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Albert Londres livres

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Historique

Albert Londres doit disparaître

Le secret de son dernier reportage. Quand, en décembre 1931, Albert Londres embarque pour la Chine, nul ne sait vraiment ce qu'il part y faire. Aucun journal ne l'y a envoyé et ses concurrents se demandent ce qu'il va bien pouvoir rapporter comme scoop alors que Shanghai est au coeur du conflit sino-Japonais. Après ses reportages qui ont fait grand bruit sur le bagne de Cayenne, sur la traite des Blanches en Argentine, sur le traitement indigne des internés en hôpitaux psychiatriques, c'est un trafic d'arme et d'opium qu'Albert Londres va mettre à jour en Asie. Mais les révélations que s'apprête à faire le journaliste, " de la dynamite " de son propre aveu, dérangent en plus haut lieu ; à commencer par l'amirauté de la Marine Française qui est impliqué dans ce trafic (qui sera connu plus tard sous le nom de French Connection ! ). Aussi, sa disparition dans le naufrage du Georges Philippar à son retour de Chine en mai 1932 laisse planer le doute sur le caractère accidentel de sa mort. Surtout quand on sait que ses amis, les époux Lang-Willar à qui il s'était confié sur le contenu de son reportage, vont périr accidentellement avant de pouvoir faire éclater au grand jour ce scandale d'Etat. Ni tout à fait un biopic, ni tout à fait une fiction, Albert Londres doit disparaître est une proposition possible de Frédéric Kinder et Borris sur la fin tragique de celui qui, aujourd'hui encore, est considéré comme le premier grand reporter de l'Histoire.

05/2022

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Histoire de la photographie

Albert Londres et la photographie

En 1932 Albert Londres, disparaissait tragiquement en mer. Reporter de terrain, l'homme a parcouru le monde pour enquêter, alerter, dénoncer. Considéré grâce à ses écrits comme l'un des plus grands noms de l'histoire de la presse, il est aussi l'auteur de quelque 800 photographies illustrant ses enquêtes, certaines publiées ici pour la première fois. Par l'écrit, Albert Londres dénonce. Par l'image, il prouve - accompagnant ainsi l'essor de l'image dans l'information et l'émergence du photojournalisme. Ce livre est donc à la fois une plongée dans l'histoire du début du XXe siècle, un voyage aux origines du journalisme contemporain, et une réflexion sur le rôle qu'y joue l'image. Il est accompagné d'un texte d'Hervé Brusini, journaliste, président et ancien lauréat du Prix Albert Londres.

11/2023

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Récits de voyage

Albert Londres en Terre d'Ebène. Avec des photos prises par Albert Londres

Nul ne pouvait savoir que, pour étayer son reportage sur l'Afrique coloniale - d'où il tira le légendaire Terre d'ébène -, Albert Londres n'avait cessé de prendre des photographies étonnantes. C'est dans un souk de Casablanca, où il est professeur de français, que Didier Folléas, par le plus grand des hasards, a trouvé ces photos. Après une enquête minutieuse, qui lui a apporté la preuve que ces clichés avaient bien été pris par le grand reporter, Didier Folléas a reconstitué étape par étape le périple d'Albert Londres dans l'Afrique des années 1920. Il nous dévoile ici, photos à l'appui, la genèse de cette grande aventure journalistique.

05/2009

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Critique littéraire

Albert Londres. Le prince du journalisme

Né en 1884 à Vichy dans une famille dont les racines remontent jusqu'aux pentes des Pyrénées, Albert Londres est bien davantage qu'une référence absolue en matière de "? grand reportage ? "? : c'est un mythe, une icône emblématique de toute action journalistique visant à refléter le monde tel qu'il est, sans tabous ni frontières. Jeune poète devenu correspondant de guerre, journaliste d'investigation avant l'heure, Albert Londres fut au cours de sa brève mais riche existence, un mélange d'aventurier et d'écrivain, de voyageur au long cours et d'homme de convictions doté d'un sens aigu de l'observation et de la narration, qui ont fait de lui, avant tout, un humaniste "? engagé? " sur les cinq continents. Des Balkans au Proche-Orient, de l'Europe de l'Est au Japon, à l'Indochine, à l'Inde et à la Chine, en passant par la Guyane, l'Algérie, l'Argentine et le Congo, cet infatigable globe-trotter s'est fabriqué l'image d'un dénonciateur professionnel, d'un "? redresseur de torts ? " tous azimuts, présent sur tous les "? fronts ? " de l'histoire internationale. De l'état du monde et des sujets de société de son temps, il a donné une vision sans concessions, fruit d'une grande maîtrise du style et des techniques narratives, de sorte que ses articles, comme ses livres, restent des modèles du genre. Sa célèbre formule "? La plume dans la plaie ? " a fait le tour du monde comme pour mieux résumer les combats incessants à mener contre l'injustice sous toutes ses formes. A l'instar de l'association "? Regarder... Agir pour Vichy et ses environs ? " qui oeuvre pour sa réhabilitation au travers des "? journées ? " et des "? rencontres Albert Londres ? ", Jacqueline Débordes tente ici de réparer cette étrange injustice qui veut qu'un reporter de première classe tel qu'Albert Londres - à qui toute une profession doit ses lettres de noblesse - n'est que rarement commémoré dans sa ville natale. Sans doute ses absences longues et répétées ont-elles été la source du presque-oubli dans lequel il est tombé au fil des ans, et ce, malgré le "? prix ? " dont il est indirectement à l'origine depuis 1933, au lendemain de sa tragique disparition en Mer Rouge... La plus prestigieuse récompense de la presse française contemporaine lui doit, en effet, d'être décernée aujourd'hui aux meilleurs reporters de la presse écrite ? et audiovisuelle française. Ce n'est donc pas le moindre mérite du livre de Jacqueline Débordes que de contribuer à mieux faire connaître celui qui, plus qu'un journaliste habité d'un supplément d'âme, fut d'abord une "? conscience ? " à l'échelle mondiale.

09/2011

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Littérature française

Adieu Cayenne. Un essai d'Albert Londres

Lors du reportage qu'il effectue en Guyane sur le bagne, Albert Londres rencontre Eugène Dieudonné, un menuisier anarchiste condamné sans preuve lors du procès qui jugea "la bande à Bonnot" . Quelques années plus tard, le journaliste apprend que le forçat s'est échappé, il le retrouve au Brésil où il a refait sa vie. L'auteur nous conte les péripéties de l'évasion, nous décrit l'hostilité de l'environnement, la mer, la forêt, la solidarité mais aussi l'égoïsme des bagnards, les chasseurs d'évadés, etc. Albert Londres fera tout pour que Dieudonné soit gracié et il obtiendra gain de cause.

02/2023

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Littérature française

Au bagne. Un essai d'Albert Londres

Ce reportage passionnant, vivant, de très grande qualité, entraînera une amélioration de la situation des bagnards et à terme la fermeture du bagne. Ecrit en 1924, il raconte de façon bouleversante comment des humains ordinaires peuvent composer une administration inhumaine et comment des bourreaux peuvent devenir des victimes.

02/2023

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Récits de voyage

Terre d'ébène. La traite des noirs

En 1927, Albert Londres embarque pour un périple de quatre mois dans les colonies françaises d'Afrique. Il a déjà écrit quelques articles sur les "petits Blancs" de Dakar, mais s'engage cette fois dans une enquête d'envergure sur les pratiques des colons usagers du "moteur à bananes". Il en rapporte un récit virulent, caustique, dont le lecteur sort tour à tour réjoui et atterré, dénonçant les milliers de morts survenues au nom de l'exploitation des forêts et de la mise en valeur du territoire. Par la violence de ses dénonciations, Terre d'ébène suscitera furieuses polémiques et démentis violents. "Notre métier n'est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie", écrit Albert Londres.

01/2000

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Littérature française

Le Chemin de Buenos Aires

Texte intégral révisé suivi d'une biographie d'Albert Londres. En 1926, l'auteur de "Marseille, porte du Sud", s'intéresse aux réseaux de prostitution et en particulier au sujet très sensible à l'époque de la "traite des blanches", à savoir l'émigration plus ou moins forcée vers l'Argentine de jeunes femmes françaises pauvres tombées sous la coupe de proxénètes. Après avoir recueilli des renseignements dans le milieu des souteneurs et des recruteurs parisiens, le grand reporter embarque pour Bilbao, Buenos Aires et Montevideo. Sur place, de trottoirs en maisons closes, il mène une passionnante enquête de terrain sur la piste des "Franchuchas" malgré l'hostilité de la pègre locale avec ses maquereaux, trafiquants, rastaquouères et canailles en tous genres, tels Vacabana le Maure ou Victor le Victorieux. Il décrit avec minutie les mécanismes et relations de complicité ou d'intérêts bien compris entre tous les membres de ces réseaux de prostitution, notamment entre les filles et leurs protecteurs, ainsi que les diverses communautés impliquées, comme par exemple la puissante "Zwi Migdal", une organisation de proxénètes juifs qui prostitue pour sa part les femmes juives polonaises. "Le Chemin de Buenos Aires", sous-titré "La traite des blanches", est l'une des enquêtes les plus humanistes et les plus engagées d'Albert Londres qui, le premier avec ce livre-reportage, n'hésite pas souligner la responsabilité collective du phénomène et à mettre en cause le système social patriarcal et machiste qui l'engendre et en tire profit.

12/2022

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Récits de voyage

Au Japon

C'est en 1922 qu'Albert Londres réalise enfin pleinement son rêve de journaliste au long cours : six mois de pérégrination au Japon, en Chine, en Indochine et en Inde. C'est au Japon que le reporter se frotte pour la première fois à l'Asie. Il s'enthousiasme et retrouve sa meilleure veine pour décrire l'étrangeté d'un univers dont il ignorait tout. C'est en 1922 qu'Albert Londres réalise enfin pleinement son rêve de journaliste au long cours. Mandaté par Excelsior, il part en effet pour le plus long et le plus ambitieux de ses reportages : six mois de pérégrination, soixante-quinze jours d'enquête qui le mèneront au Japon, en Chine, en Indochine et en Inde. C'est au Japon que le reporter se frotte pour la première fois à l'Asie. Il s'enthousiasme et retrouve sa meilleure veine pour décrire l'étrangeté d'un univers dont il ignorait tout. Il brosse le portrait d'un pays aux ambitions contradictoires, prêt à de profondes mutations dans la recherche d'une nouvelle légitimité internationale. A Tokyo - qu'il qualifie de " monstre pour Barnum ", tant la ville lui semble tentaculaire - il se lie d'amitié avec le nouvel ambassadeur de France, qui a pour nom Paul Claudel, lequel lui accorde une interview exclusive.

10/2021

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Ouvrages généraux

Ecrits sur l'Asie

1922. Peu après son retour d'Union soviétique, Albert Londres, bien décidé à rester "journaliste au long cours", embarque pour le Japon. Pour le grand public de l'entre-deux-guerres l'Orient est "compliqué", mais l'Extrême-Orient, presque inconnu. A Tokyo dans la cité "née de l'union d'un typhon et d'un tremblement de terre", le reporter de L'Excelsior et du Petit journal capte la fascinante étrangeté du pays du Mikado, et se lie d'amitié avec Claudel, alors ambassadeur de France au Soleil-Levant. Puis en 1925, c'est le départ pour "la Chine en folie" : en rendre compte, c'est dépeindre son effervescence, son bouillonnement, son chaos : les villes de l'empire du Milieu sont comme des théâtres d'ombres où s'affrontent seigneurs de guerre et mercenaires, nationalistes et communistes, bandits et trafiquants d'opium. En Inde, le Raj britannique est lui aussi en proie à l'instabilité ; la revendication monte. Hostile aux Anglais, Albert Londres y suit attentivement les futures voix de l'indépendance, Nehru, Gandhi, Rabintranath Tagore. Loin du bruit et de la fureur du nord, la péninsule indochinoise semble elle baigner dans une torpeur coloniale trompeuse. Car à Saigon bruisse déjà la rumeur de l'agitation naissante : quelques décennies plus tard, Albert Londres y aura ses successeurs, des milliers de journalistes et écrivains venus couvrir la guerre du Vietnam. Son regard, d'une modernité déconcertante, nous donne dans ces écrits un éclairage unique sur l'Asie du début du XXe siècle. Né en 1884, Albert Londres a débuté sa carrière de journaliste en 1906 au quotidien Le Matin. Plus tard, il écrira pour Le Petit journal et L'Excelsior. Ses reportages en URSS, en Amérique du Sud et en Asie ont fait de lui un véritable symbole de la profession de reporter. Créé en 1932 peu après la disparition de Londres dans le naufrage du paquebot Georges-Philippar, le prix qui porte son nom récompense chaque année les "meilleurs reporters francophones".

07/2022

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Philosophie

Albert Londres, Terminus Gardafui. Dernière enquête, dernier voyage

Né le 1er novembre 1884 à Vichy, Albert Londres est mort le 16 mai 1932 dans l’océan Indien, au large du cap Gardafui (Gees Gwardafuy, Ras Asir), dans l’incendie du Georges-Philippar, le bateau qui le ramenait de Shanghai à Marseille. Ces dates et ces lieux délimitent la vie du « prince » des journalistes, dont la figure est pour toujours associée au prix littéraire qui porte son nom, et qui, chaque année, est attribué au « meilleur » journaliste. Albert Londres est un auteur majeur d’Arléa, car, entre « grand format » et format « de poche », nous comptons aujourd’hui plus de vingt titres du grand reporter à notre catalogue, sans compter les deux ouvrages sur lui : Régis Debray, Sur la mort d’Albert Londres, et Didier Folléas, Albert Londres en terre d’ébène. Inutile, donc, de présenter l’homme. Si le livre de Régis Debray (à l’origine un scénario pour la télévision) résume, à gros traits, quelques éléments que les investigations sur l’incendie et le naufrage du paquebot avaient réunis, le livre de Bernard Cahier est d’une tout autre ampleur. En effet, Albert Londres, Terminus Gardafui passe en revue toutes les hypothèses qui, à un moment ou à un autre, ont retenu l’attention des enquêteurs. Après avoir brossé un tableau minutieux de la situation en Chine, particulièrement à Shanghai, en cette année 1932 (politique des concessions occidentales, diplomatie française à l’œuvre, ambitions japonaises sur l’État du Manchoukuo), Bernard Cahier étudie toutes les directions, toutes les circonstances, toutes les affaires, politiques ou délictueuses, auxquelles Albert Londres, vu ses habitudes et ses méthodes d’investigations, aurait pu s’intéresser (bruits de bottes japonais, corruption, opium, triades chinoises, etc.). Puis, c’est au bateau lui-même, qui, faut-il le rappeler, était sur le trajet retour de sa première traversée, que notre auteur va s’intéresser. Rien ne sera omis, de la construction du navire aux qualités et défauts de l’équipage, afin de tenter de trouver les causes de l’incendie, causes sur lesquelles de nombreuses hypothèses s’affrontent. Enfin, c’est sur la disparition, dans un accident d’avion, au Sud de l’Italie, des époux Lang-Willar, amis du grand reporter et « témoins », sur le bateau, de ses derniers instants, disparition qui ne manquera pas, une fois encore, d’alimenter les soupçons d’attentat, que l’auteur poursuit son enquête minutieuse. Ce livre est passionnant à plus d’un titre, car, outre les derniers instants du journaliste, relatés avec émotion et retenue, il fait litière de nombreuses hypothèses saugrenues, pour, sans conclure sur l’étrange fin du grand reporter, nous fournir les hypothèses les plus vraisemblables.

04/2012

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Littérature française

Chez les fous. Un essai d'Albert Londres

Dans un style saccadé, avec une pointe d'ironie, Londres nous décrit le milieu des "fous" avec toute son invraisemblante réalité. Le récit fourmille de portraits et d'anecdotes dont plusieurs sont pénibles, car les malades sont souvent traités de manière déplorable et révoltante.

02/2023

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Autres éditeurs (F à J)

Moi, Albert, détestateur de livres

Moi, Albert, je ne peux pas voir les livres en peinture ! On en connaît tous un. Un qui déteste les livres, qui ne peut pas les voir en peinture ! Ici, c'est Albert. Dés qu'on lui offre un livre, il va le cacher dans la cabane, au fond du jardin. Voilà. Point final. Mais un jour, alors qu'Albert entre dans sa cabane pour dissimuler un nouveau livre, il découvre une souris installée là, en train de lire... ses livres ! Alors qu'Albert proteste, celle-ci répond : - Tu les ranges ici tes livres ? Regarde, ils commencent à s'abimer. - J'aime pas les livres, je déteste les livres ! - Ah ? Ben tant mieux pour moi, ça me fait de la lecture. Les jours qui suivent, Albert se rend bien compte que la souris ne bouge pas d'un poil. Parfois elle éclate même de rire. Puis elle pleure, et parfois, elle sursaute. Cela pique la curiosité d'Albert. Ce soir, il en auras le coeur net !

11/2022

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Actualité et médias

Grands reporters : Prix Albert Londres. Le monde depuis 1989

Depuis 1933, le prix Albert Londres couronne chaque année un grand reporter de moins de 40 ans. C'est le prix le plus prestigieux de la profession. Ce livre rassemble les meilleurs articles primés depuis 1989 et raconte l'émergence d'un nouveau monde. Avec la chute du mur de Berlin et l'effondrement de l'URSS, l'échiquier mondial se refaçonne : multipolaire, imprévisible. Les reportages réunis ici nous font revivre l'histoire des trente dernières années sur le vif. 103 reportages par les meilleures plumes de la presse française.

10/2018

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Sports

Tour de France, tour de forçats

1924, le Tour de France s'élance dans la poussière de juin. Albert Londres, qui découvre le milieu, embarque avec ceux qu'il aura tôt fait de baptiser "les forçats de la route". "Vous n'avez pas idée de ce qu'est le Tour de France, dit Henri, c'est un calvaire. Et encore, le chemin de croix n'avait que quatorze stations, tandis que le nôtre en compte quinze. Nous souffrons du départ à l'arrivée. Voulez-vous savoir comment nous marchons ? Tenez..." De son sac, il sort une fiole : "Ca, c'est de la cocaïne pour les yeux, ça, c'est du chloroforme pour les gencives... Et des pilules ? Voulez-vous voir des pilules ? Tenez, voilà des pilules." Ils en sortent trois boîtes chacun. "Bref, dit Francis, nous marchons à la "dynamite. Et la viande de notre corps, dit Francis, ne tient plus à notre squelette..." Cet ouvrage montre ici l'actualité du texte d'Albert Londres, tout y est déjà dit : l'abus de substances, les rythmes infernaux, les difficultés surhumaines. La tragédie du cyclisme professionnel est déjà en germe dans ces pages. Albert Londres - tour à tour chroniqueur parlementaire, reporter de guerre puis journaliste engagé pour le célèbre quotidien le Matin - est considéré comme l'archétype du journaliste aventureux droit et incorruptible. Il a dénoncé l'inhumanité du bagne, les problèmes des hôpitaux psychiatriques, des Bat' d'Af, les unités disciplinaires de l'armée française, les horreurs du trafic de blanches vers l'Argentine et les terribles conditions rencontrées par les coureurs cyclistes du tour de France. Ses violentes enquêtes et sa renommée incontestable obligent les autorités à réagir, parfois même... à réformer. C'est certainement l'un des premiers journalistes d'enquête qui soit. Il meurt en mer lors de l'incendie de son paquebot au retour d'une enquête qui se révélait dévastatrice pour les triades et les colons d'Indochine.

11/2019

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Histoire internationale

L'équipée de Gabriele d'Annunzio

Au lendemain de la Première Guerre mondiale, un homme ébranle l'Italie et fascine les Italiens : Gabriele d'Annunzio, officier de l'armée de l'air et poète. Succombant à cette fascination, Albert Londres suit de très près la brûlante affaire de Fiume, port de l'Adriatique que se disputent les puissances européennes. Avant même que d'Annunzio décrète la cité "Etat libre de Fiume ", le grand journaliste rend compte de l'affaire avec tant de force, qu'il sera licencié du Petit, Journal sur ordre de Clemenceau.

11/2010

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Histoire internationale

Le Juif errant est arrivé. Reportage

En 1929, Albert Londres, le père du grand reportage à la française, s'embarque pour effectuer une des grandes enquêtes dont il a le secret. La "question juive" le mène de Paris en Angleterre, et de Pologne jusqu'à Jérusalem. Les vingt-sept articles qu'il rédige durant son périple paraissent sous le titre Le Drame de la race juive : des ghettos d'Europe à la Terre promise. Une autre version, retravaillée à son retour pour en faire un livre et que nous présentons ici, a été publiée sous le titre Le Juif errant est arrivé et saluée pour ses remarquables qualités littéraires. Voyage à la rencontre de la diaspora juive dans toute sa diversité, son enquête révèle simultanément la misère et la détresse des ghettos, la violence de l'antisémitisme et des pogromes et l'espoir d'une vie meilleure en Palestine. Le reporter donne la parole aux communautés juives, recueille des témoignages bouleversants et se fait le réceptacle des rêves et de la douleur de tout un peuple. D'une lucidité quasi-prophétique, Albert Londres croit en un futur état juif, mais s'interroge : "Fuiriez-vous les pogromes d'Europe pour tomber dans ceux d'Orient" ? Témoin de la première tentative d'extermination des Juifs en Palestine, dix-huit ans avant la création d'Israël, il livre un document historique inestimable, en déclarant : "Le sionisme n'a jamais été une expérience, mais une idée".

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Littérature française

Terre d'ébène

1928, André Gide vient de publier Voyage au Congo et Retour du Tchad, ouvrages dans lesquels il a dénoncé avec vigueur les horreurs et les crimes du régime colonial de la France. Albert Londres s'embarque pour un périple de quatre mois en Afrique, destination Sénégal, Niger, Haute-Volta (aujourd'hui Burkina-Faso), Côte d'Ivoire... Révolté à son tour par ce qu'il découvre, le grand reporter trouvera la violence et les accents qui conviennent pour en parler. Son livre, Terre d'ébène, suscitera de furieuses polémiques et incitera le gouvernement général de l'AOF à organiser un " voyage de presse " afin d'apaiser l'émotion produite par le reportage de Londres. La presse coloniale, de son côté, se déchaînera, mais la violence ordurière de ses attaques renforcera le succès du livre.

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Littérature française

Les Forçats de la route. Un essai d'Albert Londres

Albert Londres suit le Tour de France 1924 pour le Petit Parisien. Ses articles sont datés des villes d'étape et vont du 22 juin au 20 juillet. Il s'intéresse aux petits et grands événements tel qu'il les voit depuis son automobile plutôt qu'aux résultats sportifs, et surtout aux hommes dont il fait le portrait. Il décrit de façon poignante la vie dure des coureurs sur les routes de l'époque, des gravillons de silex en Bretagne à la boue des cols pyrénéens et alpins. Il nous fait assister aussi à l'immense engouement populaire.

02/2023

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Récits de voyage

En Inde

En 1922, Albert Londres est à Calcutta, au Great Eastern Hotel, et s'apprête à découvrir un " Empire britannique " de deux cent dix-sept millions d'hindous, soixante-dix-sept millions de musulmans, onze millions de bouddhistes, quatre millions de chrétiens et trois millions de sikhs En 1922, Albert Londres est à Calcutta, au Great Eastern Hotel, et s'apprête à découvrir un " Empire britannique " de deux cent dix-sept millions d'hindous, soixante-dix-sept millions de musulmans, onze millions de bouddhistes, quatre millions de chrétiens et trois millions de sikhs. Spontanément hostile aux Anglais, il est d'autant plus sensible aux revendications nationalistes qui s'expriment ? différemment ? à travers trois personnalités hors du commun : Nehru, Gandhi et le grand poète bengali Rabindranath Tagore.

06/2023

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Littérature française

Les forçats de la route. Tour de France, tour de souffrance

22 juin 1924 : la 18e édition du Tour de France s'élance. Pour Le Petit Parisien, Albert Londres va raconter en direct les péripéties de chaque étape et le calvaire des frères Pélissier, de Botecchia, de Thys et des autres, qui s'affrontent lors d'étapes longues de 400 kilomètres, pendant parfois plus de vingt heures d'affilée, sur des vélos peu résistants. Mais lui ne se contente pas, comme ses collègues, d'alimenter le mythe des surhommes. A la troisième étape, coup de tonnerre : les frères Pélissier abandonnent pour protester contre les conditions épouvantables qui sont faites aux sportifs. Albert Londres les retrouve dans un café ; c'est le grand déballage (et le scoop) sur les dessous de la compétition et l'omniprésence du dopage. Ce jour-là, le "prince des reporters" écrit l'une des pages les plus célèbres de l'histoire du Tour.

06/2023

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Littérature française

Les Forçats de la route

Ce reportage mythique, dans lequel Albert Londres rend hommage aux " géants " du Tour de France, reste une des références obligées de la littérature sportive. Ce reportage mythique, dans lequel Albert Londres rend hommage aux " géants " du Tour de France, reste une des références obligées de la littérature sportive. C'est la " grande boucle " de 1924 qui est ici superbement racontée, avec ses exploits, ses souffrances et ses drames.

06/2023

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Récits de voyage

La Chine en folie

Un moment déconcerté, puis stimulé par le chaos oriental, Albert Londres finit par trouver le ton juste pour décrire cette Chine en folie. Après un séjour au Japon en 1922, Albert Londres s'installe au Grand Hôtel de Pékin. La Chine d'alors, avec ses quatre cents millions d'habitants, est celle des seigneurs de guerre, des mercenaires, des bandits et des guerres civiles. Un moment déconcerté, puis stimulé par le chaos oriental, Albert Londres finit par trouver le ton juste pour décrire cette Chine en folie.

06/2023

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Récits de voyage

Marseille, porte du Sud

Ecrit en 1926, "Marseille, porte du Sud" est l'un des plus beaux reportages d'Albert Londres. Lorsqu'il décide de se rendre dans la cité phocéenne, il a déjà sillonné le monde entier, couvert la Grande Guerre et publié de nombreux grands reportages qui ont fait sensation. Il n'en éprouve pas moins, en parcourant le grand port méditerranéen, une stupéfaction de jeune voyageur. Dans Marseille alors centre de transit de l'empire colonial français, il rencontre des aventuriers, des immigrés, des métis, des commerçants, des prostituées, des trafiquants, des tatoueurs, des drogués, des dockers et des marins de tous les ports et de tous les pays du monde. Le Sud s'ouvre à lui et l'idée du départ imprègne toute la ville.

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Littérature française

Le Chemin de Buenos Aires

En 1927, Albert Londres public le premier de ses grands reportages imaginé dès l'origine comme un livre. Le sujet est de ceux qui dérangent. En France, tout le monde en parle mais feint d'ignorer les réalités : la traite des Blanches, avec l'Argentine comme destination. Le succès de ce livre-enquête est considérable. La minutieuse enquête à laquelle le reporter se livre part d'une certitude : la cause réelle de la prostitution n'est pas la recherche du plaisir ; et si, pour toutes ces filles, les trottoirs de Buenos Aires sont tant à la mode, c'est qu'il y a des raisons précises. Malgré les difficultés d'approche d'un sujet aussi délicat, Albert Londres se renseigne d'abord auprès des proxénètes du milieu parisien. Il découvre les dessous insoupçonnés d'un monde où l'honneur et la débrouillardise côtoient l'exploitation la plus directe de la misère ; et ses contacts, obtenus par la confiance parce qu'il ne juge pas, lui permettent de poursuivre ses vérifications sur place, en Argentine, de constater l'ampleur d'un phénomène international et de mesurer la valeur et la signification de raclage qui dit " riche comme un Argentin ", avec toutes ses conséquences.

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Littérature française (poches)

Tour de france, tour de souffrance

" 1924, le Tour de France s'élance dans poussière de juin. Albert Londres, qui découvre le milieu, embarque avec ceux qu'il aura tôt fait de baptiser " les forçats de la route". Les Bottechia, Pélissier et Thys dévorent la France en quinze étapes, de jour comme de nuit. -Voulez-vous voir comment nous marchons ? Tenez... De son sac il sort une fiole : -Ça c'est de la cocaïne pour les yeux, ça c'est du chloroforme pour les gencives (...) -Et des pilules? Voulez-vous voir dc pilules ? Tenez, voilà des pilules. Ils en sortent trois boites chacun. -Bref ! dit Francis, nous marchons à "dynamite". Sur cent cinquante, ils arriveront soixante. "

06/2009

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Sociologie

Le chemin de Buenos-Aires, la Traite des blanches

Le chemin de Buenos-Aires : (la Traite des blanches) / Albert Londres Date de l'édition originale : 1927 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

07/2020

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Littérature française

Marseille porte du Sud. Le regard passionné d'un grand reporter

Albert Londres (1884-1936) a voyagé pendant 18 ans à travers le monde, pour en rapporter des reportages qui ont fait de lui l'un des plus grands journalistes de son temps (Au bagne, Terre d'ébène, Le terrorisme dans les Balkans, Pêcheurs de perles, la traite des blanches, La Chine en folie, etc.). Au lendemain de sa mort fut créé un prix portant son nom pour récompenser les meilleurs reporters de la presse francophone. En 2006, après Istanbul, Pékin et Moscou, Marseille a été choisie pour recevoir le Prix. Si Londres n'a jamais vécu à Marseille, il s'y est souvent embarqué. Il s'y arrête le temps d'un livre pour contempler cette ville de passage et de rencontres, décrire la foule la plus bigarrée du monde. Il chante le port, "l'un des plus beaux du bord des eaux", la place de la Joliette, la Canebière où se traitent les affaires du monde entier. Mais il connaît aussi l'envers du décor : les trafics, la misère et même les anarchies de la circulation, laquelle relève (déjà) de la "course de chars" ! Un livre-reportage de grand style sur le Marseille des années 20, que l'on retrouve ici illustré de superbes images d'archives.

10/2013

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Littérature française (poches)

La grande guerre

Les balles de fusil rentrent dans l'air comme dans du feutre. C'est un bruit mat. Encore des coups. On ne les a pas dénombrés, l'esprit n'est pas au calcul. Ils semblent trois fois plus nombreux. Les bombes tombent. Des femmes entassées dans un café poussent des cris de femme. C'est un bombardement. Pendant les premiers mois de la Grande Guerre, Albert Londres est correspondant militaire sur le front français, l'occasion pour lui, selon une de ses formules qui restera célèbre, de " porter la plume dans la plaie ". Dans un style lyrique et enlevé, où souffle un patriotisme non dénué de lucidité, le jeune journaliste qui vient d'avoir trente ans partage le quotidien des soldats, erre au plus près des batailles et, chronique après chronique, se fait le témoin de la grande Histoire

11/2010

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Récits de voyage

Pékin

Dans un empire chinois livré aux guerriers, pirates et autres trafiquants, Albert Londres (1884-1932) affiche une humeur désinvolte : l'allure rapide, la réplique amusante, tout laisse entendre qu'une belle comédie se joue à Pékin, pourtant menacée par les seigneurs de la guerre. Loin du ton mélodramatique qui prédomine aujourd'hui dans le reportage de guerre, cette voix décalée renouvelle notre regard sur le monde. En Chine, Albert Londres n'y va pas par quatre chemins. Son récit est tonique et vivant. Texte extrait de La Chine en folie, reportage publié dans l'Excelsior en 1922. Deuxième édition.

09/2015