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antisémitisme

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Sociologie

L'indifférence à la haine. Racisme et antisémitisme

Dès le mois de mai 2014, l'actualité se fit de plus en plus pressante, pour ne pas dire plus oppressante encore, lorsqu'il fut question de terrorisme, d'antisémitisme, de racisme et d'extrémisme. Des mouvements djihadistes déferlaient, les barbares semaient la haine, la désolation et la mort. Des centaines de djihadistes français et européens se trouvent actuellement en Syrie. Qu'adviendra-t-il lorsqu'ils reviendront ? Nous savons ce qu'il en a coûté aux journalistes de Charlie hebdo, à des policiers et à des juifs assassinés par des islamistes. On sait également ce qu'il advint à Copenhague, à Tunis, à Garissa, au Kenya, lorsque la folie meurtrière s'est abattue sur des civils. Les condamnations ont-elles été suffisantes ? Dans une cinquantaine de pays, surtout au Proche et Moyen-Orient (Irak, Syrie, Pakistan, Yémen), mais aussi en Libye, qu'ils soient catholiques, protestants, coptes ou de toute autre confession, les chrétiens sont discriminés, pourchassés, emprisonnés, torturés, assassinés. Et les réfugiés ? Victimes de guerres civiles, de massacres, de viols, ils fuient. Et nous, ne devrions-nous pas avoir honte de nous taire ? D'ignorer le plus souvent ? D'être indifférents ? Comme le disait Martin Luther King : "Ce qui m'effraie, ce n'est pas l'oppression des méchants, c'est l'indifférence des bons". Et puis, il y a l'antisémitisme et le racisme, d'autres cancers qui sévissent ici ou là. Les juifs de France en savent quelque chose. L'antisémitisme est porté par différents hommes de main, quelques provocateurs, illuminés et haineux, en quête de respectabilité et de beaucoup de publicité. Enfin, l'Internet offre à cette propagande répugnante un moyen considérable de s'exprimer en toute impunité. Aujourd'hui, la diffusion de la haine à une échelle internationale s'effectue essentiellement par ce vecteur. Les textes publiés par Marc Knobel témoignent de cette horreur. Ils sont aussi un cri contre l'oubli, la haine et l'indifférence.

11/2015

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Heidegger

Heidegger et l'antisémitisme. Sur les Cahiers noirs

Heidegger et l'antisémitisme La publication des "Cahiers noirs" de Heidegger en Allemagne a mis au jour plusieurs passages, écrits dans les années 1938-1941, au contenu antisémite incontestable. Peter Trawny, spécialiste de Heidegger et éditeur de ces "Cahiers" , affronte la thèse prédominante jusqu'à aujourd'hui qui voudrait que l'engagement de Heidegger dans le national-socialisme n'ait pas impliqué de sa part une adhésion à l'antisémitisme. Selon lui, si Heidegger s'écarte de l'antisémitisme "vulgaire" des nazis, il en donne bien une reformulation en termes d' "histoire de l'être" . Autrement dit, il intègre l'antisémitisme à son interprétation philosophique de l'histoire mondiale. Avec tout le sérieux scientifique, le sens historique et philosophique qui s'imposent, l'auteur cherche à répondre aux questions que soulève cette découverte. Peter Trawny Directeur de l'Institut Martin Heidegger et professeur à l'université de Wuppertal, il est notamment l'auteur de monographies sur Hannah Arendt, Socrate et Ernst Jünger. Traduit de l'allemand par Julia Christ et Jean-Claude Monod

03/2023

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Russie

L'antisémitisme dans la Révolution russe (1917-1920)

L'historiographie méconnaît souvent les nombreux pogroms perpétrés pendant la Révolution russe. Si la plupart sont dus aux armées Blanches, les Rouges en prirent aussi leur part, même s'ils furent beaucoup moins nombreux. Face à cela les dirigeants communistes, souvent d'origine juive eux-mêmes, eurent du mal à définir une position claire dans la crainte qu'ils avaient de se couper d'une partie de leur base qui confondait spontanément les Juifs et "l'ennemi bourgeois" . C'est finalement sous la pression des partis socialistes juifs plus ou moins sionistes, comme le Poale Zion (Travailleurs de Sion), que la barre sera redressée et que le pouvoir bolchévique combattra résolument ces tendances délétères. C'est tout cela que, dans son ouvrage pionnier, rédigé à partir des archives russes et ukrainiennes, le jeune historien Brendan McGeever expose donc dans le détail. Par ce biais, son ouvrage offre aussi un angle d'étude intéressant sur le fonctionnement au quotidien de l'Etat soviétique

05/2022

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Judaïsme

L'antisémitisme ou le dragon à quatre têtes

Des empires d'hier à la globalisation d'aujourd'hui, ne sommes-nous pas arrivés au bout d'un processus ? Ne faut-il pas chercher dans les mondes métaphysique et spirituel l'origine commune des dysfonctionnements qui nous assaillent ? Et comment l'intelligence de la civilisation occidentale peut-elle répondre au défi abyssal auquel elle se confronte ? Le double savoir de Raphaël Sadin, rabbin reconnu pour l'authenticité de son enseignement talmudique et sa maîtrise des sciences profanes, s'allie ici à la prose éclairée et alerte du journaliste culturel Antoine Mercier pour éclairer ces questions. Leur livre, à la fois rigoureusement argumenté et lumineusement écrit, décrypte le chemin de l'humanité à partir de la vision historique et philosophique que la tradition juive a développée au cours des siècles. Il donne à lire, entre autres, une approche inédite de l'antisémitisme à partir de l'exégèse du livre prophétique de Daniel et des commentaires du Maharal de Prague. Il montre, surtout, que si le monde d'aujourd'hui laisse peu de place à l'espérance, il n'est pourtant pas d'espérance en un lieu et un temps exempt de désespoir. Et que là où croît le désespoir germe également l'audace de s'y opposer. N'est-ce pas là, depuis toujours, l'ouverture que seule permet la Bible ? Un ouvrage décisif pour dépasser les apories du temps présent.

02/2022

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Sociologie

Les 52 rugissants. Essai sur les antisémitismes

Dans une démarche sociologique, l'auteur de cet essai questionne sans concession la société dans laquelle nous vivons. Il scrute en particulier la première moitié du XXe siècle, féconde en évènements qui ont été les plus marquants et les plus dramatiques de notre histoire. L'antisémitisme résurgent l'interpelle et dans le cadre d'une réflexion rigoureuse et originale, il fournit dans un premier temps des éléments factuels, souvent ignorés volontairement ou non, avant de livrer sa propre analyse sur le sujet. Au fur et a? mesure des de?cennies, il a constate? dans notre socie?te? une augmentation dramatique du racisme et en particulier de l'antise?mitisme qu'il a toujours conside?re? comme une plaie pour l'humanite?. Ce livre a e?te? conc?u par l'auteur pour apporter au plus grand nombre une meilleure compre?hension de ce qui se passe et alerter des conse?quences de ces de?rives.

04/2023

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Histoire de France

Le "Juif" Mendès France. Une généalogie de l'antisémitisme

Nous savons que Pierre Mendès France était juif, et qu'il fut victime sa vie durant d'attaques antisémites incessantes. Ce que l'on sait moins, c'est qu'il était passionné par ses origines, et qu'il a constitué un fonds d'archives impressionnant retraçant la généalogie de sa famille. En s'appuyant sur les archives mises à sa disposition par Michel, le fils de Pierre Mendès France, Gérard Boulanger restitue ici cette vaste fresque traversant trois pays et quatre siècles, avec un fil conducteur : la persécution des Juifs ou de ceux qui étaient soupçonnés de l'être. Le racisme moderne est né à Tolède en 1449 avec la traque, par l'Inquisition, des catholiques ayant du " sang impur ", c'est-à-dire un converti parmi leurs ancêtres. Plus tard, au Portugal, un certain Luis Mendes de França, catholique fervent, sera dénoncé comme " nouveau chrétien ". Il devra dénoncer sa famille pour échapper à l'estrapade, avant de s'exiler en France. Ainsi naît à Bordeaux en 1683 la lignée des Mendès France, judaïsée par réaction à la persécution de l'Inquisition. Deux siècles et demi plus tard, Pierre Mendès France, homme politique démocrate et patriote au-dessus de tout soupçon, se voit, comme Léon Blum, accuser de n'avoir " pas assez de terre française à la semelle de ses souliers ", arrêter et jeter en prison sous l'Occupation. En relatant une histoire familiale marquée par la persécution, ce livre montre la genèse et la persistance d'une névrose européenne et éclaire, à rebours, la vie de cet homme d'exception qu'était Pierre Mendès France.

02/2007

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Faits de société

Une haine imaginaire . Contre-enquête sur le "nouvel antisémitisme"

La question du " nouvel antisémitisme " ne cesse, depuis quatre ans, d'occuper le débat et d'inquiéter, outre la communauté juive, toute la société française, désemparée par un phénomène inédit de violences survenues depuis l'automne 2000. Cette situation exige, autant que les réactions nécessaires, des efforts d'appréciation rationnelle. Pourtant, des intellectuels de renom, secondés par des idéologues militants, se sont voués à des exégèses hallucinées et à un pur discours d'imprécation : ces violences ne seraient que la partie émergée d'un déferlement de haine en passe de gangrener tout le corps social, la " France " se replacerait dans son supposé sillon antisémite. Inlassablement ressassées, ces thèses ont acquis, aux yeux d'une large partie de la communauté juive, à bon droit hypersensible, un statut quasi " officiel ". Or, comme le démontre implacablement le présent ouvrage, elles sont fausses, bâties sur le néant et d'ordre fantasmatique. Le drame est qu'en entretenant ce mythe d'une haine antijuive sous-jacente, notamment dans le traitement du conflit israëlo-palestinien par les grands médias, les apprentis sorciers font tout ce qu'il faut pour que la communauté juive, loin d'affronter les défis du contemporain, s'enlise dans une peur, voire un rejet de l'autre qui risque de lui faire perdre son âme.

04/2005

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Autres

Cités N° 87/2021 : L'Antisémitisme : permanence et métamorphoses

Ce dossier sur l'antisémitisme a pour objet de fournir des analyses qui rendent compte non seulement des nouvelles figures de l'antisémitisme, qu'elles soient intellectuelles, sociales, politiques ou autres, mais aussi de montrer comment elles se lient des logiques traditionnelles. Il entend aussi rendre compte de l'ambivalence de la situation juive aujourd'hui.

10/2021

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ouvrages généraux

Le Juif et le nazi. Métaphysique de l'antisémitisme

Les raisons historiques, sociales, économiques, ne manquent pas pour tenter d'expliquer l'antisémitisme. Pourtant, rien ne vient combler notre désir de compréhension : pourquoi est-on allé chercher même de jeunes enfants pour les assassiner à Birkenau ? Pourquoi, encore, le 7 octobre 2023 ? Il y a une autre interprétation : quelque chose dépasse du Juif. Un impossible à dire. Un reste non totalisable, non assimilable. Une liberté originaire, trace du divin, qui peut être perçue comme menaçante. Elle est aussi, surtout, l'infini des possibles qu'offre la vie, un océan de ressources. Le Juif est une énigme à la fois fascinante et inquiétante. Pour mettre un terme à la solution finale, il est temps de le reconnaître : l'antisémite hait le Juif autant qu'il en dépend.

03/2024

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Histoire de la population

Un antisémitisme ordinaire. Représentations judéophobes et pratiques policières (1880-1930)

Avant les années 1930, l'élite politique et intellectuelle belge ne revendique pas d'idées antisémites. Bien que connus pour leurs textes antisémites, Edmond Picard et Jules Destrée n'ont ni l'influence ni le succès d'un Charles Maurras, d'un Edouard Drumont ou encore d'un Adolf Stoecker. Cela signifie-t-il pour autant que l'antisémitisme est inoffensif en Belgique ?? Pour répondre à cette question, ce livre présente une enquête sur la surveillance exercée par les agents de la Police des étrangers sur les étrangers juifs de Cureghem entre 1880 et 1930. Fortement stigmatisé, le quartier de Cureghem est identifié comme juif, pauvre et étranger par les forces de l'ordre. Par conséquent, les juifs de Cureghem sont plus susceptibles d'être la cible de surveillances en fonction de la criminalisation dont ils font l'objet et qui varie selon les stéréotypes de l'époque et leur appartenance de classe, leur nationalité, leur genre, leur "? race ? " et leur lieu d'habitation. Illustré par différents récits de vie d'étrangers, cet ouvrage met en lumière les trois figures criminelles du juif étranger qui préoccupent la Police des étrangers : le "? juif colporteur ? ", le "? judéo-boche ? " et le "? judéo-bolchevique ? ". En conclusion, ce livre dévoile la présence de stéréotypes judéophobes au sein de la Police des étrangers et leur utilisation pour justifier des discriminations.

06/2023

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Géopolitique

Contre l'antisémitisme et pour les droits du peuple palestinien

L'oppression d'un peuple peut-elle cacher l'oppression d'un autre ? Le conflit israélo-palestinien est coeur de cette interrogation. Pierre Stambul entend ici dénouer les fils inextricables de cette question. Il revient sur la genèse et les formes de l'antisémitisme et sur l'apparition du sionisme présenté comme réponse aux persécutions dont sont victimes les Juif·ves en Europe. Pour autant, la fondation de l'Etat d'Israël n'a pas éteint l'antisémitisme. La nouvelle terre d'accueil née avec l'Etat ­d'Israël s'est développée aux dépens d'un autre peuple, le peuple palestinien dont les souffrances et l'oppression ne peuvent être indifférentes à ceux et celles qui luttent contre le racisme et l'antisémitisme, nous dit l'auteur. L'ambition émancipatrice des peuples juifs d'Europe et d'ailleurs ne peut s'incarner dans un Etat colonial qui opprime les Palestiniens et les Palestiniennes. Il convient, ajoute l'auteur, de récuser l'équation Juif =? sioniste et donc antisioniste =? antisémite. Une confusion savamment entretenue par les défenseurs d'un ordre mondial fait de guerres et de domination, qui entend disqualifier tous ceux et toutes celles qui s'opposent à toutes les formes de domination et de racisme. "Au contraire, la lutte contre l'antisémitisme doit retrouver l'universalisme de l'époque où une majorité de Juifs considéraient que leur émancipation, comme minorité opprimée, passait par l'émancipation de toute l'humanité" , conclut l'auteur, qui avec ce récit historique concis propose des clés pour comprendre. En annexe, un article, traduit du yiddish et publié en 1938 dans la presse de l'Union générale des travailleurs juifs (Bund), très influent en Pologne, qui était opposée au projet sioniste, vient éclairer le débat.

10/2021

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Actualité et médias

Halte aux feux. Proche-Orient, antisémitisme, médias, islamophobie, communautarisme, banlieues...

Les cinq dernières années ont été marquées par la place majeure que le conflit israélo-palestinien occupe au Proche-Orient. Mais aussi en France, où les répercussions du conflit n'ont pas fini de lézarder le tissu social. La virulence des arguments, accompagnée d'une violence des comportements, a été d'un niveau rarement atteint. Nouvel antisémitisme, antisionisme en hausse, apparition de l'islamophobie, remises en cause de la laïcité, controverse autour d'Ariel Sharon, arrivée au pouvoir du Hamas en Palestine, embrasement de la région, poussée du Hezbollah, montée des communautarismes, débats sur l'islamo-gauchisme et la tentation de l'extrême droite chez certains Français juifs, rôle des médias, polémiques sur Alain Finkielkraut et Dieudonné... ont dessiné un nouveau paysage français. Au cœur de tout cela, l'existence d'Israël et des Juifs, l'identité de l'islam et les relations franco-arabes. Intellectuels et journalistes se sont déchirés sur ces thèmes avec une dureté inouïe. Pascal Boniface et Elisabeth Schemla, aux positions antagonistes, ont accepté d'entamer un dialogue sans concessions. Même si leurs positions sont irréductibles en bien des points, ils croient nécessaire de s'expliquer rudement mais calmement. Pour ainsi dire, de donner l'exemple.

09/2006

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Sciences politiques

Les antisémitismes français. De la Révolution à nos jours

Cet ouvrage présente les différents courants idéologiques et manifestations de l’antisémitisme en France depuis la Révolution française jusqu’à nos jours. Cette étude chronologique analyse, période par période, la spécificité et l’expression de l’idéologie antisémite. De la tendance révolutionnaire opposée à l’octroi de la citoyenneté aux Juifs résidant en France jusqu’à l’alliance des altermondialistes avec les tenants d’un Islam radical, d’un Napoléon à un autre, du socialisme farouchement opposé au « règne des banquiers » jusqu’au réveil nationaliste du 19ème siècle, de l’affaire Dreyfus à l’antisémitisme d’Etat durant Vichy, ce livre étudie avec minutie l’ensemble des opinions et expressions d’une haine séculaire. Il démontre, entre autres, que, contrairement à l’Allemagne ou à l’ensemble des pays de l’Europe de l’Est, l’antisémitisme en France est souvent (à l’exception du Régime de Vichy) un phénomène mineur qui n’a pas de répercussion politique majeure. De même, l’antisémitisme n’empêche pas le judaïsme français de jouir d’une intégration modèle, preuve en est le rayonnement de la France dont le modèle est envié par l’ensemble des communautés juives dispersées en Europe avant la Seconde guerre mondiale. Ce livre, écrit dans un style clair et précis, aborde également la question des réactions des dirigeants de la communauté juive face aux différentes vagues d’antisémitisme qui ont marqué l’histoire française.

09/2011

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Philosophie

Critique du fétiche-capital. Le capitalisme, l'antisémitisme et la gauche

Dans le premier texte, Moishe Postone donne une définition du capitalisme dans laquelle le capital, et non les capitalistes, est le vrai sujet. Sous le capitalisme, la domination n’est donc pas concrète, mais abstraite. Le capitalisme n’est pas d’abord une forme d’exploitation, mais une aliénation de l’activité productive. Dans le mode de production capitaliste, cette activité s’est autonomisée : on produit non pour satisfaire les besoins, mais pour satisfaire la pulsion du capital à l’accumulation infinie. Dans les textes suivants, Postone propose une critique des formes de fausse conscience engendrées par le capitalisme, en se focalisant sur celles que l’on peut qualifier d’« anticapitalisme fétichisé ». Ainsi, il examine successivement la gauche pseudoradicale, sa sous-critique du capitalisme et son idéologie de la violence ; les antinomies de l’anti-impérialisme ; les relations entre la gauche et l’antisémitisme ; le nouvel antisémitisme lié à l’antisionisme ; la vision de la Shoah en fonction des mutations du capitalisme (de 1945 à nos jours) ; l’antisémitisme nazi. Bien sûr, les deux thèmes – capital et fausse conscience – sont liés puisqu’ils traitent des modes objectif et subjectif d’une seule et même réalité aliénée, le rapport social capitaliste.

09/2013

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Religion

Histoire de l'antisémitisme. Tome 1, l'âge de la foi

La présente Histoire de l'antisémitisme en deux tomes n'est pas seulement une édition abrégée des quatre volumes parus entre 1956 et 1977. Allégée de certains passages et de notes érudites, elle est surtout l'édition revue, corrigée, complétée et mise à jour de la magistrale étude de Léon Poliakov, qui est désormais l'ouvrage de référence sur l'antisémitisme. Le premier volume couvre la période de l'Antiquité à l'époque moderne. Le deuxième volume couvre la période de l'Europe des Lumières à la folie du génocide.

02/1991

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Actualité et médias

100 mots pour se comprendre contre le racisme et l'antisémitisme

Depuis des années les militants de la Licra interviennent dans les établissements scolaires de toute la France dans le cadre de l'éducation à la citoyenneté. A raison de 800 à 900 classes par an et plus de 20000 élèves rencontrés chaque année, ils sont confrontés tous les jours aux approximations, aux déformations, voire aux manipulations. De même, lors des débats publics, lors de nos Universités d'Automne au Havre ou à l'occasion des rencontres que nous organisons, nous sommes confrontés à la difficulté de mal nommer les choses. C'est pour aider à clarifier les échanges et les idées, que nous avons souhaité produire un tel ouvrage. D'Amour et Antiracisme à vérité et Vie, les 100 mots de ce petit dictionnaire visent par de brèves définitions à aider jeunes et moins jeunes à ajuster leur vocabulaire au monde contemporain. Trop souvent des mots sont lancés sans que celui qui les prononce n'en maîtrise toujours les tenants et les aboutissants ; les mots qui composent ce petit dictionnaire sont ceux qui désignent religions et ethnies, violence et différence mais aussi identités et combats antiracistes. Les définitions sont l'oeuvre d'une trentaine d'auteurs parmi lesquels Vincent Peillon et Aurélie Filipetti ministres de la République mais aussi certains de nos plus grands intellectuels : Henri Atlan ou Boris Cyrulnik, Mireille Delmas-Marty ou Jacqueline Costa-Lascoux. Ils ont tous tenu à forger ce petit outil conçu dans l'esprit de la réflexion d'Albert Camus : Mal nommer les choses c'est ajouter au malheur du monde.

09/2014

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Sociologie

Antiracistes. Connaître le racisme et l'antisémitisme pour mieux les combattre

" Personne ne naît en haïssant une autre personne à cause de la couleur de sa peau, de ses origines ou de sa religion. " Nelson Mandela. Les idées d'extrême droite, les violences racistes et antisémites doivent être combattues avec une vigueur toujours renouvelée. Quelles armes contre le camp de la haine ? Avant toute chose, la connaissance et l'analyse. Antiracistes dresse un état des lieux permettant de réfléchir pour mieux agir. Dans quelle mesure le racisme et l'antisémitisme sont-ils liés aux mutations de nos sociétés occidentales ? Comment se sont-ils déployés et transformés dans l'histoire ? En quoi les crises politiques et économiques, la fracture sociale, la fragmentation culturelle ou encore l'hypermédiatisation favorisent-elles leur évolution ? Quel type d'actions peut-on entreprendre pour les combattre ? Les meilleurs esprits ici réunis nous donnent les clés historiques, philosophiques et sociologiques ainsi que les outils théoriques indispensables pour enfin délivrer la société du racisme et retrouver un esprit de fraternité et de bienveillance. Contre le racisme et l'antisémitisme, le livre de référence, par les meilleurs spécialistes.

10/2017

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Actualité et médias

Au nom de l'autre. Réflexions sur l'antisémitisme qui vient

Il faut du courage pour porter une kippa dans ces lieux féroces qu'on appelle cités sensibles et dans le métro parisien ; le sionisme est criminalisé par toujours plus d'intellectuels, l'enseignement de la Shoah se révèle impossible à l'instant même où il devient obligatoire, la découverte de l'Antiquité livre les Hébreux au chahut des enfants, l'injure " sale juif " a fait sa réapparition (en verlan) dans presque toutes les cours d'école. Les Juifs ont le cœur lourd et, pour la première fois depuis la guerre, ils ont peur.

09/2003

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Entre deux guerres

L'antisémitisme en France dans les années 1930. Prélude à Vichy

A partir de sources inédites, d'archives, de témoignages et d'écrits du temps, l'historien Ralph Schor présente une synthèse sur l'antisémitisme dans l'entre-deux-guerres. Un ouvrage de référence, incontournable pour qui s'intéresse à cette période et à cette thématique... . et comment Vichy mit en oeuvre les idées de ses propagateurs L'antisémitisme, qui s'était atténué après la guerre 1914-1918, déferla sur la France avec une force singulière au cours des années 1930. En cette période de crise économique et de poussée du chômage, d'aggravation des tensions internationales, de débats politiques rendus plus passionnés par l'avènement du Front populaire, beaucoup de Français attribuèrent aux Juifs une lourde part de responsabilité dans les difficultés traversées par le pays. S'appuyant sur nombre de sources inédites - archives, témoignages, écrits du temps - Ralph Schor présente la première synthèse sur l'antisémitisme dans les années 1930. Il analyse l'organisation du courant hostile aux juifs, sa sociologie, ses méthodes de combat et ses thèmes, et montre ensuite la réplique des juifs et de leurs amis militants, hommes politiques, intellectuels, chrétiens. Il insiste sur la différence des modes d'expression : passion dévastatrice du côté des antisémites, argumentation rationnelle dans l'autre camp. Il apparaît que les mesures appliquées aux Juifs par le régime de Vichy furent l'exacte mise en oeuvre des idées agitées par les milieux antisémites au long de ces années de crise. Les débats de l'immédiat avant-guerre et leurs conséquences tragiques sont en lien avec l'actualité la plus immédiate. Première édition : L'antisémitisme en France dans l'entre-deux-guerres (Complexe, 2005)

11/2021

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Sociologie

Les doctrines de haine. L'antisémitisme, l'antiprotestantisme et l'anticléricalisme

Consacré aux "moments haineux" de notre vie politique, religieuse et sociale, et plus particulièrement aux "anti", qu'ils soient de droite ou de gauche : antisémitisme, anticléricalisme, antiprotestantisme, antisémitisme, antimaçonnisme, anticapitalisme, etc. , "Les Doctrines de haine" (1903) montre que l'antagonisme des passions ne porte pas tant sur les croyances que sur l'appartenance nationale : que signifie être un citoyen français ?

01/2022

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Critique littéraire

Les écrivains français face à l'antisémitisme. De Bloy à Semprun

Terre d'accueil et des droits de l'homme qui a su s'enflammer pour défendre un capitaine Dreyfus injustement condamné, la France est aussi malheureusement celle qui a favorisé l'antisémitisme à travers le régime de Vichy, les propos de Céline ou de Maurras, les jugements problématiques sur Israël. Et comment ne pas penser aux récents attentats qui ont endeuillé le pays ? Pourtant, depuis plus d'un siècle, toute une tradition littéraire française, venue souvent du catholicisme, a pris cette question à bras-le-corps pour mieux s'élever contre la tentation antisémite, justement. C'est cette tradition que nous fait découvrir Michaël de Saint-Cheron à travers cette passionnante histoire intellectuelle, de Zola à Péguy, de Bloy à Claudel, jusqu'à Malraux et Semprûn. "Parce qu'il est urgent, écrit l'auteur, de rappeler aux Français ce pacte entre tant des plus augustes écrivains du siècle passé et le destin juif. A cette poésie juive - qui nous vient des Hébreux, sans doute aussi des Egyptiens, puis des Judéens, des Samaritains, des Juifs de l'exil depuis Babylone - et à cette histoire d'Israël à travers les âges, ces auteurs non-juifs ont transmis au siècle du plus grand malheur un message auquel ils ont redonné une nouvelle universalité."

09/2015

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Ecrits sur l'art

Nationalismes, antisémitismes et les débats autour de l'art juif

Le livre examine les prises de positions esthétiques et idéologiques parfois déroutantes de la critique d'art dans la France de l'entre-deux-guerres. Il met en rapport la revendication d'un art national avec le débat autour de la notion d'art et d'artiste juifs.

06/2023

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Histoire de France

Le racisme dans le prétoire. Antisémitisme, racisme et xénophobie devant la justice

Le 21 avril 1939, le gouvernement Daladier adopte un décret-loi qui modifie la loi sur la liberté de la presse du 29 juillet 1881 en y introduisant les délits d'injure et de diffamation à caractère "racial". Considérée comme la première loi antiraciste française, la "loi Marchandeau" vise alors tout particulièrement la propagande antijuive. Abrogée sous l'Occupation, elle est rétablie au lendemain de la guerre, avec le reste de la législation républicaine. On croyait l'antisémitisme et le racisme disparus dans les décombres du national-socialisme et du vichysme : ils se révèlent actifs et pugnaces dans le contexte politique de l'épuration, de la guerre froide et de la décolonisation. Plongée inédite dans les procédures judiciaires qui, de l'antisémitisme nazi à l'antisionisme radical en passant par les racismes anti-Noirs, anti-Arabes ou anti-Blancs, ont ponctué l'histoire de la France contemporaine, cet ouvrage constitue une éclairante histoire de l'antiracisme. A l'épreuve des faits et des procès, il propose une analyse des tensions inhérentes à la démocratie, autour des minorités et de la liberté d'expression, et une interrogation sur le pouvoir de la loi face aux campagnes de haine et aux préjugés.

09/2019

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Droit

La lutte contre le racisme, l'antisémitisme et la xénophobie. Edition 2018

Depuis près de trente ans, la Commission nationale consultative des droits de l'homme (CNCDH) remet chaque année au Gouvernement un rapport qui dresse un état des lieux du racisme en France, ainsi que des moyens de prévention et de lutte mis en oeuvre par les institutions de la République et la société civile. Sur la base d'une analyse critique des politiques conduites et en s'appuyant sur les observations des organes internationaux, la CNCDH formule une série de recommandations visant à mieux connaitre, comprendre et combattre toutes les formes de racisme. En sa qualité de Rapporteur national indépendant sur la lutte contre le racisme, la CNCDH évalue la politique publique menée, et contribue au contrôle du respect par la France de ses engagements internationaux en matière d'élimination de la discrimination raciale. La CNCDH fonde ses analyses et ses recommandations sur la base d'outils variés et complémentaires. Le bilan statistique du ministère de l'Intérieur, celui du ministère de la Justice, les enquêtes sur l'état de l'opinion, les analyses des chercheurs partenaires de la CNCDH, et en particulier leur indice longitudinal de tolérance, constituent autant d'éléments à confronter aux nombreuses contributions des acteurs institutionnels, associatifs et internationaux, pour appréhender le plus finement possible les contours du racisme en France. Ce rapport, structuré en chapitres thématiques, a pour vocation de susciter des inspirations croisées, de valoriser les bonnes pratiques et de promouvoir la collaboration entre des acteurs variés à différentes échelles.

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discriminations, exclusion, ra

La lutte contre le racisme, l'antisémitisme et la xénophobie, année 2022

Dans son rapport annuel la Commission nationale consultative des droits de l'homme (CNCDH) dresse un état des lieux du racisme en France, ainsi que des moyens de prévention et de lutte mis en oeuvre par les institutions de la République et la société civile. Sur la base d'une analyse critique des politiques conduites et en s'appuyant sur les observations des organes internationaux, la CNCDH formule une série de recommandations visant à mieux comprendre et combattre le racisme, l'antisémitisme et la xénophobie. En 2022, la CNCDH a décidé de poursuivre le partenariat engagé en 2020 avec une équipe de chercheurs afin de cartographier les manifestations de l'antisémitisme et d'autres discours de haine sur YouTube. Un deuxième focus s'intéresse à la façon dont les formes multiples de la xénophobie et de l'alterophobie ont réussi à " faire politique " et à s'inscrire dans le débat démocratique comme une évidence légitime et incontournable. En sa qualité de Rapporteur national la CNCDH évalue la politique publique menée et contribue au contrôle du respect par la France de ses engagements internationaux en matière d'élimination de la discrimination raciale.

06/2023

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Droits de l'homme

La lutte contre le racisme, l'antisémitisme et la xénophobie. Edition 2021

Combattre le racisme dès l'école et dans l'enseignement supérieur ainsi que l'antitsiganisme sont les focus du rapport de 2021. Depuis près de trente ans, la Commission nationale consultative des droits de l'homme (CNCDH) remet chaque année au Gouvernement un rapport qui dresse un état des lieux du racisme en France, ainsi que des moyens de prévention et de lutte mis en oeuvre par les institutions de la République et la société civile. Cette 31e édition du rapport rappelle cette année l'importance de la formation et de la sensibilisation de l'ensemble du corps social - dès l'école, puis dans l'enseignement supérieur et au sein de la fonction publique et des entreprises - pour lutter contre les préjugés racistes et antisémites et les discriminations directes ou indirectes qu'ils engendrent. Le focus du rapport précise les paramètres que cette sensibilisation devrait respecter afin d'être réellement efficace et atteindre son but. Par ailleurs, un autre point particulier met en avant la nécessité de déployer une stratégie nationale d'action contre l'antitsiganisme.

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Violence

L'antisémitisme expliqué aux juifs, aux chrétiens, aux musulmans et aux antisémites

Cet essai est l'aboutissement de plusieurs décennies d'observations et de réflexions, en quelque sorte une anatomie psychologique des antisémites. Il ne s'adresse qu'à celles et à ceux dont la logique est le fondement même de leur liberté de conscience, et entreprend de démontrer, à l'instar de tout chercheur rigoureux, que le christianisme et l'islam ne sont pas, sémantiquement parlant, deux religions légitimes, mais deux impostures. Les deux dogmes, une usurpation abâtardie du judaïsme, sont les véritables racines de l'antisémitisme. Eugenio Scalfari, célèbre journaliste fondateur de La Repubblica a eu la satisfaction de recevoir une réponse du pape François, à sa question : Le Dieu des chrétiens pardonne-t-il les péchés de ceux qui ne croient pas et ne cherchent pas la foi ? Et l'honnête Pape de reconnaître : " La miséricorde de Dieu n'a pas de limites si on s'adresse à Lui d'un coeur sincère et contrit, la question pour celui qui ne croit pas en Dieu est d'obéir à sa propre conscience. " Aucun éditeur avant les éditions Auteurs du Monde n'avait accepté de publier ce manuscrit, deux pavés dans la mare, explosifs de par leur pertinence. Il est donc encore possible et jamais trop tard de dire les choses comme elles sont, afin de contribuer à moins ajouter du malheur au monde. Au nom de quoi et de qui nous restreindrions-nous, en 2020, d'expliquer, de prouver et de dénoncer les crimes anciens du christianisme, et ceux, passés, actuels et futurs de l'islam religieux et politique ? Par crainte de discréditer leur dogme, de heurter et d'ébranler les convictions religieuses de leurs adeptes ? Et, en nous taisant, piétiner la mémoire des millions de victimes dont le seul tort fut et demeure toujours de ne pas croire en ce qui est faux, farfelu et absurde ? L'on exhume et juge les crimes génocidaires de l'Histoire et l'on étoufferait l'histoire tragique des Juifs ? Pour que le mal se revête d'une conscience politiquement correcte ? La seule justice, le seul dédommagement que l'on puisse accorder aux Juifs et à Israël est de dire les choses comme elles sont, partout où la liberté de pensée et de parole est encore en vigueur.

05/2022

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Déportation

L'extermination des juifs de Varsovie. Et autres textes sur l'antisémitisme

Lorsque le Maréchal Pétain se rendit en visite officielle à Marseille en décembre 1940, la Préfecture de Police procéda à nombre d'arrestations "préventives" afin d'assurer la sécurité du susnommé. L'écrivain Victor Serge figure parmi ceux qui furent contraints à "prendre le large". Son patronyme russe, Kibaltchitche, ainsi que la mention "apatride" apposée sur sa carte de séjour, perturba l'un des policiers chargés de l'embarquement qui demanda à Victor Serge s'il était Juif. Sans s'émouvoir, celui-ci répliqua avec calme et fermeté : "Je n'ai pas l'honneur ! " Cette solidarité, il n'avait pas attendu la fin de l'année 1940 pour la traduire en actes. Depuis plusieurs années – comme le lecteur pourra le découvrir avec les textes réunis dans ce volume –, il informait régulièrement militants et citoyens sur le sort inhumain infligé aux Juifs de par le monde et il dénonçait aussi bien les idéologies que les politiques xénophobes et antisémites.

02/2022

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Histoire de France

Xavier Vallat (1891-1972). Du nationalisme chrétien à l'antisémitisme d'Etat

Commissaire général aux questions juives sous Vichy, Xavier Vallat (1891-1972) est avec Edouard Drumont la figure emblématique de l'antisémitisme français. Pourtant, son itinéraire politique et sa contribution à la persécution des juifs pendant l'Occupation n'avaient jamais été précisément étudiés. La découverte du fonds Vallat et de ses archives inédites a permis à Laurent Joly de combler cette lacune. Infatigable militant catholique, champion des milieux " anciens combattants " durant l'entre-deux-guerres, Xavier Vallat s'impose comme l'un des chefs de file de la droite républicaine à la Chambre des députés. Le 6 juin 1936, s'adressant à Léon Blum du haut de la tribune parlementaire, il lance : " Pour la première fois ce vieux pays gallo-romain va être dirigé par un juif. " Après la défaite, il se rallie avec enthousiasme au maréchal Pétain, et prend, en mars 1941, la tête du tout nouveau Commissariat général aux questions juives. Pendant un an, il s'acquitte de sa " mission " avec une ferveur fanatique. Législateur méticuleux, il contribue à doter la France d'une législation antisémite qu'il veut la plus élaborée et la plus sévère d'Europe. En juin 1944, il remplace Philippe Henriot - assassiné par la Résistance au micro de la radiodiffusion nationale pour continuer d'y prêcher, désespérément, la fidélité à l'Etat français. En 1947, son procès en Haute Cour fait sensation : Xavier Vallat assume pleinement son action sous l'Occupation comme stratégie de défense, et sauve sa tête, de justesse. En prison, il devient le compagnon de cellule et le disciple de Charles Maurras. Rapidement libéré, puis amnistié, il termine sa longue carrière politique comme éditorialiste vedette de la presse d'extrême droite. A travers cette biographie intellectuelle, Laurent Joly ressuscite, sans indulgence ni préjugé, toute une tradition politique : " Par-delà ce qu'il eut inévitablement de personnel, l'itinéraire de Vallat fait resurgir, au bout du compte, la question de la contribution de la culture catholique à l'antisémitisme et au nationalisme français au XXe siècle " (Philippe Burrin).

03/2001

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Sociologie

La nouvelle "causalité diabolique". La démocratie à l’épreuve de l’antisémitisme

A l'heure où l'antisémitisme fait vaciller les démocraties, Perrine Simon-Nahum plaide pour un urgent sursaut républicain. Comment l'antisémitisme, cette "causalité diabolique", ainsi que le définissait le grand historien Léon Poliakov, peut-il encore servir de ciment commun à toutes les haines - hier les idéologies nationalistes, aujourd'hui les luttes intersectionnelles ? Pour Perrine Simon-Nahum, l'explosion de violence à laquelle nous assistons met en évidence ce qui disparaît sous nos yeux : les conditions du "vivre-ensemble". Elle marque la progression des courants fondamentalistes, des idéologies woke et identitaires, et plus largement de l'ensemble des récits qui remettent en cause la possibilité que nous avons de cohabiter au sein de sociétés apaisées. Ces théologies modernes ne font en réalité que réactualiser le fondement de la haine séculaire des juifs : la question de l'identité. Face à ces courants, le "projet juif" est pour l'auteure l'un des outils sur lesquels nos démocraties devront s'appuyer pour l'emporter face à leurs adversaires, car le judaïsme qu'il définit offre une vision du monde qui nous garantit la liberté de faire société.

02/2024