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Management

L'Entreprise, une Affaire de Coeur. Libérer la magie humaine au service du bien commun

" Les hommes et les femmes d'abord ! Ce livre redonnera de l'espoir à ceux qui doutent de la pérennité de notre système économique. " - Jean-Dominique Sénard, président, Renault Hubert Joly nous propose de libérer la magie humaine dans l'entreprise pour imaginer l'avenir avec compassion, ambition et optimisme. A la lumière de ses quinze années à la tête de grandes entreprises internationales, en France et aux Etats-Unis, Hubert Joly nous livre sa vision d'une entreprise à sens humain. Loin de la poursuite effrénée du profit à court terme, il décrit comment les entreprises gagnent à mettre les collaborateurs au coeur d'un projet mobilisateur au service du bien commun. Il démontre comment elles peuvent ainsi satisfaire simultanément l'ensemble de leurs parties prenantes et obtenir des résultats extraordinaires, à l'image de ce qu'il a réussi à faire avec ses équipes à la tête de Best Buy, géant américain de la distribution qui a su prospérer, de manière totalement improbable et avec un succès retentissant, face à Amazon, alors que tout le monde prévoyait la disparition de l'enseigne. Facile à énoncer, cette approche est en réalité difficile à mettre en oeuvre. Elle requiert de repenser fondamentalement notre vision du travail, notre définition de la nature et de la finalité de l'entreprise, comment mobiliser les hommes et les femmes qui y travaillent, et notre vision du leadership. Dans ce livre, Hubert Joly apporte des illustrations très concrètes et des conseils pratiques, tirés de son expérience et de sa propre transformation d'un pur produit de l'éducation française (il est diplômé d'HEC et de Sciences Po) en un leader qui croit en la capacité de mobiliser la "magie humaine' au service du bien commun. Au moment où notre système économique et social fait face à des défis sans précédent, Hubert Joly nous propose une approche pour refonder l'entreprise et notre système économique, afin de préparer un avenir plus durable et prospère.

01/2022

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Philosophie

Traité sur la tolérance. Un texte pour la réhabilitation de Jean Calas, protestant faussement accusé et exécuté pour avoir assassiné son fils

Le Traité sur la tolérance est une oeuvre de Voltaire publiée en 1763. Ce texte vise la réhabilitation de Jean Calas, protestant faussement accusé et exécuté pour avoir assassiné son fils afin d'éviter que ce dernier ne se convertisse au catholicisme. Dans ce Traité sur la Tolérance, Voltaire invite à la tolérance entre les religions et prend pour cible le fanatisme religieux (plus particulièrement celui des jésuites chez lesquels il a fait de brillantes études étant jeune homme) et présente un réquisitoire contre les superstitions accolées aux religions. En janvier 2015, à la suite de l'attentat contre Charlie Hebdo, l'ouvrage de Voltaire se place au sommet des ventes des librairies un peu partout dans le monde. Ses ventes en France explosent en 2014 avec 185 000 exemplaires. L'oeuvre voltairienne fait suite au procès, à la condamnation à mort et à l'exécution de Jean Calas, père de famille huguenot, le 10 mars 1762. Jean Calas appartient à une famille protestante à l'exception de sa servante, catholique, et d'un de ses fils, converti au catholicisme. A la suite de la mort par suicide supposé de son fils aîné, la famille Calas se retrouve faussement accusée d'homicide volontaire. La famille est mise aux fers et le père, à la demande populaire, et sur ordre de 13 juges, est condamné à mort malgré l'absence de preuve. Le contexte historique est alors encore fortement marqué par les guerres de religions françaises des siècles précédents. A la suite de l'exécution de Jean Calas, qui plaide son innocence jusqu'à sa mort, le procès est rejugé à Paris et, le 9 mars 1765, la famille Calas est réhabilitée. La table des matières reproduite ci-dessous montre bien la démarche philosophique de Voltaire pour faire progresser le concept de tolérance. Il commence par un rappel des faits, poursuit en montrant que la tolérance devrait être naturelle pour le genre humain. Il se réfère aux anciens Grecs et Romains, puis détruit ensuite toutes les objections et notamment celle du martyr. Il investigue dans le Judaïsme, qu'il connaît bien, et n'y trouve pas plus de trace d'intolérance. Ensuite, il se penche sur la Chrétienté. Il donne sa conception du rapport entre Jésus-Christ et la tolérance en montrant constamment des signes de respect, d'allégeance, et en fournissant le plus possible de références chrétiennes comme Jésus-Christ lui-même, la Bible et les évangiles, et de nombreux auteurs chrétiens.

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Histoire du droit

Traité sur la tolérance. Un texte pour la réhabilitation de Jean Calas, protestant faussement accusé et exécuté pour avoir assassiné son fils

Le Traité sur la tolérance est une oeuvre de Voltaire publiée en 1763. Ce texte vise la réhabilitation de Jean Calas, protestant faussement accusé et exécuté pour avoir assassiné son fils afin d'éviter que ce dernier ne se convertisse au catholicisme. Dans ce Traité sur la Tolérance, Voltaire invite à la tolérance entre les religions et prend pour cible le fanatisme religieux (plus particulièrement celui des jésuites chez lesquels il a fait de brillantes études étant jeune homme) et présente un réquisitoire contre les superstitions accolées aux religions. En janvier 2015, à la suite de l'attentat contre Charlie Hebdo, l'ouvrage de Voltaire se place au sommet des ventes des librairies un peu partout dans le monde. Ses ventes en France explosent en 2014 avec 185 000 exemplaires. L'oeuvre voltairienne fait suite au procès, à la condamnation à mort et à l'exécution de Jean Calas, père de famille huguenot, le 10 mars 1762. Jean Calas appartient à une famille protestante à l'exception de sa servante, catholique, et d'un de ses fils, converti au catholicisme. A la suite de la mort par suicide supposé de son fils aîné, la famille Calas se retrouve faussement accusée d'homicide volontaire. La famille est mise aux fers et le père, à la demande populaire, et sur ordre de 13 juges, est condamné à mort malgré l'absence de preuve. Le contexte historique est alors encore fortement marqué par les guerres de religions françaises des siècles précédents. A la suite de l'exécution de Jean Calas, qui plaide son innocence jusqu'à sa mort, le procès est rejugé à Paris et, le 9 mars 1765, la famille Calas est réhabilitée. La table des matières reproduite ci-dessous montre bien la démarche philosophique de Voltaire pour faire progresser le concept de tolérance. Il commence par un rappel des faits, poursuit en montrant que la tolérance devrait être naturelle pour le genre humain. Il se réfère aux anciens Grecs et Romains, puis détruit ensuite toutes les objections et notamment celle du martyr. Il investigue dans le Judaïsme, qu'il connaît bien, et n'y trouve pas plus de trace d'intolérance. Ensuite, il se penche sur la Chrétienté. Il donne sa conception du rapport entre Jésus-Christ et la tolérance en montrant constamment des signes de respect, d'allégeance, et en fournissant le plus possible de références chrétiennes comme Jésus-Christ lui-même, la Bible et les évangiles, et de nombreux auteurs chrétiens.

11/2022

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Théâtre - Pièces

Théâtre. Coffret en 26 volumes

"Louis Calaferte est mort le 2 mai 1994... Sa poésie, qu'on trouvera pour ainsi dire entièrement chez Tarabuste, est lue un peu. On peut dire de son théâtre qu'il est joué un peu plus ; son édition aujourd'hui épuisée, nous la devions au courage de Jacques Hesse. Hélas, ce dernier ayant cessé son activité, elle n'est plus disponible qu'en bouquinerie d'ancien. Or cette oeuvre qui comporte 26 pièces est encore demandée par des théâtres professionnels et amateurs. Une raison sérieuse pour Tarabuste de la rendre à nouveau disponible en publiant l'oeuvre théâtrale de ce grand écrivain. De nouveaux visages se présentent régulièrement, réclamant auprès des Amis de Louis Calaferte une provende devenue introuvable. Dans la création, - appréhendée de manière globale -, de Louis Calaferte, le pan que constitue la part dramatique éclaire d'une manière synthétique la démarche de ce grand écrivain ; entendons par synthétique l'idée qu'il a focalisé un regard d'entomologiste sur la société de ses contemporains, observateur cruel mais non sans aménité, des milieux et des comportements de ses semblables. A sa mort, Jean-Pierre Miquel, qui a créé et mis en scène six des pièces de Louis Calaferte, nous offre ce commentaire : "Cette oeuvre dramatique est exceptionnelle tant par sa pertinence, son exactitude minutieuse, son absence totale de mépris, de méchanceté, que par sa drôlerie, qui ne prétend pas combattre ou dénoncer, mais débusquer le cocasse dans le familier. Calaferte voulait par son théâtre capter la dimension comique de la vie. Il croyait à la nécessité du comique, à sa vertu salvatrice et de ce fait, regardait le genre humain avec une sorte d'attendrissement qui contrastait singulièrement avec la violence de ses propos sur la dérive grossière de notre société de mensonge, d'avidité, de lâcheté et de bêtise". Pour Calaferte, le théâtre et la poésie n'étaient pas des genres à part. Le fait même qu'il ait aimé que son théâtre fut édité en est la preuve. C'est pourquoi, nous vivons aujourd'hui sa disparition des rayons des librairies de manière cruelle, ajoutant à l'interrogation de jeunes gens en quête de l'image véhiculée par ce théâtre rebelle, - tout de contre-pouvoir et d'anticonformisme -, notre propre inquiétude de ne pouvoir offrir en partage ce qu'il nous a été donné de vivre il y a quelque trente ans, un modèle d'humanité avec une perfection de langue rarement égalée. C'est aussi ça la justification de la collection Post/Replica." Djamel Meskache.

05/2021

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Histoire de France

Louis VIII. Le lion

Quel plus beau titre de gloire pour un roi de France que d'avoir étendu le domaine royal jusqu'aux confins de l'Atlantique et de la Méditerranée, et d'avoir ainsi donné au pouvoir capétien la possibilité d'une grande politique ? En dépit de ces hauts faits, Louis VIII est resté un roi mal connu, et l'histoire ne célèbre guère ses mérites. Roi de douze cents jours - il n'a occupé le trône que trois ans, trois mois et trois semaines, de 1223 à 1226 -, précédé par son père Philippe Auguste (1180-1223) et suivi par son fils Louis IX (1226-1270), il souffre de l'ombre portée par ces deux géants du Moyen Age : à quoi bon se livrer à une enquête pour savoir si Louis VIII avait l'étoffe d'un grand roi alors qu'il suffit de constater que le temps lui a manqué, sachant que la durée est une condition impérative de succès et de gloire en politique ? Il faut au moins lui reconnaître du courage et de la patience. Ayant attendu trente-six ans pour être couronné, il fut associé aux campagnes victorieuses de son père et même accomplit le dernier débarquement réussi en Angleterre (dont il voulait devenir roi). Si finalement l'entreprise échoua (entre autres choses en raison de l'opposition de son père), l'histoire se montre quelque peu injuste en tenant à peine compte de cette étonnante expédition. Guerrier courageux, véritable lion au combat au dire du poète épique Nicolas de Bray, il fut aussi un homme à la noblesse d'âme et aux qualités de coeur reconnues de tous ses proches, soucieux de ne pas faire peur à son peuple et attaché à ses compagnons de chevauchée issus de la petite et de la moyenne noblesse. Les longues années d'attente au cours desquelles il dut, avec son épouse Blanche de Castille, dissimuler son ambition, sa soif d'agir et de régner n'ont pas peu contribué à faire de lui un être secret qui dissimulait son mystère sous le masque d'une impassibilité qui ne lui était pas naturelle.

02/1995

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Photographie

Aveyron Rouergue. Terre d'attache

Bien plus qu'un survol touristique retraçant les paysages magnifiques de cette région peu connue de France, ce livre propose une promenade dont l'authenticité et la spontanéité tiennent lieu de guide. Il s'agit là de suivre mon parcours au cours duquel je me suis laissé charmer et ensorceler par ce pays pour ensuite vous le donner à voir et à partager. J'ai souhaité saisir des images qui découlent d'une approche sensible, attentionnée et différente... loin des clichés traditionnels ! " Terre d'attache " c'est avant tout l'indéfectible attirance qu'exerce l'Aveyron non seulement par tous ceux qui l'approchent mais avant tout sur ceux qui en sont originaires. Ce pays agit comme un aimant et ceux qui en partent y reviennent toujours comme vers leur " terre promise ". L'Aveyron, l'Aubrac le Larzac ce sont aussi des paysages de contrastes, des tonalités merveilleuses qui tranchent ou qui caressent. Ce sont l'odeur des bois, des troupeaux, des fenaisons et des fleurs. Ce sont des villages accrochés au flanc des montagnes ou blottis au fond des vallées, ou l'on retrouve des gestes sortis d'un autre temps. C'est le soleil, la neige, le vent, les nuages d'un pays accroché au ciel, la beauté austère qui s'insinue partout faisant de chaque paysage, de chaque édifice un moment d'élégance et de grâce contenue. Ce sont des bruissements d'eau sous les futaies, ce sont les Grands Causses dont l'herbe ondoie à perte de vue parsemée de rochers géants venus d'un autre monde. Rien de mieux que les petits chemins pour vous conduire d'une anecdote à une autre, d'un château à une cathédrale, d'une masure à un buron révélant ainsi sa part de mystère et de secrets qui ne se dévoilent qu'à ceux qui font preuve de patience et d'enchantement. J'ai tenté par cet ouvrage vous faire partager, d'une image à l'autre, cette magie et cette poésie du quotidien faites d'émotion et d'émerveillement saisies sur le vif. Xavier ROY

11/2018

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Critique littéraire

L'Afrique. Tome 1 (Livres I-IV), Edition bilingue français-latin

Faisant suite à la publication des huit premiers volumes de la Correspondance de Pétrarque, l'Africa est l'épopée (inachevée comme l'Enéide), en hexamètres latins et en neuf chants, qui valut au jeune Pétrarque de recevoir le laurier poétique sur le Capitole en 1341. De ce grand poème d'amour et de gloire, comme seront plus tard le Roland Furieux et la Jérusalem délivrée, la trame est historique, l'action prise au moment de l'affrontement décisif sur sol africain entre Rome et Carthage, représentées par deux géants, Scipion et Hannibal. Le héros principal, un jeune puritain, modèle de vaillance, de clémence, de chasteté, sorte de Perceval ou Galaad romain, passionné de vertu, incarne l'idéal humain qui nourrira longtemps le rêve humaniste. Et pourtant ce poème destiné à exalter la figure du chef charismatique s'ouvre sur une radicale dénonciation de la gloire terrestre : au terme d'une journée victorieuse, le jeune chef s'endort, l'ombre de son père lui apparaît et l'entraîne sur les hauteurs de la Voie lactée d'où il contemple la petitesse dérisoire du théâtre des actions humaines et la vanité de ce que nous appelons la vie et qui n'est que la mort de l'âme dans la prison du corps. La fresque historique s'ouvre sur ce porche philosophique grandiose. Autre enrichissement : dans la source livienne, Pétrarque a relevé un épisode merveilleusement accordé à son génie : c'est le récit des amours malheureuses du roi numide, Massinissa, allié de Rome, et de Sophonisbe, la fille d'Hasdrubal. Ce récit, équivalent de l'épisode de Didon et Enée dans l'Enéide, illumine tout le livre V, centre poétique du poème. Pétrarque y déploie et tout son art et sa profonde connaissance des délices et des tourments de l'âme amoureuse. Ainsi commence le poème, nourri de ces tensions, soutenu par une vers d'une rare musicalité, dont la traduction versifiée de Pierre Laurens a tenté de donner une idée. Le texte donné ici s'appuie pour la première fois sur le manuscrit témoin du dernier état de l'oeuvre et enrichi dans les marges des ultimes corrections du poète ainsi que des suggestions de son disciple Coluccio Salutati.

05/2006

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Esotérisme

Les Portes d'Odin. Un guide pratique vers la sagesse des runes par le Galdr, les sceaux et la divination

L'outil idéal pour faire vos premiers pas avec les runes Les runes sont de puissantes clés magiques mystérieuses, ouvrant les forces primordiales de la nature et façonnant la culture germano-scandinave du nord de l'Europe. Ces vingt-quatre symboles uniques et fascinants de l'Ancien Futhark (le premier alphabet runique) possèdent chacun une puissante énergie, une identité, des significations et une sonorité. Ce sont à la fois les portes et les mystères cachés derrière ces portes, qui vous relient aux neuf mondes des dieux, des géants, des elfes, des nains et des ombres. On invoque et on contrôle les runes pour provoquer des changements par l'inspiration, la guérison, la protection, la connaissance et la sagesse des divinités nordiques. Les Portes d'Odin est un guide pratique pour exploiter les runes en magie et en divination ; un voyage unique dans les mystères cachés de cet alphabet, ponctué d'informations et de pratiques nécessaires au développement d'une compréhension profonde des runes et d'une relation personnelle avec elles. En se concentrant sur comment contrôler et canaliser directement l'énergie des runes individuelles, l'auteure guide le lecteur le long du chemin de la connaissance de soi et de la libération. D'une main habile et avec un style limpide, Katie Gerrard va au coeur des runes, associant la sagesse des sagas scandinaves et des poèmes runiques avec des conseils pratiques et des techniques obtenus par une vie d'expérimentation de leurs pouvoirs. La magie pratique des runes se manifeste par de nombreux exemples de galdr (incantations), de runes liées (sceaux composés de plusieurs runes) et des sorts pour des intentions comme la protection, la guérison, l'accouchement, la création d'un espace sacré, la fertilité, le sommeil, la bataille et la malédiction. Les significations divinatoires des runes sont données, ainsi que diverses méthodes de lecture, et des conseils sur comment les lancer et les interpréter. Au milieu des nombreuses techniques de pratiques contenues dans son oeuvre, l'auteure explore aussi l'histoire de l'emploi des runes, citant les passages de Tacite et de Snorri Sturluson, qui ont permis aux maîtres runiques européens et américains de notre époque de faire renaître leur emploi.

08/2022

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Photographie

Diane Arbus

A Londres, en janvier 2005, l’exposition consacrée à la photographe Diane Arbus s’achève en gloire. La presse entière acclame ce travail longtemps jugé dérangeant, voire « pervers » comme le disait Susan Sontag. Les collectionneurs s’arrachent les tirages à prix d’or : « Boy with a toy grenade in his hand », cliché légendaire, se vend à 350.000 dollars. Nan Goldin, Steven Meisel ou Cindy Sherman sont les disciples de ce style noir et blanc, au format carré sans concessions, parfois dévoyé entre le « porno-chic » et le trash. Il manque quelqu’un pour le happy end. Diane Arbus n’est plus là pour savourer la revanche sur le milieu frelaté de la mode où les directeurs artistiques l’exploitaient au rabais. En juillet 1971, à l’âge de 48 ans, un jour de moite chaleur new-yorkaise, un ami la trouve les veines tranchées, dans sa baignoire. Diane Arbus, née Nemerov sur Central Park West, petite fille gâtée de l’upper-class juive américaine, puis mère de famille se levant à 5 heures du matin pour courir les cirques ou les asiles psychiatriques, est une artiste en photographie. Passée par la photographie de mode, travaillant pour Condé-Nast, Harper’s Bazaar ou Vanity Fair, fréquentant Richard Avedon et Irving Penn, elle consacre son temps aux frivolités qu’on maquille. Elle s’émancipe vite, se brûle au contact des damnés de la ville. C’est l’une des premières, sinon la seule avec Lisette Model, à saisir les ombres errantes de Manhattan : elle saisit au vif avaleurs de sabre, femmes à peau de serpent, nudistes militants, aliénés hilares, géants, jumelles sibyllines au regard de glace, photographiés au flash dans des hôtels miteux ou des recoins hors la loi de Central Park. Le Barnum américain, côté coulisses. « Je suis née tout en haut de l’échelle, et depuis toute ma vie, j’en ai dégringolé aussi vite que j’ai pu » disait-elle. Alors, comment rester intacte quand l’ambition d’une artiste est de traverser le miroir des apparences. Au risque de le briser. Se briser, aussi.

09/2009

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Communication - Médias

Les nouvelles routes de notre servitude. Aliénation, normalisation, soumission

Internet, les réseaux sociaux et la multitude d'applications disponibles ont radicalement bouleversé notre rapport au réel. Nous sommes comme envoûtés par les promesses qu'ils portent et les possibilités infinies qu'ils ouvrent ; mais aussi sous leur dépendance, tant ces dispositifs se sont immiscés dans notre quotidien. Sur ce monde nouveau, beaucoup a été dit et écrit, tour à tour pour s'en émerveiller, s'en émouvoir ou s'en inquiéter. Cet essai propose une autre voie : le propos n'est pas de dénigrer la révolution numérique que nous vivons - aussi capitale que l'a été hier la Révolution industrielle- ni le progrès technique, manifestation du génie humain, mais de questionner la multiplication des contrôles que ces nouvelles technologies imposent déjà à nos vies, dans tous ses aspects, à notre insu souvent, de la part des Etats comme des géants de la Tech. Miroir du nombrilisme individuel et refuge des revendications communautaires, internet alimente les fractures sociales tout en promouvant un conformisme normalisateur sous la contrainte de minorités galvanisées par des calculs algorithmiques qui les persuade d'incarner la nouvelle doxa. Prenons garde de ne pas " offrir au peuple en masse l'holocauste du peuple en détail " (Benjamin Constant). Quand l'outil de connaissance devient outil de surveillance et de contrôle, quand on veut faire des valeurs (propres à chaque individu ou chaque groupe) des normes (règles que tous doivent respecter), la pensée et la pratique totalitaires ne sont pas loin. Car même ce qui nous est présenté comme le recours à la dépendance aux Big Tech, à savoir la prise en charge par la puissance publique, est un risque majeur pour nos libertés, comme le montre la dérive chinoise longuement développée ici : deux faces de la même médaille de la sujétion (pile l'Etat gagne, face l'internaute perd). Ce sont ces nouvelles routes de la servitude volontaire que dévoile ici l'auteur en trois parties : aliénation, normalisation, soumission. Parce que la liberté est le bien le plus précieux, surtout pour ceux qui en sont privés, c'est pour la défendre et la restaurer que ce livre a été écrit. Comme le disait Victor Hugo " Sauvons la liberté, elle s'occupera du reste ! " .

11/2022

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Ouvrages généraux

Micromégas. un conte philosophique de Voltaire

" Micromégas par VoltaireMicromégas : histoire philosophique est un conte philosophique de Voltaire paru en 1752. Sa première version pourrait avoir été écrite en 1738 ou 1739. Sacrifiant à la mode des voyages extraordinaires, il décrit la visite de la Terre par deux géants : Micromégas, venu d'une planète de Sirius, et le secrétaire de l'Académie de Saturne. Micromégas est à la fois l'un des premiers contes philosophiques et l'un des ouvrages les plus représentatifs de l'esprit des Lumières, car il concentre des réflexions de critique sociale, religieuse, morale, philosophique et des éléments de réflexion sur l'homme, sans oublier l'aspect scientifique, primordial pour les Encyclopédistes. Il souligne la notion philosophique de relativisme. Il écarte comme vaine la spéculation métaphysique, lui préférant l'observation et l'expérimentation scientifiques. Durant la période classique, l'exigence critique et la passion de la découverte marquent une pause, sans disparaître complètement. Puis, à la fin du xvii siècle et au xviii, les tendances novatrices reprennent leur élan. L'esprit d'examen progresse, les croyances traditionnelles sont critiquées. Tout doit être examiné à la lumière de la raison, pour en tirer des conclusions pratiques. Pris dans l'effervescence du développement des sciences, les philosophes se donnent un nouveau rôle : non seulement expliquer le monde, mais l'aider à progresser. Bayle et Fontenelle vont lutter contre la croyance au surnaturel, fonder la tolérance sur le scepticisme religieux, dissocier la morale de la religion, définir les règles de l'esprit scientifique et affirmer l'idée de progrès matériel et moral. Nombre de philosophes condamnent la métaphysique, estimant qu'il ne sert à rien de spéculer sur l'insaisissable. Le métaphysicien est tourné en dérision -notamment par Voltaire. Dès les années 1670, Leeuwenhoek et Hartsoeker perfectionnent des microscopes et se passionnent pour l'observation des êtres minusculesEn 1686, Fontenelle publie les Entretiens sur la pluralité des mondes, ouvrage d'astronomie vulgarisant les travaux de Descartes et de Copernic. Il manifeste son scepticisme à l'égard de la métaphysique et du merveilleux, sa foi dans la méthode scientifique. Il se moque de l'homme qui se croit au centre de l'univers, il affirme le relativisme".

11/2022

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Agriculture

Arbres et agriculture, l'agroforesterie en question. Les bénéfices pour les agriculteurs, l'équilibre des sols et les paysages

Intro. L'arbre, indispensable aux agricultures, et partenaire de l'agriculteur / L'arbre et le ligneux, pour fertiliser, produire, protéger 1. Pour une agriculture qui dure (" santé " , fertilité et durabilité) / Une économie du vivant - Une agriculture qui doit prendre de la hauteur (agronomie et agroécologie) - Une question de paysage (agrosystème et terroir) 2. La plante et l'arbre, piliers de l'agrosystème (et du vivant en général)/ Les clés de la transition agronomique et agroécologique - Le couple sol-plante, moteur de la fertilité (comme entrée en matière) - Une famille soudée : faune-flore-fonge (et les autres règnes microbiens / microscopiques) - Arbre complice et fidèle (un allié souvent trahi) - Les raisons de l'agroforesterie (quand l'arbre s'impose par son absence) 3. Agroforesterie et agroarbrements (lexique et classification) / Un concept et des définitions - Une définition de l'arbre " agricole " - Une diversité de formes et d'associations 4. Une grande diversité de formes et de situations / Une pluralité de "systèmes" et de pratiques - Des " agro-arbrements " issus d'une maturation lente - Dans le monde, et au fil du temps (systèmes traditionnels et modernes) 5. Arbre et arbre agroforestier : visages, usages, valeur / Tous les arbres ne sont pas dans la forêt (champêtre ou " hors-forestier ") - Des plantes géantes, dures, durables et autonomes (physionomies, physiologie, adaptation) - Source et re-sources (effets visibles et invisibles) - Pluriel et polyvalent " par essence " - Arbres paysans : la trogne et le fruitier (Serviable et modulable) 6. Le projet agroforestier (décider et agir) / Une approche et des pratiques, du global au détail (comprendre et imaginer) - Observer et comprendre (du diagnostic au projet) - Concevoir et réaliser : principes d'aménagement (choix, combinaisons, techniques) - Entretenir et gérer : principes de gestion (tailler, restaurer, réhabiliter) - Valoriser et renouveler (prélever / exploiter durablement) 7. Passage à l'arbre : le champ des pratiques - Agroforesterie des champs (au service de toutes les productions végétales) - Agroforesterie des prés (au service de toutes les productions animales) - Agroforesterie mixte et combinée (productions doubles, associées, simultanées) 8. Des héritages, une solution / Expérience, adaptation, innovation - Des enjeux et des urgences - Une idée qui fait son chemin - Le temps d'agir

01/2025

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Thèmes photo

Au travail !

Cet ouvrage s'inscrit dans la collection Les carnets, une collection - mise au point avec Bernard Plossu - qui se propose de revisiter les archives d'un photographe ou d'un collectionneur et d'en extraire des séries thématiques (des faits, des objets, des situations, des évocations...). Au travail ! dévoile une sélection de photographies de l'impressionnante collection privée de Véronique Marit. Composée d'images glanées et chinées, cette collection est dédiée aux photographies trouvées (albums de famille, photographies anonymes, photos d'amateurs...) prises entre la fin du XIXe siècle et les années 1960. Un texte de Philippe Marczewski introduit cette série d'images. "Les photographies rassemblées par Véronique Marit témoignent d'une époque où travailler était au centre de tout. Le travail tenait lieu d'organisation sociale, de lieu où se faisait la communauté, où se créaient des liens d'autant plus importants que le labeur occupait la majeure partie de la vie des femmes et des hommes [... ]. Les communautés nées du travail étaient aussi le lieu de l'entraide et de la solidarité, le lieu de luttes communes pour acquérir des droits. Le lieu de fêtes, de cafés, de maisons du peuple, d'amicales sportives. Le monde du travail était plein d'une vie dépassant le travail. [... ] Ces photographies témoignent de l'épopée d'un corps social, et dans leur majorité, d'une classe sociale, dure à la peine, jamais gagnante de la lutte. C'est une épopée de chaque jour, pleine de noblesse. Pleine de moments joyeux et de camaraderie, sans doute, mais dont il ne faudrait pas oublier qu'ils n'étaient que les maigres compensations de semaines harassantes et de vies très souvent écourtées. Pour reprendre les mots de Raoul Vaneigem : "De la force vive déchiquetée brutalement à la déchirure béante de la vieillesse, la vie craque de partout sous les coups du travail forcé. " Et au dos des images, comme un conseil offert par mille voix venues du passé, je suis sûr qu'on peut lire, écrits au crayon, ceux de Debord : "Ne travaillez jamais. "" Philippe Marczewski. Extrait de son Avant-propos.

09/2021

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Arbres

Le parfum des forêts. L'homme et l'arbre, un lien millénaire

Exploitation, préservation, plantations, sanctuarisation, les forêts sont au coeur des contradictions de notre civilisation. En un peu plus d'un siècle, les hommes en ont coupé la moitié, donnant une accélération mortifère à notre rupture avec la nature sauvage, commencée il y a quatre mille ans. Le même paradoxe existe depuis l'invention de la hache : en coupant du bois, l'homme se sédentarise et abat toujours plus d'arbres jusqu'à se mettre en péril. Grâce à ses multiples vies, de bûcheron à sourceur de parfum, Dominique Roques nous raconte l'histoire des arbres et de leur exploitation, la fragilité du lien qui nous unit et l'urgence de se réconcilier avec ce dernier refuge contre le bruit et la fureur des hommes. A travers ses voyages, il nous narre le destin de forêts exceptionnelles, liées par les parfums des arbres, intenses et jamais éteints. Les mythiques cèdres du Liban, qui sont à l'origine de l'épopée de Gilgamesh et servirent à ériger le temple de Salomon. Les hêtres d'Europe, symboles de mystère et de danger, exploités pour le précieux charbon de bois. Les séquoias géants de Californie, plus grands arbres au monde, au coeur de l'émergence d'une conscience écologique en Amérique. La forêt équatoriale de Bornéo, convertie en une plantation de palmiers à huile et, au Paraguay, l'histoire du gaïac, le bois bleu et " saint " , dont le sublime parfum pourrait le sauver de la déforestation. A travers ses récits, Dominique Roques nous montre que tout sépare l'arbre, programmé pour une forme d'éternité, et l'homme, sur terre pour un court instant. Quoiqu'il leur arrive, coupées, brûlées, les forêts repoussent, elles ne sont pas rancunières, elles tissent inlassablement ce que nous déchirons. En ignorant leur inestimable beauté, en maltraitant les arbres, c'est avant tout à nous-mêmes que nous faisons du mal. Dans ce livre d'une écriture magnifique, il appelle, à la façon de L'homme qui plantait des arbres, à protéger les forêts sauvages, restaurer celles qui sont dégradées, et replanter, pour faire naître une épidémie de lucidité, un besoin irrépressible de sauver ce qui peut l'être encore.

05/2023

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Montagne

Alpes, les plus beaux treks

Une invitation au grand voyage à pied à travers tous les pays alpins. De la Slovénie à la France, sur toute la longueur de l'arc Alpin, parcourir la montagne à pied est le meilleur moyen pour découvrir vraiment les massifs et leur diversité. De vallées en cols, c'est un plaisir chaque jour renouvelé de s'imprégner des paysages, des panoramas, de la richesse naturelle et culturelle de la plus grande chaîne de montagnes d'Europe de l'ouest. Parmi les 23 treks sélectionnés, on retrouve de grands classiques, tels le Tour du Mont-Blanc, la Haute-Route Chamonix - Zermatt ou encore le Tour des Dents du Midi. Mais l'ouvrage fait aussi la part belle à des sentiers nouvellement créés qui font découvrir d'autres massifs et régions des Alpes : ainsi, le Karwendel Hohenweg, le Ötzaler Urweg ou encore la traversée de la chaîne de Belledonne par le GR®738. Ces itinéraires au long cours, de longueur et de difficulté variées, font découvrir toute la diversité des paysages et des cultures à travers les sept pays de l'arc alpin, tout en faisant aussi prendre conscience de l'unité naturelle et géographique de la chaîne. Certains s'adressent à des randonneurs très expérimentés, au pas très sûr et à l'endurance vérifiée, d'autres sont plus accessibles pour des marcheurs motivés désireux de découvrir la montagne en profondeur. Ces treks sont présentés par des textes à la fois précis et passionnés, décrits par des topos qui vous permettront de choisir et de préparer votre prochaine grande échappée alpine. Des photos et une cartographie accompagnent chaque description. Slovénie Juliana Trail / Allemagne Maximilian weg / Autriche Karwendel Hohenweg, Peter Habeler Runde, Ötztaler Urweg , Kaiserkrone / Italie Trekking des Géants Val d'Aoste, Tour du Mont Rose, Tour des Tre cime Lavaredo, Tour du Cervin, Tour du Grand paradis / Suisse Haute-route Chamonix - Zermatt, Trekking de l'Ours (Oberland bernois), Panoramaweg, Tour des Dents du Midi, Bernina Trek, Tour des Vanils / France Grand tour de la Vanoise, TMB, GR®58 Tour du Queyras GR®738 Traversée de Belledonne, Grand tour de Tarentaise, GR®54 Tour des Ecrins et de l'Oisans

10/2020

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Histoire internationale

L'Asie en danger

La tourmente financière qui s'est abattue sur l'Asie orientale a surpris l'opinion et apporté un singulier démenti à l'idée que ses performances économiques étaient liées aux prétendues valeurs asiatiques : la discipline collective, la moralité, l'épargne... Les petits dragons puis la Chine et l'Asie du Sud-Est ont suivi le Japon sur la voie de la croissance, mais celle-ci abritait des déséquilibres qui sont la vraie cause de la crise financière. Déséquilibres sociaux d'abord, car les grandes villes qui ont poussé partout comme des champignons ont bouleversé la structure même des sociétés, ce qui les rendra plus fragiles si la croissance s'arrête. Déséquilibres politiques ensuite, car le modèle démocratique qu'offrait le Japon n'a pas fait école. Or, le dynamisme des économies et la fin de la guerre froide ont renforcé les Etats et, du même coup, encouragé les régimes autoritaires. Ceux-ci sauront-ils s'adapter aux changements ? A Bangkok ou à Séoul, la rue a commencé à demander des explications aux dirigeants. En Indonésie, la répression semble pour l'instant la seule solution. L'Asie est-elle en train de devenir une région sans foi ni loi ? Les actes de piraterie en mer de Chine et dans les détroits ne sont certes pas une guerre commerciale, mais ils illustrent de façon spectaculaire les tensions entre les pays de la région. Dans cette lointaine partie du monde, les organisations régionales ont montré leurs faiblesses en misant trop exclusivement sur leurs intérêts économiques communs, qui devaient être le garant de leur sécurité. Cette régionalisation n'a donc rapproché ni les sociétés ni les Etats. Et ceux-ci depuis quelques années se sont plus souciés de moderniser leurs armées que de régler les conflits hérités du passé. Or déjà d'autres menaces se dessinent, liées aux relations dangereuses qu'entretiennent les deux géants : la Chine, qui représente 70% de la population d'Asie orientale, et le richissime Japon, toujours puissamment attaché aux Etats-Unis. La poursuite de leurs divisions ne pourrait qu'encourager la fragmentation d'une région aujourd'hui défaite.

04/1998

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Sciences de la terre et de la

Ain

Les "Guides géologiques" sont une invitation à découvrir un département, un Parc régional à travers l'originalité de sa géologie. Savoir lire un paysage, son relief, ses roches, sa végétation, savoir décrypter l'empreinte de son histoire, c'est mieux comprendre ce qui en fait la spécificité. Chaque guide de cette collection toute en couleurs comporte : une brève histoire géologique du département qu'il vous propose de découvrir ; des itinéraires détaillés, accessibles et originaux, qui vous enchanteront par la diversité des curiosités naturelles rencontrées ; des fiches "découverte" qui vous renseigneront un peu plus sur l'identité du département. Les itinéraires traversent des sites remarquables où l'on vous propose de vous attarder un moment. Ils font de chaque guide le compagnon idéal de vos balades. Ain. Ce département offre de nombreux espaces propices à l'exploration géologique, car son territoire est multiple : aux basses terres du fossé bressan à l'Ouest, composé de la Bresse au Nord et du plateau de Dombes au Sud, s'oppose la chaîne jurassienne et ses reliefs de moyenne montagne à l'Est qui culminent à 1 720 m au Crét de la Neige. Plus à l'est encore vient le Pays de Gex, à l'amorce du bassin lémanique, prolongé vers le Sud par l'étroite vallée du Haut-Rhône. C'est au coeur des reliefs de la chaîne du Jura que se trouvent la plupart des itinéraires de ce guide, là où les grandes entailles ouvertes par l'érosion fluvio-glaciaire et karstique transpercent le substrat rocheux et mettent à jour les séries stratigraphiques, plissées et taillées, constitutives de la chaîne. C'est dans ces formations rocheuses qu'ont été récemment découvertes de nombreuses traces de pas de dinosaures qui révèlent sous un jour nouveau l'histoire géologique de ce département. Ces découvertes sont l'occasion d'aborder l'ichnologie, branche de la géologie qui traite des empreintes et des traces fossiles. Une grande partie des itinéraires de ce guide cheminent sur les traces de ces géants du Jurassique, à Plagne avec ses empreintes gigantesques et la plus longue piste de sauropode connue à ce jour dans le monde, mais aussi sur d'autres sites, plus confidentiels.

06/2019

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Santé, diététique, beauté

J'arrête la viande en 15 jours

Que ce soit pour raison médicale, ou éthique et morale, nous sommes beaucoup à vouloir diminuer voire supprimer notre consommation de viande. 41% de la population se déclare prête à devenir végétarienne. Ce livre vous donne les clés pour mettre en place ce mode d'alimentation et vous donnes conseils et astuces. En bonus : 50 recettes. La viande est un ingrédient à part entière très présent dans nos repas occidentaux. Cependant, de plus en plus de personnes décident d'en réduire voire d'en arrêter totalement sa consommation. Si leurs raisons étaient encore jusqu'à une quinzaine d'année principalement médicales, celles-ci sont aujourd'hui tout autant éthiques ou morales. En effet, nous sommes nombreux à être sensibilisés par les problèmes que la consommation de viande entraîne sur l'environnement ou par le phénomène de maltraitance des animaux dans les élevages et les abattoirs. A l'heure où débute l'écriture de ce livre, viennent de tomber les résultats d'une nouvelle étude qui tente à prouver que la viande ne serait pas si mauvaise pour la santé. Cette affirmation est depuis controversée car les auteurs de cette étude auraient ou auraient eu des liens étroits avec des géants de l'agroalimentaire. Difficile alors de savoir ce qu'il faut croire, me direz-vous ! Pour autant, encore aujourd'hui la plupart des pays ainsi que plusieurs sociétés savantes recommandent toujours d'en limiter la consommation pour prévenir de nombreuses maladies modernes tels que le diabète de type 2, les maladies cardio-vasculaires voire certains cancers... Si seulement 5% des français sont déclarés végétariens en 2019, 41% d'entre nous se disent prêts à le devenir ! Cependant, 28% hésitent à franchir le cap car ils trouvent ce régime alimentaire compliqué à mettre en pratique. Ce livre a donc pour but de vous aider à mettre en place ce mode alimentaire avec un programme rapide, simple et détaillé, de vous apporter les conseils et les astuces nécessaires afin de ne pas baisser les bras et surtout de vous accompagner au quotidien grâce aux 50 recettes faciles et délicieuses. Alors que vos motivations soient liées à la santé ou à des raisons plus déontologiques n'hésitez plus, foncez !

09/2020

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Photographie

Coréennes

En mai 1958, Chris Marker participe à un voyage organisé par le parti communiste français en République populaire de Corée, cinq ans après la fin de la guerre. Il rassemble en peu de temps un matériau documentaire impressionnant (photographies et notes), dont il tire un essai photographique en sept chapitres, Coréennes, publié aux éditions du Seuil (où il dirige la collection "Petite planète"). Marker écrit en quatrième de couverture : "Coréennes doit s'entendre ici au sens de Gnossiennes ou Provinciales, c'est-à-dire "pièces d'inspiration coréenne". On y retrouvera, outre les dames de Corée (qui à elles seules vaudraient plus d'un long métrage), des tortues qui rient, des géants qui pleurent, [...] et sur ce décor un pays anéanti hier par la guerre, qui repousse "à la vitesse d'une plante au cinéma" entre Marx et les fées ". La citation ne dénie ni l'attraction de l'auteur pour les visages féminins, pour les regards qu'elles lui rendent (cet arrêt du temps par la rencontre dans le regard est l'un des traits auxquels on reconnaît Marker), ni le réflexe, en quelque sorte naturel, du franchissement des limites entre littérature (contes et légendes inclus), musique, cinéma, photographie, BD, histoire, etc. ; elle est fidèle aux "commentaires" de Marker, dont on ne doit pas oublier à quel point ils rompent, par leur parti pris littéraire et par l'assomption du je" de l'écrivain, avec le didactisme, et la conception illustrative de l'image des "docucus" de l'époque. Il en va ainsi des "notes" de Coréennes, qui témoignent d'une hallucinante présence d'esprit (mais aussi de corps : être là) aux moindres détails qui font le prix du matériau documentaire quand il est, comme ici, repris dans le mouvement général d'une pensée profondément politique ; pensée politique qui ne dit pas son nom lorsqu'elle restitue à un peuple massacré par les guerres et les idéologies un peu de son histoire et une image de grâce et de force fidèle à sa culture. (La "beauté" des images de Coréennes est - il ne faudrait pas le dire - à elle seule une raison de l'avoir sous les yeux).

08/2018

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Romans historiques

Dernières aventures de la maison de Charlemagne

Harcelé par les visites nocturnes d'un vieillard à la barbe blanche, qui se présente comme étant le grand saint Jacques lui-même, l'apôtre du Christ, Charlemagne se décide à entraîner ses troupes en Galice, et emmène avec lui l'élite de l'armée franque, encadrée par les douze pairs, ses meilleurs chevaliers, dont le fameux Roland, son neveu. Les guerriers font brutalement irruption dans les plaines du nord de l'Espagne ; de belles cités sombrent dans l'orage déchaîné par les barons descendus des montagnes. Peu à peu, absorbés à leur tour par l'étendue désertique, les preux se mettent à déambuler d'un coin du pays à l'autre ; des esprits fureteurs les hantent, à la nuit tombée, lorsqu'ils gisent sur leur couche brûlante. Le regard aigu des Sarrasines transperce le coeur vierge des plus forts d'entre eux. Surgissent des myriades de démons qui déchirent les hauberts et crèvent les poitrines des suivants de l'empereur à la barbe fleurie ; un des pairs gagne des ailes d'ange, et survole la terre tourmentée par les géants sarrasins. Au sommet des monts, Roland et ses compagnons mènent une guerre de partisans pour remettre la main sur Olivier, qui a disparu en poursuivant l'émir Balan. Dans ces Dernières aventures, où s'engloutit sans retenue la fleur de la maison de l'empereur mythique des Francs, retentit l'écho de l'épopée médiévale, dans laquelle l'auteur a puisé thèmes et personnages, pour les transporter jusqu'à nous dans de courts paragraphes rythmés, en leur conférant une existence toute neuve. Guillaume Issartel s'est servi de divers textes médiévaux (et en particulier de chansons de geste comme la Chanson de Roland ou celle, moins connue, de Fierabras) pour composer ce pendant contemporain des épopées anciennes, et prolonger à son tour l'existence des héros mythiques du monde roman. Guillaume Issartel est docteur ès Lettres de l'université Stendhal - Grenoble 3. Ses recherches portent sur la mythologie comparée et la littérature du Moyen Age. Il est l'auteur de La Geste de l'ours, l'épopée romane dans son contexte mythologique, XIIe-XIVe siècle (2010).

11/2015

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Histoire urbaine

La ville piétonne. Une autre histoire urbaine du xxe siècle ?

La ville piétonne est-elle l'opposé de la ville automobile du XXe siècle et le signe d'un tournant environnemental de l'urbain ? Plébiscitée ou condamnée, l'idée tient aujourd'hui une place majeure dans les discours politiques et médiatiques sur la ville contemporaine. Qui se souvient pourtant qu'il y a cinquante ans, au début des années 1970, la proposition était déjà sur toutes les lèvres ? Que les plus grandes métropoles mondiales rivalisaient déjà de projets ambitieux ? Partant de ce parallèle historique oublié, Cédric Feriel montre que la ville piétonne constitue, depuis bientôt un siècle, l'une des généalogies majeures de la modernisation des villes. Si elle a été minimisée, c'est qu'elle cadre mal avec le récit historique des avant-gardes architecturales, des Etats aménageurs et des frontières nationales. Faire l'histoire de la ville piétonne permet de raconter comment, entre les deux imaginaires extrêmes que représentent, depuis 1945, la metropolis ultra moderne et le retour à la campagne, les sociétés et les pouvoirs urbains ont façonné une troisième voie : celle de la "métropole ordinaire" et de l'urbanisation heureuse. Ses racines intellectuelles remontent aux années 1930 et aux échanges transnationaux entre Europe et Amérique du Nord. Ses acteurs principaux ne sont ni les Etats aménageurs ni les villes géantes comme New York, Londres ou Paris, mais des cités comme Cologne, Copenhague, Norwich, Rouen ou encore Minneapolis. Son enjeu véritable est moins la question technique de la voiture que la définition d'une urbanité contemporaine. D'abord promesse d'une refondation civique de la cité dans les années 1950, la piétonnisation devient rapidement le laboratoire de nouveaux récits locaux face aux Etats centralisés dans les années 1960, avant que l'élan contestataire des années 1970 ne revisite le thème sous l'angle environnemental et politique, éclairant bien des débats actuels. Croisant les échelles d'analyse locale, nationale et transnationale, les sources archivistiques et les écrits théoriques sur la ville, cet ouvrage propose une relecture inédite de la relation des sociétés à l'urbanisation mondialisée au XXe siècle : celle d'un véritable goût de l'urbain, loin de la détestation supposée des villes.

09/2022

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Théâtre - Pièces

Shakespeare - Tragédies - T.1 - Editions bilingue francais/a

Le plus grand magicien des mots de toute l'histoire du théâtre. Le texte original avec, en regard, une nouvelle traduction française due à une équipe de quinze spécialistes internationalement connus. La seule édition bilingue complète. Shakespeare est, sans aucun doute, l'un des géants de la littérature mondiale. Il domine, et de très haut, le paysage littéraire, aux côtés d'Homère, de Dante, de Goethe. En France, toutefois, il n'a pas connu la même fortune que ces derniers. Bien au contraire. L'histoire des traductions et des adaptations de Shakespeare, de Voltaire à Vigny, de François-Victor Hugo à Gide et jusqu'à nos jours est, aussi, l'histoire d'une infortune, d'une incompréhension. Comment échapper au dilemme entre une adaptation plus ou moins libre (une belle infidèle) et une version interlinéaire ? En mettant sous les yeux du lecteur à la fois l'original anglais et une nouvelle traduction française. Pas n'importe quel original, mais celui qui correspond à l'état le plus récent de la recherche shakespearienne en Angleterre : les Complete Works publiés par les plus grands universitaires d'Oxford en 1986. En regard de la dernière version revue de l'édition d'Oxford (1993), les meilleurs spécialistes français ont donné de nouvelles traductions, tenant compte à la fois des exigences de la scène et des qualités littéraires des textes. Une pièce de théâtre n'est pas, d'abord, destinée à la lecture ; elle doit être "parlée". Une riche annotation, des introductions, des préfaces à chacune des pièces, un "Dictionnaire de Shakespeare", une chronologie, un répertoire des personnages font de cette édition un instrument de travail incomparable. Cette édition bilingue des Ouvres complètes de Shakespeare comporte huit volumes : deux volumes de "Tragédies", deux volumes de "Pièces historiques", deux volumes de "Comédies" et deux volumes contenant les "Tragi-comédies" et les "Sonnets". Elle est placée sous la direction de Michel Grivelet et Gilles Monsarrat, connus pour leurs travaux sur Shakespeare et le théâtre élisabéthain. Les traductions des "Tragédies" sont dues à Victor Bourgy, Michel Grivelet, Louis Lecocq, Gilles Monsarrat, Jean-Claude Sallé, Léone Teyssandier, qui sont également responsables des présentations, des notes et du "Dictionnaire de Shakespeare".

01/2023

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Economie

Traders, vrais maîtres du monde. Enquête sur le marché des matières premières

Beaucoup d'entreprises font tout pour être connues. D'autres, et non des moindres, cherchent à se faire oublier, à échapper à tout prix aux radars médiatiques. Parmi elles, les entreprises de négoce international de matières premières. Le grand public ignore que ces géants discrets, dont les salariés peuvent se compter par dizaines de milliers, jouent un rôle essentiel dans la marche du commerce et de l'économie mondiale. La nature même du métier de négociant est un mystère pour les non-initiés. Qui sait comment on met à la disposition des industriels, minerais ou céréales, hydrocarbures ou sucre, café ou coton, là où ceux-ci le veulent, quand ils le veulent et dans les quantités dont ils ont besoin ? Qui sait comment ces marchands de matières premières permettent à l'industrie de produire ce que nous utilisons quotidiennement, avions, voitures, ordinateurs, téléphones ? Qui sait que, sans eux, le monde agricole ne pourrait pas nous nourrir ? Tout au long du XXè siècle, cette activité s'est développée sans trop de problèmes et a pu répondre à la demande grâce au concours de marchés financiers spécialisés. Mais, depuis le début du XXIè siècle, le business des matières premières a été envahi par les spéculateurs. Fonds d'investissements et fonds de pension ont vite compris que la croissance économique de la Chine, de l'Inde et du Brésil allait faire monter les prix des denrées de base et que des gains faciles les attendaient. Parfois, ces institutions financières ont contribué à faire grimper les cours. Ce qui a permis aux sociétés de négoce d'engranger de confortables bénéfices mais a contribué à provoquer de graves crises dans les pays dépendant de leurs importations alimentaires pour se nourrir. Cette réalité a conduit à associer dans une même réprobation les grands spéculateurs financiers et les grandes maisons de négoce. Et cette réprobation a conforté les négociants internationaux dans leur volonté têtue de passer inaperçus. Méritent-ils tant d'opprobres ? Sont-ils les affameurs du monde, avides de profits rapides ? Ou sont-ils un mal nécessaire, indispensables à l'organisation de marchés ?

02/2017

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Critique littéraire

Errements littéraires et historiques

Lorsque Pierre Reboul a demandé à faire valoir prématurément ses droits à la retraite, l'héritière de la Faculté des Lettres dont il avait été onze ans le remarquable Doyen, l'Université de Lille III, qui n'avait pas perdu la mémoire de son règne et continuait de bénéficier de sa dévouée collaboration et de ses nombreuses interventions - souvent malicieuses, toujours précieuses - fut frappée d'une sorte de stupeur qu'il fallait exorciser. Le présent recueil est cet exorcisme que nous avons voulu solennel et auquel nous étions prêts à "mettre le prix" comme si le Doyen Reboul, dont la générosité est célèbre, avait pu accepter qu'on lui rende la pareille ! Le projet à peine voté et lancé, les cohortes de ses amis accouraient pour souscrire, au point qu'on vient à se demander si notre offrande lyrique ne deviendra pas le "best-seller" - que Pierre Reboul me pardonne une fois de plus un de ces anglicismes qu'il exècre ! - de nos presses. C'est sans doute qu'on ne saurait se changer, même au soir de sa carrière. L'ami que nous honorons ne fut probablement jamais riche : il fut toujours, pour l'institution à laquelle il consacra le plus clair de sa vie, source de richesse et de rayonnement. Les lignes que peut écrire le Président en exercice - quelque sincérité qu'il y apporte - n'ajoutent rien à l'hommage ébloui d'un Pierre Georges Castex ni aux textes éblouissants qui suivent. Ces textes, par contre, qui cernent une évolution, révèlent une sensibilité, explorent dans le langage devenu rare de l'honnête homme des zones d'intérêt universel, font rejaillir leur gloire sur l'université entière qui a su, malgré tout, se conserver de tels êtres, géants d'hier dont on souhaite qu'ils aient été prolifiques et qu'ils découragent, demain, les nains. Pierre Reboul voudra nous dire merci pour ce recueil mais c'est nous qui sommes ses débiteurs, une fois encore, et qui le remercions de ce qu'il a fait, certes, mais surtout de ce qu'il est et d'être des nôtres.

01/1979

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Autres éditeurs (A à E)

Balbuzar, le pirate aux oiseaux

La confrontation entre deux univers, celui de la royauté et celui de la piraterie, entre la conformité et la diversité. Le combat entre deux caractères forts à travers une cinquantaine d'illustrations lumineuses de Frédéric Pillot. Le texte de Gérard Moncombe balance entre action, humour et poésie. Dans la mer des Sarboucanes, il ne fait pas bon naviguer, malepeste ! Sur son brigantin, l'Enragé, Balbuzar le pirate y règne sans partage. Notre bougre attaque, pille, coule, rançonne tout ce qui passe à sa portée. Farouche, cruel, redoutable, assurément, Balbuzar l'est ; avec une certaine bonhomie, cependant, et un grand sens de la justice. A vrai dire, il est en harmonie avec la mer, les îles, le vent, les rochers. Autour de lui, des oiseaux, toujours. Des femmes, des hommes, des enfants. Tous libres comme l'air. Mais voilà que l'impératrice Pépita XIII s'inquiète de cet état de choses. Elle envoie contre Balbuzar son meilleur officier, le Commodore, à la tête d'une armada. Il représente la force, l'ordre, la loi. Arrogant, dominateur, implacable. Sûr d'être celui qui nettoiera la mer des Sarboucanes. Balbuzar et le Commodore s'affrontent. Deux marins d'exception, deux guerriers affûtés. Le combat s'engage, fracassant, tumultueux. La lutte pourtant est inégale, car le Commodore a d'immenses moyens, une armée derrière lui et la puissance de l'empire. Il construit un navire gigantesque qui, assurément, va balayer les pirates et leur flottille battant pavillon noir. Le destin de Balbuzar semble tracé. Le horsla-loi va être écrabouillé par l'énormité de l'adversaire. Cuit, ratacuit dans la marmite impériale. Croyez-vous ça ? Bien sûr que non ! Le rusé pirate saura trouver la faille dans la cuirasse du monstre. A lui seul il vaincra son monstrueux adversaire. Comme David foudroyant Goliath. Comme le petit tailleur abattant les deux géants. Balbuzar l'emporte par sa malice, mais aussi par la force de son désir : il veut vivre, alors que le Commodore ne songe qu'à soumettre le monde. Une fable sur la liberté, sur la résistance, sur le pouvoir. Et une ode à la nature.

10/2020

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Droit pénal

Droit pénal spécial . Infractions du Code pénal, 9e édition

Ce livre est consacré à l'étude des infractions qui figurent au Code pénal dans sa conception actuelle : infractions contre les biens, les personnes, la déviance sexuelle et la famille et celles relatives à la paix publique. Ce choix ne comporte que quelques rares exceptions que nous tenterons de justifier et concernant, soit des infractions incriminées ailleurs mais qui devraient figurer au Code et dont nous avons donc ramené ici l'étude (infraction du droit de la presse, par exemple), soit des infractions figurant au Code mais qui devraient logiquement se trouver ailleurs (droit pénal de l'informatique, par exemple) et dont nous ne traiterons donc pas. Pour reprendre une formule célèbre de Robert Vouin, les infractions ici étudiées sont celles qui constituent "le pain quotidien de la justice pénale". Il devrait logiquement résulter de cette définition que cette partie du droit pénal devrait être, par sa fréquence d'application, d'une relative stabilité des textes qui la concernent. Or il n'en est rien et il y a plusieurs explications à cette agitation. La première tient à la mauvaise habitude du législateur qui consiste à réagir trop vite à des faits divers qui ont troublé l'opinion sans s'être demandé si le droit existant, mieux appliqué, ne suffirait pas à les traiter sans que l'on soit obligé d'introduire de nouvelles incriminations dont le plus clair effet est de multiplier les concours ou conflits de qualifications. D'autres changements sont issus de l'introduction, dans notre droit, de textes internationaux (conventions et directives européennes ou textes négociés dans le cadre de l'ONU). Or cette transposition est la plupart du temps inutile puisque ces textes seraient, même sans cela, applicables de plein droit. Elle est surtout gênante pour le droit interne, dans la mesure où elle reprend des principes et une langue anglo-saxons très éloignés des standards du droit continental auquel le droit français est habitué. L'exposé de cet ensemble, de moins en moins cohérent, pour indispensable qu'il soit, n'en demeure pas moins de plus en plus difficile. Cet ouvrage s'adresse à tous les étudiants en Master, magistrats et praticiens qui doivent connaître et appliquer, au fil de ses changements, ce "pain quotidien" de la justice pénale.

04/2024

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Montagne

L'Alpe N° 79 : Paysages. Le monde à sa fenêtre

Loin d'être des terrains vierges, les paysages alpins portent partout la main de l'homme. Ici travaillés, là défigurés, ailleurs protégés. Quel rapport à la nature les Alpins ont-ils entretenu au fil de l'histoire ? A quoi ressembleront les Alpes de demain ? Au sommaire du dossier : - Selon l'historien Christophe Girot, deux grands archétypes principalement ont modelé jusqu'ici nos conceptions du paysage : la clairière et le jardin clos. Est-ce que ce sera aussi le cas demain ? Notre perception du paysage change, hier plus esthétique et sentimentale, elle est aujourd'hui plus scientifique et écologique. Christophe Girot s'est intéressé à la façon dont on a reconstitué un tertre dans le Tessin à partir des tonnes de matériau excavées lors de la construction du tunnel du Gothard. Comment reconstituer un paysage ? Comment faire " naturel " ? - Paysage ® Paysages, saison 2 ! Une opération culturelle de grande ampleur proposée par l'association Laboratoire et le département de l'Isère, qui croisent le regard d'une trentaine d'artistes, d'architectes, d'urbanistes, de paysagistes sur les paysages d'hiver, qu'ils soient intérieurs ou extérieurs, naturels ou urbains, sonores ou lumineux. Qu'est-ce qui fait aujourd'hui " paysage " ? Expositions, installations, spectacles vivants, conférences : pendant trois mois, le département se transformera en un véritable laboratoire. - Les Alpes de Jean de Beins. Ce grand bâtisseur du Dauphiné est l'un des pères de la cartographie moderne. Au début du XVIIe siècle, il a dressé des cartes du Dauphiné et de ses confins, qui déploient toutes sortes de paysages et qui ont une valeur autant historique qu'esthétique. - Autour de la Suisse en 80 cartes : belles feuilles tirées d'un ouvrage du journaliste et libraire britannique Diccon Bewes. Il retrace l'histoire de la Suisse et la perception de son territoire à travers des cartes, depuis la première datée de 1480 la représentant comme une île montagneuse au milieu d'un globe étoilé à des créations graphiques contemporaines en passant par des projets utopiques, restés sans lendemain. - Les rétro-paysages de Jean-Louis Roux. L'auteur s'est amusé à photographier les montagnes dans ces miroirs posés en bord de route pour aider les automobilistes. Un regard comme on les aime : étonnant, voire cocasse ! - Portfolio : Bérengère Desmettre. Tout à la fois artiste, écrivain, modèle et muse, elle nous dévoile un carnet de mots et d'images sensibles sur le monde alpin. Et aussi : - Il y a cinquante ans les J. O. se tenaient à Grenoble, et André Malraux inaugurait le Musée dauphinois dans ses nouveaux locaux. Retour sur ce double anniversaire.

11/2017

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Littérature française

Eloge de rien dédié à personne suivi de Eloge de quelque chose dédié à quelqu'un

"L’Éloge de rien dédié à personne" et "l’Éloge de quelque chose dédié à quelqu’un" parurent pour la première fois séparément en 1730 chez Antoine de Heuqueville, libraire à Paris. Puis ils furent réédités dans une "troisième édition, peu revue, nullement corrigée et augmentée de plusieurs riens". C'est cette édition que nous avons repris ici. S'il paraît absurde de faire l'éloge de rien, c'est à coup sûr qu'on y a mal regardé. Car en considérant les choses un peu plus profondément, comme nous y invite l'auteur, on s'aperçoit bien vite que rien est d'une importance extrême. En effet, "un rien nous fait pleurer, un rien nous fait rire, un rien nous afflige, un rien nous console, un rien nous embarrasse, un rien nous fait plaisir, il ne faut qu’un rien pour remonter un pauvre homme, il ne faut qu’un rien pour le renverser." Et "qu’y a-t-il au monde de plus précieux que l’or, l’argent, les perles et les pierreries ? Rien, assurément, me direz-vous. Qu’y a-t-il de plus estimable que la vertu ? Rien. De plus aimable que le vrai mérite ? Rien." Il était par conséquent bien naturel que ce rien soit consacré par un Eloge. Un Eloge que Louis Coquelet ne pouvait évidemment que dédier à personne. Car, nous confie-t-il, "quand enivré de la folle vanité de me faire un nom dans la République des Lettres, j’ai quitté le tranquille séjour de la province pour venir me transplanter à Paris, le séjour de la confusion et du désordre, veut-on savoir qui à mon arrivée en cette ville est venu me visiter et me faire des offres de service ? Personne. Est-on curieux d’apprendre qui m’a consolé quand j’ai eu des chagrins ou quelque fâcheuse maladie ? Personne. Qui m’y a secouru dans mes besoins ? Personne. Qui m’y a donné sa table ou prêté de l’argent ? Personne. A qui donc ai-je plus d’obligation à votre avis qu’à personne ?" Mais si rien compte plus que tout, quelque chose ne saurait pour autant être négligé. Car "dans quelque état et condition qu’on soit, on sent l’extrême besoin qu’on a de quelque chose", et "quelque riche que soit un homme des biens de la nature et de la fortune, il souhaite toujours quelque chose." C'est pourquoi, à "l'Eloge de rien", il nous a paru nécessaire d'adjoindre "l'Eloge de quelque chose".

12/2018

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Littérature française

L'HORTUS DELICIARUM le manuscrit retrouvé tome 1 Herrade de Landsberg

Le célèbre manuscrit alsacien du XIIème siècle, rédigé au Mont Sainte-Odile, l'Hortus Deliciarum, contrairement à la déclaration officielle, n'a pas brûlé dans l'incendie du Temple-Neuf à Strasbourg en 1870. Un libraire régional, Lionel de Sandner, prépare un catalogue de livres destinés à une vente aux enchères à Entzheim, dont l'incunable constitue la pièce majeure. Pourquoi une secte, les Herratiques, veut-elle s'emparer de cet ouvrage mystique ? Quel crédit peut-on accorder à une prédiction vieille de près de mille ans ? Les investigations du CERN vont-elles corroborer la menace annoncée par un message issu de la nuit des temps ? Que se passe-t-il au château de Pourtalès ? Qui est réellement Charles de Maîstre, le mentor de Lionel ? Comment Lionel arrivera-t-il à mener à bien sa mission ? Avec l'aide de qui ? De Christine son amie ? De la jeune Iranienne Samira ? De l'abbesse Herrade de Landsberg au sommet de l'Otan de Strasbourg, de la Mère supérieure Hildegarde von Bingen à Tomi Ungerer, du tournage de "Sherlock Holmes II" aux souterrains du château de Pourtalès en passant par les crêtes vosgiennes, la vedette de ce livre est avant tout : l'Alsace.
Sectes, francs-maçons, ésotérisme, érotisme, raisons d'Etat, service de police parallèle, gastronomie, actualité locale, amitié, amour et sensibilité sont les ingrédients de ce roman policier historique régional. Au fil des pages, nous rencontrerons Tomi Ungerer, Germain Muller, le rayon vert de la cathédrale de Strasbourg et assisterons à la naissance du drapeau européen ; la première mise sur le marché du foie gras de Strasbourg aux environs de 1784 ; un repas vigneron typique des années d'après-guerre, mais aussi quelques richesses de la table alsacienne ; le sommet de l'OTAN et ses tracas au quotidien, les élans amoureux d'une adolescente Iranienne, la complicité amicale d'une jeune Espagnole, l'aide d'un ami gitan (l'Alsace n'a-t-elle pas été de tout temps une terre d'accueil ? ) et bien entendu Michèle et Charles, véritables parents adoptifs de mon héros.
Et puis, nous découvrirons des personnages éminents du XIIème siècle, tel Théophilus Presbyter, auteur d'une encyclopédie du savoir technique du Moyen Age dans le domaine de l'art et de l'artisanat, l'archevêque Malachie d'Armagh, proche de Saint Bernard de Clairvaux et une correspondance épistolaire entre Hildegarde von Bingen et Herrade de Landsberg. Enfin, il s'agit de ne pas oublier qu'une prédiction...
mais chut, n'en dévoilons pas de trop !

08/2010

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Edition

Histoire et Civilisation du Livre N° 19 : Les livres ont-ils un genre ? (XVIe-XXe siècles)

Sommaire/Contents - Editorial - Y. SORDET, "Frédéric Barbier (27 août 1952-28 mai 2023), une vie pour l'histoire du livre" - Les livres ont-ils un genre ? - E. CHAPRON et S. JURATIC, "Introduction" - Lire au féminin - F. Lavie, ""Séparer le bon grain de l'ivraie" Le contrôle des lectures féminines en France et dans les Pays-Bas espagnols au temps de la Réforme catholique (XVIe-XVIIe siècles) ; E. GERVAIS-LEDOUX, "La charge de lectrice à la cour de France au XVIIIe siècle. Un exemple de structuration des réseaux féminins au sein de la commensalité" ; I. MATAMOROS, "Savantes ou dilettantes ? Les lectrices de la Bibliothèque nationale dans la première moitié du XIXe siècle" - Entrer dans la chaîne du livre - M. G. DALAI, "Come valutare il ruolo delle donne nelle tipografie lionesi nel XVI secolo : l'esempio di Denise Barbou vedova di Balthazar Arnoullet" ; K. BENAZECH WENDLING, "Ecrire dans les missions protestantes en Irlande, une histoire de genre(s) ? Les autrices de la Dingle and Ventry Mission, 1800-1855" ; J. ESTRAN. "A la conquête de leur indépendance : éditrices de revues en Chine, de Chen Xiefen ??? (1883-1923) et Qiu Jin ?? (1875-1907) à Shi Pingmei ??? (1902-1928)" ; E. COCAIGN, "Trajectoire et représentations de Christina Foyle, femme et libraire britannique du XXe siècle" - Le genre des genres éditoriaux - A. Guillot, "Un devenir féminin de la poésie ? Economie du livre, renouveau lyrique et crise de l'ordre genré de la production poétique (France, v. 1800 - v. 1840)" ; L. ROUX, "Des livres jaunes aux livres en rose et bleu ? Editions imprimées de contes populaires et distinction de genre dans le Proche-Orient arabophone (milieu du XIXe siècle - années 1980)" ; C. BARJOU et J. -M. GALLAND, "La féminisation de l'édition littéraire illustrée pendant l'entre-deux-guerres : une approche socio-esthétique" ; F. MAZZONE, "Une édition féministe transnationale ? Eléments pour l'analyse de la circulation internationale du livre féministe. Le cas des échanges franco-italiens" - Etudes d'histoire du livre - A. RIFFAUD, "Topographie éditoriale du Cid, Paris, 1637" ; S. SCHMITT, "Les éditions françaises de l'Histoire naturelle de Buffon au dix-huitième siècle" ; N. B. MARTÍ, "The circulation of books and ideas between Spain and England at the end of the 18th century : the correspondence of Cavanilles with Joseph Banks and James Edward Smith" ; O. KRAKOVITCH, "Les éditeurs parisiens de chansons à la fin du Second Empire, censurés mais tolérés" . - Livres, travaux et rencontres - Livres reçus 2022-2023. - Thèses intéressant l'histoire du livre (soutenues en France, 2021-2022).

09/2023