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Beaux arts

Correspondance choisie

Couvrant soixante-huit années, la Correspondance de Michel-Ange est un document unique. Seul témoignage autobiographique conservé du Maître, elle conduit au coeur de la vie quotidienne de l'Italie du XVIe siècle et raconte le destin exceptionnel de cet artisan qui atteint au statut d'artiste de génie. A travers les lettres adressées aux membres de sa famille, à ses commanditaires ou ses banquiers, à ses entrepreneurs ou à ses aides, se dessine le portrait tout en humanité d'un Michel-Ange dépouillé des atours "célestes" que lui ont valu ses oeuvres et sa notoriété. Autant que ses faiblesses, elles révèlent la fermeté de son tempérament, sa générosité, sa noblesse parfois dans les démêlés quotidiens, surtout sa fière conscience d'être un artiste sans égal.

05/2017

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Littérature française

Correspondance Châtelet

Albert Sourniat, écrivain et critique littéraire à la retraite, est hanté par le souvenir de son fils Paul, disparu à l'âge de 17 ans. Barbara, une Afro-Américaine, chante dans le métro. Le hasard est-il la seule raison de leur rencontre ? Chacun cache des secrets et des blessures derrière sa solitude. Pourquoi Paul a-t-il soudainement quitté le domicile familial ? Pourquoi Barbara s'est-elle exilée en France ? La relation de plus en plus étroite d'Albert et Barbara offrira à chacun une nouvelle voie. Mais, la station de métro Châtelet, lieu de rencontre, connaîtra la violence des attentats... Denis Labayle, médecin et écrivain, est l'auteur de nombreux textes. Certains de ses essais font aujourd'hui référence comme ''La vie devant nous'' et ''Tempête sur l'hôpital'' ou encore ''Pitié pour les hommes''. Il a publié sept romans dont ''Cruelles retrouvailles'' et ''Parfum d'ébène'', mais aussi ''Rouge majeur'' et ''Noirs en blanc''. Il a reçu de nombreux prix littéraire.

10/2017

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Littérature française

Correspondance imaginaire

Relater une liaison hypothétique, suite à une séparation, dans le temps et dans la distance, dans une relation amoureuse imaginaire.

02/2022

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Correspondance

Correspondance secrète

Cette correspondance secrète livre un témoignage unique sur le combat des philosophes et sur la vie politique de cette période des années 1770-1778, où le changement de règne et l'avènement de Louis XVI modifie le rapport de forces entre le parti philosophique, splendidement illustré par le trio Voltaire-D'Alembert-Condorcet, et la monarchie d'Ancien Régime.

09/2021

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Critique littéraire

Correspondance indiscrète

Notre époque est marquée par une grande liberté des moeurs. La permissivité sexuelle est aujourd'hui quasiment totale. Mais quelle position les écrivains ont-ils intérêt à adopter ? Doivent-ils tout dire de leur vie sexuelle s'ils parlent à la première personne, ou de la vie sexuelle de leurs personnages s'ils écrivent un roman ? Supprimer, compte tenu de l'abolition des interdits religieux et moraux, toute limite dans l'expression littéraire du sexe ? L'ouvre y gagne-t-elle, ou au contraire court-elle le risque de s'affaiblir, démunie de la poésie du secret ? Dire crûment les choses est-il profitable ou nuisible à la réussite artistique ? Faut-il regretter l'époque des allusions, des métaphores, des périphrases, ou se féliciter que la pudibonderie et l'hypocrisie soient démasquées et la franchise possible ? Tel était le thème d'une rencontre en Suisse entre écrivains, au mois de février dernier, où deux romanciers qui ne se connaissaient pas, très éloignés l'un de l'autre par l'âge et le tempérament, se sont liés d'amitié et, insatisfaits des résultats du colloque, ont décidé de le prolonger sous forme d'un échange de lettres. Ce moyen évite le ton docte, abstrait et linéaire d'un essai. Il permet les dérapages, les sorties de route, les confidences. Le ton est libre et primesautier. Ces deux écrivains ne discutent pas seulement du problème posé, ils se laissent aller à raconter des épisodes de leur vie, souvent des épisodes intimes. Ils échangent aussi leurs opinions sur les livres, les films, les tableaux qui ont influé sur leur sensualité. La révolution apportée par Internet dans les pratiques de l'amour est largement évoquée.

02/2016

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Critique littéraire

Correspondance passionnée

Anaïs Nin et Henry Miller ont entretenu pendant vingt ans une correspondance passionnée. Commencée en 1932, celle-ci s'achève vingt ans après, en Californie, alors qu'ils sont tous les deux devenus célèbres. Récit d'un amour fou, qui fait place peu à peu à la tendresse, ces lettres retracent également l'évolution de leurs œuvres. Resté inédit jusqu'à la mort du mari d'Anaïs, ce texte suscite une réflexion intemporelle sur la complexité du sentiment amoureux. L'estime qui n'a cessé d'animer leur relation, et ce même quand ils connaîtront d'autres amours, force l'admiration. Au-delà des malentendus ou trahisons apparentes, ils n'ont cessé de défier ensemble les conventions tout en interrogeant de façon permanente leur conception respective de l'écriture. " Même après, disait Miller, ils parlaient "métier" ". Cette correspondance permet de pénétrer une époque captivante et d'approcher deux personnages exceptionnels, unis dans une fidélité essentielle, physique, matérielle et littéraire.

02/2007

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Critique littéraire

Correspondance choisie

"Que puis-je encore faire ? J'ai presque tout tenté et nulle part je n'ai trouvé la paix" . Le lecteur, pour qui Pétrarque est d'abord le chantre de Laure, découvrira ici le passionnant portrait d'un infatigable voyageur (peregrinus ubique) amoureux et théoricien de la vie solitaire (le Val clos, la petite maison d'Arquà), les aléas d'une vie faite d'éclatants succès (le couronnement au Capitole) et de profonds chagrins (la perte des amis lors de la grande peste de 1348), l'homme de l'examen de conscience et celui des délicates missions auprès des puissants de ce monde, enfin le grand lettré qui, sans renier le message évangélique, fonde sur la redécouverte des Anciens l'espoir de jeter les fondements d'un monde meilleur. Pétrarque gardait copie de ses lettres depuis environ sa seizième année. Mais la décision de les réunir en un monument est liée à sa découverte, à Vérone en 1345, des Lettres à Atticus de Cicéron, qui, alternative aux Lettres à Lucilius de Sénèque, lui offraient le modèle d'une oeuvre promise à la durée à partir des contingences de la vie et de l'histoire. Il la réalisera avec un premier ensemble (Lettres familières, 24 livres), achevé en 1366, et un deuxième, de lettres écrites à un âge plus avancé (Lettres de la vieillesse, 18 livres), devenant à son tour le modèle des grandes correspondances humanistes, de Marsile Ficin, de Pic de la Mirandole, d'Erasme, et, à travers elles, des Lettres de Voltaire, de Rousseau, de Claudel et de Gide, dont nous sommes si friands. Dans le large choix de lettres présentées ici, traduction française et intégralité des notes sont celles des onze volumes de la collection des "Classiques de l'Humanisme" , parus entre 2002 et 2015.

02/2019

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Philosophie

Correspondance philosophique

De 1911, date à laquelle il entama ses études de philosophie, jusqu'à la veille de sa mort en 1951, Ludwig Wittgenstein entretint une abondante correspondance philosophique avec des philosophes fort célèbres, avec d'autres moins reconnus, mais aussi avec des grands intellectuels. Dans les année 1910, il fut en correspondance avec ses maîtres en logique, Gottlob Frege et Bertrand Russell, avec George Edward Moore, avec l'économiste John Maynard Keynes, ainsi qu'avec Ludwig von Ficker, l'éditeur de Der Brenner, et l'architecte Pat Engelmann, dont il fit la connaissance à Olmütz en 1916 et qui devint son ami. Pendant les années 1920 parfois qualifiées d'"années perdues" (puisqu'il ne faisait plus alors de philosophie), Wittgenstein eut néanmoins de nombreux échanges avec C K Odgen autour de la traduction anglaise du Tractatus logico-philosophicus., et il entra également en correspondance avec l'un des traducteurs de l'ouvrage, le logicien-mathématicien Frank P Ramsey, et avec Moritz Schlick qui prit contact avec lui dès 1924, et dont le Cercle s'engagea dans l'exégèse du Traité. A ces premiers correspondants, s'en ajoutèrent de nombreux autres après le retour de Wittgenstein à la philosophie en 1929 : Friedrich Waismann, Rudolf Carnap auquel il adressa une unique lettre l'accusant de plagiat, l'économiste Piero Sraffa qui eut une réelle influence sur l'évolution de ses idées, et quantité d'élèves et disciples dont certains devinrent ensuite des wittgensteiniens reconnus - notamment Norman Malcolm, Rush Rhees et Georg Henrik von Wright.

11/2015

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Littérature française

Correspondance inédite

Correspondance inédite entre Lamennais et le baron de Vitrolles / publiée, avec une introduction et des notes, par Eugène Forgues, 1819-1853 Date de l'édition originale : 1886 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

03/2021

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Critique littéraire

Cahiers Jean Paulhan N° 3 : Cahier du centenaire (1884-1984)

A peine nous ont-ils quittés, ils passent. Ils changent. Ils ont des moments difficiles. Des noirs. Des aurores ? L'oeuvre forte a plus de vie posthume devant elle qu'elle ne pouvait en recevoir de notre existence. Qu'on ne la perde pas de vue : celle qui n'est plus aimée est morte. S'il y a un tribunal de l'histoire (y en a-t·il un ?), nous en sommes les juges, mais, à défaut d'omniscience, juges de sentiment. Et puisque les morts passent vite, nous ne les veillerons, nous ne les surveillerons jamais assez : chaque jour refaire le point. Où en sommes-nous aujourd'hui avec Jean Paulhan ? Telle était la question qu'il nous semblait souhaitable de poser à l'occasion du centenaire de sa naissance. A sa mort (1968), beaucoup d'articles furent écrits : à les relire on marquerait déjà des différences. Par rapport à ceux que l'on va lire. La personnalité de Jean Paulhan était si "singulière" , ou "curieuse" , qu'elle a déconcerté amis et ennemis. Elle représentait (n'ayons pas peur des "lieux communs" dont il était le défenseur) une puissance, "l'éminence grise des lettres" , en un temps où (Malraux l'a exactement rappelé) la littérature l'emportait sur la politique dans l'intelligentsia française. D'où une situation ambiguë : l'avenir posthume de Jean Paulhan dépendait d'une part de ceux qui n'aspiraient qu'à être publiés dans la N. R. F. , d'autre part de ceux qui dépérissaient à ne pas l'être. Puis la guerre, l'Académie : applaudissements et rancunes. Profitons des derniers témoins. Etudions un texte dont la clarté devient de plus en plus intelligible.

10/1984

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Littérature française (poches)

Lettre à un jeune partisan. Suivi de Paulhan le libérateur

"Qui donc a dit : "Notre parti au pouvoir, les autres partis en prison"? Mais bien sûr tous les partisans. Et le moins qu'il faille dire des partis, c'est qu'ils ne sont pas longs à prendre eux-mêmes un parti." Jean Paulhan

06/2018

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Correspondance

Choix de lettres

La correspondance de Supervielle frappe par sa richesse : la qualité des destinataires - Jean Paulhan, Valery Larbaud, Marcel Jouhandeau, Victoria Ocampo - et l'idée de la littérature qui s'y développe en font un outil précieux pour reconstituer le panorama de la vie littéraire de la première moitié du XXe siècle.

07/2021

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Critique littéraire

Correspondance intime. Correspondance intime 1898 - juillet 1970

« Vos lettres, disait Chardonne à Mauriac, sont vous-même plus que tout. » On y rencontre en effet le premier mouvement de la pensée aussi bien que la profondeur d’une lumineuse intelligence, les élans d’une âme sans cesse en éveil, les émotions du moment, la colère, la passion, l’ironie cinglante, la chaleur de l’amitié, l’ambiguïté des sentiments, les doutes, la foi, et tous les combats auxquels cet infatigable polémiste fut mêlé. Adressée aux grands de son époque – de Maurice Barrès et Francis Jammes, ses parrains en littérature, au général de Gaulle, dont il fut l’ardent supporter jusqu’à la fin, sans oublier les nombreux amis de jeunesse, et l’essentiel des écrivains français, Montherlant, Valéry, Proust, Paulhan, Cocteau, Drieu La Rochelle, Gide ou Claudel, cette correspondance résume soixante années d’histoire littéraire et intellectuelle, inscrites en filigrane dans la vie ardente de cet éternel adolescent profondément amoureux de la vie, de la beauté des êtres, de la nature, et tiraillé entre des désirs multiples et parfois difficilement conciliables. C’est réellement un « Mauriac par lui-même » que ces lettres nous révèlent, indispensable complément du Bloc-Notes et des Nouveaux Mémoires intérieurs pour mieux comprendre, et parfois même surprendre, dans sa vérité la plus intime, l’homme, le témoin capital, engagé corps et âme dans les combats majeurs de son temps, en se faisant le défenseur, lors de la guerre d’Espagne, sous l’Occupation, puis lors des guerres coloniales, des rebelles et des insoumis. Réunie et présentée par Caroline Mauriac – l’épouse de Jean Mauriac, second fils de l’écrivain –, cette correspondance constitue un pan essentiel de l’oeuvre mauriacienne. Elle rassemble les deux volumes des Lettres d’une vie parus chez Grasset en 1981 et 1989, et plus d’une centaine de lettres inédites considérées jusqu’ici comme trop « sulfureuses » pour être publiées. Destinées aux quelques hommes qui ont beaucoup compté dans sa vie affective, elles confirment les véritables penchants du créateur des Anges noirs et du Désert de l’amour et laissent entrevoir les « abîmes de tendresse » dans lesquels il n’a cessé de se débattre.

09/2012

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Essais - Témoignages

Le Livre des livres de cuisine

Qui sait si ce n'est pas avec les livres de cuisine d'avant-hier que l'on inventera la cuisine d'après-demain. "C'est en rangeant ma bibliothèque que je me suis rendu compte de la place qu'occupent les livres dans ma vie. Grâce à eux, j'ai souvent eu la sensation de m'entretenir avec Auguste Escoffier, Edouard Nignon, Edouard de Pomiane ou Alain Chapel comme avec de vieux amis qui m'éclairaient sur leur inspiration, me racontaient ce qu'ils avaient fait en cuisine et comment ils l'avaient fait, me rapportaient de quelle façon les gastronomes de leur époque avaient perçu leurs nouveautés. Ces ouvrages ont donné un sens à ma pensée, m'ont aidé à mettre mes gestes de cuisinier en place et à oser des mariages de saveurs inédits". Yves Camdeborde A travers une sélection sentimentale de 50 ouvrages, du XVII ? siècle à nos jours, Yves Camdeborde et Laurent Seminel nous livrent un récit émouvant de passionnés et de collectionneurs. Leurs propos complices, ponctués de 30 recettes réalisées par Yves Camdeborde, nous permettent de comprendre que la cuisine n'est qu'un éternel recommencement et que la nouvelle cuisine sera toujours la classique de la génération suivante avant de revenir sur le devant de l'assiette. Raretés bibliophiliques, traités théoriques ou best-sellers contemporains, ces livres, témoins de leur époque, se savourent toujours avec autant de plaisir et nous racontent bien plus que des recettes.

10/2023

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Critique littéraire

Correspondance 1921-1968

L’abondante et surprenante correspondance qu’ont échangé Marcel Jouhandeau et Jean Paulhan entre 1921 et 1968, année de la mort de Paulhan, présente un document passionnant pour ceux qui s’intéressent à l’histoire littéraire ; de plus, elle nous révèle deux personnalités aussi différentes qu’attachantes : Jouhandeau, l’écrivain intimiste, l’auteur prolifique d’une incessante autobiographie éclatée dans plus de cent titres, et Paulhan, l’éditeur, l’auteur, l’ami des peintres et des poètes, le directeur officieux puis officiel de La Nouvelle Revue française, lui, beaucoup plus secret. Sur quelques 4 000 lettres recensées, ce volume en retient 904, que l’on peut considérer comme les plus significatives. L’ensemble se lit comme un roman de l’époque, du petit monde des lettres, de la NRF et des Editions Gallimard. On y voit Paulhan, magnanime et amusé, considérer avec le plus grand sérieux les plaintes incessantes de Jouhandeau, qui s’épanche sur sa mère, sur les injures que lui adressent les surréalistes alors qu’il a tout fait pour les introduire à la NRF, sur les scènes incessantes que lui fait Elise alors même qu’ils ne sont pas encore mariés et devraient être en pleine lune de miel… Mais c’est à l’occasion de l’Occupation et de ses séquelles que leur relation prend une tournure dramatique : Paulhan est un résistant de la première heure bientôt contraint de vivre dans la clandestinité ; Jouhandeau, auteur du pamphlet antisémite Le péril juif, participe avec empressement au voyage des écrivains collaborationniste à Weimar, "pour les beaux yeux bleus du lieutenant Heller", affirmera-t-il plus tard pour se dédouaner. Plus grave : Paulhan apprend avec certitude que c’est Elise Jouhandeau en personne qui l’a dénoncé à la Gestapo, ce que Marcel refusera toujours de reconnaître. Pourtant, le lien n’est pas rompu, la correspondance se poursuit pendant encore plus de quarante ans comme si de rien n’était, sans être altérée par une quelconque froideur ou distance. Alors que tout devrait les opposer, les pousser à s’affronter, les deux hommes nous laissent ainsi entrevoir ce qui préside au mystère de l’amitié.

04/2012

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Critique littéraire

Correspondance 1947-1968

Avec près de trois cents lettres, cartes et billets échangés entre 1947 et 1968, la correspondance entre André Pieyre de Mandiargues et Jean Paulhan reflète l'actualité du monde des lettres de l'après-guerre et les débats intellectuels qui l'animent, principalement autour de la réapparition de La NRF que Jean Paulhan codirige à partir de 1953, et à laquelle André Pieyre de Mandiargues contribuera à la rubrique " Le Temps, comme il passe ". Il y publiera de nombreuses critiques et y donnera en avant-première plusieurs de ses oeuvres. Tant d'écrivains importants font en effet partie du monde de Jean Paulhan... Ecrivains qu'il a lui-même promus, grâce à sa place stratégique au sein de La Nouvelle Revue française, ou avec qui il entretenait de profondes affinités intellectuelles. Depuis leur première rencontre en 1946, André Pieyre de Mandiargues fait partie de ce cercle amical, poétique et artistique. Et c'est le point de départ de leur conversation épistolaire. Au fil de ces lettres, érudites ou bouleversantes, la personnalité des deux interlocuteurs se révèle dans toute la saveur de sa subtilité et de son ironie. Tous les deux partagent en effet un même goût pour l'insolite, les incongruités, le plaisir de voir... André Pieyre de Mandiargues et Jean Paulhan - Mandiargues appelle celui-ci le " playboy de l'art moderne " - aiment les artistes et en particulier les peintres. Leur écriture est souvent au service de l'image et de ses créateurs dont les noms - Braque, Dubuffet, de Pisis - apparaissent dans bien des lettres. Tant de connivence, par-delà la différence de génération, fait naître une affection et une intimité qui donnent à cette correspondance une chaleur surprenante et, pour le lecteur d'aujourd'hui, extrêmement touchante. Édition établie, annotée et préfacée par Éric Dussert et Iwona Tokarska-Castant.

10/2009

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Correspondance

Correspondances croisées

Natalie Clifford Barney, Pierre Louÿs et Renée Vivien : la conjonction de ces trois noms semble à elle seule annoncer l'apothéose d'un certain esprit 1900, prônant une certaine liberté morale aussi bien qu'amoureuse. Les liens qui unissent Louÿs à Natalie Barney ne sont pas de même nature que ceux qui le lien à Renée Vivien. En effet, avec la célèbre Amazone américaine qui sera proche de Remy de Gourmont, la relation d'amitié sera beaucoup étroite, intense et chaleureuse qu'avec la poétesse délicate qui se prenait pour la réincarnation de Sappho : c'est surtout par l'entremise de Natalie que Louÿs et Vivien échangèrent et se fréquentèrent. Avec Natalie Barney, en revanche, la sympathie s'établit instantanément, non sans que la jeune femme, au début, y mêlât parfois quelque espièglerie, laquelle ne devait d'ailleurs point déplaire à Louy ? s. Peu à peu, cette sympathie se mua en amitié, fondée sur une estime réciproque et débouchant sur une certaine complicité. A travers ces lettres et ces documents, c'est tout un monde littéraire, raffiné qui ressuscite où les grands noms du Mercure de France se mêlent à ceux des courtisanes les plus célèbres de Paris. Ces correspondances croisées nous offrent un voyage dans le temps où l'esprit et le style se mariaient avec grâce.

09/2021

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Littérature érotique et sentim

La correspondante

" Ce fut durant le mois d'avril 1996 que je reçus la première lettre de Geneviève Bassano. (...) La calligraphie courait fine et régulière, posée comme des notes de musique sur une partition. Encre noire. Monsieur, vos livres me plaisent au point que j'en ai acheté pour quelques amis. " Ainsi débute la correspondance entre le narrateur et Geneviève Bassano, une lectrice passionnée. Elle vit près de Châteauroux, a deux enfants, un mari qui voyage pour ses affaires et des entrées à la bibliothèque de son village, où elle invite le romancier à venir y signer ses livres. Mais derrière cette façade respectable se dissimulent des sentiments forts, excessifs et équivoques, qui finissent par exacerber chez ces deux personnes le goût de l'absolu et de la perte. La relation d'abord courtoise devient intense, puis destructrice, jusqu'à mettre l'auteur en péril.

04/2002

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Littérature française

La correspondante

Denies Mac Grégor n’était pas homme à s’émouvoir facilement. Il avait connu la guerre et toutes les horreurs qu’elle avait engendrées. Pourtant, il dut admettre que l’arrivée de Julia dans sa vie allait lui permettre de surmonter les difficultés que lui avait apportées le "départ" de son épouse. Un homme seul, devant élever trois enfants dont un bébé, ce n’était pas possible avec le travail que la ferme demandait. A force de patience et de tendresse, Julia arrivera-t-elle à chasser le fantôme d’Amy et à faire de ses enfants des adultes responsables dans une société en constante évolution ? Pourra-t-elle émouvoir enfin le coeur de l’homme qui partagera sa vie tout au long des longues années passées à essayer de reconstruire une existence dans le souvenir d’une autre ?

03/2015

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Critique littéraire

Correspondance. (1920-1950)

La correspondance entre le célèbre écrivain français André Gide et le romaniste allemand et grand érudit Ernst Robert Curtius traite de sujets multiples et passionnants : littérature et écriture, rapports conflictuels entre leurs deux pays, débat politico-culturel, traduction, critique littéraire, etc.

12/2019

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Critique littéraire

Correspondance 1911-1931

Jean Cocteau (1889-1963) demeura, par-delà les modes, fidèle au souvenir d'Anna de Noailles (1876-1933). Il savait par coeur Lee Eblouissements (1907) quatre ans avant d'en connaître l'auteur. Quand elle mourut, il parla d'elle comme d'"une soeur". En 1963, il lui consacra son dernier livre. Pour la femme-poète fascinante du Coeur innombrable et du Visage émerveillé, "Pallas" moqueuse et "Sibylle" inspirée, la dévotion du Prince frivole s'était muée en une solide amitié, dont témoigne cette correspondance en majeure partie inédite : de 1911 à 1931, trente-six lettres d'elle et quarante-six de lui. Toute une époque y revit, et particulièrement le Cocteau débutant qu'éclaire aussi le témoignage de Jacques-Emile Blanche, révélé en annexe. On comprend comment, au jeune homme fragile de 1911, Anna de Noailles avait insufflé sa foi en la puissance surnaturelle de la poésie.

12/2019

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Critique littéraire

Correspondance. 1914-1919

Aveyron, août 1914. Hortense et Benjamin Vaurs, paysans aveyronnais, comme leurs aïeuls avant eux, subissent la mobilisation des hommes à la guerre. Parti à la guerre à trente-quatre ans, Benjamin laisse derrière lui sa femme Hortense et leurs deux enfants. De ces quatre années de mobilisation, où ils s'écriront quasiment quotidiennement, nous parviendront plus de cinq-cents lettres et cartes postales. Benjamin y traite de son rôle, de l'avancée des troupes et des missions qui lui sont confiées. Elle, décrit son quotidien à la ferme et la gestion de la famille. Clothilde Loubatières, leur arrière-petite-fille, en a sélectionné le meilleur, pour vous proposer un témoignage singulier, exceptionnel et touchant de la Grande Guerre.

06/2019

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Critique littéraire

Correspondance (1890-1943)

Nul lecteur du Journal d'André Gide n'ignore le nom de Marcel Drouin (1871-1943) : il y est souvent cité avec ferveur et y apparaît comme l'un des plus anciens et intimes amis de l'auteur des Nourritures terrestres, avec Pierre Louÿs et Léon Blum, et avant même Paul Valéry, leurs amis communs. Gide a été immédiatement fasciné par les capacités intellectuelles de son ami normalien, futur professeur à qui d'abord tout réussit (major à Ulm, major à l'agrégation) et au contact duquel il se sent exalté et comme sublimé, si différent soit-il de lui-même. Drouin est aussi le seul philosophe du groupe des "pères fondateurs" de La NRF, où sa culture très diversifiée, sa connaissance de la civilisation allemande et la sûreté de son jugement vont faire autorité. Aux côtés et par l'intermédiaire de son ami et bientôt beau-frère André Gide - dont il va épouser en 1897 la cousine germaine Jeanne Rondeaux, soeur de sa propre femme Madeleine -, Marcel Drouin devient l'un des critiques littéraires importants de La Revue blanche, de L'Ermitage, puis de La NRF à ses débuts. Avec Gide, il échange alors de nombreuses lettres où s'affinent les stratégies éditoriales et s'expriment des jugements multiples qui permettent d'imaginer la richesse des très nombreux entretiens qu'ils ont ensemble, à chaque période de vacances à Cuverville, où s'élaborent des oeuvres travaillées ou corrigées en commun. Ainsi ces lettres nombreuses qui témoignent d'une amitié durable, malgré des hauts et des bas inévitables, sont traversées de questions hautement sensibles : la relation de l'écrivain à la réalité, l'affaire Dreyfus et l'antisémitisme, la liberté de moeurs et l'aveu d'homosexualité, la position des intellectuels face aux totalitarismes... Elles offrent également des vues émouvantes et souvent tendres sur la vie au jour le jour d'une famille singulière et chérie, dont Gide a dit à plusieurs reprises qu'elle n'était nullement visée par le fameux : "Familles je vous hais ! "

11/2019

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Critique littéraire

Correspondance 1925-1939

Au-delà d'un romantisme de jeunesse et d'emballements religieux, il faut lire dans ces lettres de Maurice Sachs à Jacques et Raïssa Maritain le témoignage émouvant d'un être écrasé par son passé, déchiré par ses désirs, prêt à tout instant à des résolutions nouvelles et à des serments irrévocables, tout en sachant qu'il retombera, l'instant d'après, dans ce qu'il a refusé et qu'il n'échappera pas à la veulerie et à la bassesse. " Ce n'est pas le courage qui me manque, c'est le courage de ce courage. Or le courage, c'est encore le courage pur. Le premier pas ne coûte pas, mais ce sont les quotidiens derniers pas qui me coûtent [...] Mon esprit est faible, distrait, tiède parfois, mon corps est parfois secoué par le démon. C'est à la force des poignets du cœur que je veux marcher ", écrit-il à ses " Très chers et doux amis " (3 octobre 1925). Faut-il voir dans ces aveux lucides et pathétiques une volonté de mensonge, une dramatisation perverse destinée à impressionner les naïfs et zélés Maritain ? Sachs a le goût des mises en scène, il aime jouer, mais ce jeu lui permet aussi de délivrer une certaine vérité. De parler en vérité de son homosexualité. S'il sait que la rigueur théologique et la probité morale de Maritain réprouvent l'homosexualité, il sait aussi, comme le montre cette correspondance, que ses amis ne se voilent pas la face, ne s'indignent pas, ne s'attardent à aucun reproche. Ils accueillent seulement ceux qui sont exténués. Exténué, déchiré, Maurice Sachs l'est constamment jusqu'à la fin de sa vie. Les lettres témoignent, de manière troublante, de cette perpétuelle oscillation entre des temps d'ascèse, de volonté de maîtrise de soi et des périodes où, après avoir donné libre cours à ses pulsions, Sachs éprouve des sentiments de forte solitude et de dégoût de soi, tant semble fondamentale chez lui l'amertume de se sentir victime de la fatalité.

10/2003

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Critique littéraire

Correspondance. 1910-1919

Romain Rolland (1866-1944) et Stefan Zweig (1881-1942) : deux écrivains européens parmi les plus brillants de la première moitié du XXe siècle. D'un côté, un grand prosateur français, de l'autre, son plus grand disciple autrichien. Réunis par un même amour des lettres, ils vont entretenir une amitié de plus de trente ans, malgré les ruptures engendrées par les guerres et les désaccords politiques. Deux hommes animés par une même exigence viscérale : se donner un destin singulier dans un monde en proie à la folie. Entreprise avant l'année 1914, cette correspondance regroupe des lettres écrites dans l'angoisse de la déflagration, les rumeurs et les éclats de la Première Guerre mondiale, puis dans les retombées d'un désastre, contre lequel tous deux s'étaient élevés. Ces lettres inédites apportent un témoignage exceptionnel sur un monde disparu et cette amitié fervente qui nous dit que l'autre n'est pas un ennemi, mais notre prochain, avec en filigrane l'idée prémonitoire d'une Europe unie, reposant sur la fraternité entre les hommes et les peuples. Cette édition a été établie par Jean-Yves Brancy, docteur en histoire de l'Université de Toulouse-II. Les lettres de Stefan Zweig écrites en allemand ont été traduites par Siegrun Barat, diplômée des universités de Cologne et de Paris-III.

03/2014

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Critique littéraire

Correspondance (1569-1614)

Réunie pour la première fois en 1998, restituée en orthographe originale, la correspondance active et passive de Marguerite de Valois rassemble un demi-millier de lettres échangées entre la reine et ses correspondants, des monarques (Catherine de Médicis, Henri III, Henri IV...) à ses "domestiques".

01/2019

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Critique littéraire

Correspondance (1912-1942)

Cette correspondance nous révèle l'attitude de deux hommes face à la crise de civilisation qu'entraîne la première guerre mondiale, et face au communisme qui se développe les années suivantes. Elle souligne la différence de l'idée qu'ils se font de l'humanisme.

11/2014

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Philosophie

Correspondance 1933-1963

Si Hannah Arendt (1906-1975) est connue et reconnue aujourd'hui comme l'une des grandes figures de la philosophie et de la pensée politique contemporaine, on la perçoit sans doute moins comme une épistolière. Après avoir pu découvrir sa correspondance avec Karl Jaspers, le public français a désormais accès à ses lettres échangées avec Kurt Blumenfeld (1884-1963), grande figure du sionisme et à qui Hannah Arendt dédia son essai Sur l'antisémitisme. Dans ces lettres s'exprime d'abord une amitié toute gratuite, ce bonheur du partage des idées et du quotidien. Même si l'exil, le déracinement, touche les deux correspondants, l'une résidant aux Etats-Unis, l'autre parti en Israël, le respect et la distance n'entament pas une forte affection réciproque. Et d'un point de vue plus intellectuel, cette correspondance est l'occasion de prolonger la réflexion sur l'antisémitisme et le sionisme, ouverte par le premier tome des Origines du totalitarisme. Une belle leçon de dialogue et de reconnaissance.

08/2012

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Critique littéraire

Correspondance 1946-1954

D'origine arménienne, créateur de la Turkish Oil Company et grand homme d'affaires, Calouste Gulbenkian rencontra Alexis Leger, alors directeur de cabinet d'Aristide Briand (1925). Gulbenkian avait une des fortunes les plus colossales de son temps et une collection de peinture reconnue mondialement. En France, il se partageait entre un hôtel particulier avenue d'Iéna surmonté d'une terrasse avec volière d'oiseaux et un parc au-dessus de Deauville, Les Enclos, où il projetait de construire une maison. La correspondance entre l'homme d'affaires et le poète diplomate, archivée à la Fondation Calouste Gulbenkian de Lisbonne, commence après l'exil aux États-Unis de celui-ci et se termine un an avant la mort de Gulbenkian (1946-1954). Elle est composée de 52 lettres d'Alexis Leger (surnommé Douglas), longues et denses, et de 37 lettres de Calouste Gulbenkian (surnommé aussi Douglas.). Devinant les difficultés morales et financières d'Alexis Leger, le milliardaire et philanthrope lui proposa une allocation régulière, en échange de quoi il obtiendrait de la part de l'ancien diplomate des informations régulières sur la situation politique internationale vue des États-Unis. La conversation entre les deux hommes entrelace deux thèmes principaux : les préoccupations liées, en pleine guerre froide, aux menaces d'une éventuelle troisième guerre mondiale ; les projets d'aménagement du parc des Enclos. On découvre donc deux visages nouveaux de Saint-John Perse : un diplomate aux visions planétaires, marqué par son expérience personnelle du désastre de l'entrée en guerre et informé aux sources américaines ; un paysagiste, connaisseur en terre et climat normands et expert en botanique. Le ton amical de la conversation permet des évocations plus intimes, en particulier chez ces deux hypocondriaques, les préoccupations de santé, le deuil et la tristesse de l'éloignement. La publication de cette passionnante correspondance, totalement inédite, a été possible grâce à l'autorisation et à la générosité de la Fondation Calouste Gulbenkian.

02/2013

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Critique littéraire

Correspondance. 1854-1898

Le monde est fait pour aboutir à un beau livre, parfois à un beau vers : "nuit, désespoir et pierreries" , "solitude, récif, étoile" . Pour cela, il fallait reprendre à la musique son bien, suggérer, voilà le rêve. Toute la poésie d'une vie est enfermée en un court volume. Les poèmes, denses jusqu'à l'hermétisme, que l'on sait maintenant décrypter, enferment le sens du monde, ou plutôt le suggèrent. Dans ces lettres pour la première fois réunies en entier, on trouvera l'histoire toute simple d'un homme qui a écrit "mon incompétence, je l'exhibe, sur autre chose que l'absolu" . A ses amis, il lui est arrivé de révéler le sens de sa recherche, de commenter certains poèmes, de montrer toutes les facettes de son esprit. C'est dans l'espoir de recueillir ces confidences qu'on lit ces lettres. Elles constituent un extraordinaire document sur les réseaux de sociabilité littéraire, en même temps que le meilleur démenti des clichés qui ont encore cours sur la solitude d'un poète résolument hors du monde. Car cette correspondance peut se lire comme une autobiographie poétique, intellectuelle autant que quotidienne. Le poète s'y fait homme du monde en sacrifiant à l'activité épistolaire. Ce faisant, celle-ci témoigne de l'évolution de l'esthétique de Mallarmé et nous fait pénétrer dans les coulisses de l'oeuvre où nous découvrons, parmi d'autres secrets, le principe de fabrication de "L'Azur" ou la genèse du sonnet en -ix. L'humour n'est pas en reste puisque le motif récurrent ici est l'horreur des lettres : Mallarmé écrit une lettre pour dire qu'il n'écrit pas de lettre. Au terme d'une correspondance qui compte plus de trois mille pièces, Mallarmé peut ainsi signer : "Celui qui n'écrit pas de lettres" .

03/2019