de Pierre-Yves Gabioud est une recherche poétique de l'accord entre le coeur et la nature. L'artiste, sensible aux beautés des paysages montagneux comme à celles des choses simples, met son art au service de leur révélation. Ses dessins suivent avec l'élégance des paysages chinois le profil d'un sommet, ses gravures saisissent la forme bigarrée des chalets, ses huiles font généreusement refléter la lumière qui frappe la surface noire des peaux de cerises. Ce choix lucide en faveur de la figuration est fondé sur la conviction que l'art a son lieu véritable dans la rencontre de l'intériorité de l'artiste et de l'altérité du monde. Pierre-Yves Gabioud, dans des fusains ou des monotypes, des aquarelles ou des peintures à l'huile, façonne d'oeuvre en oeuvre le lexique pictural où cet accord s'accomplit, un lexique fait de douceur, de profondeur, de fantaisie aussi. Le peintre et son pays reproduit plus d'une centaine d'oeuvres de l'artiste ? : celles-ci s'accompagnent d'un entretien qui vise à en faire connaître l'esprit, ainsi que de deux textes qui reviennent sur l'esthétique et la poétique si singulières et saisissantes de l'art de Pierre-Yves Gabioud.

06/2022

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Acrylique

Le pouring. L'art de la peinture fluide

Préparez vos couleurs, versez... et admirez ! Le pouring, cet art pictural qui crée des motifs aléatoires, offre un véritable espace de créativité. Mais qui dit hasard ne dit pas absence de technique. Grâce à une méthode novatrice utilisant des outils et des médiums peu coûteux comme la gouache, Ian Larue dévoile les bases indispensables pour s'essayer à la peinture fluide et réussir de beaux tableaux. Vous pouvez partir d'une base figurative, comme une photographie ou une illustration, pour vous en inspirer et définir votre palette de couleurs. Dans un gobelet en plastique percé de un ou plusieurs trous, versez les couleurs les unes après les autres en les laissant s'écouler sur la toile. Essayez de reproduire les zones colorées repérées dans le tableau d'origine. Retravaillez vos couleurs à l'aide d'un couteau à peindre de façon à les étaler sur la totalité de votre support.

05/2021

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Essais biographiques

Alice Rahon et le Mexique. La révélation de l'art

Le destin d'une femme d'exeption, brièvement reconnue poète dans le cercle surréaliste d'André Breton avant de se révéler peintre au Mexique où elle avait fuit la Guerre et le nazisme. Celle qui a connu Picasso, Man Ray ou Frida Kahlo, a ses peintures cotées aux USA et au Mexique mais reste largement inconnue en France. - Le destin d'une femme d'exception, artiste qui a cotoyé André Breton, Picasso, Man Ray, Frida Kahlo ou Diego Rivera. - Le parcours d'une artiste poète surréaliste qui se révèle véritablement peintre après son installation au Mexique avec son mari pour fuir la Guerre et le nazisme, - La redécouverte d'une artiste française inconnue en France, alors que ses toiles côtées aux USA et au Mexique s'achètent encore pour les musées et les collectionneurs. - Un livre d'une écriture souple et agréable, fruit d'un travail de recherche dans des archives inédites et réunissant de nombreux document iconographiques (dont la reproduction de la plupart des tableaux). L'ouvrage a un dossier éligible au soutien du CNL.

10/2021

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Ecrits sur l'art

Critique d'art N° 55 : Actualité internationale de la littérature critique sur l’art contemporain

Serions-nous en train de nous dégager déjà de l'étreinte du "global" ? A l'âge de l'Anthropocène, où les humains se donnent en temps réel le triple rôle d'agents, de témoins et d'historiens des interactions du climat, du vivant et de la géologie, la catégorie épistémologique trop humaine du "global " connaît à la fois son apothéose et le début de son déclin au profit du " planétaire".

04/2021

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Ecrits sur l'art

Salon de 1846. Précédé de Baudelaire peintre

Le Salon de 1846 est le texte par lequel Baudelaire — il a alors 25 ans — s'invente. Il y a en lui la certitude du poète qu'il sera mais il lui faut une bonne empoignade avec le monde. C'est par la critique d'art qu'elle va se faire et le grand événement culturel du Paris d'alors lui en fournit l'occasion. Non seulement Baudelaire y rompt avec le caractère amène, mondain, journalistique, des comptes rendus habituels mais surtout il met au point les schèmes fondamentaux de sa pensée esthétique : la suprématie de la couleur, la critique de l'éclectisme, les leurres de l'Idéal, la modernité. C'est à la naissance de tout cela que l'on assiste par le biais d'un cheminement où, de l'admiration de Delacroix à la détestation de la peinture bien-pensante, on suit avec joie les pas d'un guide lucide et formidablement inspiré.

08/2021

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Critique

L'art de la peinture. Peinture et théorie à Séville au temps de Francisco Pache

Cette étude du milieu artistique sévillan analyse comment ont été acculturées les théories et formes esthétiques nouvelles venues d'Italie, de la fin du xvie siècle à 1640. Peintre, théoricien et poète humaniste, Francisco Pacheco, maître et beau-père de Diego Vélasquez, joue un rôle majeur dans ce processus.

03/2024

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Histoire de l'art

Baudelaire, l'art contre l'ennui

Deux siècles après sa naissance, Baudelaire jouit d'une position souveraine. En poésie : c'est la révolution des Fleurs du mal, celle d'une langue plus physique et réceptive au présent. En art : c'est l'impératif de la modernité, qui exige qu'on peigne la vie moderne dans son mouvement et sa vérité profonde. Personne n'a mieux saisi Delacroix, Ingres et Daumier, électrisé Courbet et Manet, dissocié bonne et mauvaise photographies, promu l'égale légitimité des cultures ou le divorce entre morale de l'art et morale commune. Ce livre, sans séparer le poète du journaliste, réexamine la déflagration Baudelaire et pourquoi elle agit encore.

09/2021

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Critique littéraire

LETHE. Art et critique de l'oubli

Nul n'est à l'abri de l'oubli. Mais quelles sont ses incidences sur notre vie, sur nos sentiments, sur nos connaissances ? Jusqu'où les exigences de la morale et du droit nous permettent-elles d'oublier ? Dans notre société d'information où la mémoire électronique soutient et menace à la fois la mémoire humaine, où le rêve d'un savoir universel est en train de tourner au cauchemar, la sagesse ne consiste-t-elle pas précisément à savoir abandonner ce qui est superflu ? Les Grecs se représentaient l'oubli sous la forme d'un fleuve, le Léthé, qui était aussi une divinité puissante. C'est eux qui inventèrent un " art de l'oubli " tout en élaborant un art de la mémoire. Depuis Homère, le thème de l'oubli a nourri la culture de l'Occident, inspirant poètes, romanciers, philosophes. A travers leurs écrits se dessinent, plus ou moins explicitement, différentes conceptions de l'oubli : source de péché pour saint Augustin qui se reprochait son criminel " oubli de Dieu ", règle d'hygiène mentale pour Rabelais comme pour Montaigne, règle de vie amoureuse selon Casanova, condition de l'intelligence pour les hommes des Lumières... " Laissons le passé être passé ", implore le Faust de Goethe, tandis que Nietzsche s'écrie " bienheureux les oublieux ". Et les psychanalystes se sont à leur tour intéressés aux " dispositions secrètes de celui qui oublie ". Toute théorie de l'oubli implique sa critique. Car l'oubli, à côté de sa dimension privée, comporte une dimension publique et politique. L'amnistie et l'oubli miséricordieux que les chrétiens associent au pardon peuvent apporter la paix. Mais l'homme doit se battre contre le danger d'amnésie des génocides, et en premier lieu celui de l'Holocauste. Nos ordinateurs comportent une touche " efface ". Mais que faut-il " effacer " ? Ce livre, qui parcourt les méandres du Léthé à travers les siècles, nous propose une profonde réflexion à ce sujet.

09/1999

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Beaux arts

Critique d'art N° 56, printemps-été 2021 : Actualité internationale de la littérature critique sur l’art contemporain

La critique d'art en ligne et son économie, l'art anglais à l'heure du Brexit, imager le pouvoir au temps des "nouveaux tyrans", l'écologie en temps de pandémie, le paysage et l'art contemporain, l'art, politique et le socialisme d'Etat, les artistes femmes et les féminismes en Italie, Dakar comme laboratoire des arts de l'Afrique et lee voyage comme objet d'archives sont les sujets traités au sommaire de ce numéro.

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Beaux arts

Essai historique et critique sur l'école de peinture espagnole

Essai historique et critique sur l'école de peinture espagnole / par M. Deshayes,... Date de l'édition originale : 1843 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

02/2020

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Beaux arts

La peinture, sommet des arts

Il fut un temps où la science était considérée comme un art et l'art comme une science. Les peintres tentaient alors de réconcilier le visible et l'intelligible. Dans cet essai qui surprend et fascine, Anita Albus raconte comment s'est développée, du XVe au XVIIe siècle, en particulier la peinture en trompe-l'œil et choisit comme exemples quelques œuvres de maîtres, grands comme Jan Van Eyck et moins grands, d'Europe du Nord. A la fois savante, dans la tradition de Panofsky, et sensible, le peintre qu'elle est voit des aspects que nul n'a encore perçus ; et la subtile narratrice nous décrit la part d'abstraction, les détails infimes que notre regard ne saurait discerner. Sa méthode, celle des couches, elle l'emprunte aux anciens maîtres eux-mêmes. Elle nous apprend à distinguer les différents niveaux de cette peinture, tant sur le plan de la technique - notamment l'alchimie des pigments et des couleurs - que sur celui de la signification d'œuvres qu'elle ne sépare jamais de leur contexte philosophique et historique. Le lecteur fera aisément la synthèse de ces richesses provenant de multiples champs de savoir et reliées par une vision du monde et de l'art pictural propre à l'auteur.

05/2004