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Histoire des idées politiques

Fascisme, histoire d'un concept

S'il est un mot qu'on ne cesse d'entendre dans la vie politique c'est celui de "fasciste". Traiter son adversaire de "fasciste" est devenu une sorte de réflexe défensif, censé assommer l'adversaire en l'assimilant à un sympathisant des thèses nazies. Paul Gottfried montre ici à quel point ceux qui emploient ce terme n'ont rien compris au fascisme et étalent surtout leur ignorance. En convoquant tous les grands analystes du fascisme, depuis l'après-guerre jusqu'à nos jours, il retrace les errements dans l'emploi du concept et s'efforce d'en donner une définition rigoureuse. Il explique d'abord en quoi le nazisme n'est pas le "fascisme générique" mais bien un cas "limite" et hybride, qui a emprunté au fascisme italien, au stalinisme mais surtout à la folie meurtrière d'Hitler. En gardant à l'esprit la construction politique et idéologique de Mussolini, il sépare ensuite méticuleusement le "fascisme générique" des différents mouvements et régimes de droite, autoritaires ou conservateurs. Enfin, il met en lumière l'importance centrale de la révolution sociale et de la violence rédemptrice au coeur du fascisme latin. Outre l'étude de la signification historique du phénomène et de ses diverses interprétations, Paul Gottfried examine la longue histoire des controverses, polémiques et disqualifications dont il est l'objet. Si l'on veut employer des mots qui ont un sens, il apparaît en définitive que le fascisme n'a strictement rien à voir avec le maintien de l'ordre, la défense des racines chrétiennes de l'Occident, la critique de l'immigration non contrôlée ou la contestation de l'évolution des valeurs sociétales. Pour tous ceux qui s'intéressent à l'histoire des idées politiques, cet ouvrage est une référence indispensable.

03/2021

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Histoire internationale

Le fascisme italien. La politique dans un régime totalitaire

1922 : au terme d'une marche sur Rome durant laquelle les fascistes prennent possession des préfectures de province, Benito Mussolini exige la direction du gouvernement, aussitôt accordée par le roi Victor-Emmanuel III. 1931 : 40 000 personnes périssent dans des camps de concentration, en Cyrénaïque, sur ordre du gouvernement fasciste. 1941 : la flotte anglo-américaine débarque sur les côtes siciliennes. C'est le signe annonciateur de la débâcle : les chars italiens en " fer blanc " ne peuvent rivaliser avec l'équipement des alliés. Durant ces deux décennies, " la démocratie réunie, organisée, unitaire, dans laquelle le peuple circule à son aise ", cette société qu'annonçait Mussolini n'a pas existé. Le peuple est asservi à la carte du parti, qui devient la " carte du pain ", sans laquelle il est impossible de se nourrir. Tout débat politique est étouffé : les fascistes se divisent en factions et groupuscules rivaux, les partis non fascistes sont mis hors la loi. Salvatore Lupo, figure majeure du débat intellectuel en Italie, auteur d'une Histoire de la mafia traduite en plusieurs langues, livre ici une analyse fouillée du régime fasciste : quel était le contenu de la révolution fasciste ? Comment les hommes qui ont rallié la cause mussolinienne - futuristes et libertaires - se sont-ils transformés en partisans d'un régime liberticide ?

03/2003

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Histoire internationale

L'Italie de Mussolini et le régime fasciste de Metaxas en Grèce (1936-1940)

Dans l'histoire complexe de la politique étrangère du fascisme italien, il existe une " révolution " qui, bien qu'étant clairement inspirée du " Fascisme ", n'a jamais trouvé une place historique et idéologique claire, en accord avec les faits, les idées et avec son importance historique et idéologique réelle. Nous voulons évoquer ici le cas, totalement " oublié " de la Grèce et de sa " Révolution du 4 août 1936 ", oeuvre du général Ioannis Metaxàs, qui, non content de s'être inspiré du modèle mussolinien, traduisit aussi, à partir de 1936, dans la vie politique grecque de nombreux éléments empruntés directement au régime fasciste italien et transplantés dans la réalité politique grecque. En fait, dans les relations internationales de l'Italie mussolinienne, tant le Gouvernement fasciste que le Parti National Fasciste semblent avoir longtemps ignoré la nature véritable et la place occupée par le Nouveau Régime grec. Au début, pourtant, avec le coup d'état de Metaxàs, une part importante du personnel diplomatique fasciste et même les plus hautes autorités du régime nourrirent le grand espoir de vois se confirmer l'idée d'un fascisme universel, que le Duce répandait depuis longtemps et qu'il finançait largement dans de nombreux pays européens. Quant aux historiens, la place occupée par le nouveau régime grec a été complètement gommée par l'événement successif, voire la guerre entre l'Italie et la Grèce déclarée par Mussolini le 28 octobre 1940, après la " victoire " fasciste sur la France. Il s'agit évidemment d'un oubli dû au fait que les années 1936-1938 ont été tellement denses de faits importants sur l'attention des historiens de toute origine ont traité le coup d'état grec comme un fait mineur, mais en réalité, il ne l'était point.

12/2014

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Histoire internationale

L'Italie fasciste et la persécution des juifs

En 1938, après quinze années de pouvoir, le régime fasciste décide de persécuter les juifs. Sous l’effet de lois antisémites, les juifs italiens deviennent soudainement des citoyens de seconde zone et des parias. Ce livre fait la lumière sur une dimension longtemps ignorée du fascisme italien. Comment expliquer que l’antisémitisme s’impose brutalement comme priorité politique en Italie en 1938 ? Pourquoi les élites politiques, administratives et intellectuelles du régime se convertissent-elles soudain à la nouvelle doctrine de haine ? Comment comprendre la schizophrénie apparente du fascisme, persécuteur à l’intérieur de ses frontières et protecteur dans les territoires qu’il occupe ? Quelle logique, enfin, a conduit à la déportation de plusieurs milliers de juifs sous la République de Salo ?

10/2012

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Actualité et médias

La Dérive fasciste. Doriot, Déat, Bergery, 1933-1945

Le communiste Doriot, le socialiste Déat, le radical Bergery : voilà des hommes qui, en 1933, occupent des places en vue dans la gauche française et que l'on retrouve, quelques années plus tard, partisans de la collaboration avec Hitler et d'une adaptation du pays au nazisme vainqueur. Des itinéraires marginaux, sans doute, mais point exceptionnels. Ces itinéraires de fascisation connurent des rythmes et des degrés d'aboutissement inégaux d'un individu à l'autre, mais ils participèrent d'un même processus qui éclaire la situation problématique du fascisme en France. Au regard des prototypes que constituent le fascisme italien et le nazisme, on ne peut guère parler en France que d'un phénomène fascistoïde : produit de l'attraction exercée, dans les années trente, sur des dissidents en quête d'une rénovation nationale par des régimes fascistes qui représentaient à la fois des menaces et des modèles, il trouva son apogée après la défaite dans la soumission à un fascisme hégémonique étranger.

10/1986

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Littérature française (poches)

Le vieux avec les bottes

" Brancati appartient par l'état civil à une génération d'intellectuels qui passe du fascisme au marxisme et au communisme stalinien à travers la prise de conscience de ce qu'était, selon le diagnostic marxiste, la guerre civile espagnole, progrome de la Seconde Guerre mondiale ; pourtant il s'en détache, chronologiquement par une légère mais significative anticipation. Celle-ci lui permet de voir tout d'abord le fascisme non comme tragédie, mais comme " fait comique ", comme glorification du ridicule et obligation, pour les hommes, de s'y soumettre. Une sujétion au ridicule : tuant celui qui l'encourage comme celui qui le subit. A moins que celui qui le subit n'en soit délivré par un salutaire "manque de respect ". Comme Brancati, justement. " En 1934, Pirandello, fasciste désormais sans illusion, publiait dans le Corriere la nouvelle " Il y a quelqu'un qui rit " : au cours d'une cérémonie indubitablement fasciste, une cérémonie du fascisme, de ses funestes solennités. Et tout se passe comme si Vitaliano Brancati en avait recueilli la consigne ".

11/1995

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Sciences politiques

Le fascisme. Historiographie et enjeux mémoriels

Amorcée dans les années 1930, l'entrée en scène de chercheurs en sciences sociales en matière d'étude du fascisme date de l'après-1945. Puis des historiens, notamment à partir des années 1960, ont commencé à examiner le phénomène. Leurs approches se sont démarquées des lectures classiques sur plusieurs points : historisation et inscription du phénomène dans l'histoire des sociétés européennes ; appui sur des sources jamais ou peu consultées. Ils ont ainsi contribué à lui restituer une autonomie politique et culturelle, à distance des lectures dites "classiques" du fascisme qui avaient eu tendance à nier toute autonomie au fascisme. Les travaux des années 1960-1970 ont ouvert la voie aux recherches sur les fascismes nationaux dont l'essor fut constant jusqu'à nos jours. Aussi, l'accent a été mis sur leurs singularités. Se sont donc dressés de sérieux obstacles pour parvenir à une théorie générale : la conception et la signification du fascisme comme phénomène international étaient mises en doute. C'est seulement depuis les années 1980 que les efforts théoriques ont repris et se sont développés parallèlement aux études de cas. Même si aujourd'hui certaines définitions ou tentatives pour construire une théorie du fascisme présentent des analogies, force est de constater qu'il n'existe pas une définition unique mais une pluralité d'approches qui se juxtaposent. Concernant les enjeux proprement mémoriels, le tour polémique pris par les débats historiographiques s'explique largement par le surgissement, à partir des années 1970, d'une mémoire collective douloureuse du fascisme, de la Seconde Guerre mondiale et de la Shoah. C'est ainsi qu'après une tendance à l'effacement mémoriel de pans entiers de la réalité du fascisme, s'est progressivement dessinée, à partir de 1945, une anamnèse concernant le fascisme et les années noires.

04/2013

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Histoire internationale

Nietzsche, Hegel et le fascisme allemand

Ecrits au coeur de la Seconde guerre mondiale, par l'un des plus grands penseurs de langue allemande du XXe siècle, ces textes donnent à comprendre le socle idéologique et philosophique du nazisme. Dans un style clair et accessible, Lukács fait la généalogie de l'idéologie nazie en remontant à la philosophie nietzschéenne. Il montre ainsi comment le IIIe Reich a puisé ses racines dans cette philosophie pour justifier ses visées hégémoniques et ses actes barbares. Le pendant de cette célébration de la philosophie de Nietzsche par les intellectuels acquis au fascisme fut le combat contre Hegel. En effet, le philosophe de la Révolution française, défenseur de la raison et de l'égalité ne pouvait être que l'ennemi d'une pensée ou la raison doit s'effacer au profit d'une mystique fondée sur la domination d'une race.

02/2018

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Sociologie politique

Défaire le racisme, affronter le fascisme

Face au racisme d'Etat, à la possibilité du fascisme, à la perspective d'un nouveau duel électoral entre Marine Le Pen et Emmanuel Macron, il est urgent de rendre accessible au plus grand nombre les expériences et outils, académiques et militants, issus des luttes antiracistes et antifascistes, passées et en cours. Dans ce livre d'entretiens, Ugo Palheta, sociologue, militant anticapitaliste et auteur de La possibilité du fascisme, et Omar Slaouti, conseiller municipal à Argenteuil, militant antiraciste et auteur de Racismes de France, analysent la situation, clarifient les définitions, proposent des actions pour défaire le racisme, affronter le fascisme et ouvrir ainsi la voie de prochaines victoires sociales et politiques.

03/2022

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Histoire internationale

Mussolini, une histoire du fascisme italien

L'Histoire de l'Italie mussolinienne est longtemps demeurée un domaine qui vit triompher le préjugé et fleurir des collections d'idées reçues considérées comme des vérités incontournables. L'antifascisme des vainqueurs de la seconde guerre mondiale a imposé ses oukases aux historiens, particulièrement en France où l'étude de l'Italie contemporaine est une parente pauvre de l'Histoire universitaire. Le renouvellement complet de l'historiographie de la période qu'ont engendré, au delà des Alpes, les travaux d'un Renzo de Felice ou d'un Emilio Gentile a bousculé les interprétations conventionnelles qui ont longtemps prévalu et c'est une synthèse originale de toute cette nouvelle donne que nous propose l'ouvrage de Michel Ostenc. Se gardant des lectures de l'époque marquées du sceau de l'anachronisme et fondant ses analyses sur une connaissance approfondie du contexte italien, l'auteur nous offre une approche novatrice du Ventennio Nero. En lieu et place du manichéisme idéologique qui s'est trop souvent imposé, il ouvre des pistes nouvelles, en suivant au plus près le parcours de Mussolini, de l'extrême-gauche socialiste au nationalisme autoritaire et totalitaire, en posant au passage de nouvelles questions, relatives à la propagande du régime ou aux conceptions économiques et sociales qu'il tenta d'expérimenter, dans une Italie qui, pour une bonne part, réalisa à travers le fascisme sa nécessaire transition vers la modernité.

12/2013

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Histoire internationale

La Méditerranée fasciste. L'Italie mussolinienne et la Tunisie

La Méditerranée fasciste fut une grande ambition mussolinienne, issue du mythe de la Renaissance de Rome. Elle devait conduire l'Italie à la conquête de son "espace vital" jusqu'en Afrique et au Moyen-Orient. Ce projet expansionniste, qui heurtait de plein fouet les intérêts coloniaux de la France en Méditerranée, ne pouvait qu'aggraver le contentieux entre les deux pays, déjà important depuis l'avènement du fascisme en Italie. Avec la Seconde Guerre mondiale et l'appui de l'axe Rome-Berlin, les visées mussoliniennes ont semblé se réaliser intégralement. Au coeur de cette tourmente : la Tunisie, "prolongement de la Sicile en terre d'Afrique", verrou de la Méditerranée commandé par le port de Bizerte, charnière entre le Maghreb et le Machrek, pivot nécessaire à une étroite liaison Italie-Libye. Dans cet ouvrage, Juliette Bessis apporte aussi des informations, nombreuses et inédites, sur le Mouvement national tunisien d'entre les deux guerres, ses chefs historiques, ses rapports avec le pouvoir français et le régime mussolinien. Son ouvrage est à ce titre une contribution importante à l'histoire de la Tunisie et, plus largement, du Maghreb et des pays méditerranéens.

07/1981

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Essais

Le Corbusier fasciste ?. Dénigrement et mésusage de l'histoire

L'heure est au déboulonnage des statues et à la destitution des grandes figures qui ont marqué l'histoire. Habités par le " mémorialement correct " , les entrepreneurs de morale révisent, condamnent, dépatrimonialisent l'histoire. Le Corbusier n'a pas échappé à la mode de ce populisme de la mémoire hypermédiatisé qui s'affranchit du lent travail des historiens. A l'occasion du 50e anniversaire de sa mort en 2015, un tir groupé d'ouvrages ont transformé l'architecte le plus connu au monde en " fasciste " , " collaborateur " de Vichy, voire " nazi " . Une limite civilisationnelle a été franchie : celle qui sépare l'opinion de la connaissance, le dénigrement de la critique, le jugement de l'analyse. Cette campagne s'inscrit dans une longue tradition de haine qui a poursuivi Le Corbusier, comme le remarquait André Malraux dans l'oraison funèbre à son " vieux maître " , le 3 septembre 1965 : " Aucun n'a été si longtemps, si patiemment insulté. La gloire trouve dans l'outrage son suprême éclat, et cette gloire-là s'adresse à une oeuvre plus qu'à une personne, qui s'y prêtait peu. " Face au danger de la " dé-con-naissance " , en tant qu'historien des idées spécialiste de la France sous Vichy attaché à un certain ethos, l'auteur cherche non pas à " défendre " Le Corbusier, mais à reconstituer les logiques d'une campagne de dénigrement, à dévoiler les biais cognitifs et méthodologiques qui traversent le discours des détracteurs, à identifier les déficits de connaissance et les manipulations qui témoignent d'une volonté de nuire plutôt que de savoir.

11/2021

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Sciences politiques

Les mouvements fascistes. L'Europe de 1919 à 1945

Comment le fascisme s'est-il développé ? Par quelles figures a-t-il été porté au pouvoir ? Tout en cherchant à définir les traits essentiels de l'idéologie fasciste, Ernst Nolte examine les singularités de chacun des mouvements qui s'en revendiquent, livrant une analyse comparative de la montée du fascisme en Europe. Salazarisme portugais, métaxisme grec, oustachis croates, Croix fléchées hongroises : tous sont ici présentés et étudiés à l'aune d'un contexte historique européen aux enjeux complexes. Né en 1923, Ernst Nolte est professeur émérite à la Freie Universitât de Berlin. Grand spécialiste des mouvements politiques de l'entre-deux-guerres, auteur notamment de La Guerre civile européenne (2000), il signe avec cet ouvrage une synthèse incontournable sur la montée du fascisme en Europe.

05/2015

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Histoire internationale

Les derniers jours du nazisme & du fascisme

De la chute de Mussolini à celle de Hitler, voici un ouvrage qui retrace les derniers jours de pouvoir de deux grands tyrans de la Seconde Guerre mondiale ainsi que les différentes étapes qui ont mené leur mouvement à sa perte. Les derniers jours, les dernières heures dans le bunker de Berlin sont reconstitués grâce aux témoignages recueillis de première main par l'auteur auprès des survivants. La relation qu'en donne Jacques de Launay constitue un document historique et psychologique du plus haut intérêt. Il se penche également, de la même manière, sur les ultimes instants de pouvoir de Mussolini et sur la façon dont le Duce a peu à peu sombré.

09/2019

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Histoire internationale

Contre le fascisme. Textes choisis (1923-1937)

De l'immédiat après-guerre jusqu'à son assassinat à Barcelone par les staliniens, Camillo Berneri (18971937) n'a cessé de lutter contre le fascisme par l'action et par la plume. Ce recueil rassemble toute la palette de ses écrits de combat, depuis la réflexion politique de fond avec son grand essai sur Mussolini, un grand acteur, jusqu'aux brochures qui donnaient au public, hors d'Italie, les informations brutes sur les exactions du régime. Des origines à son enracinement, on y parcourt toute l'histoire du fascisme italien. Figure parmi les plus singulières du mouvement anarchiste de l'entre-deux-guerres, Camillo Berneri est l'un des premiers convaincus d'être en face d'un phénomène inédit. Pragmatique, refusant tous les dogmes, y compris ceux de son propre camp, il n'a cependant jamais cessé de penser que la révolution sociale était la meilleure façon d'en finir avec ce nouvel ennemi.

08/2019

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BD tout public

Imperator Tome 1 : Les fascistes sont éternels

Un futur lointain. Les humains ont peuplé, peu à peu, toute la galaxie. Ils ont formé des États, royaumes ou républiques, regroupant une ou plusieurs planètes. Le point commun à ces multiples sociétés est leurs rapports encore difficiles avec les extraterrestres, avec qui elles sont contraintes de partager l'" espace vital ". Tous les humains sont, ont été, ou vont être en guerre avec eux... Par conséquent, les sociétés humaines (même celles qui sont théoriquement en paix) connaissent une crise économique quasi permanente. Partout la pauvreté la plus noire côtoie les îlots d'une richesse insolente. Les réactions politiques et idéologiques fleurissent, mais la plus populaire est hélas celle du Parti de la Renaissance Fasciste (P.R.F.), entraînée par le Duce. Les " Pacifiques ", qui prêchent l'entente avec les extraterrestres, sont généralement taxés de traîtres à l'humanité. La planète bleue, délaissée au profit des attraits de la conquête galactique, a vu la nature reprendre ses droits et les traces de ses prestigieuses civilisations ne sont plus que ruines. Elle est un vaste territoire de chasse pour les membres du P.R.F. en villégiature sur la lune ! Quelques terriens y survivent, grâce au trafic d'antiquités pour de riches nostalgiques. C'est le cas de Gus et de sa soeur, Julia, deux jeunes Romains qui rêvent d'une vie meilleure...

04/2012

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Histoire internationale

Oswald Mosley. Du fascisme au nationalisme européen

Oswald Mosley (1896-1980), devint la figure centrale du fascisme britannique après avoir été successivement député conservateur puis travailliste et membre du gouvernement de Ramsay MacDonald. Fondateur, en 1932, de la Bristish Union of Fascists, il en fut aussi le doctrinaire la dotant d'un véritable projet pour un Royaume-Uni impérial et conquérant. Emprisonné durant la Deuxième Guerre mondiale, il reprit ensuite le combat et fut alors un des théoriciens du nationalisme européen. Cette anthologie reprend des textes d'Oswald Mosley publiés durant une période de plus de quarante ans. Elle montre ainsi tant l'évolution de sa pensée que l'existence en son sein de thèmes persistants.

04/2019

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Actualité politique internatio

La Catastrophe israélienne. Vers un fascisme messianique ?

Que dirait aujourd'hui Hannah Arendt en apprenant que Benjamin Netanyahu a créé une agence gouvernementale de "l'identité nationale juive" ? Dès 1951, elle alertait des dangers qui guettaient l'Etat-nation Israël à sa création : "Cette solution de la question juive n'avait réussi qu'à produire une nouvelle catégorie de réfugiés, les Arabes accroissant ainsi le nombre des apatrides et des sans-droits de quelque 700 000 à 800 000 personnes".

09/2023

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Histoire de France

Lucien Rebatet. Le fascisme comme contre-culture

L’attribution du prix Nobel de littérature 2014 a fait resurgir les fantômes des années noires de l’histoire française. Patrick Modiano a été le premier écrivain à explorer les tabous de notre mémoire et à s’introduire dans l’imaginaire des collabos. Dans Place de l’Etoile, dès 1968, il évoque ainsi Céline et Rebatet, le maître et le disciple, deux prophètes de l’ordre nouveau nazi fondé sur le rejet de la culture des Lumières. Les historiens se sont ensuite emparés du dossier qui a suscité des débats animés. Parmi les sujets encore discutés et disputés la nature du régime de Vichy, les enjeux de la collaboration et l’existence d’un fascisme tricolore. Ce livre se propose de réexaminer cette question à travers la biographie d’une des plus éminentes figures de la collaboration : Lucien Rebatet (1902-1972). Critique d’art renommé, signature emblématique de l’hebdomadaire fasciste Je suis pari tout, il est l’auteur du best- seller de l’Occupation avec Les Décombres, pamphlet torrentiel célébrant la défaite comme la promesse d’une Europe «libérée» de la démocratie et du judéo-christianisme. Condamné à mort à la Libération, puis gracié, c’est en prison qu’il tente de devenir le «véritable» écrivain qu’il rêvait d’être depuis toujours en publiant chez Gallimard un-puissant et talentueux roman autobiographique, Les Deux Etendards. Rebatet en attendait un effet de rédemption littéraire et de relativisation de son engagement politique. Comme chez d’autres écrivains collabos, on observe aujourd’hui une tendance de la mémoire à opposer et à rendre inconciliables l’engagement et l’oeuvre. Comme si la culture pouvait immuniser contre le pire. Le point de vue de ce livre est différent, il défend l’idée que c’est en récusant cette vision binaire de l’itinéraire politico-littéraire de Rebatet que l’on peut accéder à la matrice originelle de son engagement : une vision crépusculaire de l’homme qui s’inscrit parfaitement dans l’idéologie pessimiste et agonique des fascismes européens. Or, cette conception n’a pu trouver audience en France autrement que sous la forme d’une contre-culture minoritaire, que ce soit sous la République ou sous Vichy, impuissante à ébranler les fondements de l’identité républicaine française.

11/2015

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Histoire internationale

La section italienne de la colonne Ascaso. Hommage à Nino et à ses copains, combattants de la liberté sur le front d'Aragon (août 1836 - mai 1937)

Le 19 juillet 1936, en Espagne, c'est tout un peuple, libertaires aux premiers rangs, qui s'est levé, pour s'opposer, les armes à la main, au coup d'Etat fasciste du général Franco. Immédiatement, et plusieurs mois avant les brigades internationales encadrées par le Parti communiste, qui n'était alors qu'un groupuscule (15 000 membres), ils furent des dizaines de milliers, de tous les pays, à rejoindre l'Espagne pour combattre le fascisme et participer à la plus grande révolution sociale de tous les temps. Ce livre est l'histoire de mon père, Nino Balestri, anarchiste italien exilé à Paris dans les années trente et de ses copains qui se sont enrôlés dans la Section italienne de la colonne Ascaso créée par Carlo Rosselli et Camillo Berneri. Animés par l'enthousiasme et l'espoir de vaincre le fascisme, ils n'hésitèrent pas à laisser famille et travail pour aller soutenir la révolution espagnole et oeuvrer à la construction d'une société nouvelle, véritablement fraternelle et solidaire. Mais quand le peuple décide de prendre son destin en main, ses ennemis sont en embuscade : le fascisme via Franco, Hitler et Mussolini ; les fascistes rouges du stalinisme et les "démocraties" bourgeoises, qui firent tout pour l'écraser. Le 14 avril 1937, Camillo Berneri, conscient des atermoiements de certains cadres libertaires, dont certains, membres du gouvernement, écrivait : "Le dilemme "guerre ou révolution" n'a plus de sens. La seule attitude possible est celle-ci : ou la victoire sur Franco grâce à la guerre révolutionnaire, ou la défaite." C'était prémonitoire ! Mais la devise de la section italienne : "Le monde entier est notre patrie, notre loi, la liberté" reste, quant à elle, toujours bien vivante !

02/2015

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Art contemporain

Le fascisme italien au prisme des arts contemporains. Réinterprétations, remontages, déconstructions

Le fascisme a laissé d'importantes traces dans l'Italie républicaine. Pas seulement pour ce qui concerne les bâtiments et les monuments qui portent clairement l'empreinte fasciste. Mais aussi à travers une persistance de valeurs et de rhétoriques politiques qui se réfèrent au fascisme et qui se sont développées, de manière plus ou moins manifeste, tout au long de la période républicaine et ce, en dépit de principes antifascistes fortement ancrés dans la constitution italienne ainsi que dans la société et la culture de ce pays. Les arts ont réfléchi et continuent de réfléchir sur ce difficile héritage du fascisme et sur cette sorte de mémoire suspendue d'un phénomène qui a marqué de manière traumatique l'histoire du XXe siècle italien et européen. Pour la première fois, de manière analytique et comparative, ce volume vise à analyser les oeuvres artistiques, des arts plastiques au cinéma, du théâtre et de la performance à la littérature, qui, de l'après-guerre à l'époque actuelle, ont jeté un regard critique sur ce passé incommode. L'oeuvre d'art devient ainsi le lieu d'une véritable réélaboration théorique sur la mémoire traumatique, sur la coprésence de temps historiques, sur la concrétion de certains symboles répétés de manière obsessionnelle et sur le retour incessant de la sphère sémantique et idéologique du fascisme - et de son colonialisme impérial - comme objet transcendantal plutôt qu'historique. Une trame interdisciplinaire qui, grâce au prisme des arts contemporains, jette un nouvel éclairage sur les rapports entre l'Italie républicaine et son passé fasciste.

10/2021

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Historique

Mussolini

Tous les chemins mènent à Rome. Au sortir de la Première guerre mondiale, Benito Mussolini prend la tête d'un mouvement révolutionnaire et violent, le fascisme, regroupant les déçus de la victoire " mutilée " italienne. Ils aspirent au retour d'une " Grande Italie ". Il prend la tête du gouvernement en 1922 et impose une " révolution fasciste " en refondant entièrement le système politique et économique. Son grand dessein est de créer une Italie nouvelle, organisée et puissante avec à sa tête, un chef infaillible, le Duce (le "guide"). Il s'attache en parallèle a faire de Rome le centre du pouvoir et la nouvelle citeé idéale, conforme aux idéaux du fascisme afin de faire de la ville une véritable vitrine du régime et une capitale impériale. Davide Goy et Luca Blengino, avec l'historienne Catherine Brice, retracent la mise en place du Fascisme du point de vue de Rome, littéralement rebâtie par un Mussolini modelant le visage de cette ville éternelle à l'image du fascisme conquérant.

11/2022

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Ouvrages généraux

L'autre occupation. L'Italie fasciste en France - 1940-1943

De 1938 à 1940, l'existence d'un programme de revendications territoriales de l'Italie fasciste sur la France et le renforcement de l'Axe Rome-Berlin rendent impossible une entente réelle franco-italienne et conduisent au contraire à l'entrée en guerre de l'Italie contre la France le 10 juin 1940. Malgré une bataille des Alpes peu couronnée de succès mais grâce à la signature d'une convention d'armistice, l'Italie de Mussolini peut occuper de facto une partie du territoire métropolitain français. Quoique limitée dans sa superficie du 25 juin 1940 au 11 novembre 1942, l'occupation italienne se développe avec ses propres caractéristiques et s'inscrit dans une configuration géopolitique nouvelle. L'occupation incarne ainsi la revendication fasciste d'une place privilégiée au sein du nouvel ordre européen mais aussi la réalisation possible des ambitions territoriales énoncées depuis 1938, les deux au détriment de la France. L'extension de l'Occupation, du 11 novembre 1942 au 8 septembre 1943, semble accentuer dans un premier temps cette emprise italienne sur la France et son territoire, mais la politique souveraine de l'occupant italien est éphémère puisque deux mois à peine après la chute du gouvernement fasciste, le 25 juillet 1943, l'Italie signe l'armistice avec les Alliés mettant fin à la domination italienne sur la France. Agrégée et docteure en Histoire, Diane Grillère a été directrice des projets pédagogiques et numériques à la Fondation Charles-de-Gaulle. Elle enseigne en classe préparatoire au lycée Marcelin Berthelot.

09/2023

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BD tout public

Les mystères de la Troisième République Tome 3 : Complot fasciste

Paris, fin 1937. Albert Devigny et la plupart des activistes de son organisation d'extrême droite sont maintenant sous les verrous. Seul manque à l'appel André Paillol, alias le "Tueur dévot", qui a disparu de la circulation après avoir forcé un barrage de gendarmerie. Alors que l'un de ses adjoints est sur les traces du criminel, le commissaire Franck Peretti mène parallèlement une enquête où l'acronyme SAIC revient régulièrement. Officiellement un centre voué à la documentation industrielle et commerciale ou à l'étude des mouvements politiques, cette "Société anonyme de l'industrie et du commerce" serait en réalité une entreprise fantôme... Sous le pinceau affûté de Pierre Wachs, Philippe Richelle nous plonge dans une nouvelle enquête du commissaire Peretti dans les dessous troubles de la IIIe République, nous montrant comment l'idéologie fasciste gangrénait l'ensemble de la société à la fin des années 1930.

09/2014

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Policiers

Un bel avenir

Le destin perdu de deux frères dans l'Italie fasciste. Mars 1948. L'Italie d'après guerre est en pleine effervescence électorale. La Démocratie chrétienne a le vent en poupe, les communistes aussi, et l'ère fasciste semble morte et enterrée pour tous. Pour presque tous... Car pour Fulvio, le monde s'est arrêté aux derniers jours de la chute du fascisme. Il n'a plus qu'une raison de vivre : découvrir comment son frère aîné, qu'il vénérait, est mort. Quand il apprend que celui-ci, fanatique de la république de Salò, aurait été abattu au coin d'une rue par des partisans, il n'y croit pas. Son intuition lui souffle que cette version officielle, si banale, cache une autre réalité, plus tragique. Commence alors une quête qui va le mener sur les traces de la bande de Koch, une tristement célèbre section de SS italiens. Une descente aux enfers où la vérité n'est jamais tout à fait où on le croit, et toujours plus sombre qu'on ne le craint... Un thriller politique remarquablement documenté, un grand roman noir sur la fin du fascisme.

04/2010

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Critique littéraire

Des intellectuels européens face à la montée du fascisme et du national-socialisme. Leur soutien et leur engagement (1921-1945)

Comment et pourquoi une certaine Europe s'enthousiasma entre les deux guerres pour le fascisme, bien que cene mouvance soit de nos jours considérée comme l'incarnation même du Mal absolu. Pourquoi le fascisme a-t-il exercé une telle fascination sur nombre d'intellectuels et d'écrivains de talent ? Ce livre tente d'apporter une réponse à cette question en analysant l'aventure politique de quatre-vingt personnalités de la culture européenne. Loin d'être populaires seulement en Italie et en Allemagne, les mouvements d'extrême droite ont également eu un rayonnement en France, dans le monde anglo-saxon, en Scandinavie et en Roumanie. C'est que le mirage fasciste était capable d'opérer la synthèse du climat intellectuel de l'époque : art et religion, vitalité et racisme, philosophie et poésie. Le fascisme a séduit des prix Nobel comme Knut Hamsun et Pirandello, de grands philosophes comme Martin Heidegger et des esprits rebelles tels que Céline ou Ezra Pound. Ce livre propose une nouvelle perspective tant sur la genèse et la nature des idées politiques que sur l'essence de la politique et de l'engagement. La volonté de puissance, la manipulation, la confiance aux grands leaders et la croyance aux chimères n'étaient ni ne sont l'apanage de la seule politique fasciste. Notre monde actuel porte encore les stigmates plus ou moins profonds du passé récent de l'Europe.

01/2019

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Sciences historiques

L'homme nouveau dans l'Europe fasciste (1922-1945). Entre dictature et totalitarisme

Le projet d'invention d'un " homme nouveau " est la marque d'une culture politique commune aux mouvements et régimes fascistes apparus dans l'Europe de l'entre-deux-guerres. Souvent perçue comme l'une des caractéristiques des idéologies totalitaires, cette volonté d'exercer un contrôle absolu sur les individus, de transformer les caractères et les âmes a été négligée par beaucoup d'historiens. Pourtant, l'intention se traduisit par de multiples réalisations structurant le paysage politique - encadrement de la population, invention de méthodes et d'une " pédagogie n nouvelles, usage massif de la propagande - qui ne furent pas seulement destinées à standardiser et " mettre en uniforme " les individus mais à les remodeler, sur le plan physique et moral, à partir de valeurs et d'idéaux. Formation, éducation, rééducation, régénération, renaissance, " rachat des âmes ", palingénésie : la multiplicité des vocables est à l'image de la diversité des projets. Une diversité prenant sa source dans le rapport entre modernité et tradition, dans le poids des cultures nationales, dans la capacité de ces régimes à inscrire leur expérience dans la durée, dans leur marge d'autonomie sur la scène internationale. A travers la conception de l'homme nouveau, son allure, sa posture discrète ou encombrante, le poids respectif des facteurs biologiques et des déterminations culturelles, se lisent la parenté, mais aussi les singularités irréductibles des régimes autoritaires et totalitaires apparentés au fascisme : Italie fasciste, Allemagne national-socialiste, Espagne franquiste, Portugal de l'Estado Novo, Etat français. Le présent ouvrage propose, pour la première fois, la matière d'une réflexion d'histoire comparée sur une ambition politique et sa mise en œuvre, située au cœur même des projets fascistes et totalitaires.

11/2004

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Sciences politiques

Quand le capitalisme vire au fascisme (1934-1940)

Après Face au fascisme allemand et A l'école de l'exil, voilà le troisième volume d'Une vie contre le capitalisme, une saga humaine et politique du 20e siècle, que Wilhelm Gengenbach nous a léguée. Le volume s'ouvre au milieu de l'année 1934, à la veille du Front populaire resté en France comme une référence à des acquis sociaux d'importance, les 40 heures, les premiers congés payés, etc. Le récit de cet ouvrier allemand, exilé en France pour fuir le nazisme, nous fait connaître la vie quotidienne d'un couple de prolétaires combatifs dont le moral est à l'unisson de celui de la classe ouvrière française. Après la grande manifestation unitaire à la Bastille, Denise pense que "C'est gagné, on ira tous les deux en vacances à la mer". Mais les mouvements de grève seront étouffés par les directions des syndicats et du Parti communiste français. Les belles conquêtes, seront utilisées à endormir la classe ouvrière française avant que le fascisme et la guerre ne déferlent sur toute l'Europe

10/2020

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Beaux arts

Art et fascisme. Peindre l'italianité (1922-1943)

Selon la thèse généralement admise, le fascisme italien aurait favorisé le pluralisme esthétique pour afficher son libéralisme et légitimer parallèlement la mise en oeuvre d'une dictature implacable. Il se crée ainsi une aporie fondamentale puisque si la politique culturelle fasciste encourage la diversité et l'autonomie artistique, comment la distinguer de celle d'une démocratie libérale ? De surcroît, une telle hypothèse affranchit l'image de son rapport à l'histoire et désengage les artistes, les critiques et les historiens de l'art de toute contingence politique. Le but de notre étude est de dépasser cette conception réductrice en s'appuyant non seulement sur les acquis de l'historiographie, mais aussi sur un vaste matériel textuel et visuel. Grâce à un minutieux travail de reconstruction de la réception esthétique des plus importants mouvements artistiques de la période fasciste (Novecento, Strapaese, le futurisme, l'Ecole de Rome, etc.), cet ouvrage redessine le rôle matriciel des images dans la radicalisation progressive du projet de révolution anthropologique au fondement de la funeste utopie fasciste.

01/2021

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Histoire internationale

Logiques du fascisme. L'Etat totalitaire en Italie

Le fascisme revendiquait avec fierté sa dimension " totalitaire " et proclamait ouvertement son ambition de " fasciser intégralement la société civile ". Il n'en est pas moins considéré, aujourd'hui, dans l'opinion et par la plupart des spécialistes, comme un banal régime autoritaire, s'étant révélé incapable de transformer en profondeur les attitudes et les pratiques sociales des Italiens. Il aurait manqué au fascisme un parti unique suffisamment puissant pour convertir l'ensemble de la population à la nouvelle religion politique des chemises noires. Le régime aurait également échoué à produire sa propre classe dirigeante. Enfin, l'absence de terreur se déployant sur une échelle de masse finirait de distinguer le fascisme du nazisme ou bien encore du stalinisme. C'est un autre regard que cet ouvrage entend porter sur le fascisme. En effet, l'étude des plus hauts cadres de l'Etat et l'analyse des archives du régime amène à contester cette interprétation dominante. Dès 1922, le mouvement fasciste entreprend la conquête de l'Etat, puis sa transformation progressive en un instrument adapté à l'exercice d'une domination totalitaire. Depuis les sommets de l'Etat jusqu'aux profondeurs de la société civile, l'ensemble des relations sociales se trouvent soumises à de nouvelles logiques. De nouvelles valeurs, de nouvelles normes, de nouvelles règles de comportements s'imposent à tous. C'est donc bien une dynamique totalitaire qui se manifeste par l'émergence d'un système de contrôle des hommes et de leurs comportements à vocation totale. Le régime fasciste apparaît ainsi comme le précurseur d'un " totalitarisme sans terreur " qui ne pratiquera pas le génocide ou le crime de masse, mais n'en sera pas moins capable d'engendrer une société de contrôle d'un genre nouveau.

03/2008