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Eric Neuhoff

Extraits

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Littérature française

Les Polaroïds

Chez Eric Neuhoff, la vie ressemble à une dolce vita permanente : hôtels, plages et gins pamplemousse dégustés les pieds dans le sable. Mais la mélancolie et l'ironie ne sont jamais loin. Dans Les Polaroïds, son premier recueil de nouvelles, tout est imaginable. Jean Seberg et Patrick Dewaere sont toujours vivants. Un jeune homme, de retour dans la ville de son adolescence, s'ennuie. Jackie Kennedy et J. D. Salinger passent une journée ensemble. A Canet-Plage, les villas en bord de mer sont le théâtre de drames intimes. Les filles se prénomment Maud, Chloé ou Raphaëlle. Elles sont snobs, bronzées, parfois menteuses. Faut-il préférer l'Irlande ou la Costa Brava pour fuguer en leur compagnie ? Sur la route de Saint-Tropez à Paris, l'esprit divague à grande vitesse. Et, en sourdine, la petite musique du coeur se fait entendre.

10/2018

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Littérature française

Costa Brava

"Je repense à toutes ces vacances d'été. Je me souviens que nous les attendions toute l'année. Elles avaient l'air de ne jamais vouloir finir. A partir de 1960, nous sommes allés sur la Costa Brava. Cela a duré des années. Nous ne verrons plus jamais ça revenir."

03/2017

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Littérature française

Sur le vif

De Bardot à Sagan, en passant par Beigbeder, Deneuve, Orson Welles ou encore Louise de Vilmorin, sans oublier des lieux qui lui sont chers, de Saint-Jean-de-Luz à Los Angeles, Eric Neuhoff croque paysages et personnalités de la littérature et du 7e art. Des portraits ciselés, des atmosphères saisies à la pointe sèche, et autant de souvenirs de son enfance à aujourd'hui. Avec Sur le vif, Eric Neuhoff livre des mythologies intimes, à la hussarde et façon puzzle, comme une nouvelle "recherche du temps perdu" signée Neuhoff. A lire comme on boirait un gin tonic ou un Moscow mule.

10/2020

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Cinéma

Les Insoumis

Ils sont cinq. Ils sont tous morts et avec eux a disparu un certain art de vivre, quelque chose de très français. Ils ne rentraient pas dans le lot. L'acteur Maurice Ronet, qu'on a tué tant de fois au cinéma et qui faisait mordre la poussière au quotidien. Le scénariste Paul Gégauff, l'inventeur du fameux dîner de cons qui finit poignardé par sa femme un soir de réveillon. Pascal Jardin, l'auteur du Nain jaune, qui signa cent films et aima une seule femme à travers une multitude d'autres. Le producteur Jean-Pierre Rassam (La grande bouffe, La maman et la putain) qui occupa une suite à l'année au Plaza, fut patron de la Gaumont avec Jean Yanne pendant quelques jours et termina dans la ruine et les barbituriques. L'écrivain Dominique de Roux, qui rêvait de réconcilier De Gaulle et Mao, crapahuta dans les maquis angolais aux côtés de Savimbi et fut victime d'une crise cardiaque. Ce furent de grands vivants. Séduisants, insupportables, imprévisibles, ils auraient pu être des personnages de roman. Aujourd'hui, ils ne pourraient plus exister. L'époque ne le permettrait pas. Ils s'en ficheraient : c'est une époque qui leur aurait fortement déplu.

03/2009

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Littérature française

Mufle

Le narrateur découvre la jalousie et la trahison en lisant un sms sur le portable de la femme de sa vie. A plus de cinquante ans, deux divorces et de grands enfants, il se retrouve en pleine confusion sentimentale, animé de sentiments violents et contraires, alternant passion, colère, souffrance, doute, tristesse, regret, panique. L'insomnie redouble sa fixation sur Charlotte, jolie blonde fantasque dont il n'a jamais su capter le mystère et qui le renvoie à ses ruptures précédentes. Anatomie d'une déliaison, portrait d'un homme qui rêve d'une idole qui se comporterait en femme fidèle, ce sont tous les sentiments, jérémiades, déni, impuissance, complaisance, avec lesquels il faut bien vivre. Eric Neuhoff a déjà évoqués la jalousie, la passion la séparation, et la solitude dans "Un bien fou" et "Pension alimentaire". Comme l'Antoine Doisnel de Truffaut, il en suit les méandres de livre en livre, aux différents âges de la vie, avec cette même mélancolie, cette musique douce amère, cet effroi poli devant l'éphémère des sentiments et la répétition des comportements, l'autodérision qui mêle lucidité, cruauté, tendresse et obsession.

01/2012

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Cinéma

La séance du mercredi à 14 heures

Comme rien ne m'arrivait, mon adolescence se confondit avec le cinéma. Je ne m'en suis pas remis. J'avais quinze ans et la vie n'existait que sur l'écran. J'ai vu trop de films. J'ai été Antoine Doinel et le Robert Redford de Nos plus belles années. En tout cas, j'étais persuadé que l'avenir ressemblerait à ça. C'étaient les années 70. Truffaut était encore vivant. Sautet tournait de bons films. Woody Allen débutait. Pascal Jardin adaptait Simenon. Toutes les femmes imitaient Romy Schneider. Le cinéma fut sans doute ma plus grande passion. Cette passion était féroce, exclusive, ridicule. A côté des films, les livres ne valaient rien. Tout mon argent de poche y passait. J'écoutais Le Masque et la Plume. J'apprenais par cœur les critique de Jean Louis Bory. Il est mort le même jour que John Wayne, en 1979. Il n'est pas interdit de voir là comme un symbole, la fin de quelque chose. A Paris, les salles fermaient une par une. La télévision s'infiltrait partout. Le cinéma que nous aimions était en train de mourir. Mais c'était peut-être moi qui vieillissais. Je ne suis pas sûr que ça soit aussi simple. Aujourd'hui, je vais voir les films en projections privées et ma femme m'a abonné au câble. Nous sommes en 1998.

05/1998

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Essais

(très) Cher cinéma français

"HS. Kaputt. Finito. Arrêtons les frais. Le cinéma français agonise sous nos yeux. Il ne faut plus se voiler la face. Il est à peine l'ombre de lui-même. Bientôt, on punira les enfants qui n'ont pas fini leurs devoirs en les obligeant à regarder les nouveautés. C'est ainsi, le plaisir est devenu une corvée. Si tu n'es pas sage, tu iras voir le dernier Ozon. C'est une morne plaine. Comment en est-on arrivé là ? " Eric Neuhoff livre un portrait sans concession du cinéma français actuel. Réalisateurs, acteurs, interprofession, nombreux sont ceux soumis à sa critique acérée. Nostalgique du cinéma des années 1960 et 1970, il déplore que celui d'aujourd'hui ne fasse plus rêver. L'écrivain voit rouge. Conservateur sentimental, il ne supporte pas qu'on saccage le patrimoine. On rit à chaque page, en même temps qu'on pleure de rage. Le Figaro. Neuhoff a le sens de la saillie et aime forcer le trait. Son style est celui d'un boxeur, as du crochet et du K-O debout. Le Point. PRIX RENAUDOT ESSAI. PREFACE INEDITE.

11/2021

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Littérature française

Rentrée littéraire

Pierre et Claire sont éditeurs en ce début de XXIe siècle. Un grand groupe s'intéresse à leur maison. La vendront-ils ? Et à qui ? Ils sortent beaucoup, voient tout le temps Mathieu, leur ami écrivain. Autour d'eux, Paris est en train de changer. Leur génération vieillit. Cela meurt. Cela divorce. Heureusement, les prix d'automne vont toujours à de mauvais livres. Rentrée littéraire est un roman nostalgique. C'est aussi une histoire d'amour. Il n'y a pas de mal à ça.

01/2022

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Littérature française

Les romans d'avant. Les Hanches de Laetitia ; La Petite Française ; Un bien fou

Du charme, de la dérision et beaucoup de nostalgie : Eric Neuhoff, l'un de nos meilleurs écrivains français, et sans doute l'un des plus désinvoltes, nous rafraîchit la mémoire avec ce recueil délicieusement hors d'âge et hors des modes. Les Hanches de Laetitia, La Petite Française, Un bien fou : trois pépites, légères et graves à la fois.

01/2021

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Cinéma

L'amour sur un plateau (de cinéma)

"A un maquilleur qui lui faisait remarquer que Rita Hayworth était en sueur sous les projecteurs, Orson Welles répliqua, royal : "Les animaux suent, les humains transpirent, Mme Hayworth irradie". C'était sur le plateau de La Dame de Shanghai. Harry Cohn, le patron de la Columbia, ne décolérait pas. Le nabab jura que c'était la dernière fois qu'il embauchait quelqu'un pour diriger un film et jouer dedans en même temps. Pourquoi ? "Parce que je ne peux virer ni l'un ni l'autre" !

05/2014

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Littérature française

Comme hier

"A vingt ans, j'avais encore peur de mon père. C'est dire si j'étais prêt à entrer dans la vie. Je m'en fichais. J'étais persuadé de mourir jeune. J'avais tort. On se trompe, à cet âge-là, sur tout. J'en ai trente-six. A mon tour d'avoir un enfant. Jadis, c'est une chose qui m'aurait semblé impensable. Dans deux mois, il sera là. Maintenant, je ne peux plus mourir. Je n'ai plus le droit. La vie, mon père, je les ai apprivoisés. Mon père, j'en suis sûr. La vie, on ne sait jamais".

12/1993

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Littérature française

Pension alimentaire

"Comment est-ce que tu peux divorcer ? dit mon père au moment de l'addition. Nous avions déjeuné dans cette brasserie à l'angle de la rue du Bac et de la rue de Varenne où ils servaient un tartare au paprika assez unique". "Un exercice de style réussi sur le divorce". L'Expansion. "Art désinvolte de croquer les horreurs de la vie, dérision élégante... . une façon bien à lui de saisir son époque, les tics du milieu parisien". Gérard Pussey, Elle. "Neuhoff traite avec drôlerie des glissements de terrain, des chutes d'arbres dans la géographie sentimentale et sociale d'aujourd'hui". Bernard Pivot, de l'académie Goncourt, JDD. "Neuhoff sait raconter dix ans de vie en deux lignes... Du Claude Sautet bousculé par le Cassavetes de Husbands. Très drôle et très triste, très violent et très tendre. Comme nos vies... Une comédie de moeurs de grande classe". Christian Authier, Le Figaro. "Un superbe roman. Un peu à la façon d'une longue nouvelle de Fitzgerald". Gilles Martin-Chauffier, Paris-Match. "Une chronique des jours malheureux, où chaque phrase est un enchantement. Quel écrivain ! " Patrick Besson, Marianne. "D'une redoutable férocité, d'une beauté crue... Un grand livre sur les bons sentiments qui conduisent aux mauvais". Anthony Palou, Le Figaro Magazine. "Panache, ironie, une douloureuse pudeur qui file la chair de poule... Le récit d'un homme à l'élégance rare. Un bouquin sublime". Nicolas Rey, VSD. "La plupart des pouffements de Neuhoff sont des sanglots réprimés. Au lecteur de les débusquer derrière ses sarcasmes et son petit rire sec à la Léautaud". Jacques Nerson, Le Nouvel Observateur. "Une lucidité qui fait mal, un livre qui observe les blessures du divorce avec le regard de l'homme qui n'en demeure pas moins un père". Valérie Gans McGarry, Madame Figaro. "Alerte, cruelle, lucide et drôle... la chronique douce-amère d'un amour sur le déclin puis d'une séparation inéluctable... Une bonne dose d'autodérision et un sens de la formule irrésistible". Delphine Peras, Lire. "Il faut se méfier de Neuhoff, comme il faut se méfier de Blondin ou de Giraudoux. Ce sont des écrivains mezza voce, de la litote, du dépouillement... Il fait de la pudeur un style. Au lieu de dramatiser, il gomme. Au lieu de s'appesantir, il glisse... Art de l'ellipse, du dépouillement, de la rapidité : la classe, quoi ! " Jacques-Pierre Amette, Le Point. "Ce roman est ce que les Anglais appellent une comédie de manières. Quand on dit comédie, c'est par politesse. Une tristesse passe sur ce livre vif et rapide. A lire d'office". Charles Dantzig, Bibliobs. fr "Tout en finesse, Neuhoff navigue dans un univers qu'un Truffaut n'aurait pas renié. A écrire ironiquement des sentiments dévastés, il pourrait devenir un produit de luxe français : l'élégance fait livre". Benoît Delmas, Témoignage chrétien. "Le titre -Pension alimentaire- est à lui seul un programme, qu'Eric Neuhoff exécute avec sa maîtrise habituelle. Dans un style sobre et incisif". Marie-Claire. "Un cinglant roman de désamour, des pages d'une sobriété poignante. Comme si Neuhoff n'avait feint de s'emporter que pour mieux cacher ses larmes". Jérôme Garcin, Le Nouvel Observateur.

08/2007

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Littérature française

Cocktail de saison

Dans ce Cocktail de saison, on emprunte la N20 et des longs courriers. On trinque avec Fitzgerald et Hemingway. On s'échappe à Cadaques, Venise ou New York. On se remémore les années Giscard et un incroyable réveillon au Meurice. On célèbre les 50 ans du Parrain. Des ombres de disparus passent, s'attardent. Tel un antidote à la mélancolie, les mots buissonniers d'Eric Neuhoff sont à consommer sans modération, à la manière d'Avec mon meilleur souvenir de Françoise Sagan ou de Ma vie entre les lignes d'Antoine Blondin. Des croquis de mémoire où se mêlent portraits, voyages, choses vues, flâneries cinématographiques, esquisses de journal. Comme des photos dans un album souvenir. Comme une quête du temps enfui. Comme les pages arrachées, et offertes, d'un carnet. Journaliste au Figaro et au Masque et la Plume, Eric Neuhoff a publié une vingtaine d'ouvrages dont Un bien fou (Grand Prix du roman de l'Académie française 2001), Costa Brava (Prix Lipp-Cazes 2017) ou (Très) cher cinéma français (Prix Renaudot essai 2019). L' Académie française a salué son oeuvre en lui remettant le grand prix de littérature Paul-Morand en 2022.

10/2022

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Essais

Petit éloge amoureux des cinémas

Eric Neuhoff est un enfant du cinéma. Pouvait-on rêver mieux que l'auteur de Lettre ouverte à François Truffaut ou de (Très) cher cinéma français (prix Renaudot de l'essai 2019) afin d'évoquer la magie intacte des cinémas et à travers eux du septième art ? De sa jeunesse provinciale de cinéphile rythmée – de Cahors à Toulouse – par les séances du mercredi à quatorze heures aux projections de presse et aux festivals internationaux arpentés par le critique du Figaro et de l'émission " Le masque et la plume ", l'écrivain rend hommage à ces lieux de culte que sont pour beaucoup les salles obscures. Les ouvreuses et leurs lampes de poche ont dis-paru, des multiplexes ont pris l'allure de galeries marchandes, mais l'écran de cinéma n'a rien perdu de son magnétisme. Loin des facilités numériques offertes par les plateformes et des films vus sur un smartphone, Petit Eloge amoureux des cinémas perpétue la passion pour ce vice impuni. Les images et les souvenirs défilent. Des noms d'actrices et de cinéastes servent de mots de passe. Eric Neuhoff nous fait partager sa sensibilité, sa nostalgie, son enthousiasme. Cette déclaration d'amour est aussi un éloge de la fuite, du voyage, des existences rêvées, car " les films sont plus harmonieux que la vie et avancent comme des trains dans la nuit " comme le souligne le héros de La Nuit américaine de François Truffaut.

05/2022

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Ouvrages généraux

Monsieur Eric

Quand le parrain de Marine Le Pen, proxénète, régnait sur Pigalle Il s'appelle Henri-Armand Botey, mais, dans le Pigalle d'aprèsguerre, tout le monde le surnomme " Monsieur Eric ". Comment cet orphelin, d'abord apprenti pâtissier, est-il devenu l'empereur des cabarets et des hôtels de passe de la capitale ? Ses premiers pas dans le monde des nuits parisiennes, son amitié avec Jean-Marie Le Pen - qui fera de lui le parrain de la petite Marine -, ses femmes, associée ou béguin... jusqu'aux trois tentatives d'assassinat dont il sortira indemne : Monsieur Eric a connu un destin hors du commun. La chute, cependant, sera rude : l'homme qui a " tenu " Pigalle, à mi-chemin entre homme d'affaires et voyou, terminera sa vie dans la ruine et l'oubli. Entre les lignes de ce parcours unique, et pourtant méconnu, c'est le portrait d'une époque qui renaît, et la fresque d'un quartier où les antigaullistes de l'Algérie française nourrissent les rangs d'une nouvelle extrême droite et flirtent avec les milieux interlopes...

02/2022

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Littérature française

Éric & Elsa

"Eric & Elsa" est le récit très simple, épuré, celui d'une vocation sacerdotale qui prend racine dans la petite enfance d'Eric, lequel suit et ne quitte pas sa "bonne maman" maternelle qui le conduit dans toutes les églises de son quartier - Alors que sa soeur, Elsa, elle, n'est intéréssée que par le fait de pénétrer dans des clubs sportifs, ce qui satisfait le père très détaché de son épouse et de ses enfants. Ce sujet traité avec clarté, simplicité, veux être tout à la fois ; un témoignage vrai, et direct, de ce vouloir intense de ce très jeune enfant qui, depuis toujours : veux prendre le chemin d'un séminaire qui le conduira à la prêtrise. Récit limpide qui veut effacer les fausses situations qui risquent de faire croire aux lecteurs que ce sont les catastrophes d'une vie, et non la volonté simple droite d'un enfant qui très tôt à choisit sa voie. "Eric & Elsa" est le récit très simple, épuré, celui d'une vocation sacerdotale qui prend racine dans la petite enfance d'Eric, lequel suit et ne quitte pas sa "bonne maman" maternelle qui le conduit dans toutes les églises de son quartier - Alors que sa soeur, Elsa, elle, n'est intéréssée que par le fait de pénétrer dans des clubs sportifs, ce qui satisfait le père très détaché de son épouse et de ses enfants. Ce sujet traité avec clarté, simplicité, veux être tout à la fois ; un témoignage vrai, et direct, de ce vouloir intense de ce très jeune enfant qui, depuis toujours : veux prendre le chemin d'un séminaire qui le conduira à la prêtrise. Récit limpide qui veut effacer les fausses situations qui risquent de faire croire aux lecteurs que ce sont les catastrophes d'une vie, et non la volonté simple droite d'un enfant qui très tôt à choisit sa voie.

10/2022

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Cinéma

Eric Rohmer

Que sait-on d'Éric Rohmer, sinon qu'il incarne une manière très française et très raffi née de faire du cinéma ? De lui, on connaît quelques titres : Ma nuit chez Maud, L'Amour, l'après midi, Les Nuits de la pleine lune. On sait aussi combien le cinéaste aimait fi lmer de jeunes et jolies femmes, les "rohmériennes", d'Arielle Dombasle à Rosette, de Pascale Ogier à Marie Rivière. On se souvient encore qu'il lança plusieurs acteurs, qui devaient faire leur chemin sans lui : Jean-Claude Brialy, Fabrice Luchini ou Pascal Greggory. Mais sait-on par exemple que l'ensemble de ses vingt-cinq longs métrages ont attiré en France plus de huit millions de spectateurs, et quelques millions d'autres autour du monde ? Sait-on qu'un autre homme, Maurice Schérer, se cachait derrière le pseudonyme d'Éric Rohmer, tant il aimait s'inventer des doubles et masquer son visage derrière ses films ? Voici la première biographie d'Éric Rohmer : puritain et esthète, catholique pratiquant et amoureux de la beauté sous toutes ses formes, rédacteur en chef des Cahiers du cinéma et homme de télévision, citoyen désengagé, nostalgique de l'Ancien Régime - qui aura fi ni par voter écologiste. Un homme riche de ses contradictions, et de l'extraordinaire diversité de ses curiosités artistiques. Nourri d'archives inédites, ce livre dessine le portrait d'un grand metteur en scène qui fut également écrivain, dessinateur, compositeur, producteur et parfois même acteur ! Un véritable homme-orchestre, pour qui le cinéma fut la somme de tous les arts.

01/2014

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BD tout public

Eric du Turfu

Eric ne se souvient pas de grand chose dans sa vie. Mais s'il n'a pas toute sa tête, il possède un ciré vraiment cool : un ciré magique temporel. C'est en découvrant les incroyables applications de son vêtement qu'Eric va entreprendre malgré lui un voyage à travers le temps et l'espace.

12/2017

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Histoire de l'art

Yann-Eric Eichenberger

Yann-Eric Eichenberger est connu pour ses sculptures monumentales en bois. De hautes silhouettes fines et hiératiques, qui évoquent indéniablement le féminin mais qui, chez l'artiste, renvoient à une quête de l'Humain universel. Cette quête, écrit-il n'est pas figurative, elle concerne le mouvement, le caractère, l'élévation. Depuis quelques années, le bronze s'est invité dans son travail : des petites pièces d'abord, et désormais aussi de hautes sculptures éditées par un maitre bronzier et dans lesquelles le monde se reflète. L'oeuvre de Yann-Eric Eichenberger est intemporelle et universelle. Profondément humaine tant dans la création solitaire sur le bois que dans le travail du bronze qui implique la coopération avec des artisans d'art. Christian Noorbergen signe le texte dans lequel il évoque les " verticales demeures d'humanité " de Yann-Eric Eichenberger, l'artiste qui " donne vie à l'arbre humain".

04/2024

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Fleurus

Le prince Eric

"Malheur à la ville dont le Prince est un enfant !" dit l'écriture. Et le Prince Swedenborg n'a pas quinze ans... Seul, ou presque, entouré d'ambitieux, de traitres, d'espions et de lâches, Eric conservera-t-il la couronne que veut lui ravir son Premier Ministre ?Jef le page préféré, Christian l'ami français, Yngve l'enfant mystérieux, et les autres garçons qu'Eric connnut au temps du Bracelet, parviendront-ils à l'arracher du piège où un conseiller félon l'a fait tomber ?

04/2024

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12 ans et +

Le prince Eric Tome 4 : La mort d'Eric

Ce livre n'est pas un roman, mais un récit qui se situe dans la terrible période de la guerre 1939-1945, et qui n'a rien perdu de son actualité, car, comme l'écrit Serge Dalens : "... Je pense, moi, qu'un garçon de quinze ans... est un garçon, c'est-à-dire un homme... Je pense qu'il peut tout comprendre, aussi bien, mieux peut-être, qu'une "grande personne", précisément parce qu'il allie la générosité de l'enfant à la vigueur de l'homme. Parce qu'il sait tout ce qu'on lui cache et n'en dit rien..." Mais qu'il est difficile, même pour un adolescent, de sourire à la mort ! Retrouvez les aventures d'Eric et Christian magnifiquement illustrées par Pierre Joubert dans ce chef-d'oeuvre de la littérature classique.

01/2018

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Rock

Eric Clapton. Blues Power

Au même titre que Jimi Hendrix, Jeff Beck ou Jimmy Page, Eric Clapton a marqué l'histoire du rock en tant que guitariste, d'abord avec les Yardbirds puis John Mayall et surtout Cream, au sein duquel il grave ses premiers classiques et repousse les limites de la guitare blues. En 1974, il rencontre un énorme succès avec 461 Ocean Boulevard, notamment grâce sa reprise de "I Shot The Sheriff" . Sa carrière, jalonnée de succès populaires comme "Cocaine" , "Tears In Heaven" ou "Layla" , se voit altérée par un alcoolisme destructeur. Retraçant le parcours de ce guitariste qui refuse son statut de guitar hero, Eric Clapton, Blues Power décortique une discographie émaillée de coups durs qui ne l'empêchent pas de revenir sur le devant de la scène, décennie après décennie.

02/2021

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Littérature française

Victor Hugo-Éric Zemmour

On reproche à Eric Zemmour d'être "brutal" et radical. J'ai voulu comparer son discours à celui de Victor Hugo quand il luttait contre le retour à l'enseignement des religieux à l'école. Il a même dû s'exiler après avoir été accusé "d'appel au meurtre et à l'assassinat" lors de la prise de pouvoir "abusive" de Louis Napoléon. Eric Zemmour, lui, est accusé d'incitation à la haine raciale parce qu'il dénonce les violences factuelles liées à l'immigration de masse, la non-assimilation des immigrés musulmans, et qu'il ose rappeler les fondements de notre Laïcité originelle, dévoyée par l'islamo-gauchisme. Ce livre invite à comprendre l'esprit Français face à la religion, car la séparation de l'Eglise et de l'Etat ne consistait pas uniquement à placer la religion en dehors de la sphère publique, mais à éduquer les peuples à adopter une religion discrète, une foi intérieure, pour éviter le séparatisme et les obstacles au fameux "vivre ensemble" . Ce livre s'adresse à tous ceux qui ne comprennent pas "la résistance" à l'islamisation de la France, l'esprit fondamentaliste (clérical) que dénonçait Victor Hugo à son époque.

05/2023

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Suisse

Eric Fuchs, l'éveilleur

Enfant de Plainpalais, né en 1932, pasteur, professeur de théologie de l'université de Genève et directeur de l'institut Romand d'Ethique, Eric Fuchs a parcouru toutes les étapes d'un parcours universitaire consacré au dialogue, à la formation des adultes, à l'éthique et à l'oecuménisme. Auteur de plus de trente ouvrages, de nombreux articles et d'émissions tant à la radio qu'à la télévision, il a promu et développé le champ de l'éthique surtout en médecine, en droit et même dans le champ de l'art.

03/2021

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Critique littéraire

Décapage N° 59, automne-hiver 2018 : Les dessous de la dédicace

Il est d'usage qu'un auteur dédie son livre à quelqu'un par une dédicace imprimée placée à la tête de l'ouvrage. Il peut y avoir un nom, un prénom, quelques mots tendres, humoristiques ou mystérieux. Dix écrivains vous révèlent ce qui se cache derrière ce discret hommage : Blandine Rinkel, David Foenkinos, Eric Metzger, Eric Neuhoff, Frédéric Ciriez, Jean-Philippe Blondel, Julien Bouissoux, Patrick Autréaux, Nathalie Kuperman, Vincent Almendros.

09/2018

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Littérature française

L'enfer des Anges. Une banlieue nommée Neuhof

" Quel Sébastien Brant, quel Albert Schweitzer disposera de quelques siècles pour raconter le Neuhof ? Une rue principale bordée de maisons habitées par des petits bourgeois ou plutôt des gens simples, un terrain vague sans odeur de mer, une mer d'immondices sans bruit de vagues, un petit supermarché au parking dangereux, deux ou trois bistrots vinasseux, quelques tristes immeubles H.L.M., un vague jardin, l'absence de fleurs, un raton laveur...Le tiéquar a donné naissance à un style plus qu'à un art de vivre. Une trajectoire dépourvue de frontière et de nationalités ". Ce roman sur la banlieue de Strasbourg est une réminiscence du mythe platonicien de la caverne. C'est l'histoire de jeunes qui galèrent et qui espèrent : histoire croisée d'adolescents de la banlieue dont les destins vont s'imbriquer jusqu'au drame. " L'enfer des Anges " met en scène le télescopage de vies et d'histoires de partout et de nulle part. Sans perspective. Une simple ligne de fuite pour direction de survie. Car seuls ceux qui sont chauves dans la tête ne savent plus piétiner le ciel et la lune.

11/1999

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Critique Théâtre

Transfuge N° 148, mai 2021 : Stanislas Nordey

Interview : Rencontre avec la romancière irlandaise Caoilinn Hugues pour l'excellent roman, Sélection naturelle. Portrait : Transfuge brosse le portrait d'Eric Neuhoff, drôle et tendre. Reportage : Transfuge plane parmi les oiseaux grâce à Stanislaw Lubienski, Le parti pris des oiseaux. Les meilleurs livres du mois Festival et remue-méninges

05/2021

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Sciences historiques

Théodore de Neuhoff, roi de Corse. Un aventurier européen du XVIIIe siècle

Le 5 avril 1736, Anton Francesco D'Angelo, le vice-consul de France en poste à Bastia, informe le ministre Maurepas de l'arrivée, quelques jours auparavant, à la plage d'Aléria d'un navire anglais que l'on dit avoir été armé par le consul d'Angleterre à Tunis. A mis pied à terre un « Personnage » habillé à la longue d'un habit écarlate, portant épée, canne, perruque et chapeau. Les chefs corses qui se sont déplacés pour le recevoir lui donnent le titre d'excellence et de roi de Corse . Bientôt l'on apprendra qu'il s'agit de Théodore, baron de Neuhoff, qui se proclame par ailleurs lord anglais et Grand d'Espagne. Un rapport anonyme, rédigé dans le courant août, le décrit comme un homme de bonne prestance, de haute stature et à l'embonpoint prononcé qui parle italien avec un fort accent allemand. Dès les premiers jours, il ne cache pas son intention de ceindre la couronne de Corse, ce qui sera chose faite le 15 avril. Débute alors un règne éphémère de sept mois qui permit à la révolte des Corses contre les Génois de rebondir. Mais, bien plus que ce règne d'un été, encore mal connu, c'est la longue dérive qui suivit son exil et sa fin miséreuse qui enflammèrent l'imagination des contemporains et sculptèrent définitivement la statue du roi Théodore sous les plumes acérées de Voltaire, du marquis d'Argens ou encore d'Horace Walpole.

01/2012

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Actualité et médias

Eric Zemmour. Une supercherie française

Un pamphlet, mais plus qu'un pamphlet. Usant de l'ironie et de la dérision qu'appellent les assertions et ridicules zemmouriens, Mohamed Sifaoui débusque, avec tout le sérieux de l'enquêteur qui s'est infligé un examen attentif de la quasi-totalité de la production du publiciste, la pensée réactionnaire telle qu'elle se camoufle sous son nouveau plumage médiatique. Il assume ainsi, avec tous les risques que cela comporte, une mission de salubrité intellectuelle et morale qui tardait à être accomplie : au-delà du cas Zemmour, ce livre offre une contribution importante à la déconstruction des thématiques qui sont les armes d'une entreprise globale de dévitalisation et de parasitage rétrogrades de notre société.

09/2010

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Actualité politique France

Eric Zemmour : un outrage français

La France a besoin d'un nouveau Julien Benda pour écrire à nouveau La Trahison des clercs, version années 2000. Depuis l'affaire du foulard en 1989, un projet longtemps "infra-intellectuel", mené par des mandarins médiatiques, oeuvre en réalité pour connecter directement "le délitement des sociétés démocratiques à la question de l'immigration" et à son déferlement. Ils alertent sur le grand remplacement pour mieux préparer les conditions du grand déplacement. Depuis le début des années 2000, dans une forme d'accompagnement à distance du lepénisme, de nombreux livres et autres essais ont balisé le chemin pour qu'en 2022, Eric Zemmour en vienne à tenter de passer de la réflexion à l'action. Venu sur le tard sur ces questions, depuis 2006 et pour être exact depuis 2008, non seulement Eric Zemmour a raflé la mise de tous les néo-réactionnaires, mais avec sa radicalité, il en est venu à littéralement centrer Marine Le Pen, devenue, pour le coup, une figure convenable. Le présent essai tente de revenir, année par année, événement, le plus souvent tragique, après évènement, livre par livre, pour tenter de comprendre comment des minorités, de part et d'autre, ont préempté le débat français pour le réduire, quand ce n'est pas à coup de surenchères mémorielles et de concurrences victimaires, à une société où on ne vit plus côte à côte, mais face à face, le tout sur un fond de dérives, réelles, dans certaines parties du territoire français. Les responsabilités sont partagées. Il s'agit donc ici, et sans concessions, de rendre à César, ce qui est à César et à Omar, ce qui est à Omar.

02/2022