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Elie Wiesel mort

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Religion

Elie Wiesel en hommage

Premier écrivain à avoir reçu le prix Nobel de la paix, Elie Wiesel est ce que, depuis Malraux, on appelle un " écrivain engagé ". Ce volume d'hommage, publié à l'occasion de son jubilé universitaire et de ses soixante-dix ans, veut donner à réfléchir sur la singularité de cette œuvre, tout à la fois sous l'aspect de sa spécificité juive et sous celui de son essence universelle, comme lieu de l'approfondissement de la question de la mémoire et de la transmission de celle-ci. Des racines hassidiques de son écriture à son engagement pour les droits de l'homme, c'est toujours le même combat que mène Elie Wiesel depuis quarante ans pour vaincre l'indifférence au mal sous toutes ses formes.

11/1998

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Critique littéraire

Elie Wiesel, échos d'une quête

L'oeuvre d'Elie Wiesel peut se définir non seulement comme celle d'un écrivain, témoin d'une période noire à nulle autre pareille, mais aussi d'un penseur, d'un homme d'action, d'un éveilleur des consciences, engagé dans toutes les luttes morales et humanitaires de son époque et possédant, au plus haut degré, "une sorte d'angoisse du destin". Mises à part deux études concernant l'oeuvre de fiction de l'auteur, un aspect moins focalisé sur la recherche académique a été mis en évidence dans cet ouvrage. Il s'agit du relevé des pensées et des aphorismes enchâssés, souvent de manière percutante, dans l'ensemble de ses écrits. Et ce, un peu à l'image des maximes ou adages constituant la structure des oeuvres de certains de ses prédécesseurs en ce domaine : depuis les Proverbes de Salomon, jusqu'aux Pensées de Pascal, ou les Maximes de La Rochefoucault. En un sens, Elie Wiesel, dans ses pensées, vise à y ramasser tout ce que lui avaient enseigné son éducation et sa formation religieuse, mais surtout les leçons de sa tragique expérience.

11/2019

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Littérature française

Le jour

Un homme est gravement blessé dans un accident de la rue. Transporté à l'hôpital, il lutte durant plusieurs semailles contre le mal. Ses souvenirs et ses terreurs le hantent. Revenu de la guerre, il a tenté de vivre, de marcher droit, d'être heureux. Mais une part de lui n'a cessé de demeurer là-bas. Les morts refusent de se laisser enterrer. La vie à laquelle il renaît est paradoxalement une route d'exil, où Kathleen, qui l'aime, pèse moins lourd que sa grand-mère disparue dans les camps. Après la nuit, puis l'aube, le jour se lève : les morts cherchent un cœur ouvert qui les accueille et soit leur messager.

03/1961

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Littérature française (poches)

Coeur ouvert

De violentes douleurs à la poitrine, un médecin rassurant : « Rien au coeur ». Quelques jours après, pourtant, ce dernier flanche. Incrédule, récalcitrant, Elie Wiesel est opéré à New York, in extremis. Au bloc, il voit venir le silence définitif. Ce passage de la vie à la mort – tout sauf un vide, découvre- t-il – se peuple d’émotions, de visages, de mémoires, d'interrogations sur lui- même et sur Dieu. Bilan d’une existence et d’une mission. Revenu à la vie, le prix Nobel de la paix, auteur immortel de La Nuit, inlassable ambassadeur de la tolérance, Juif universel qui n'a, au moment de partir, que la certitude de sa foi, livre le récit si rare de cette traversée du mur invisible.

01/2013

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Littérature étrangère

La ville de la chance

Pourquoi Michael a-t-il tenu à revoir la ville natale où il a passé son enfance, alors qu'il a miraculeusement échappé aux horreurs de la guerre? C'est ce que voudraient découvrir les policiers chargés de lui extorquer des aveux. Mais loin de se compromettre, Michael s'échappe dans la reconstruction d'un passé qu'il revit en même temps qu'il le rêve. C'est ce voyage au bout de la folie que nous narre Elie Wiesel avec cette émotion contenue, cette économie de moyens, cette pureté que " l'Aube " et " le Jour " nous avaient déjà révélées.

10/1968

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Littérature française

Un désir fou de danser

Qui, d'entre nous, n'a pas eu l'impression, un moment, de devenir fou ? Qui, d'ailleurs, ne l'est pas ? Le héros de cette histoire pense, pour sa part, qu'il souffre d'une folie due à un excès de mémoire. L'histoire se déroule aujourd'hui à New York dans le huis clos du cabinet d'une psychanalyste : car le héros a décidé de se débarrasser de ses fantômes qui lui obscurcissent la mémoire et le rendent fou. Mais n'est pas fou celui que l'on désigne comme tel. Roman historique dans lequel se déploie la mémoire d'Elie Wiesel sur le XXe siècle et son tourbillon de malheurs, roman d'apprentissage de la découverte de soi-même dans ses tréfonds les plus obscurs, Un désir fou de danser est aussi un livre d'aventure intérieure porté par la volonté de savoir et la certitude que seul l'amour peut guérir les blessures les plus intimes.

04/2006

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Littérature française

Le temps des déracinés

Pour échapper aux fascistes hongrois, Gamliel Friedman est séparé de ses parents et confié à la catholique Ilonka, une jeune chanteuse de cabaret. Ainsi commence la vie de déraciné de l'enfant juif dépossédé de ses proches, de sa foi, de son nom même. New York, fin de siècle : Lili Rosenkrantz demande à Gamliel de l'aider à vaincre le mutisme d'une vieille Hongroise qu'elle soigne à l'hôpital. Une pensée folle envahit alors l'ancien apatride devenu américain : va-t-il retrouver Ilonka qu'il a dû quitter en 1956, lors de l'insurrection de Budapest contre les Soviétiques ? Et voilà qu'affluent les souvenirs d'une existence faite de malheur et d'espoir, de détresse et, venue d'on ne sait où, d'énergie de vivre. L'amour pour l'insaisissable Esther. Le désastreux mariage avec Colette. La liaison avec Eve, si sensuelle, intelligente, intraitable. Et les vieux amis qui, comme Gamliel ont fait l'expérience du déracinement : Bolek, rescapé d'un ghetto polonais ; Diégo, héros de la guerre d'Espagne ; Gad, l'agent du Mossad ; Iasha, jadis victime de l'antisémitisme stalinien. Et la sagesse bourrue de Rabbi Zousia. Et les écrivains sans talent auxquels Gamliel prête sa plume alors que seul le préoccupe l'achèvement de son Livre secret. En une seule journée, l'éternel exilé va découvrir qu'il lui faut se réconcilier avec son passé, s'y enraciner enfin. Et se convaincre peut-être qu'il existe encore dans le cœur des hommes une place pour la compassion, pour le rêve et l'espoir.

01/2003

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Littérature française (poches)

Les juges

Parmi les passagers du vol New York-Tel-Aviv, il y a Claudia, qui va retrouver l'homme qu'elle aime ; Razziel, qui a rendez-vous avec un mystérieux Sage qui l'a aidé quand il était en prison ; Yoav, qui retourne en Israël finir ses jours ; George Kirten, qui espère se décharger d'un secret trop lourd pour lui, et Bruce Schwarz, qui souhaite échapper enfin à son destin d'éternel séducteur insatisfait. Mais l'avion fait un atterrissage forcé dans le Connecticut et les cinq voyageurs sont recueillis par le Juge et son adjoint, le Bossu. Enigmatique et inquiétant, le Juge impose à ses hôtes d'une nuit un interrogatoire serré : en quoi sont-ils coupables, innocents, responsables ? Tous comprennent alors qu'au terme de son enquête, le Juge prononcera une sentence de mort contre l'un d'entre eux...

06/2000

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Littérature française

Paroles d'étranger. Textes, contes et dialogues

“Dans ma petite ville, quelque part dans les Carpates, je savais pourquoi j’existais. Je savais que j’appartenais au peuple élu de Dieu – élu pour le servir par la souffrance en même temps que par l’espérance. Je savais que je me trouvais en exil et que l’exil était total, universel. Maintenant, je ne sais plus rien. Le ghetto est en moi, en nous. Il ne nous quittera jamais. Nous sommes ses prisonniers. Et pourtant, nous nous exprimons. Le secret qui me mine, je m’efforce de le partager. Les fantômes qui m’habitent, j’essaye de les faire parler. Besoin de communication? De communauté peut-être? J’évoque des souvenirs qui précèdent les miens, je chante le chant des royaumes anciens, je décris des mondes engloutis: j’existe par ce que je dis autant que par ce que je tais. Mais les choses ont changé dans le monde. Le monde lui-même a changé. Et moi aussi. ”Changements surprenants, incompréhensibles parfois, mais au lieu desquels, exilé parmi les exilés, Elie Wiesel poursuit son œuvre de témoin. En évoquant Auschwitz, le Cambodge, le Goulag, il nous prévient contre l’oubli et contre l’aveuglement. Voici un livre de questions, de douleur et de révolte – mais aussi de réflexion, de dialogue et peut-être d’espoir.

11/1982

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Littérature française

L'Oublié

Un bourg des Carpates, la guerre, l'errance à travers l'Europe à feu et à sang, la découverte de la Palestine, l'amour de Talia dans Jérusalem où se poursuivent les combats alors qu'Israël est à peine né: Elhanan Rosenbaum conserve ces souvenirs vivaces en lui, quarante-cinq ans plus tard, à New York où il s'est installé avec Malkiel, son fils. Malkiel a grandi dans l'univers américain, proche de son père, mais tellement étranger à ce passé auquel ne le relie qu'une certitude: sa mère, Talia, est morte en le mettant au monde. Survient la maladie d'Elhanan. Maladie de la mémoire et de la parole: le passé se dissout, les souvenirs s'effacent. Bientôt, plus rien ne restera que le père puisse léguer à son fils. A quel enracinement Malkiel pourra-t-il donc prétendre quand son amie Tamar conteste ses convictions les plus profondes? En désespoir de cause, Elhanan raconte ce passé tumultueux, nourissant ainsi la mémoire de son fils à mesure que la sienne se défait. Puis, tandis que le vieil homme s'enfonce dans sa nuit, Malkiel découvre la terre de ses ancêtres. Lieu d'une deuxième naissance, où se révèleront son identité profonde et sa vérité à travers celles d'Elhanan. Est-ce là que la mémoire triomphera de l'indifférence et de l'oubli?

12/1989

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Histoire de France

MEMOIRES. Tome 2,....Et la mer n'est pas remplie

" Je vais devenir militant. Et enseigner. Partager. Témoigner. Révéler et diminuer la solitude des victimes ". Tels sont les défis que se lance, à 40 ans, Elie Wiesel. Les lieux où règnent la guerre, la didacture, le racisme et l'exclusion déterminent la géographie de son engagement et son histoire au jour le jour : URSS, Moyen-Orient, Cambodge, Afrique du Sud, Bosnie ... Conférences, manifestes, interventions : pour le romancier de l'angoisse et du doute, la parole devient une arme. Il dénonce la libération du terroriste Abou Daoud par la France, la visite de Reagan au cimetière militaire allemand de Bitburg, les contrevérités de Mitterrand, Walesa ou Simon Wiesenthal, les excès de l'armée ou de la justice en Israël. Et combat ces intellectuels inquisiteurs qui comptent les " dividendes d'Auschwitz ", ces producteurs pour qui l'Holocauste est prétexte à grand spectacle, cette intelligentsia qui jette le trouble entre Israël et la Diaspora. Avec le prix Nobel de la paix viennent la célébrité, les honneurs, les désillusions. Et parfois la solitude, malgré la présence, au cœur des rêves, de la famille disparue, malgré la chaleur des étudiants de New York, Boston ou Yale, malgré le cercle des amis et l'Ahavat-Israël, l'amour pour Israël. " Tous les fleuves vont à la mer, et la mer n'est pas remplie ". Et pourtant, comment l'adolescent miraculé de Buchenwald renoncerait-il à son rôle de témoin et de défenseur des droits de tous les hommes ?

09/1997

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Histoire de France

Silences et mémoire d'hommes. Essais, histoires, dialogues

Triompher du silence : tel est pour Elie Wiesel, témoin et victime de l'Holocauste, le premier acte, peut-être un simple geste de survie, une parole intérieure, secrète, fragile. Au récit de sa propre expérience succède l'évocation des disparus dont il devient le porte-parole : chants de la mémoire, dialogues avec les ombres toujours présentes des victimes et des combattants dont il dit les angoisses, les interrogations et les rêves. Et voici qu'apparaît un autre combat. Il s'agit d'apporter aux nouvelles générations non seulement un témoignage, mais une attention, une compréhension et un savoir nés de l'histoire même. Les étapes de ce combat ? Le récit du retour en Allemagne, l'hommage aux victimes du nazisme lors du procès Barbie, la dénonciation du racisme, une réflexion sur la liberté, la guerre et l'indifférence. Une ultime référence est faite à la Bible, dans une lecture midrashique fraîche et pleine de saveur, ferment d'une sagesse immémoriale. Exhortation à lutter contre l'oubli et à donner la parole à tous les opprimés, ces textes sont le message d'un chercheur de paix. Prix Nobel de la paix 1986

05/1989

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Littérature française (poches)

Le testament d'un poète juif assassiné

De la Russie à l'Allemagne, l'Espagne et la Palestine, à travers un siècle marqué par la violence - pogroms, nazismes, guerres -, voici le destin d'un jeune poète juif qui voulait ensemble vivre sa foi et son idéal communiste. Rêve fou qui s'effondrerait dans le silence et la mort s'il n'y avait ce rire qui soudain s'élève, libérateur et chargé d'espoir.

09/1995

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Littérature étrangère

LE SERMENT DE KOLVILLAG

Un jeune homme veut se tuer; il a vingt ans; il est juif. Le vieillard qu'il rencontre l'après-midi de ce qu'il croit devoir être son dernier jour, est juif; il a quatre fois vingt ans; il est le seul survivant de Kolvillàg. Cette petite ville d'Europe centrale ne figure sur aucune carte, dans aucun manuel d'histoire. Elle n'existe plus que dans la mémoire du vieillard; et dans un livre dont il est le dépositaire. Lié par un serment, il assure ne pouvoir en parler. Pourtant, il en parlera: "Si je te racontais Kolvillàg?... Il y a là une leçon dont tu pourrais tirer profit. Kolvillàg: la haine contagieuse, le mal libéré. Les conséquences graves d'un épisode banal et insensé... Brisant les chaînes, l'Ange exterminateur a fait de tous les hommes ses victimes... " C'est l'histoire d'un pogrom. Histoire absurde à l'origine; angoissante dans le progression de l'inévitable; hallucinante par l'Apocalypse finale qui n'épargne pas plus les massacreurs que les massacrés. C'est aussi la peinture d'une communauté juive, avec ses figures pittoresques ou émouvantes dominées par celle du hassid Moshe, "le fou". C'est enfin l'illustration entre toutes pathétique d'un thème obsédant d'Elie Wiesel: la fidélité aux morts devenant raison de vivre: "Ayant reçu cette histoire, tu n'as plus le droit de mourir", dit le vieillards au jeune homme.

05/1973

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Histoire de France

MEMOIRES. Tome 1, Tous les fleuves vont à la mer

Enfance heureuse à Sighet, petite ville des Carpates longtemps épargnée par la guerre. Fureur et ténèbres d'Auschwitz et de Buchenwald : l'adolescent en sort exsangue, l'esprit muet, sans patrie. Mais il conserve en lui ses rêves messianiques, le sourire de Tsipouka, la petite sœur aux cheveux d'or, le regard et les ultimes paroles de son père -secrets qui hantent toute l'œuvre d'Elie Wiesel et qu'il révèle ici. Quarante ans plus tard, consécration de l'écrivain lorsqu'il reçoit le prix Nobel de la paix. Ce sont là trois repères dans une vie fertile en bouleversements, ruptures et découvertes. Elie Wiesel a 17 ans. Le voici à Paris, ballotté dans un univers inconnu. Apprendre le français lui paraît alors moins ardu que séduire toutes les jeunes filles dont il tombe amoureux. La naissance d'Israël l'exalte, mais comment aider le jeune Etat ? Le voici apprenti journaliste, un métier qui lui fera parcourir le monde, traquer les scoops, se lier d'amitié avec François Mauriac et Golda Meir, côtoyer personnalités et chefs d'Etat. A 30 ans, Elie Wiesel parvient enfin à décrire son expérience de La Nuit, à témoigner pour les martyrs de l'Holocauste. Ainsi commence une œuvre vouée au souvenir des victimes, à la défense des survivants et de tous les opprimés. Avec les armes de la compassion, de l'amour et parfois de la colère, cette œuvre et cette vie vont devenir un combat entre le doute et la foi, le désespoir et la confiance, l'oubli et la mémoire. Combat d'un inlassable témoin de la violence des hommes et de leur rêve d'une Jérusalem pacifiée, idéale.

09/1994

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Religion

Célébration biblique. Portraits et légendes

Adam (ou le mystère du commencement), Abraham et Isaac (ou histoire du survivant), Joseph (ou l'éducation d'un juste), Job (ou le silence révolutionnaire), d'autres personnages bibliques sont ici évoqués par un conteur qui les fait émerger tout ruisselants de leur passé et du passé de ceux qui en transmirent la mémoire - et tout présents à ceux auxquels le poète ouvre cette immense symbolique pour aujourd'hui. "Enfant je lisais ces récits bibliques avec un émerveillement mêlé d'angoisse. J'imaginais Isaac sur l'autel, et je pleurais. Je voyais Joseph prince d'Egypte, et je riais". Cet émerveillement et cette angoisse, Elie Wiesel les fait partager à ses lecteurs dans cette interprétation à la fois poétique et critique qui s'appelle le midrash.

09/1991

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Littérature française (poches)

Les Portes de la forêt

" J'ai une histoire à te raconter, une histoire juive très drôle. C'est un messager nommé Gavriel qui me l'a racontée. Je n'aime pas les histoires juives drôles. Elles sont tristes et font appel à la pitié. Je n'aime pas que les Juifs fassent appel à la pitié. Dans mon histoire, il ne s'agit pas de pitié, mais plutôt de colère. Dans ce cas, je t'écoute. Grégor se passe la main sur ses lèvres. Par où commencer ? "

11/1985

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Littérature anglo-saxonne

Conte d'un nigoun

Un conte universel et poignant, un livre inédit du grand Elie Wiesel, une ode à l'autre et à la lumière. Ce texte posthume résonne comme la dernière parole d'un sage. Un conte écrit sous la forme d'un poème, simple et court, comme une adresse à un enfant, où l'auteur reprend la trame d'une histoire connue. La veille de la fête de Pourim, les nazis donnent vingt-quatre heures aux dirigeants du ghetto pour leur remettre dix Juifs, afin de venger la mort des dix fils de Haman, selon la légende du livre d'Esther commémorant la délivrance miraculeuse d'un massacre des Juifs de Perse. Si les dirigeants refusent, tous les habitants seront condamnés. Terrifiés, ils se rendent chez le rabbin du ghetto pour obtenir des conseils. Au cours de la nuit, celui-ci appelle les esprits des rabbins légendaires des siècles passés, mais aucun n'est en mesure de donner une réponse satisfaisante. Parmi les voix ancestrales, le Baal Shem Tov essaie d'intercéder auprès de Dieu en chantant un nigoun, une mélodie joyeuse et sans paroles qui a le pouvoir de briser les chaînes du mal. Le lendemain soir, tandis qu'aucun volontaire ne s'avance, les habitants du ghetto sont informés qu'ils seront tués dans l'heure. Au fil des minutes, le rabbin du ghetto enseigne à sa communauté réunie l'air que le Baal Shem Tov a chanté la nuit précédente. Alors les voix de ces hommes, femmes et enfants, s'élèvent vers les cieux. Elie Wiesel nous offre à travers ce livre posthume, magnifiquement illustré par Mark Podwal, une ode à la résistance par la joie et le courage. Une leçon d'humanisme pour combattre la nuit autour et en nous, un poème chantant les miracles accomplis dans l'allégresse, l'unisson avec et pour les victimes. Traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Carine Chichereau

11/2021

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Histoire de France

LA NUIT

Ce que j'affirme, c'est que ce témoignage, qui vient après tant d'autres et qui décrit une abomination dont nous pourrions croire que plus rien ne nous demeure inconnu, est cependant différent, singulier, unique... L'enfant qui nous raconte ici son histoire était un élu de Dieu. Il ne vivait, depuis l'éveil de sa conscience, que pour Dieu, nourri du Talmud, ambitieux d'être initié à la Kabbale, voué à l'Eternel. Avions-nous jamais pensé à cette conséquence d'une horreur moins visible, moins frappante que d'autres abominations, - la pire de toutes, pourtant, pour nous qui possédons la foi : la mort de Dieu dans cette âme d'enfant qui découvre d'un seul coup le mal absolu ? François Mauriac

05/2006

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Littérature française

Otage

New York, 1975 : Shaltiel Feigenberg, juif américain, est enlevé en plein jour à Brooklyn. L'événement fait la une des médias internationaux : c'est la première fois qu'une prise d'otage de ce type se produit sur le sol américain. Reclus dans une cave, les yeux bandés, livré à lui-même, le prisonnier se souvient : la déportation, en 1942, des habitants du ghetto de Davarowsk, sa ville natale en Transylvanie ; sa propre survie, enfant, dans la cave d'un comte allemand, officier de renseignements nazi ; la libération de la ville par les soldats de l'Armée rouge ; le récit du père et de l'oncle de Shaltiel, rescapés d'Auschwitz ; la fuite clandestine, en URSS, dès 1941, du frère aîné, membre d'une cellule du Parti communiste juif ; l'émigration aux Etats-Unis.

08/2010

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Littérature française (poches)

Le cas Sonderberg

Comment un homme peut-il être à la fois coupable et non coupable ? C'est la question que se pose Yedidyah, critique théâtral chargé de couvrir le procès de Werner Sonderberg, jeune Allemand accusé d'avoir assassiné son vieil oncle. Quand les innocents se sentent coupables et les coupables innocents, quand le passé resurgit et demeure incompréhensible, que reste-t-il ?

09/2009

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Littérature française

Le mendiant de Jérusalem

Enracinant cette fois-ci ses personnages dans le présent - la guerre des "Six Jours" - Elie Wiesel leur donne tout leur poids de réalité. Récit d'un témoin oculaire de la prise de Jérusalem, récits de l'Holocauste, de la tradition hassidique, histoires et légendes, ce roman est une somme où revivent tous les thèmes et tous les héros qui hantent l'univers d'Elie Wiesel. Jérusalem en est certes le pôle essentiel. Chacun y vient en mendiant. Chacun en repart plus riche d'une foi et d'une histoire éternelle. Elie Wiesel a voulu que tous ses personnages soient avec lui au pied du Mur des Lamentations, présents ou rêvés.

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Religion

Rashi. Ebauche d'un portrait

" Il est la première référence. Le premier secours. Grâce à lui, tout s'éclaire. " Ainsi parle Elie Wiesel, qui rend ici un hommage poignant à l'une des figures majeures de la pensée juive : Salomon, fils d'Isaac, rabbin de la ville de Troyes au XIe siècle, plus connu sous le nom de Rashi. De son oeuvre est parvenu jusqu'à nous l'un des plus lumineux commentaires du Talmud, ainsi que quelques légendes savoureuses. Mais Rashi fut aussi le témoin d'une époque charnière et méconnue pour la communauté juive en France, marquée par un rayonnement intellectuel sans précédent. C'est ce personnage que nous invite à découvrir le grand " passeur " de la tradition juive qu'est Elie Wiesel. Cheminant dans les méandres des vieilles rues de Troyes comme dans le labyrinthe des textes bibliques, il nous convie, à travers ce portrait intime, à une promenade placée sous le signe du gai savoir.

03/2010

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Religion

Et où vas-tu ?

Pèlerinage aux sources autant que célébration de l'étude, mais aussi évocation d'un passé englouti vécu dans l'ambiance chaleureuse des yeshivot, voilà ce que ce nouveau volume de lectures et de commentaires, prononcées au cours de nombreuses années, propose au lecteur aujourd'hui. Les paroles prophétiques, les histoires midrashiques et les contes hassidiques pourraient tous, dans un présent ininterrompu, nous guider, nous éclairer et plus encore nous interpeller, nous interroger sur nos rêves et sur nos défis. Même si nous ne sommes pas gouvernés par les réponses qu'ils nous suggèrent, nous sommes marqués par les questions qu'ils nous posent. Je crois en l'homme, en dépit de l'homme. Je crois en son avenir, en dépit du mal qu'il s'est infligé à lui-même. Je crois en la valeur des mots. Il dépend de nous qu'ils deviennent véhicules de haine ou porteurs de tendresse et de compréhension. " E.W.

09/2004

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Littérature française (poches)

L'aube. Récit

" Pourquoi j'essaie de vous haïr, John Dawson ? Parce que mon peuple n'a jamais su haïr. Sa tragédie, au cours des siècles, s'explique par le manque de haine dont il fit preuve à l'égard de ceux qui, souvent, réussirent à l'humilier, Notre seule chance, à présent, John Dawson, c'est de savoir vous haïr, c'est d'apprendre l'art et la nécessité de la haine. "

11/1995

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Histoire internationale

Tous les fleuves vont à la mer. Mémoires (1)

" On se revoit enfant, accroché à sa mère. Elle murmure quelque chose. Parle-t-elle du Messie ? On a envie de lui dire : " tu es morte et Il n'est pas venu. Il viendra peut-être, mais ce sera trop tard. " On marche avec son père à l'office du Shabbat. Puis dans les rangs d'un cortège de morts. On souhaite le rassurer, le consoler : " N'aie pas de crainte, ton fils tâchera de vivre en bon juif. " Mais on ne dit rien. On appelle en silence une petite fille belle et souriante, grave et recueillie, on lui caresse les cheveux qui sont comme des rayons de soleil. Dresser le bilan cette fois encore ? Contenir l'émotion ou la libérer ? On laisse sa pensée escalader des montagnes, dévaler des chemins escarpés, s'égarer dans des cimetières invisibles, rechercher et fuir la solitude et les gens, les histoires déjà racontées et celles qu'on racontera plus tard. " ELIE WIESEL.

08/2016

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Littérature française (poches)

Et la mer n'est pas remplie. Mémoires (2)

Le témoin de Tous les fleuves vont à la mer élève la voix. Dans cette suite des Mémoires, Elie Wiesel fait face aux dictateurs, falsificateurs de l'Histoire et chefs d'Etat amnésiques. Il dénonce la libération du terroriste Abou Daoud par la France, la visite de Reagan au cimetière militaire allemand de Bitburg, les contre-vérités de Mitterrand, les excès de l'armée ou de la justice en Israël... Le témoin de Tous les fleuves vont à la mer élève la voix. Dans cette suite des Mémoires, Elie Wiesel, garant de la mémoire des victimes de l'Holocauste, fait face aux terroristes, dictateurs, falsificateurs de l'Histoire, et chefs d'Etat amnésiques. Devenu professeur, l'ancien étudiant talmudiste multiplie les débats, les manifestes et les actions en faveur des droits de l'homme. Né en Roumanie en 1928, rescapé d'Auschwitz, Elie Wiesel a reçu le prix Nobel de la Paix en 1986. Philosophe et écrivain, il est notamment l'auteur du Mendiant de Jérusalem (prix Médicis 1968) et du Testament d'un poète juif assassiné (prix du Livre Inter 1980). Ses ouvrages sont disponibles en Points. " Remarquable... Wiesel écrit avec une poésie superbe et une éloquence époustouflante. " Miami Herald

07/1998

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Littérature francophone

Le Mendiant de Jérusalem

La guerre des six jours vue par le prix Nobel de la paix. Elie Wiesel convoque ses personnages, présents ou rêvés, vivants ou morts, et les enracine dans le temps d'un événement majeur en Israël : la guerre des Six Jours. Réunis au pied du mur des Lamentations, ils parlent, commentent et se font les témoins ardents d'une cité où chacun vient en mendiant, et repart lesté d'une foi et d'une histoire éternelle. "La sagesse et la lucidité d'Elie Wiesel débordent de douceur, d'une naïveté acharnée, de la folle tentation de croire encore en l'homme". Le Figaro Elie Wiesel (1928-2016) est un écrivain né en Roumanie et rescapé d'Auschwitz, Il a reçu le prix Nobel de la paix en 1986. Philosophe et écrivain, il est notamment l'auteur de La Nuit, du Testament d'un poète juif assassiné (prix du Livre Inter 1980) et du Désir fou de danser. La plupart de ses ouvrages est disponible chez Points. Prix Médicis 1968

04/2024

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Poésie

Vie, mort, morts symboliques

Ancien déporté d'Auschwitz, Isaac, philosophe de métier, s'installe dans un petit village ignorant qu'il est composé d'ex-résistants et collaborateurs dans la Deuxième Guerre mondiale. Trahi par le numéro gravé dans son bras, il est, à son insu, à l'origine du retour des "vieux démons" entre les habitants... A la demande du professeur de l'école et du maire, il accepte de témoigner de son vécu dans le camp de la mort et de répondre aux questions des élèves et des adultes. Malgré les hostilités qu'il suscite autour de lui, il devient, grâce à son expérience et son savoir, le personnage central des lieux. Dès son arrivée, en parlant de la vie, de la mort et des morts symboliques, il ne cesse de répandre l'esprit de tolérance et de fraternité. Pour lui, les "morts symboliques" représentent la pierre angulaire du développement de l'humain. Sans elles, ce dernier resterait fixé à "l'animalité" .

05/2022

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Littérature française (poches)

Fort comme la mort

Avec le temps, on a oublié le phénoménal succès de " Fort comme la mort ", cinquième roman de Maupassant, publié en feuilleton, puis en livre, en 1889, tandis que les Parisiens se préparaient à découvrir l'Exposition universelle et à inaugurer la tour Eiffel...Le dossier historique et littéraire qui accompagne cette édition montre en quoi ce récit vaut le détour : roman mondain, récit d'un amour impossible, livre entrecroisant les perspectives de l'art et de la vie à travers le destin d'un héros peintre, il appelle le mythe de Faust, la philosophie de Schopenhauer ou encore de nombreux échos chez D'Annunzio ou Zola. Œuvres et références dont on trouvera ici de larges extraits.

04/1993