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Boris Vian collection

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Critique littéraire

Boris Vian

Ingénieur, trompettiste de jazz, acteur, chanteur, parolier, pasticheur de romans noirs américains, critique, auteur de nouvelles et de pièces de théâtre, Boris Vian (1920-1959) ne fut jamais reconnu de son vivant pour ce qu'il était avant tout : un grand romancier au style exubérant, mêlant l'absurde à l'émotion, le paradoxe à la fantaisie. Auteur blessé de L'Ecume des jours, il meurt à trente-neuf ans, le 23 juin 1959.

02/2007

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Critique littéraire

Boris Vian

Le 23 juin 1959, Boris Vian est terrasse par une attaque pendant la projection de J'irai cracher sur vos tombes, film tire de son roman. Il disparaît avant d'avoir eu 40 ans, comme il l'avait lui-même prédit. "Ne sous le signe du poisson-volant" , l'inventeur de la roue élastique était imprévisible. Chanteur et polémiste, libertaire mais non contestataire, classique sans cesser d'être d'avant-garde. Mais aussi sce nariste, traducteur, bricoleur, peintre, trompettiste, amateur de cylindrées, interprète, fabuliste, acteur, pataphysicien, objecteur de conscience, poe te... Et, bien su r, romancier : le "prince de Saint- Germain-des-Pre s" , alias Vernon Sullivan, avait autant d'identités que de pseudonymes. Fuyant le "grelot funèbre des prophètes" , les musiciens a the ories comme les romanciers a the ses, que pouvait bien cacher l'e nigmatique "Bison Ravi" , inge nieur du verbe, du swing et de la vie ? Quatre-vingts de ses proches, a commencer par Michelle Vian, re pondent dans ce livre, dont certains n'avaient jamais te moigne : Guy Be art, Claude Bolling, Juliette Gre co, le maquettiste Massin, Georges Moustaki, J. -B. Pontalis, Jean-Jacques Pauvert, Nadine de Rothschild... Enrichie de documents rares ou ine dits, cette biographie est aussi le portrait d'une e poque. Jamais le singulier auteur de L'E cume des jours et de L'Arrache-coeur n'avait paru si pluriel.

06/2019

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Musique, danse

Boris Vian

Jazz, théâtre, prose, poésie, traductions, chansons, peinture… l’exposition consacrée à Boris Vian, présentée à la Bibliothèque nationale de France réunit les multiples facettes de son oeuvre afin d’en dégager l’unité et la richesse. Peu reconnu de son vivant, Boris Vian (1920-1959) est découvert de façon posthume quand Jean-Jacques Pauvert réédite L’Écume des jours en 1963. La postérité, fascinée par cet homme toujours jeune, créateur d’une langue originale et d’un univers foisonnant, en fait une légende. Diplômé de l’École centrale, Boris Vian n’exerce son métier d’ingénieur que quelques années et préfère se consacrer à l’écriture. Sous le pseudonyme de Vernon Sullivan, il rédige J’irai cracher sur vos tombes, dans le style des romans noirs américains, en se faisant passer pour le traducteur. Bien que l’ouvrage, jugé scandaleux, soit censuré, trois autres titres de Vernon Sullivan voient le jour jusqu’en 1950. L’image de l’écrivain en pâtit : après L’Écume des jours, les romans signés de son véritable nom passent inaperçus. En 1953, devant l’échec de L’Arrache-coeur, il se détourne de l’écriture romanesque au profit de la chanson, en tant que parolier, chanteur et directeur artistique chez Philips. Il crée également pour le théâtre et le cabaret. Cet ouvrage, publié à l’occasion de l’exposition, emmène le visiteur sur les traces de Boris Vian, de Saint-Germain-des-Prés au Collège de Pataphysique, des clubs de jazz aux cafés fréquentés par les intellectuels engagés comme Jean-Paul Sartre et Simone de Beauvoir.

10/2011

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Critique littéraire

Boris Vian

Boris Vian, c'est une légende. La " trompinette " dans les caves de Saint-Germain des Prés, le Déserteur, le poète de l'Ecume des jours, le pornographe de J'irai cracher sur vos tombes, le pataphysicien et l'ingénieur. Visage émacié, silhouette tout en os, il est devenu un emblème qui, entre Gréco et Sartre, résume une époque, une nostalgie. Philippe Boggio a voulu voir ce qu'il y avait derrière le masque d'éternel jeune homme triste. Une vie pleine de drames et de secrets, pas mal de bruit et de douleur. Son enquête commence par l'enfance heureuse à Ville-d'Avray, avant la guerre. Les soirées zazou. La mort du père, assassiné. L'espoir d'une vraie carrière littéraire, entre Gallimard et Les Temps modernes. Les nuits du Tabou. Le jazz. Une production frénétique, des projets, des chansons, des pièces, des romans. Le scandale de J'irai cracher. Une vie de galère aussi et la maladie qui le ronge. Les déboires. Les amours perdues et retrouvées. La fin marquée par l'ironie du sort, dans une salle de cinéma, lors de la projection de l'adaptation de J'irai cracher... Boggio a interrogé les témoins de la vie de Vian. Claude Luter, Henri Salvador, Jacques Canetti, Michèle, sa première femme, Ursula, la seconde, tant d'autres. Une série de mondes se rejoignent, celui des lettres, celui du jazz et de la chanson, celui du journalisme et du cinéma. Ca swingue et ça commence même, juste avant sa mort, à avoir un air de rock'n'roll.

06/2009

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Critique

Boris Vian, bâtisseur de langages

On réduit Vian au romancier musicien. Or il est plus divers. Poète, conteur, il est créateur de mots. Traducteur de livres noirs américains, Sullivan fustige racisme et guerre. Puis c'est théâtre ou spectacles, et des saynètes riches en langues diverses. Cette impétueuse écriture croise peinture ou musique, chansons, voire opéras. Récemment correspondance, expositions, concerts, textes en scène ont attiré l'attention. On retient ici cette création verbale que Jacques Bens appelait "langage-univers" . Vian a essayé tous les genres, soucieux aussi de se défaire des normes, dans une 'pataphysique pleine de mordant.

02/2023

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Lycée parascolaire

L'écume des jours, Boris Vian

L'ouvrage fournit toutes les clés pour analyser le roman de Boris Vian. Le résumé détaillé est suivi de l'étude des problématiques essentielles, parmi lesquelles : - Les personnages principaux et secondaires - Un roman à l'intersection de plusieurs genres - L'impossible amour - L'écriture de Boris Vian - Une narration sous le signe du cinéma.

08/2001

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Encyclopédies de poche

Boris Vian. "Si j'étais pohéteû"

Ingénieur, trompettiste, poète, romancier, traducteur, parolier, chanteur, critique de jazz, dramaturge, producteur de disque, acteur... Touche-à-tout de génie, Boris Vian est l'une des figures les plus marquantes de l'après-guerre. Pourtant, il ne fut jamais reconnu de son vivant pour ce qu'il était avant tout : un grand écrivain. Son univers romanesque, onirique et fantaisiste, son humour provocateur et décapant, ses démêlés avec la justice pour J'irai cracher sur vos tombes et ses prises de positions anticonformistes déroutèrent nombre de ses contemporains qui virent en lui un plaisantin voire un pornographe. Après sa mort brutale, à l'âge de 39 ans, l'auteur de la chanson "Le déserteur" est devenu une sorte d'icône de la jeunesse contestataire, et la légende a pris le pas sur la réalité. Marc Lapprand et François Roulmann restituent le parcours intense et météorique d'un artiste fou de langage qui, de L'Ecume des jours à L'Arrache-coeur, sut magnifiquement marier le swing et le verbe...

04/2009

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Critique littéraire

Boris Vian, la vie contre. Biographie critique

Etude de synthèse, visant l'exhaustivité, de l'oeuvre littéraire de Boris Vian, s'attachant tout spécialement à sa genèse et à l'itinéraire intellectuel suivit par l'auteur de l'Ecume des Jours.

01/1993

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Littérature française

L'Herbe rouge. Un roman de Boris Vian

L'Herbe rouge narre les aventures d'un ingénieur nommé Wolf, créateur d'une machine pouvant lui faire revivre son passé et ses angoisses dans le but, non atteint, de les oublier. Dans le monde de Boris Vian, se côtoient l'absurde et l'imaginaire. Nous sommes sur ce qui semble être un terrain d'aviation, et Wolf, marié à Lil, et Lazuli, son assistant, lié à son amie Folavril, terminent la mise au point d'une machine assez bizarre. Tout ce petit monde, avec le chien "le sénateur Dupont" participe à l'inauguration burlesque de la machine. Puis Wolf part dans le monde des souvenirs à bord de sa machine. Là, il rencontre différents personnages, farfelus et pleins de pittoresque. Il revit chaque étape de sa vie. Ce conte est un "prétexte" qui permet à Vian de philosopher sur différents sujets : les conséquences de l'éducation familiale et l'instruction, l'absurdité de celles de la religion.

01/2023

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Comptines et chansons

L'abécédaire de Boris Vian. Avec 1 CD audio

A comme Anatole, B comme Berthe, C comme Célestin... Le grand Boris Vian s'amuse avec les lettres de l'alphabet. Il invente 26 histoires tendres, cocasses et entêtantes mises en musique par Lucienne Vernay. 26 chansons interprétées par le célèbre groupe Debout sur le Zinc. Une version débordante d'énergie et d'invention, à l'image des grandes et belles illustrations-affiches d'Amélie falière.

09/2023

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Documentaires jeunesse

Zoologie illustrée. Collection Van Berkhey

Insectes, poissons, reptiles, mammifères, oiseaux : le monde animal n'a pas fini de nous émerveiller ! Avec près de 300 animaux illustrés, ce magnifique album naturaliste propose de découvrir l'origine et les particularités de chaque espèce. Les très beaux dessins proviennent de la collection van Berkhey, célèbre peintre et scientifique du XVIIIe siècle, conservée au Musée National des Sciences Naturelles de Madrid (Espagne). + 10 planches détachables en couleurs pour admirer plumes, becs, pelages, cornes, pattes, écailles...

11/2019

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Littérature française (poches)

Cent sonnets

Sans doute composés entre 1939 et 1943, ces poèmes sont la première œuvre de Boris Vian. Il devait beaucoup plus tard les reprendre, corrigeant ou supprimant certaines pièces, preuve de l'importance qu'il leur attachait. Impertinence, humour, sens de la dérision et du pastiche : tels sont les traits les plus caractéristiques de ce poète de vingt ans. Et aussi un goût immodéré pour la rime, le calembour, le jeu verbal et prosodique - où se profile déjà le futur auteur de chansons. Par-delà les tristesses et les émotions intérieures d'un jeune écrivain décidément surdoué, on perçoit en bien des pages les hardiesses et les amusements d'un Boris Vian résolument décidé à vivre.

09/1997

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Sociologie

La pédagogie de Tolstoï. La liberté, l’éducation et la culture

"Le seul critérium de la pédagogie, c'est la liberté ; la seule méthode, l'expérience". (L. Tolstoï) Tolstoï, célèbre pour ses oeuvres littéraires, s'est occupé autrefois de l'enseignement. Il a dirigé une école en s'appuyant également sur l'Emile (traité d'éducation de Rousseau) et sur l'Evangile. Cette école a laissé des souvenirs extraordinaires. On m'a dit, par exemple, que les élèves y faisaient tout ce qu'ils voulaient, sans contrainte aucune. Un jour, pendant la classe, un carillon de clochettes retentit sur la route. Vite, voilà les enfants qui décampent par la porte, par la fenêtre. Il n'en resta qu'un, et l'air triste de celui-là poussa Tolstoï à lui dire : Va-t'en avec les autres ! Bien entendu, je n'ose lui demander si l'anecdote est authentique, mais profitant d'une question qu'il me pose sur l'instruction publique en France, je cherche à connaître son opinion en matière de pédagogie. Voici sa réponse : "Certainement l'ordre est nécessaire, il faut de la méthode, mais je recommanderais surtout la liberté. Ne contraindre les enfants à aucune étude. Qu'ils sachent que tel cours a lieu exactement à telle heure et qu'ils y aillent si bon leur semble. S'ils n'y vont pas, c'est que les aptitudes voulues leur manquent ou bien que le professeur ne sait pas rendre sa leçon intéressante".

05/2022

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Biographies

Romain Rolland. Une vie au-dessus de la mêlée

Romain Rolland, c'est plus qu'un talent, c'est une âme, c'est une conscience. Il est pour les générations vivantes un exemple vivant... en un mot, il est un guide. L'écrivain doit être un guide, un conducteur, un inspirateur ; il ne saurait, sans déchoir, devenir un serviteur soumis, un avocat à gages. Il allume le flambeau, il déploie l'étendard, il se fait bouclier ou glaive, il s'offre en holocauste. Romain Rolland, en refusant de se laisser emporter dans l'espèce de raz de marée qui submergeait l'Europe intellectuelle et mettait en péril le sens critique des bons esprits, a porté le conflit dans une sphère élevée. Refuser de perdre connaissance dans l'affolement général, ce n'est point renoncer à son rôle, c'est parfois donner à ce rôle un sens nouveau... Ce livre explore la vie et l'oeuvre de Romain Rolland, prix Nobel de littérature.

05/2022

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Byzance

Origines et histoire de l'Empire Byzantin

Les véritables historiens se reconnaissent à ce signe, qu'ils proclament dignes d'étude tous les âges et tous les peuples. Naguère nos érudits eux-mêmes avaient pour certaines époques un profond dédain. C'est le bas-empire qui de tout temps a eu le privilège d'éveiller la haine et le mépris dans les coeurs les plus généreux. Il est de bon ton encore aujourd'hui de l'injurier et de ne l'étudier point. Ces répugnances, on le reconnaîtra un jour, sont en grande partie injustes. Pour les atténuer, constatons les services rendus à notre civilisation par le bas-empire. C'est le bas-empire qui a divisé, arrêté, retardé ou limité les invasions germanique, arabe et tartare. Quatre siècles avant que l'Occident, plongé dans le chaos de ces invasions, pût oublier les querelles de race qui le déchiraient, l'Orient, le bas-empire avait organisé une croisade perpétuelle où le feu grégeois et la diplomatie, habilement combinés, accomplissaient des merveilles. Jusqu'à Mahomet (632), Constantinople fut la capitale de la plus vaste domination de l'univers. Jusqu'à Charlemagne (800), elle fut le centre de la civilisation. Jusqu'au schisme d'Orient (1057), elle disputa la suprématie religieuse à Rome. Jusqu'à la croisade vénitienne (1204), elle demeura l'entrepôt général du monde... Pour comprendre le bas-empire, il faut le considérer en quelque sorte comme la synthèse de l'antiquité. La Grèce et Rome, l'Orient et l'Occident, le despotisme et l'administration, le polythéisme et le christianisme, la philosophie et le droit, la rhétorique et la science, s'y sont, à doses inégales, mélangés et combinés. Le produit de cet amalgame, c'est Byzance. Pour présenter une image moins flatteuse, mais plus exacte peut-être, on pourrait dire que Byzance est le résidu qui s'est trouvé au fond du creuset où tant d'éléments divers s'étaient précipités. Cette idée générale admise, - et on ne peut pas ne pas l'admettre, - l'empire byzantin cesse d'être une énigme : il apparaît comme un phénomène que la science a le devoir d'expliquer. Suivre dans son évolution continue la civilisation ancienne, c'est expliquer en réalité les origines et la formation du bas-empire. On remonte ainsi à la source des idées, des moeurs, des institutions, dont le bas-empire a été précisément la résultante... La société byzantine était européenne par ses institutions familiales, par son attachement aux traditions antiques, comme le culte des morts, par sa langue et sa culture helléniques...

05/2022

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Littérature française

La psychologie de Descartes

La psychologie est une pièce maîtresse dans le système et la philosophie de Descartes. Selon Henri Wallon, c'est en elle qu'il a cherché des solutions aux difficultés, aux contradictions qui sont afférentes à sa position philosophique, mais qui sont afférentes aussi à la psychologie elle-même. Ce livre traite de la pensée de Descartes et de sa psychologie spiritualiste qu'il exposa avec une parfaite logique. Avec ses deux aspects métaphysique et physiologique, sa psychologie exerça une évidente influence sur d'autres savants et philosophes tels que Spinoza, Malebranche ou Bossuet, qui joignirent toujours la considération des organes à celle de l'esprit. Elle contribua aussi, pour une certaine part, à accroître le goût de l'analyse psychologique qui caractérisa son époque et au-delà.

02/2023

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Généralités

La Vénus de Milo

Pendant le siège de Paris par l'armée allemande, le ministre de l'instruction publique et des beaux-arts avait fait porter hors du Louvre et déposer dans un souterrain la Vénus de Milo. Elle a été retirée de cet asile et rapportée au Musée des Antiques vers la fin de juin de cette année. Le procès-verbal des opérations d'extraction et de transport, qui fut dressé séance tenante, constate que la statue n'a souffert en rien, que des fragments du plâtre employé à souder les pièces dont elle est composée, amollis par l'humidité, se sont détachés, mais que le marbre est intact. Par les relations qu'avaient publiées sur la découverte de la Vénus de Milo en 1820 et son arrivée au Louvre en 1821 M. Dumont d'Urville, M. de Marcellus, M. de Clarac, on savait que cette statue avait été trouvée en plusieurs morceaux, qu'elle avait été embarquée d'abord sur un bâtiment turc, puis successivement sur la gabarre la Chevrette, sur la goélette l'Estafette et sur la gabarre la Lionne, enfin que dans le laboratoire du Louvre les morceaux avaient été assemblés comme ils le sont encore aujourd'hui... La Vénus de Milo, dans le caveau de l'ancienne Mélos, où elle fut trouvée en 1820 par un paysan, était divisée en deux grands morceaux. Il y avait de plus des fragments qui en avaient été détachés, sans parler du noeud de cheveux derrière la tête, qui en fut séparé dans le transport du caveau au bâtiment turc, mais qu'on remit aussitôt en sa place. Elle arrivait ainsi au Louvre.

03/2023

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Littérature française

Oeuvres. Tome 2, L'Ecume des jours ; Les Fourmis ; Les morts ont tous la même peau ; Les Chiens, le désir et la mort

Boris Vian (1920-1959) passa comme un météore au milieu de notre siècle, laissant une trace éblouissante, énigmatique et inspiratrice. Dressé dans sa jeunesse insolente et éternelle, chantre des délires et des merveilles, alchimiste fécond du langage et des formes, messager audacieux de l'imaginaire, il nous offre des milliers de pages (roman, poésie, théâtre, critique, etc...) inspirées par la poésie des extrêmes et témoignant d'une volonté farouche de créer et de partager. Cette oeuvre énorme, méconnue ou mal jugée du vivant de l'auteur, mais consacrée désormais par la gloire populaire, la voici pour la première fois rassemblée en quinze volumes, en un ordre à la fois générique et chronologique, avec un texte plus fidèle à l'écriture originelle. Cette collection, hommage éclatant à un écrivain majeur, propose aux lecteurs d'entrer dans le XXIe siècle avec des rires et des larmes, la conscience d'une apocalypse intime démentie par l'opiniâtre joie de vivre. Ouvres romanesques 2 Deux chefs-d'oeuvre et un grand Sullivan (1947-1949). Très vite, Vian a formé son style pour organiser le jaillissement de son inspiration. L'Ecume des jours fonde sa gloire depuis les années soixante, fiction née du jazz, de la jeunesse immortelle et pourtant de la mort implacable. Dans Les Fourmis, la farce surgit du drame, le grinçant croise le poignant, l'humour froid tient à distance les émotions. Les morts ont tous la même peau reprend le thème du racisme aux U. S. A. avec ses conséquences destructrices ; il est complété d'une nouvelle qui célèbre l'union d'Eros et Thanatos. Gilbert Pestureau L'Ecume des jours Les Fourmis Les morts ont tous la même peau Les Chiens, le désir et la mort

10/2019

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Littérature française

L'arrache-coeur

28 août Le sentier longeait la falaise. Il était bordé de calamines en fleur et de brouillouses un peu passées dont les pétales noircis jonchaient le sol. Des insectes pointus avaient creusé le sol de mille petits trous ; sous les pieds, c'était comme de l'éponge morte de froid. Jacquemort avançait sans se presser et regardait les calamines dont le coeur rouge sombre battait au soleil. A chaque pulsation, un nuage de pollen s'élevait, puis retombait sur les feuilles agitées d'un lent tremblement. Distraites, des abeilles vaquaient.

11/2013

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Littérature française (poches)

L'équarrissage pour tous. suivi de Tête de Méduse. et de Série blême

Arromanches, 6 juin 1944 : tandis que les Alliés prennent pied sur le sol européen, le héros de L'Equarrissage pour tous se préoccupe de marier sa fille au soldat allemand avec qui elle couche depuis quatre ans... Une farce bouffonne sur un sujet grave, la guerre, et qui, pour cela, fit scandale à sa création en 1950. Série blême met en scène un écrivain en quête de silence, et qui, dans sa retraite montagnarde, se voit soudain envahi par les rescapés d'une catastrophe aérienne ; il en résultera une ahurissante série de meurtres - qui n'empêchent pas le lecteur d'éclater de rire à chaque page. Tête de méduse, enfin, nous présente un mari heureux d'être trompé par sa femme, parce qu'il espère trouver dans sa douleur l'aiguillon du génie littéraire. Trois pièces échevelées, tour à tour fantaisistes, macabres, poétiques, satiriques, où le romancier de L'Ecume des jours démontre un génie théâtral hérité à la fois de Jarry et de Pirandello, proche aussi d'un Ionesco par son goût de l'insolite ou de l'absurde - et en tous les cas d'un irrésistible comique.

02/1998

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Littérature française (poches)

Je voudrais pas crever ; Lettres au collège de Pataphysique ; Textes sur la littérature

Je voudrais pas crever, poème d'un homme jeune qui se sait bientôt condamné, donne son titre à un recueil de vingt-trois poèmes publiés après la mort de Boris Vian (1920-1959), et dont l'édition de 1962 a marqué, avec quelques romans et nouvelles, le début de sa gloire posthume. N'était-ce point d'ailleurs une sorte de " chanson du néant " ? Lorsque Noël Arnaud offrit à son tour l'édition de 1972, il y joignit quelques lettres de Vian au Collège de 'Pataphysique' cette institution pour laquelle il s'enthousiasma, après tant d'autres passions qui brûlaient sa vie, telles que l'amour et l'amitié, le jazz, l'écriture, la liberté...

10/1999

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Littérature française

Oeuvres complètes, tome 5. Poèmes, nouvelles, chroniques romancées

Boris Vian (1920-1959) passa comme un météore au milieu de notre siècle, laissant une trace éblouissante, énigmatique et inspiratrice. Dressé dans sa jeunesse insolente et éternelle, chantre des délires et des merveilles, alchimiste fécond du langage et des formes, messager audacieux de l'imaginaire, il nous offre des milliers de pages (roman, poésie, théâtre, critique, etc...) inspirées par la poésie des extrêmes et témoignant d'une volonté farouche de créer et de partager. Cette oeuvre énorme, méconnue ou mal jugée du vivant de l'auteur, mais consacrée désormais par la gloire populaire, la voici pour la première fois rassemblée en quinze volumes, en un ordre à la fois générique et chronologique, avec un texte plus fidèle à l'écriture originelle. Cette collection, hommage éclatant à un écrivain majeur, propose aux lecteurs d'entrer dans le XXIe siècle avec des rires et des larmes, la conscience d'une apocalypse intime démentie par l'opiniâtre joie de vivre. Poèmes, nouvelles, chroniques romancées Ce volume enrichi d'inédits illustre les talents multiples de Vian écrivain, à travers toutes les années de sa création littéraire, de 1940 à 1959. Cinq recueils regroupent sa production poétique, si contrastée, du caustique au lyrique, du burlesque à l'angoisse poignante. Vingt-neuf nouvelles éparses du vivant de l'auteur font ensuite éclater sa réussite dans cette forme brève si bien adaptée à son écriture enlevée et tonique, avec le même mélange détonant de comique et d'horreur, de cruauté et d'émotion que dans Les Fourmis (tome II). Un ensemble de chroniques romancées complète ce volume, transposition fantaisiste de la vie quotidienne sous un regard tendre ou décapant. Cent sonnets Barnum's Digest Cantilènes en gelée Poèmes divers Dernier recueil Nouvelles inédites ou publiées en revue Chroniques romancées

10/2020

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Lecture 6-9 ans

Si les poètes étaient moins bêtes

Vian aimait provoquer ! Pour le centenaire de sa naissance, voici qu'il provoque les poètes et se moque donc de lui-même... tout en nous donnant une grande leçon d'imagination. Boris Vian demande aux poètes d'arrêter d'écrire sur leurs petits malheurs et les invite à fabriquer en vrai un monde enfin merveilleux ! Ce texte fantasque nous embarque dans un univers où les poètes feraient le bonheur autour d'eux en inventant des mirliflûtes, des plumuches, des rara curules... Autant d'animaux loufoques tout droit sortis de l'imagination débordante d'un Boris Vian empreint de l'esprit d'enfance, impertinent et joueur. Les enfants auront, à coup sûr, envie d'inventer à leur tour des scènes drolatiques, à l'image des illustrations que nous sert un Serge Bloch très inspiré.

03/2020

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Littérature française (poches)

L'herbe rouge

Dans son style étonnant qui mêle la fantaisie et l'absurde avec l'émotion la plus poignante, Boris Vian nous raconte les aventures d'un savant qui a inventé une machine pouvant lui faire revivre son passé et ses angoisses. Sous le travesti de l'humour noir, ce sont ses propres inquiétudes que met en scène Boris Vian, avec la frénésie d'invention burlesque qui l'a rendu célèbre.

09/2008

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Littérature française (poches)

Les morts ont tous la même peau

Videur dans une boîte de nuit, Dan ne vit que pour Sheila, sa femme, et l'enfant qu'il a eu avec elle. Un enfant que la société acceptera parce que sa peau est blanche. Dan, lui est noir, d'origine, sinon de peau... Toute son existence repose sur ce secret. L'irruption de Richard, son frère, qui menace de tout révéler, en même temps que sa subite attirance pour une prostituée noire, vont bouleverser la vie de Dan. Lui qui, non sans remords, a tant voulu être un Blanc, ne serait-il au fond de lui-même qu'un " nègre " ? Boris Vian - alias Vernon Sullivan - nous donne ici, à la manière de Chandler ou Hadley Chase, bien plus qu'une dénonciation du racisme. Ces pages qui firent scandale, où la violence et l'érotisme se donnent libre cours, nous conduisent au plus profond de la folie d'un être qui ne se reconnaît plus, que la pression sociale a irrémédiablement dissocié de lui-même. Une sorte d'explosion intérieure qui le poussera au meurtre...

09/1997

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Littérature française (poches)

Le goûter des généraux. suivi de Le dernier des métiers. et de Le chasseur français

La guerre : c'est une nouvelle fois le thème de ce Goûter des généraux, l'une des œuvres les plus corrosives - les plus abouties - que nous ait laissées l'auteur du Déserteur et de L'Equarrissage pour tous. Une guerre contre les plus faibles, bien sûr, cyniquement décidée par les politiques, afin de faire oublier leurs échecs et leur médiocrité... Une guerre qui ne fait pas du tout l'affaire du général de La Pétardière-Frenouillou, lequel préfère organiser des goûters chez sa maman avec ses petits camarades ! rien de démonstratif, en effet, chez Boris Vian : pas d'autres armes que celle d'un humour débridé, imprévisible, libérateur. Cette pièce, écrite en 1951, fut représentée pour la première fois en 1964, en Allemagne... puis en France, en 1965. Ce même rire est à l'œuvre dans Le Dernier des métiers, où un autre pouvoir est mis sur la sellette à travers l'inoubliable Père Saureilles, prédicateur mondain, véritable star du showbiz religieux, et dans l'étonnant Chasseur français, comédie musicale des plus grinçantes, où l'on suivra, entre autres, les tribulations de la marquise de Piripin, trop éprise de petites annonces, de rencontres coquines et de Série noire... Un feu d'artifice de trouvailles, d'inépuisable invention verbale et théâtrale.

03/1998

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Pléiades

Oeuvres romanesques complètes. Coffret en 2 volumes

Cela commence bien pour Vian, l'écrivain. Queneau aime Vercoquin et le plancton. Gallimard accepte ce premier roman puis un deuxième, L'Ecume des jours. Sartre reçoit l'auteur aux Temps modernes, où paraîtront ses Chroniques du Menteur. J'irai cracher sur vos tombes fait scandale – un vrai scandale, du premier coup, celui que tant d'artistes attendent en vain toute leur vie... Et pourtant, cela ne prend pas. Les seuls romans de Vian qui connaissent le succès de son vivant sont ceux qu'il signe Sullivan. Les autres ne trouvent pas leur public. Le dernier, L'Arrache-coeur, sept ans à peine après Vercoquin, est un ultime échec. Vian en conclut que sa destinée ne sera pas littéraire. Il renonce au roman. Sa célébrité est alors à son comble, pour d'autres raisons. "Oh ! je fais dans pas mal de choses, n'adjudant ; ingénieur, auteur, traducteur, musicien, journaliste, interprète, jazzologue, et maintenant directeur artistique d'une maison de disques. — Ouais... je vois..." répond l'adjudant, "bon à tout, bon à rien..." Le personnage de Vian – trompinette, tourniquette et cor à gidouille – prend beaucoup de place, il est vrai, jusqu'à masquer en partie son oeuvre. Résultat : au lendemain de sa mort prématurée, la plupart de ses livres "littéraires" sont introuvables. Le succès viendra plus tard, au rythme des rééditions posthumes, et il sera accompagné d'une certaine reconnaissance. Mais prend-on vraiment l'écrivain au sérieux ? L'imaginaire de Vian déconcertait ses contemporains. On a parfois l'impression, aujourd'hui, que son humour embarrasse les nôtres. C'est ainsi ; Vian trouvait le sérieux risible et voyait dans le rire une chose sérieuse. Dans son arbre généalogique littéraire figurent les noms de Rabelais, Swift, Carroll, Jarry, Queneau. Cette édition réunit les romans, les nouvelles et les scénarios de Boris Vian, ainsi qu'un choix de textes brefs qui, bien que non fictionnels (encore que certaines chroniques soient fort "romancées"), éclairent son univers imaginaire. Précisément, à quoi ressemble-t-il, cet univers ? A un monde parallèle au nôtre et communiquant avec lui, doté de son langage propre, irréductible aux catégories convenues (fantastique, science-fiction), aussi contrasté que le désert à rayures de L'Automne à Pékin, mais concerté, cohérent, à la fois poétique et réel : "l'histoire est entièrement vraie, puisque je l'ai imaginée d'un bout à l'autre. Sa réalisation matérielle proprement dite consiste essentiellement en une projection de la réalité en atmosphère biaise et chauffée, sur un plan de référence irrégulièrement ondulé et présentant de la distorsion." Langage d'ingénieur, mais il cache une définition du récit poétique, au service de thèmes graves – la difficulté d'être, l'usure de toute chose, l'angoisse de la mort – qui chez Vian sont transfigurés par la magie du rêve.

01/2020

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Littérature française

Oeuvres. Tome 1, Conte de fées à l'usage des moyennes personnes ; Trouble dans les andains ; Vercoquin et le plancton ; J'irai cracher sur vos tombes

Boris Vian (1920-1959) passa comme un météore au milieu de notre siècle, laissant une trace éblouissante, énigmatique et inspiratrice. Dressé dans sa jeunesse insolente et éternelle, chantre des délires et des merveilles, alchimiste fécond du langage et des formes, messager audacieux de l'imaginaire, il nous offre des milliers de pages (roman, poésie, théâtre, critique, etc...) inspirées par la poésie des extrêmes et témoignant d'une volonté farouche de créer et de partager. Cette oeuvre énorme, méconnue ou mal jugée du vivant de l'auteur, mais consacrée désormais par la gloire populaire, la voici pour la première fois rassemblée en quinze volumes, en un ordre à la fois générique et chronologique, avec un texte plus fidèle à l'écriture originelle. Cette collection, hommage éclatant à un écrivain majeur, propose aux lecteurs d'entrer dans le XXIe siècle avec des rires et des larmes, la conscience d'une apocalypse intime démentie par l'opiniâtre joie de vivre. Ouvres romanesques 1 Pour ses premiers textes romanesques (1942-1946), Vian se lance allègrement dans la parodie. Son Conte de fées déjanté moque le genre tout en bénéficiant de sa gratuité. Trouble dans les andains introduit le Major, dans des aventures de B. D. mêlant la gauloiserie à la chasse au trésor. Vercoquin et le plancton chante l'épopée des zazous, des ingénieurs de bureau et des surprises-parties. J'irai cracher sur vos tombes, fausse traduction d'un pseudo-Américain, canular littéraire mais puissant fantasme érotico-sanglant, est un vrai thriller sur le racisme aux U. S. A. Gilbert Pestureau Conte de fées à l'usage des moyennes personnes Trouble dans les andains Vercoquin et le plancton J'irai cracher sur vos tombes

10/2019

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Littérature française (poches)

En avant la zizique. Et par ici les gros sous

Longtemps la chanson n'a retenti qu'aux carrefours des rues ou dans les cabarets. En moins d'un siècle, le micro, la radio, le disque en ont fait une industrie internationale. Auteur de chansons devenues classiques -Le déserteur, J'suis snob, On n'est pas là pour se faire engueuler...-, Boris Vian a été le témoin de cette mutation, dans une époque qui vit briller les noms de Montand ? Brassens, Gréco, cependant qu'après le jazz, le rock se préparait à franchir l'Atlantique... Il conte ici avec passion, avec aussi la verve irrésistible et la fantaisie qui sont sa marque, ce monde de la chanson dont il connaît toutes les coulisses et tous les refrains, s'interrogeant à chaque page sur ce miracle imprévisible : la naissance d'une " grande " chanson. Féroce contre le conformisme marchand, réfractaire à toute forme de censure comme d'élitisme ou de parti pris, cette radioscopie de ce qu'on n'appelait pas encore le showbiz n'a rien perdu de son actualité.

10/1997

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Critique littéraire

Correspondances 1932-1959. Vouszenserancinq !

Boris Vian a beaucoup écrit. 10 000 pages ont été publiées, restait en suspens la correspondance. Dans les échanges avec sa première épouse Michelle se dessinent notamment l'univers de Saint-Germain-des-Prés, celui de Saint-Tropez avec ses clubs et ses personnalités hautes en couleur. Les copains - écrivains, jazzmen ou artistes - deviennent source d'inspiration, voire des personnages de son oeuvre. Boris Vian leur écrit, mais répond aussi continuellement aux missives d'admiratrices, de lecteurs anonymes passionnés de musique et aux journalistes qui n'aiment pas son style. Quant à la séquence familiale inédite qui ouvre cet ouvrage, elle résonne avec une puissance singulière. Les lettres à sa mère, surnommée Pouche, alors qu'il est en première année de l'Ecole centrale, sont particulièrement touchantes, comme ses charmants échanges plus tard avec ses deux enfants, Patrick et Carole. Ses lettres d'amour nous bouleversent, qu'elles soient coquines, drôles ou poétiques. Et puis un jour le premier amour disparaît pour refleurir ailleurs, avec Ursula, son Ourson. Si l'on connaissait son esprit facétieux et provocateur, cette correspondance révèle l'humeur parfois assombrie d'un homme qui se sait malade depuis l'adolescence et qui vit différemment. Ressort quelquefois le ton d'un écrivain blessé de ne pas avoir été compris ni sous son nom ni sous celui de Vernon Sullivan. Même si Simone de Beauvoir lui écrit avoir aimé "en gros et en détail" L'Ecume des jours ou que Raymond Queneau le soutient contre vents et marées.

08/2020