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Denis Tillinac mort

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Tourisme France

Le Bonheur en Corrèze. Spleen en Corrèze. Le Bonheur à Souillac. L'Eté anglais. A la santé des conquérants. Maisons de famille. Un léger malentendu. L'Hôtel de Kaolack. Le Jeu et la chandelle

Spleen en Corrèze - Le Bonheur à Souillac - L'Eté anglais - A la santé des conquérants - Maisons de famille - Un léger malentendu - L'Hôtel de Kaolack - Le Jeu et la chandelle Le Bonheur en Corrèze regroupe des romans " provincialistes " où l'on retrouve les thèmes chers à l'auteur, la quiétude face à la sauvagerie parisienne, le culte de l'amitié, le rejet des modes et des excès de la modernité, les pièges de la nostalgie, les ambitions bafouées, des histoires écrites avec la " musique Tillinac ", un ton mélancolique tout de retenue dans lequel le passé affleure. Denis Tillinac, observateur aigu des moeurs de l'époque, aura publié plus de cinquante ouvrages - romans, essais, récits, poésie - depuis 1979 et Spleen en Corrèze, le roman qui l'a fait connaître. Corrézien d'origine et d'adoption, ce Parisien a mis la province au coeur de son oeuvre de fiction. Cette anthologie est un hommage au grand écrivain.

01/2021

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Littérature française

Le Patio bleu

Mémorialiste, l'auteur a fait, dans cet ultime roman, le portrait nostalgique et lucide d'une génération fatiguée que la province rassure, parcourant un demi-siècle d'une belle amitié entre un homme et une femme. Un groupe d'amis, bourgeois d'âge mûr, a l'habitude de se réunir dans le patio bleu autour de la figure charismatique de Marie-Anne. A l'instar du narrateur, énarque qui a mené une carrière de diplomate sans ambition ni conviction, ils sont fatigués de leur vie parisienne, du nouveau monde qui s'impose et dont ils se sentent exclus, et croient trouver à Condom, petite ville du Gers, le havre rassurant où se poser avant le spectre de l'Ehpad. Une longue amitié lie Marie-Anne et le narrateur, une amitié totale, dans laquelle l'amour n'est jamais loin, dont ce roman est la chronique. Passé plus ou moins lointain et présent s'entremêlent dans le récit intimiste et mélancolique d'un personnage qui promène un regard aussi lucide que désenchanté sur les choses et les gens, sur les craquements d'une société illustrés par le mouvement des Gilets jaunes. On retrouve dans Le Patio bleu les thèmes chers à Denis Tillinac, l'amitié fidèle, le poids du passé et des souvenirs, l'opposition entre Paris, eldorado factice, et la province assoupie et en déshérence, la méfiance envers les manifestations de l'air du temps et les excès de l'époque, les aspirations de jeunesse confrontées à une vie faite qui s'avance vers la vieillesse.

11/2020

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Critique littéraire

Rue Corneille

Un écrivain, et rien d'autre, ainsi se définit Denis Tillinac, en épilogue à ce récit d'une balade en zigzags sur les routes de son imaginaire. On le cherche dans sa maison d'édition au quartier Latin, on le surprend en Afrique où Kabila doit le rejoindre. On le croise en terre d'Ovalie avec Pierre Dauzier et André Boniface, on l'aperçoit à l'Elysée en conciliabule avec Chirac. Mais comme il se joue des frontières, le voilà dans l'avion de Sarkozy avant de reprendre son train pour la Corrèze. Puis de repartir à un autre bout de ses mondes intimes. Tout le passionne, surtout les coulisses et surtout les irréguliers. D'où ces scènes de genre et cette galerie de portraits, crayonnés avec autant d'ironie que de tendresse. Car si Denis Tillinac n'aime pas son époque, il a de la sympathie pour les personnages qui tâtonnent aux marches de la gloire. Ou aux frontières du désespoir. Entre les lignes d'une prose de styliste, miroir parfois cruel des moeurs contemporaines, on perçoit les désarrois d'un écrivain que l'Histoire a floué. Même s'il s'est bien amusé.

03/2009

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Littérature française (poches)

Les masques de l'éphémère

" Nous habitons les ruines d'un monde révolu et nous portons les deuils de tous ses héritages. J'écris pour signifier aux civilisations défuntes ma gratitude éplorée. Rien ne survivra des architectures mentales dont les vestiges nous émeuvent encore mais n'ont plus le pouvoir d'armer nos illusions. J'écris dans une mélancolie sans fond la chronique de l'irréparable. Elle indisposera ceux qui tiennent le monde " moderne " pour un prolongement des autres. On aimerait croire qu'au prix de métamorphoses l'ancien continuera de célébrer avec le nouveau ses noces d'antan. Cette crédulité n'est plus de mise : l'homme s'embarque sans boussole, sur un esquif qui prend l'eau, vers un rivage dont l'existence même est douteuse. " Prix Paul-Léautaud 1999

10/2001

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Littérature française

En désespoir de causes

Au crépuscule d'un destin d'aventurier qui a épousé toutes les utopies modernes, le narrateur explore son passé ténébreux pour élucider le mystère de son activisme. Ni la révolution sous diverses latitudes, ni l'amour sous les traits d'égéries somptueuses ou pathétiques n'auront étanché sa soif d'absolu. Le bouddhisme, la psychanalyse, la vie en communauté et bien d'autres péripéties ont ponctué ce long voyage au bout des illusions, directement inspiré à l'auteur par la vie d'un personnage réel. Le soleil noir et rouge de son romantisme éclaire le désarroi de notre temps : c'est pourquoi Denis Tillinac a voulu retracer un parcours à la fois exemplaire et sans issue, où l'on croise des êtres troublants. L'ironie du regard appartient à son modèle ; la tonalité mélancolique est celle d'un écrivain parvenu à sa maturité. Denis Tillinac signe son roman le plus accompli et le plus dense.

02/2002

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Actualité et médias

Elle. Eloge de l'Eternel féminin

Face à la levée de bouclier du féminisme radical et à la confusion des genres, Denis Tillinac propose, fidèle à lui-même, un livre à contre-courant de la doxa. A la croisée de l'essai, du pamphlet et du récit personnel, ce voyage intellectuel singulier au coeur de L'Eternel féminin rappelle la nécessaire singularité des hommes et des femmes confrontés au grand effacement. Dans notre monde de plus en plus standardisé où les repères et les certitudes sont instables, Denis Tillinac craint l'avènement proche d'un "androgynat mental" . Il redoute que la femme ne devienne rien de plus qu'un homme au féminin. L'heure est d'autant plus grave que le féminisme ambiant, dans une culture de la dénonciation, se mue en une police du désir qui culpabilise les relations entre hommes et femmes, régente les comportements et fait du sexisme un terme fourre-tout. En convoquant ses souvenirs et les figures féminines qui l'ont accompagné toute sa vie au grès d'un itinéraire spirituel et littéraire, Denis Tillinac nous invite à préserver ce mystère qu'est la femme pour l'homme et éviter à tout prix qu'une guerre des sexes n'éclate.

05/2019

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Littérature française (poches)

Juste un baiser. Nouvelles

Le président de la République s'enfuit de l'Elysée. Une ville est douloureusement confrontée à sa mémoire. Une Polonaise de Chopin ressuscite un amour juvénile. Une aristocrate se déclare avec orgueil esclave de l'homme qu'elle aime. Un crime procure à son auteur une joie inespérée... Ces dix-huit nouvelles dépeignent les ambiguïtés du désir, l'absolutisme de la passion, les ressorts de la nostalgie, les caprices du destin. Humbles ou puissants, les personnages nous sont familiers : leurs émotions et leurs sentiments pourraient être les nôtres. Certains sont inquiétants, d'autres émouvants, d'autres encore, pathétiques. Presque tous sont amoureux, fût-ce d'un songe. Denis Tillinac les met en situation de rupture avec ironie et tendresse.

06/2014

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Littérature française

Caractériel

C'est l'histoire d'un cancre qui n'en finissait pas d'imaginer des paradis multicolores pour fuir l'enfer gris de l'école. C'est l'histoire d'un sale gosse emprisonné dans la camisole d'une sensiblerie maladive. C'est l'histoire d'un "caractériel" qui a autant désorienté les psys que ses parents et ses copains de classe. L'enfer, c'était le Paris de Doisneau. Le paradis : les deux villages de ses ancêtres, le chant nocturne des grillons, le rouge vénéneux d'une floraison de coquelicots. L'histoire d'un enfant qui n'était pas fait pour devenir un adulte.

01/2018

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Poésie

Sur le pont des regrets

Si l'avenir se lit dans le marc de café ou au coeur des cartes, le passé, lui, se relit au fond d'un verre vidé entre amis, d'une dérade menés entre camarades ou au fil fragile d'un paysage saisi soudain par la fenêtre d'un train, d'un objet sur lequel bute la main. La mémoire est un enfant à caprices, on se doit de la réveiller délicatement, avec des égards de tendresse inouï, c'est à pareil cérémonial intime que nous convie le romancier, essayiste, et ici poète, Denis Tillinac en nous invitant à traverser son Pont des regrets, un bouquet de poèmes qu'il dévide comme les couplets d'une interminable romance villonnienne, les longues stances d'un blues verlainien. Passent ainsi à leur temps, voix ou silhouettes, le fantôme de Pessoa, les proches que la mort n'a rendu qu'invisibles, tels Jean-Claude Pirotte et Guy Boniface ou les amantes en fuite, un moment étreintes ; surgissent soudain un flipper à Strasbourg Saint-Denis, le flot sans fin d'une highway américaine, la piste d'une sente corrézienne. Eparpillé en proses diverses, son imaginaire d'écrivain a toujours retrouvé ses ports d'attache dans l'aventure poétique. Souvenirs obsédants, émotions glanées sur le fil de l'instant, songeries idéales, aveux peu glorieux, regrets embrumant des plages de bonheur - le voilà tout entier dans ce kaléidoscope. "Joie inquiète coeur aux abois Si c'était la dernière fois... On meurt d'un rien il y a urgence De tout étreindre Gazouillis des mésanges Polychrome des primevères Pâquerettes picorant le gazon mouillé Violettes aux creux des murettes"

10/2019

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Faits de société

Du bonheur d'être réac. Apologie de la liberté

Denis Tillinac se veut et se vit "réac" au sens plein du terme : en réaction contre les tendances lourdes de son époque. S'il a soutenu des politiques, notamment son ami Chirac, il n'a jamais appartenu à un parti et jamais renonçé à son indépendance. Comme le "mécontemporain" de Finkielkraut, il se sent totalement en exil dans le monde contemporain. Il le juge trop mercantile, trop mécanique, trop inélégant, trop harcelant, trop immanent. C'est un " réac" métaphysique et esthétique qui fait l'apologie de l'harmonie, de la lenteur, du détachement, de l'intériorité, du jardin secret, de l'ironie, du regret, de l'altitude. Son livre explicite une sensibilité toute en nuances et fait un sort au sens communément admis du mot " réac". Il peut être rétro, passéiste, esthète, élitiste,il ne se polarise pas sur un "retour" politique ou autre. Il démystifie la "modernité" et son couple branché-ringard au bénéfice d'un système de valeurs moins évanescent, moins éphémère. Nostalgique d'un royaume dont il se sent dépossédé, il habite son jardin secret, une thébaïde où se côtoient joyeusement Ophélie et Baudelaire, Saint-Benoît Labre et d'Artagnan, Chateaubriand, Fra Angelico et Van Gogh, Tintin, le roi Pelé, les frères Boniface, Jane Austen, Lampedusa et tant d'autres créateurs. Ce livre séduira les insoumis, les désenchantés et les assoiffés d'idéal de toutes tendances et de tous les âges. Il est peut-être politique, mais au sens noble du terme car il ne propose pas moins qu'une attitude intellectuelle, morale et existentielle.

02/2014

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Littérature française

Je nous revois...

Patron réputé invincible d'un groupe de communication d'envergure européenne, Raoul Dutheil s'est entouré d'une bande d'amis qui auréolent sa personne d'un halo esthétique. Un écrivain américain, un peintre serbe, un agent littéraire juif, un reporter très cosmopolite, des éditeurs, une historienne d'art et autres égéries charmeuses, dont Carla, la belle Romaine. Tous baignent dans une euphorie capiteuse et ambiguë. Mais deux événements en bouleversent la fragile harmonie : la chute de Raoul Dutheil, " tué " par un patron plus vorace que lui, et le drame de Marleen, l'amante du narrateur. Car l'amour fou traverse cette grande fresque de la décadence, habitée par la passion du baroque, pleine d'humour et de mélancolie. C'est le roman que Denis Tillinac portait en lui depuis longtemps, nourri par sa connaissance des milieux littéraire, politique et diplomatique. De Biarritz à Londres en passant par Rome, Belgrade, Paris et les maisons de famille somnolentes du Sud-Ouest, il dévoile les secrets intimes de personnages délicats et vulnérables, qui semblent tenir en équilibre sur une ligne de fuite.

08/2006

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Littérature française

Spleen en Corrèze

"Le soir je hantais les bars pour distraire ma solitude. Elle m'attendait entre les quatre murs de ma chambre. Alors, j'écrivais en écoutant Elvis qui n'était pas mort. Les nuits sont longues en province. Ma plume dessinait sur le blanc d'un cahier de brouillon la valse grise des émotions qui meublent les jours d'un localier, et quelquefois le submergent. C'est une manière de journal intime, une humble brocante où des bonheurs sans suite côtoyaient des désenchantements, des exaspérations vaines, des accès de rage métaphysique. Elvis chantait For the Good Times, la pluie tombait, la ville dormait. Elle avait le sommeil lourd". Denis Tillinac.

06/2021

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Histoire de France

La duchesse de Chevreuse

Belle, intrépide, effrontée, Marie de Rohan, duchesse de Chevreuse, aura été l'aventurière la plus romanesque du demi-siècle de Louis XIII. Elle fut de tous les complots, de tous les exils et Alexandre Dumas l'a immortalisée dans Les Trois Mousquetaires. Pour retrouver son sillage, Denis Tillinac a interrogé les mémorialistes, rencontré les descendants et pérégriné de la Touraine à Madrid, en passant par Nancy et Bruxelles. Sa biographie amoureuse illustre les sortilèges du baroque français.

09/2013

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Littérature française (poches)

Incertains désirs

" J'ai obtenu mon diplôme, il m'a valu la deux-chevaux blanche d'occasion. Un volant dans les mains, c'était le vent de la liberté dans le dos. J'avais le destrier, les éperons et les rênes ; restait à savoir où nous irions cavaler. Le monde était vaste, mais j'étais captif de mon irrésolution... ". Incertains désirs est le roman triste et drôle d'une immaturité peuplée de songes évanescents, d'amours désemparées, de nostalgies précoces. Dans la France provinciale du début des années 70, le narrateur, qui vient de terminer ses études, a envie de vivre, mais ne sait pas comment. La plume malicieuse de Tillinac épouse ses émois, son désarroi, sa façon burlesque de toujours cheminer à côté de ses rêves.

10/2005

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Littérature française (poches)

Dernier verre au Danton

Corrézien de souche Parisien par la force des choses, enfant indocile de Dumas père et rock and roll, Denis Tillinac, dès l'origine, rêvait d'une vie placée sous le double signe de la littérature et de la politique. Tout arrive quand on lui propose de diriger une maison d'édition réputée, tandis que son vieil ami Jacques Chirac s'apprête à enter en campagne. Prendre d'assaut l'Elysée et Saint-Germain-des-Prés, est-ce bien raisonnable ? Avec style, humour, colère et tendresse, Tillinac raconte les dîners en ville et les nuits d'ivresse, l'argent et le pouvoir, les femmes et l'amitié, les complots et la solitude, Pari et ses chimères. A l'heure de la fermeture, devant un dernier verre au Danton, que restera-t-il de ce temps perdu et de ces émotions retrouvées ? " Une verve récurrente, galopante et passionnée ". Gérard Pussey, " Elle "

06/1998

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Actualité et médias

Le venin de la mélancolie

Fin des années soixante. Chirac était un lièvre juvénile zigzaguant sur une portion de carte Michelin. Moi, j'avais vingt ans, je rêvais d'étreindre l'Histoire en gâchant de l'encre pour moudre le grain de ma mélancolie. Autant dire que les tribulations d'un énarque pompidolien ne m'inspiraient qu'une curiosité distraite. Comme tous mes copains, je détestais la société de consommation. Ils étaient presque tous de gauche. Pas moi. Je n'étais pas de droite non plus. Depuis lors, mon patriotisme n'a pas souvent été à la fête. De Gaulle est mort. La France m'a fait faux bond. Telle est mon équivoque avec la politique.

11/2007

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Littérature française (poches)

Boulevards des maréchaux

Ces maréchaux-là limitent leur prestance au blanc bleu de panneaux émaillés. C'est d'un PC qui s'attrape à la périphérie de Paris, au fil des boulevards de ceinture, d'un PC qui vous bahute, au fil de ses bus, d'une porte à l'autre, qu'il s'agit ici. D'une petite ceinture qu'on fait à pattes, façon Tillinac. Tout commence (et finira) porte Dorée où Mars, le dieu porte-lance, veille sur ses collègues les fétiches africains du MAOA. C'est là qu'a poussé, veillé par les lions Daumesnil, le corrézien Tillinac. C'est de là qu'il part pour égrener les portes qui sont un peu les heures du cadran parisien. Et on le suit, au fil de sa dérade, de bistrots en souvenirs, de tombes en coin de rues, bercé par les arrêts obligatoires et le babil des picoleurs ou l'oeil inquiet des passantes. A chaque étape, le maréchal surgit de sa plaque comme un djinn du flacon et l'on suit la parade comme une passe de ballon ovale ou de témoin ému : Soult passe à Davout qui passe à Sérurier qui passe à Macdonald qui donne à Bessières. Ca n'est plus Austerlitz mais la Voulte-Montchanin. Du jeu à 13 revu 1815.

09/2018

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Littérature française (poches)

Retiens ma nuit

François, la soixantaine, est marié depuis trente-sept ans à Claire, la mère de ses deux fils. Une vie entière ensommeillée le long de la Loire, dans la routine anachronique d'un médecin de campagne. Et puis, soudain, surgit Hélène. Un mari aussi, une fille, une galerie à Paris. L'amour bouscule tout, chamboule tant. La clandestinité va un temps, enivre puis ligote. Alors, ils éprouvent le besoin de revenir sur ce qui semblait le bonheur, tricoté avec la patience requise au long d'une existence tracée au cordeau. Et ils se posent cette question lancinante : pourquoi maintenant, alors qu'il leur semble que les élans romantiques ne sont plus de saison ? « Denis Tillinac raconte une passion inattendue sur les bords de la Loire, celle d'enfants gâtés du baby-boom ayant versé dans un bovarysme à la petite semaine. » Le Figaro littéraire

01/2017

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Histoire de France

Dictionnaire amoureux de la France

«La France, je l'aime corps et biens, en amoureux transi, en amant comblé. Je la parcours, je l'étreins, elle m'émerveille. C'est physique. J'aime enchâsser l'or et le sang de son histoire dans la chair de sa géographie...» Denis Tillinac nous fait partager l'amour de son pays. Il traverse la France de l'Auvergne à Paris, de la Normandie à la Provence, des châteaux de la Loire à la Dordogne en passant par le Pays basque. Il nous emmène à la rencontre des écrivains et des personnages symboliques de l'hexagone : Bonaparte, Jeanne d'Arc, de Gaulle, Edith Piaf, les impressionnistes... Un tour de France richement illustré, de tables en vignobles, à vélo, en Deux-chevaux, en train et en bateau.

10/2014

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Littérature française

Napoléon est mort à Saint-Denis

Saint-Denis. 2021. Un club de fanatiques obsédés par l'épopée napoléonienne. Une recette ancestrale qui tombe entre les mauvaises mains. Un chef de cavalerie qui trafique des scooters et s'acoquine avec des banlieusards. Un député pressé d'en finir avec la Ve République. Un ex-agent des services secrets britanniques infiltré dans les réseaux bonapartistes parisiens. Une chasse au trésor dans des souterrains oubliés. Un commissaire de police sidéré par l'infatigabilité des fous. Des conspirations à n'en plus finir. Des résurrections approximatives. Le bicentenaire de la mort de Napoléon qui approche à grands pas.

03/2023

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Littérature française

Les dents de la mort

Ce dernier recueil de nouvelles édité de Stanis Wembonyma Okitotsho mérite bien une note de lecture. Et pour cause ! Physiquement, les vingt nouvelles sont scindées en deux parties comprenant chacune dix pièces d'inégales longueurs mais regroupées en un même titre générique : Les dents de la mort. La femme, jeune ou vieille, en est la thématique centrale, ses mésaventures scabreuses, la texture essentielle. Mais jamais l'éternel féminin n'a été représenté dans des postures aussi dégradantes, dans des situations aussi dévalorisantes ! L'on serait tenté de se poser la question : pourquoi cet acharnement à dévaloriser la femme ? Comme un boomerang, la question rebondit aussitôt au visage de celui qui la pose : pourquoi cette indifférence de la femme face à tant d'humiliation, devant une telle instrumentalisation ?

11/2021

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Poésie

Vie, mort, morts symboliques

Ancien déporté d'Auschwitz, Isaac, philosophe de métier, s'installe dans un petit village ignorant qu'il est composé d'ex-résistants et collaborateurs dans la Deuxième Guerre mondiale. Trahi par le numéro gravé dans son bras, il est, à son insu, à l'origine du retour des "vieux démons" entre les habitants... A la demande du professeur de l'école et du maire, il accepte de témoigner de son vécu dans le camp de la mort et de répondre aux questions des élèves et des adultes. Malgré les hostilités qu'il suscite autour de lui, il devient, grâce à son expérience et son savoir, le personnage central des lieux. Dès son arrivée, en parlant de la vie, de la mort et des morts symboliques, il ne cesse de répandre l'esprit de tolérance et de fraternité. Pour lui, les "morts symboliques" représentent la pierre angulaire du développement de l'humain. Sans elles, ce dernier resterait fixé à "l'animalité" .

05/2022

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Littérature française (poches)

Fort comme la mort

Avec le temps, on a oublié le phénoménal succès de " Fort comme la mort ", cinquième roman de Maupassant, publié en feuilleton, puis en livre, en 1889, tandis que les Parisiens se préparaient à découvrir l'Exposition universelle et à inaugurer la tour Eiffel...Le dossier historique et littéraire qui accompagne cette édition montre en quoi ce récit vaut le détour : roman mondain, récit d'un amour impossible, livre entrecroisant les perspectives de l'art et de la vie à travers le destin d'un héros peintre, il appelle le mythe de Faust, la philosophie de Schopenhauer ou encore de nombreux échos chez D'Annunzio ou Zola. Œuvres et références dont on trouvera ici de larges extraits.

04/1993

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BD tout public

Pierre Tombal Tome 3 : Mort aux dents

"Je suis un pauvre fossoyeur" : Pierre Tombal pourrait presque reprendre à son compte ce refrain de Brassens, si ce n'est que sa vie n'a rien de triste. Aux petits soins pour ses turbulents pensionnaires, il dialogue avec eux et fait régner un ordre bon enfant dans le cimetière dont il a la charge. Une seule chose l'agace : qu'on lui parle de crémation. Grand Prix de l'Humour Noir 2000.

04/2014

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Poésie

Le mot à mort

Le poème, ici et par la suite, malaxe les mots au lieu de les exposer : il en projette l'une contre l'autre les syllabes, et ce sont cassures en cascades et bataclan d'impressions toujours fusant à perte de sens. On y perd sa petite logique dans des " pitre pâtre part paître à part " avant de trouver " l'accès à l'excès " et de régler les soubresauts de sa langue sur des saccades qui, à force de vous secouer, font sens : un sens décapé de toutes les vieilles contraintes.... Peu de pages sont nécessaires pour réussir et imposer une Révolution. Celle qu'Alain Joule, ici, mène jusqu'au bout ne proclame rien : elle défait des chaînes demeurées invisibles et pousse les mots à l'union libre du sens et de la sonorité... Extraits de la préface de Bernard Noël Par-delà " les sens " Le Mot à Mort est un acte d'Amour. La mort qui est la fin du processus de vie se place dès lors qu'elle s'effectue au début d'un autre processus, celui de la mutation par laquelle les cellules en décomposition vont nourrir la terre pour permettre l'avènement de nouvelles vies. Extrait de l'avant-propos d'Alain Joule

01/2016

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Littérature française

Les dénis de denis

Quand un sexagénaire en détresse psychologique rencontre l'amour. Saura-t-il saisir sa chance ? Saura-t-il se remettre en question ? C'est un appel au secours du mal-être profond de notre siècle, sur fond de pandémie.

11/2022

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Santé, diététique, beauté

Plus fort que la mort

Louis va mourir d'un cancer, Matie sait qu'elle lui survivra. Les deux amants (mari et femme) entament un dialogue d'une rare intensité dans leur combat pour la vie - qu'ils mènent, avec la complicité du Dr Lévi, contre toute raison et tout espoir. A la fois témoignage et récit sur ces trois années de lutte contre la maladie, Plus fort que la mort est essentiellement une histoire d'amour. Retour sur l'enfance de Louis, pages de journal de Marie, lettres de l'un à l'autre pendant l'hospitalisation - la manière dont on est traité (ou maltraité) quand on est gravement malade, par les soignants, la famille, les amis fait partie de ce qui est ici mis crûment en lumière -, comment la maladie les a éprouvés, ce qu'elle a détruit, ce qu'elle leur a appris. La profondeur spirituelle du couple, l'un citant volontiers les Lettres à Lucilius de Sénèque pour s'exprimer, l'autre l'évangile de Marc, la qualité de l'écriture et la lucidité de chacun sonnent juste et entraînent le lecteur dans une réflexion qui donne toute sa valeur à la vie et à l'amour.

03/2006

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Littérature française

Denis

Denis est tueur à gage. C'est même le meilleur et ses qualités sont universellement reconnues. Il est méthodique et appliqué, ne laisse rien au hasard, bref, un grand professionnel. C'est un loup solitaire qui aime deux choses par-dessus tout : la cuisine, activité qui le stimule et pour laquelle il est doué ; et observer les gens, imaginer qui ils sont, d'où ils viennent, où ils vont. Ces deux activités lui suffisent à mener une vie équilibrée, tranquille, quasi-robotique. Mais une rencontre va faire bouger les lignes de cette vie bien organisée...

05/2020

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Littérature française

Plus fort que la mort. Mystère

Au début, il y a les racines. Aux noms et dates effacés : en Europe de l'Est, un cimetière des oubliés - baptisé "l'Eternité" - attend ses promeneurs. Un jour, une idylle prend corps au chevet des morts. Pour Eva et Dan, le cimetière devient un jardin, sinon un Eden. La suite ? Tout le monde la connaît : un profond sommeil doit descendre sur l'homme, une nuée de voix sur la femme. Et la chair est refermée à sa place.

02/2017

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Sociologie

Quand la mort frappe l'immigrant. Défis et adaptations

Douleur profonde et intime, le deuil est une réalité individuelle – perte d'un membre de la famille, d'un ami ou d'un collègue – qui a également un retentissement plus large de par les différents rituels pratiqués par la communauté autour du défunt. Il est déjà difficile d'affronter un deuil ; en contexte migratoire, vivre deuil et immigration, c'est vivre deux processus d'adaptation à des mondes inconnus. Un des buts de ce livre est de comprendre cette terra incognita par le témoignage des immigrants qui ont vécu un deuil, l'expérience des travailleurs sociaux et les études des chercheurs. Il fait oeuvre de pionnier en offrant un bilan des connaissances sur le sujet de la mort en contexte migratoire, au Québec, mais également ailleurs dans le monde. Grâce à un travail de terrain au plus près de migrants de diverses origines nationales, culturelles et religieuses vivant au Québec – musulmans, bouddhistes, chrétiens –, il rend compte de la multiplicité d'expériences empreintes tout autant de défis que de solutions créatives. Il propose également d'aider à comprendre le deuil des autres – ceux qui sont nés ailleurs ou dont les parents sont nés ailleurs – pour mieux les accompagner.

04/2017