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Bertrand Solet

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Droit pénal

Le guide pénal ; Le guide des infractions. Edition 2022

S'approprier la richesse et les évolutions de la matière pénale, enquêter, poursuivre, défendre et juger au pénal, exercer un recours : Le Guide pénal réunit les outils de maîtrise de la procédure pénale et du droit pénal général et spécial, sans négliger le droit administratif répressif. Il traite l'enquête judiciaire, les procédures alternatives et les poursuites, les mesures de sûretés avant jugement, les droits de la victime, le procès pénal, la sanction et les recours, ainsi que près de 7 000 crimes, délits et contraventions. Des éléments de police technique et de médecine légale complètent l'approche juridique. Cette 23e édition intègre les dispositions du code de la justice pénale des mineurs applicable depuis le 30 septembre 2021. L'ouvrage, dont le volet droit pénal spécial est aussi largement renforcé, tient notamment compte des lois du 24 décembre 2020 relative à la justice environnementale et à la justice spécialisée, du 8 avril 2021 améliorant l'efficacité de la justice de proximité et de la réponse pénale, du même jour sur le respect de la dignité en détention, du 21 avril 2021 visant à protéger les mineurs des crimes et délits sexuels et de l'inceste, du 25 mai 2021 pour une sécurité globale, du 30 juillet 2021 relative à la prévention d'actes de terrorisme et au renseignement, du 2 août 2021 relative à la bioéthique, du 22 août 2021 portant lutte contre le dérèglement climatique et du 24 août 2021 confortant le respect des principes de la République. Les décisions du Conseil constitutionnel et de la Chambre criminelle de la Cour de cassation, de la Cour européenne des droits de l'homme et de la Cour de justice de l'Union européenne enrichissent l'ouvrage, ordonné par thèmes et par fiches, servi par un maillage dense de renvois et de tableaux de synthèse, un index thématique et des codes Natinf des infractions. L'auteur, Jean-Christophe Crocq, est magistrat

12/2021

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Théâtre

Artistes, poètes et autres marginaux...

Mendiants d'honneur (l'élision) de Didier LELONG : Si "l'habit ne fait pas le moine", ce ne sont pas les mendiants qui vont le faire à sa place, encore moins ceux qui travaillent sans toit. Ils sont dans la rue, dignes. Miroirs ? Philosophes ? Fil et aiguille tissent un texte qui détricote l'être. Nous ? Symphonie en do majeur (et la mineure) de Yoshvani MEDINA : R.Souza a gagné la plus importante récompense de théâtre de son pays. Son discours de remerciement servira de fil conducteur à l'histoire : 50 ans auparavant, Franco More, plus grand professeur de théâtre de son temps recevait dans sa classe une fille de 17 ans et sa mère ... Le concierge de Thierry ROUSSELET : Une salle de répétition; un compositeur, malade, doit réécrire pendant la nuit, pour le lendemain, une de ses partitions pour l'orchestre. Nous sommes en hiver, à Paris sous Louis Philippe. Au cours de cette nuit, la connaissance du concierge de cette salle qui connaît mieux son œuvre que lui et qui finira par le remplacer dans l'écriture de la symphonie et la direction de l'orchestre. C'est l'heure les enfants de Benjamin TAIEB : Dernier volet de la tragi-comédie familiale, après C'est pas demain la veille (volume 18) et Un jour viendra (volume 19). André, sur son vélo d'appartement, donne une leçon de morale à son fils aîné, Simon.. L'un après l'autre, les personnages surgissent dans le salon, chacun y allant de son diagnostic sur l'état de santé de Simon. Henriette est sensible au charme de Simon...Ce triptyque, initialement ouvert par la plainte inarticulée d'un bébé, se clôt sur des mots apaisant.... Maître François de Alain TRONCHOT : Fantaisie autour des derniers jours de F. Villon. Reclus dans un lieu sans lumière, "Maître François" reçoit la visite de trois femmes. Tour à tour attendries, séduites, agacées, Rose, Louise et Jeanne évoquent les frasques de Villon, le poète qui finit seul Villon "écrasé presque à poil, élégant et sauvage comme un hérisson".

10/2013

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Littérature française

La vie poétique Tome 2 : Une façon de chanter

Une façon de chanter constitue le deuxième volet de l'autobiographie poétique entamée par Jean Rouaud avec Comment gagner sa vie honnêtement. Alors que le premier tome racontait les années d'après mai 68, les voyages en auto-stop, les petits boulots et les expériences hasardeuses des jeunes adeptes de la vie en communauté, Une façon de chanter, à l'occasion de la mort d'un proche, remonte vers l'enfance et l'adolescence. Comme le disparu est ce même cousin qui a offert à l'auteur sa première guitare, ce dernier en profite pour tendre l'oreille vers les lointains de sa jeunesse. Et le moins qu'on puisse dire c'est que la bande-son du village natal était rudimentaire : les cloches de l'église, le marteau du maréchal-ferrant, le cri d'un goret égorgé par le charcutier, et derrière le mur du jardin la seule musique d'un piano sous les doigts de l'oncle Émile. On comprend pourquoi l'arrivée brusque, par l'entremise du transistor, des groupes anglo-saxons, va bousculer ce monde ancien où l'on chantait encore Auprès de ma blonde. Et pour accompagner cette prise de pouvoir par la jeunesse, pas de meilleur passeport que l'apprentissage de la guitare. L'intime et le collectif se mêlent dans le flux d'un récit mouvant et drôle, où l'on croise certaines figures déjà rencontrées comme celles de la mère et du père, mais aussi une charmante vieille dame professeur de piano, un naufragé volontaire, une famille allemande accueillante et le jeune Rimbaud plaquant des accords sur un clavier taillé dans sa table de travail. Autant d'évocations que ponctue la très riche bande musicale : Dylan, les Byrds, Graeme Allwright, les Kinks et bien d'autres sont convoqués pour raconter en musique ce changement de monde, sans oublier les refrains balbutiants, composés par un jeune homme sombre derrière lequel on reconnaît Jean Rouaud lui-même gagner sa vie honnêtement (collection blanche, 2011).

03/2012

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Poésie

Enlacement(s). Triptyque : Des ruines ; Obscena ; Il n'y pas plus de pays

Un coffret : il s'agit d'un objet exceptionnel. Sa dimension inhabituelle (450x180) en fait un objet d'art. Un cadeau intelligent. Il contient trois ouvrages indépendants : Des ruines ; Obscena ; Il n'y a plus de pays ; Voix. Chants. Danses. S'enlacent les mots à travers trois livres, trois espaces, trois temps. Impalpable beauté des mots et des phrases. Impalpable trouble des images et des mouvements qui nous enivrent. Impalpable récit des temps d'aujourd'hui, quand les guerres défilent comme faits divers. Traverser les ruines, ruines de la mémoire comme ruines du présent, et continuer le chemin en enjambant l'inacceptable, jour après jour, souffle après souffle, se faire le lieu de l'oubli pour survivre... Des ruines est ce premier volet où l'auteur s'ouvre à la fragilité et convoque ces ruines qui l'ont constitué, de l'esclavage à la dictature, de l'intime à la mondialisation, ou comment se construire sur les champs de ruines, comment renaître et rester debout, de là où il écrit ? Les mots sont les piliers, la voix rebâtit l'édifice du corps... Obscena est ce long chant d'amour et de guérison délivré à l'enfant, à la femme, au pays, à l'île, le chant hors scène, au-delà de la représentation, dans la nudité et la pudeur de ce qui n'est pas à montrer mais qui se délivre sans rémission, quand la douleur trop vive oublie l'œil qui voit, quand la danse dit les mots inachevés, inachevables... Il n'y a plus de pays est cette quête d'une mère à travers les brumes et les bombes, à travers les paysages et les intolérances, quand l'humanité oublie de quel lieu elle provient, sur quel lieu elle habite, vers quel lieu elle se dirige, quand elle prend le corps de la femme comme terre de conquête. Soif de cette femme, soif des mots qui redonnent naissance, qui redisent l'identité, la fabrique du sens.

10/2012

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Littérature française

Seule, la vie... Tome 2 : Joyeux, fais ton fourbi

Joyeux, c'est le surnom donné aux damnés qu'on laisse pourrir dans les bataillons disciplinaires d'Afrique. Joyeux, quelle ironie... Julien Blanc revient sur l'épisode le plus tragique de sa jeunesse : les années passées dans ces fameux Bat' d'Af ', réservés aux fortes têtes et aux délinquants. Julien Blanc est un écrivain d'une rare honnêteté, qui raconte cette expérience terrible sans misérabilisme, sans pathos et surtout sans fausse pudeur. Il raconte tout : les brimades dont il dénonce l'absurdité, les bizutages, la misère morale et sexuelle de ces hommes, qui les pousse vers une homosexualité souvent subie. Il se souvient de la mesquinerie et de la bassesse de certains gradés, ne valant parfois pas mieux que ceux qu'ils gardent, dans ce lieu où la loi du plus fort prime toujours. C'est un terrible réquisitoire contre la bêtise humaine. Dans un univers concentrationnaire, Julien Blanc le sait mieux que quiconque, celui qui est traité comme une bête se conduira comme une bête. Rien n'a changé depuis le Biribi de Georges Darien. Mais Blanc n'est jamais dans la démonstration, il ne fait pas oeuvre sociale ni politique. Il est acteur et témoin, aussi intransigeant envers lui-même qu'envers les autres. S'il dénonce, c'est par l'exemple, cherchant toujours à être au plus prêt de ce que sont les hommes ; il guette la plus petite parcelle d'humanité, même chez les pires de ses congénères. Et il sait garder espoir, cet espoir qu'il va chercher dans l'estime compréhensive d'un médecin militaire, dans son amour des livres, ou auprès d'amitiés indéfectibles... Joyeux, fais ton fourbi (publié pour la première fois en 1947) est le second volet de Seule la vie... la trilogie autobiographique de Julien Blanc, dont nous avons publié le premier volume, Confusion des peines, en janvier 2011. Le troisième volume, Le temps des hommes, paraîtra en janvier 2012.

01/2012

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Romans historiques

Le quintet de l'Islam Tome 4 : La femme de pierre

En cette année 1899, Nilofer revient pour la première fois depuis neuf ans dans le palais des rives de la mer de Marmara où tous les étés se retire sa famille. Elle qui avait fui l'ambiance étouffante de ce milieu d'aristocrates ottomans pour épouser un inspecteur des écoles, grec de surcroît, est heureuse de faire découvrir à son fils l'univers de son enfance. Mais le plaisir des retrouvailles est de courte durée : trois jours après que son père a raconté au jeune Ohran un pan de la légende familiale, il a une attaque d'apoplexie. Tous - enfants de ses trois épouses successives, frères et serviteurs fidèles - accourent au chevet du patriarche. Comme l'Empire en cette fin de siècle, la famille d'Iskander Pacha a perdu de sa cohésion : venus de Berlin, d'Alexandrie et même de Tokyo, ses membres se sont, souvent volontairement, éloignés les uns des autres. Leurs drames, leurs secrets, et leurs aventures, ils les confient à la Femme de Pierre, cette sculpture païenne qui a vu défiler les générations. Pour l'ancien ambassadeur Iskander Pacha, qui a vite recouvré ses facultés, un si beau rassemblement est surtout l'occasion de brasser les problèmes du temps. Il sera question des raisons du déclin de l'Empire, mais avant tout de l'avenir. Car les membres de cette assemblée hétéroclite se révèlent convaincus de la nécessité d'un changement profond : on se retrouve, dans ce lieu pourtant intemporel, au coeur d'un complot visant à renverser l'ordre ancien. Et déjà, sous la plume allègre de Tariq Ali, s'esquissent les contours de la Turquie moderne... Tel est le talent du romancier : tissant avec son aisance coutumière les fils du destin de ses personnages, il interroge, entre feinte désinvolture et incontestable pertinence, une époque clef de l'histoire du monde musulman. La Femme de Pierre est le quatrième volet de son Quintet de l'islam.

06/2010

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Histoire de France

La République imaginée (1870-1914)

La France de 1870 à 1914 entame un temps de la politique qui se confond largement avec la République. Après une première décennie marquée par la guerre étrangère et intérieure, la domination des monarchistes et des combats pour la liberté, celle-ci s'affirme comme une possibilité de démocratiser le pouvoir et la société. La dynamique politique qui s'instaure à partir de 1878 dans la jeune IIIe République ne se limite pas en effet à la vie des institutions, à la pratique gouvernementale ou à l'exercice du suffrage. Des questions nouvelles sont posées aux Français qui s'en emparent et imaginent leur République. Les ambiguïtés des républicains n'en demeurent pas moins fortes comme le montre la tentation de répression des mouvements sociaux, des avant-gardes intellectuelles ou des luttes civiques. Les oppositions nationalistes et même antisémites, restent elles aussi toujours vives et menacent à plusieurs reprises, comme durant la crise boulangiste et pendant l'affaire Dreyfus, ce processus fondamental de démocratisation qui irrigue une société, un pays, des univers, et que restituent discours, articles et œuvres d'art. La République imaginée raconte et explique ce moment politique de la France qui, par sa richesse, sa profondeur et sa complexité, constitue un volet essentiel de la France contemporaine et de sa modernité sociale autant que culturelle. Bornée pourtant à l'origine par la guerre de 1870 et la Commune et à la fin par le conflit européen déclenché en 1914, la France de 1870 à 1914 est parvenue à s'extraire de ces engrenages, inaugurant une "Belle Epoque " qu'avait préparée une riche "fin de siècle". L'ouverture au monde - que ne résumait pas une colonisation impériale et destructrice - l'expérience politique, les engagements démocratiques, les expériences sociales, la découverte des espaces et des temps fondent une histoire à écrire et décrire ici. Elle est constitutive du présent et de l'avenir.

07/2010

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Poésie

Objet bougé

L'idée d'un triptyque présentant au moins trois images est à l'origine de ce travail qui en reprend la construction sous la forme de trois romans en vers. Le titre générique Trilogie du temps laisse présager que trois livres, Objet bougé, Le Retour passeur, Les Axes de la terre conçoivent une interprétation du système solaire où les planètes se meuvent sur des orbites elliptiques. Ces livres relatent les perturbations des trajectoires planétaires et les mouvements de révolution des corps célestes soumis à un magnétisme - la gravitation universelle - et non plus à d'autres forces que la main de Dieu. La mémoire de ces lois apprises sur les bancs de l'école et toujours vérifiables dans le boîtier ouvert d'une montre, révèle à nouveau une vision héliocentrique de l'univers ainsi que toutes les dérives possibles en combinaisons, en calculs d'angles, en gravitations des astres, en positions vues depuis la terre. Les personnages évoluent, ondoient comme des comètes, ont leurs déplacements dans la vie et dans le sommeil. Il y a aussi le métabolisme de chacun, les forces d'attraction, les centres de gravité, les rotations autour de l'origine, de l'identité, de la langue, même si les surfaces reflètent, mais ne sont pas perceptibles à l'oeil nu. Il faut rappeler qu'un triptyque, en principe, offre trois images : celle du panneau central pouvant parfois être cachée par les deux volets fermés qui laissent à leur tour entrevoir une quatrième image, le plus souvent l'auteur en son ordinaire ou le bienfaiteur. La Trilogie du temps se referme donc sur un autre roman et ses personnages : L'Autoportrait aux dormeuses. Le bienfaiteur, présenté ici en lecteur généreux et attentif, ouvre délicatement le volet de gauche et livre les douze chapitres qui séparent, non pas en lumière noire mais en étendue, le soleil et le soleil. Ce travail est aussi une méditation sur l'éternel retour, qui n'est pas l'éternel féminin, comme traumatisme inapparent.

11/1999

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Littérature étrangère

La Leçon d'anatomie

La Leçon d'anatomie constitue le troisième volet du triptyque Zuckerman, ouvert avec L'écrivain des ombres et poursuivi par Zuckerman délivré. Nous retrouvons l'auteur de Carnovsky terrassé par un mal mystérieux, épouvantable douleur de la nuque et de l'épaule, rebelle à tout traitement, qui le contraint à porter un col orthopédique et à passer la quasi-totalité de son temps allongé sur un tapis de jeu dans son cabinet de travail, la tête sur le Roget's Thesaurus, dans l'incapacité absolue d'écrire la moindre ligne. Quatre femmes se relaient au chevet du grabataire : Gloria, l'épouse lascive, aimante et ô combien infidèle de son richissime conseiller en investissements ; Diana, l'étudiante de la H.S.P. qui, à vingt ans, semble vouée, depuis dix ans déjà, à n'éveiller chez tous les hommes que le fameux cochon endormi ; Jaga, la petite émigrée polonaise qui déteste l'Amérique, son optimisme et les questions des écrivains ; et enfin Jenny, la saine, la dévouée Jenny, qui s'est installée pour peindre dans un minuscule village de montagne et lui propose de l'y rejoindre pour une cure de solitude. Accablé par son mal et la quête incessante d'un quelconque remède, incapable de savoir s'il écrira de nouveau ne fût-ce qu'une ligne, il faut encore que le malheureux Nathan subisse les attaques d'un auteur et critique juif, universitaire universellement respecté, Milton Appel, qui le taxe carrément d'antisémitiste. C'est alors que sa mère meurt, emportée en quelques semaines par une tumeur foudroyante, d'abord mal diagnostiquée. Cette ultime crise convainc Zuckerman de renoncer à la littérature pour reprendre des études à l'université de Chicago et devenir... obstétricien, car il doit bien cela aux femmes. Si l'on éclate de rire entre deux sanglots à chaque page de cette histoire parfaitement sinistre, c'est que l'humour reste bien l'exquise politesse des rois du désespoir, dont Nathan Zuckerman, pardon, Philip Roth, constitue l'archétype.

05/1985

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Philosophie

Violences des dieux

Troisième volet d'une série sur la philosophie de la violence, l'ouvrage se consacre à la violence engendrée par les croyances religieuses. Il s'avère que les disputes religieuses, souvent appuyées sur des dissensions ethniques, constituent d'excellents prétextes pour justifier une violence qui, de manière plus générale, est tapie dans le coeur même de l'homme, voire dans le coeur même de la matière. Cette violence repose en particulier sur la certitude de posséder la vérité qui est peut-être la plus grande idole de toutes les idoles. Après une revue des violences polythéistes, puis des violences monothéistes (du judaïsme à l'islamisme, en passant par le christianisme), l'ouvrage tente in fine une réconciliation par un argument épistémologique, à savoir la reconnaissance de la multiplicité de la vérité comme la source inéluctable de l'esprit des colombes opposé à celui des faucons. C'est dire que l'ouvrage, malgré sa critique approfondie de l'intolérance religieuse, est un ouvrage de paix qui s'inscrit dans l'annonce d'une quatrième révélation, en cours de construction, par laquelle tous les hommes de bonne volonté deviendraient des prophètes. Les violences religieuses ont participé à la mort de Dieu dont Nietzsche n'a été que l'un des annonciateurs. La conclusion de l'ouvrage annonce alors le volume suivant de la série, dédié aux violences engendrées par les idéologies athées qui posent la transcendance "en-avant", dans le futur, sans résoudre le problème fondamental de l'homme, celui de Dieu. Ainsi que l'énonce la préface de Keith Moser, "ce livre ambitieux, provocateur, et courageux" expose "les racines historiques, théologiques, philosophiques et socio-politiques des formes d'agression mortelle liées à la religion organisée", tandis que la postface de Thierry Murcia ajoute : "Source de connaissance, de réflexion autant que de plaisir (celui d'être lu), ce livre est donc édifiant à plus d'un titre".

04/2019

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BD tout public

Les aventures de Blake et Mortimer Tome 25 : La vallée des immortels. Tome 1, Menace sur Hong Kong

A Lhassa, le palais impérial du dictateur Basam-Damdu est anéanti par une escadrille d'Espadons, et le monde, soulagé, fête la fin de la troisième guerre mondiale. Pendant que, dans la Chine voisine, les communistes de Mao affrontent les nationalistes de Chiang Kai-shek, le Seigneur de la guerre Xi-Li cherche à mettre la main sur un manuscrit qui lui permettra d'asseoir son pouvoir sur l'Empire du Milieu. Face aux menaces qui planent sur la région, le capitaine Francis Blake est chargé d'organiser la défense de la colonie britannique de Hong Kong. De son côté, à Londres, le professeur Philip Mortimer est amené à s'intéresser de près à une curiosité archéologique chinoise suscitant appétits et convoitises. Au même moment, le fameux colonel Olrik, ancien conseiller militaire déchu de Basam-Damdu, profite du chaos ambiant pour monnayer ses services auprès du général Xi-Li afin d'assouvir sa soif de vengeance... Premier volet d'un diptyque, La Vallée des Immortels commence exactement là où Le Secret de l'Espadon s'achève. Les amateurs de Blake et Mortimer retrouveront quelques-uns des ingrédients qui ont assuré la renommée de la saga d'Edgar P. Jacobs : la grande aventure, l'exotisme, qui s'exprime ici dans les ruelles dangereuses de Hong Kong, l'atmosphère londonienne digne des plus belles pages de La Marque Jaune et la science-fiction, incarnée par le nouvel engin imaginé par le professeur Mortimer, le Skylantern, le tout relevé par quelques figures de traîtres et par un Olrik plus machiavélique que jamais. Ecrit par Yves Sente, l'album est dessiné à quatre mains par Teun Berserik et Peter van Dongen. Inspirés par la " ligne claire " du Mystère de la Grande Pyramide, ils ont su relever ce défi graphique avec maestria et fidélité à l'esprit Jacobsien. Cet album devrait ravir les amateurs les plus pointus de la série.

11/2018

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Ouvrages généraux et thématiqu

Les réseaux de sociabilité dans la culture des Lumières : Circulations, échanges et transferts. Tome VIII

Ce volume de "Transversales" constitue le huitième volet des travaux de spécialistes des études sur le dix-huitième siècle français et britannique. Ces chercheurs tentent de redéfinir les modes opératoires de la sociabilité pour chacune des deux nations, à partir de sources célèbres ou méconnues, et s'interrogent sur la réalité de la supériorité du modèle français de la sociabilité. Le présent volume s'intéresse tout particulièrement à la circulation de ces modèles nationaux tout au long de réseaux familiaux, amicaux, marchands, savants ou encore diplomatiques qui ont le point commun de développer des formes de sociabilité fondées sur des échanges de nature conviviale ou encore sur un partage et une transmission de savoirs. Dans une aire géographique qui s'étend désormais à toute l'Europe ainsi qu'à ses colonies, cet ouvrage met au jour des phénomènes de transferts, d'échanges, de détournements et d'hybridation à travers une série d'études qui prennent en compte non seulement la dimension transnationale de la constitution des réseaux d'échanges mais aussi les parcours individuels. This volume is the eighth in the Transversales series published by a group of researchers of different nationalities on the topic of sociability in France and Britain during the Enlightenment. The research focuses on the extent to which a new model of sociability emerged in these nations during this period, and the similarities and differences between the ways this model developed on each side of the Channel. The present volume looks at the circulation of these national models along the lines of familial, friendship, trading, scholarly or diplomatic networks which all foster forms of sociability based on convivial exchanges and the sharing and transmission of knowledge. In a geographical area that now extends across Europe and towards its colonies, this book sheds light on modes of transfer, exchange, reappropriation and hybridisation through a series of case studies that highlight not only the transnational nature of these networks, but also individual trajectories.

12/2022

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Sociologie

La Représentation et la réinvention des espaces de sociabilité au cours du long XVIIIe siècle. Tome VII

Ce volume de Transversales constitue le septième volet des travaux de spécialistes des études sur le dix-huitième siècle français et britannique. Ces chercheurs tentent de redéfinir les modes opératoires de la sociabilité pour chacune des deux nations, à partir de sources célèbres ou méconnues, et s'interrogent sur la réalité de la supériorité du modèle français de sociabilité. Le présent volume s'intéresse plus particulièrement à la représentation et à la réinvention des espaces de sociabilité à partir de sources diverses, correspondance, oeuvres littéraires, archives de sociétés, essais philosophiques, films. Il met en évidence les dimensions urbanistiques et transgressives de l'espace, sa dualité, en étant à la fois imaginaire et physique et s'interroge sur le rôle de l'être humain, acteur et spectateur. La représentation des espaces de sociabilité, telle qu'elle est abordée dans cet ouvrage, pose la question de l'autorité et de la négociation opérée par l'individu entre liberté et appartenance à un groupe socio-culturel lui-même indissociable d' une nation en devenir. This volume is the seventh in the Transversales series published by a group of researchers of different nationalities on the topic of sociability in France and Britain during the Enlightenment. The research focuses on the extent to which a new model of sociability emerged in these nations during this period, and the similarities and differences between the ways this model developed on each side of the Channel. The present volume examines the representation and reinvention of sociable spaces through an excavation of various sources, letters, literary works, archives of societies, philosophical essays, films. It highlights the urbanistic and transgressive aspects of space, its duality, as it is at once physical and imaginary, and it questions the role of human beings, both as actors and spectators. The representation of sociable spaces, as it is dealt with in this work, raises the issue of authority and of the negotiation enacted by the individual between freedom and the membership of a socio-cultural group that is inseparable from a nation in the making.

03/2021

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Droit pénal

Victimes d’attentats en Belgique : aides et indemnisations. Analyse juridique et critique

DROIT BELGE Les attentats du 22 mars 2016, directement identifiés comme étant d'origine terroriste, ont mis la Belgique à feu et à sang. Ce 22 mars 2023 sera la septième année de commémoration des nombreuses victimes des attentats terroristes meurtriers de Bruxelles. Malgré la prise de conscience du gouvernement à l'égard de l'ampleur de la menace terroriste et de ses conséquences en termes de dégâts humains, la Belgique laisse l'indemnisation au secteur des entreprises d'assurance qui a aussi des objectifs de rentabilité. Le cadre législatif actuel demande de jongler avec une multitude de textes pour décortiquer les aides et indemnisations dont peuvent bénéficier les victimes du terrorisme. Ces dernières doivent ainsi déambuler entre les assurances, la Commission pour l'aide financière aux victimes d'actes intentionnels de violence et le volet statut de solidarité nationale, avec dans certains cas la difficulté de comprendre la coexistence de ces différents interlocuteurs dès lors qu'une victime ne peut être indemnisée deux fois pour un même dommage. Cet ouvrage, à destination tant des professionnels du droit que de toute personne travaillant auprès des victimes d'attentats, a pour vocation de fournir au lecteur à la fois une présentation critique des outils mis en place par le législateur et une présentation des initiatives gouvernementales en cours en matière d'aide et d'indemnisation de victimes d'attentats en Belgique. Il offre également un recueil contenant des repères juridiques, à la lumière du rapport de la commission d'enquête parlementaire "attentats" , des travaux préparatoires, de la jurisprudence et de la doctrine. Il reprend tant les règles de calcul des pensions de dédommagement que des tableaux, des schémas et des mémos pour faciliter l'analyse et fait également référence aux nouvelles aides accordées aux victimes du terrorisme. Une présentation des différents interlocuteurs et des différentes procédures auxquelles sont confrontées ces victimes y est faite pour permettre au lecteur d'avoir un aperçu des différentes règles et conditions applicables.

04/2023

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Ouvrages généraux

Etre nationaliste en régime de dictature

Le nationalisme européen a souvent été interprété comme la principale matrice idéologique des dictatures et en particulier des fascismes. Prolongeant un premier volume consacré à Etre nationaliste à l'ère des masses en Europe (1900-1920) ce second volet s'attache à analyser les trajectoires et les attitudes comme les comportements des nationalistes au sein des régimes de dictature entre 1922 et 1945 dans l'Italie fasciste, l'Espagne de Primo de Rivera à Franco, l'Allemagne nazie et la France de Vichy. Sur bien des points, il s'agissait d'une gageure cette recherche collective s'est heurtée au fait que l'expérience même du vécu de la dictature ne s'est pas déroulé selon la même temporalité historique pour les contemporains. Malgré cette difficulté inhérente au sujet, l'étude permet de tirer plusieurs enseignements sur la nature même de l'identité du nationalisme confronté à l'exercice du pouvoir. Bien des illusions sur ce point sont tombées pour tous ceux qui étaient convaincus que la nation pouvait rester une valeur immuable. L'intensité des crises qui a frappé le continent européen jusqu'en 1945 a représenté une épreuve redoutable. Le nationalisme a dû faire preuve d'une grande capacité d'adaptation pour répondre aux exigences de la gestion du nouveau pouvoir. Une véritable recomposition des élites s'est produite rendant plus fluide la circulation entre les tenants de la tradition et de la modernité. Les idéologies, même les plus structurées comme le fascisme et le nazisme, n'en sortirent pas indemnes. C'est là un des effets paradoxaux légués par la dictature, celui d'avoir très souvent contribué à reconfigurer l'idéologie qui avait pourtant été à l'origine de la naissance même du régime. Le plus souvent, les accommodements l'ont emporté aux dépens de l'idéologie pour assurer le fonctionnement du nouvel Etat. Ce sont précisément ces phénomènes d'hybridation entre les élites dont il est question dans cet ouvrage dont l'ambition première est de mieux comprendre comment fonctionnent concrètement des dictatures marquées par le nationalisme.

03/2021

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Notions

Violences des idoles

Quatrième et dernier volet d'une tétralogie dédiée à la philosophie de la violence, l'ouvrage fait suite à une étude des violences de l'homme avec Dieu, fanatisé par ses croyances, et se consacre aux fanatismes de l'homme sans Dieu. A défaut de Dieu ou de dieux, ce sont des idoles qui s'invitent pour engendrer de nouvelles violences. La première de celle-ci est le "moi-je" intempestif qui sépare l'individu de la communauté humaine. Suivent alors le Veau d'or et ses manifestations exacerbées dans un capitalisme effréné, les morales dégénérées en moralines, les certitudes et les convictions, le progrès qui régresse et la raison qui déraisonne. Sur des bases chancelantes embourbées dans une hubris qui ne sait plus que se contempler dans un humanisme antireligieux délirant, l'humanité a construit un monde devenu menaçant, où la némésis prend la figure de catastrophes climatiques et de dérèglements des équilibres biologiques patiemment construits au fil des âges. Mais il arrive aussi que les idoles coagulent en idéologies qui s'en prennent aux races ou aux classes, pour se débarrasser des hommes anciens et construire le monde nouveau qui mettra fin à l'Histoire. Alors, les paradis, descendus des cieux des dieux sur la terre des hommes, se transforment en cauchemars où les civilisations périssent. L'ouvrage s'achève sur la question du suicide, proprement métaphysique dans un univers dont on ne sait s'il est absurde ou étrange, déjà soulevée dès le début de la tétralogie qui se referme ainsi sur son début, comme un anneau, tout en invoquant l'espérance de découvrir l'ordre sous le chaos. Ainsi que l'énonce la préface d'Issa Asgarally, "Violences des Idoles est un livre à (re)lire toutes affaires cessantes", tandis que la postface de Keith Moser salue le "dernier volume révolutionnaire" d'une "tétralogie transdisciplinaire examinant les origines de la violence".

04/2021

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Littérature érotique et sentim

Small Changes Tome 1 : Dépasser ses doutes

Ginger Holtzman s'est toujours battue dans la vie. Pour le succès de son salon de tatouage, pour être respectée dans la profession, pour monter son exposition de peinture. C'est une femme forte et indépendante, qui ne se laisse pas faire et qui a élevé cette habitude au rang d'art. Et d'ailleurs, ça tombe bien. Parce qu'entre gérer sa boutique, prendre soin de ses amis et s'empresser de terminer ses tableaux, elle n'a quasiment plus une minute à elle. Et au final... tant mieux. Ainsi, elle ne remarque pas à quel point elle est seule. Elle s'en sortira sans l'aide de personne, comme elle l'a toujours fait. Christopher Lucen vient d'ouvrir un café dans le sud de Philadelphie. Après des années à errer de ville en ville à la poursuite de quelque chose d'indéfinissable, il recherche un sentiment d'appartenance à une communauté. Il savoure à présent la complicité tranquille nouée entre lui et ses clients réguliers, et prend plaisir à les satisfaire. Mais ce qu'il recherche par-dessus tout, c'est l'amour. Dès leur rencontre, Christopher a le coup de foudre, mais Ginger... n'est pas franchement convaincue. Christopher est magnifique et gentil, c'est vrai ; les extrêmes s'attirent et leur attirance mutuelle fait des étincelles. Mais s'éclater au lit est une chose. Tomber vraiment amoureux, c'en est une autre. Et c'est terrifiant. Quand le monde de Ginger commence à s'effondrer autour d'elle, elle doit se rendre à l'évidence : pour remporter ce combat, elle devra se montrer vulnérable. C'est une bataille qu'elle ne pourra pas gagner seule. Léger Changement est le premier volet d'une nouvelle saga qui s'inscrit dans l'univers de la série Ici et ailleurs, dont sont issus les personnages, mais cette histoire peut se lire séparément. La série Small Changes comportera des histoires d'amour hétérosexuelles et homosexuelles.

03/2019

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Littérature française

A demain, dit le bleu

Un tableau renommé qui ne trouve pas acquéreur, un expert en art découvert pendu dans une cave, une grande maison de vente aux enchères parisienne plongée dans la tourmente et Juliette Belmont est virée par son boss, le charismatique commissaire-priseur Brown qui l'expatrie à Bruxelles en demie solde. Juste divorcée, empêtrée d'un ex toujours amoureux, la quadra battante soudain en doute sent qu'il est temps de prendre la vie comme elle vient. Le hasard lui confie A demain, dit le bleu, un tableau à la destinée trouble, à l'authenticité douteuse, du futuriste Carlo Brenner, artiste maudit, trahi par son mécène, l'industriel fantasque Gino Biacci. Sous des dehors brillants, le monde de l'art se révèle sauvage, peuplé de personnages aux intentions tordues, collectionneuse parano, escrocs maladroits, fondation artistique intrigante, experts en art autant qu'en basses besognes. Sa nouvelle activité de chercheuse d'art sème sur la route de Juliette de sérieuses embûches. Entraînée malgré elle dans une histoire d'escroquerie, elle reçoit l'aide imprévue d'un dessinateur de science-fiction taciturne, d'une traductrice rêveuse, d'un galeriste libertin, de Kazimir un chat inspiré qui fait dans le body art et d'un trop séduisant notaire à l'existence moins rangée qu'il n'y parait. A la croisée des chemins, le bonheur se cache. Peut-on vraiment se fier au hasard ? Quel prix payer pour gagner sa liberté ? Est-elle prête à changer et appeler de nouveaux rêves ? A demain, dit le bleu, autobiographie fictionnelle, premier volet d'une suite romanesque qui se déroule dans le monde de l'art, est aussi l'histoire d'un tableau frappé de malédiction, tenu dans l'oubli pendant plus de 70 ans, disparu, volé et retrouvé par hasard, du futuriste italien Carlo Brenner, peintre exilé, trahi par son mécène. Un roman captivant, optimiste, porté par une écriture teintée d'humour et d'émotions.

01/2018

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Littérature étrangère

Constance ou Les pratiques solitaires

Après Monsieur et Livia, voici Constance, le troisième volet de ce que l'on pourrait appeler le «Quintette d'Avignon». Au terme d'un été provençal au goût de Paradis avant la Chute, la Seconde Guerre mondiale va disperser la petite colonie anglaise d'Avignon et c'est non seulement en France, mais en Suisse et en Egypte, que Durrell nous invite à suivre les nouvelles aventures de Constance, de Livia, de Blanford et de quelques autres. L'on retrouve ici les idées chères à l'auteur, à commencer par celle de la genèse du roman, dans lequel le romancier est à la fois créateur et créature, et qui sert de point de départ à d'innombrables jeux de miroirs. Davantage peut-être encore que dans les précédents volumes, Durrell nous fait partager sa perception désabusée de l'incohérence cosmique et de la crise de notre civilisation occidentale paralysée par les théories de Freud et la froide rationalité de la morale judéo-chrétienne. Un nouveau thème apparaît cependant : celui de la guerre dans toute son absurdité. N'est-elle pas absurde en effet la mort de Sam tué au cours d'un pique-nique par des soldats de son propre camp à l'entraînement ? N'est-il pas absurde, lui aussi, l'accident de chasse qui coûtera la vue au général nazi Von Esslin, blessé par la décharge de son propre fusil ? A cette absurde cruauté, Durrell tente d'opposer la beauté rédemptrice de l'amour gnostique lové au cour de l'univers, en harmonie avec lui et soutenu par l'orgasme simultané et conscient des deux partenaires - véritable antipode aux manoeuvres de Monsieur, le Prince des Ténèbres. Mais cette vision pessimiste de la vie se trouve comme toujours chez Durrell, équilibrée par un humour qui replace les choses dans une juste perspective. C'est à cet humour et à la poésie d'une langue allusive et baroque que nous reconnaissons, une fois encore, le merveilleux talent de Durrell.

10/1984

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Cinéastes, réalisateurs

Wenders / Berlin. Une fiction

Deux séjours à Berlin, en été puis en automne, vont sensiblement changer l'existence de Bernart, un professeur des collèges nouvellement à la retraite. Peu préparé, il appréhende avec inquiétude cette nouvelle vie. Le premier voyage s'organise autour des souvenirs de quelques jours passés en RDA, alors qu'il n'était encore qu'un adolescent. à Berlin, il cherche les traces de sa jeunesse, les traces d'un Berlin qu'il n'a en réalité pas connu, celles d'une histoire qui est la sienne sans pour autant lui appartenir, l'histoire d'une ville détruite puis séparée en deux. Ordonnant ses notes et ses photos, il comprend progressivement combien les films de Wenders font partie de sa vie. Il se met alors en tête de repartir à Berlin, d'y retrouver les lieux de tournage des deux principaux films que le cinéaste y a réalisés, Les Ailes du désir et Si loin, si proche ! . Troisième volet d'une trilogie des villes et des lieux, après Antonioni / Ferrare et Jean-Pierre et Luc Dardenne / Seraing, Wenders / Berlin tente de répondre à deux questions : comment écrire autrement sur le cinéma ? Comment associer la vie et le cinéma dans un même mouvement ? Plutôt que de s'appuyer sur des films, Thierry Roche part de la ville elle-même et des lieux de tournage pour tenter de comprendre comment des histoires inventées trouvent à s'inscrire dans la réalité du paysage. L'hypothèse est que la vie et le cinéma, c'est la même chose. Le recours à un personnage de fiction est comme un point d'aboutissement, montrant l'intrication entre la vie et le cinéma, entre la réalité et nos imaginaires. De ce point de vue, ce livre est, à la lettre, un essai. Le travail de Guy Jungblut fait totalement partie du projet. Son regard sur la ville a guidé le texte. Les photos sont le plus souvent le moteur de la narration ; d'autres épousent le texte, dans un dialogue incessant et fructueux.

11/2023

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Histoire de la danse

Feminine Futures 2 – Expression / Abstraction – The Membrane of Dreams. Danse expressive et abstraite d'avant-garde à travers la photographie et le film expérimental, Textes en français et anglais

Onze années après la publication du premier volet de Feminine Futures en 2011, avec de nouvelles perspectives de recherches et un nouveau corpus de photographies originales rares ou inédites, ce deuxième volume explore les multiples voies prises par l'histoire féminine de l'abstraction en danse durant la première moitié du XXe siècle jusqu'à ses prolongements récents. Parfois sur le socle de la science ou des premiers ésotérismes modernes, parfois par une réinterprétation des gestes géométriques antiques, parfois sur le chemin de la réforme de la vie (Lebensreform), de la libération du corps ou de la danse-thérapie, parfois dans le prolongement des théories expressionnistes, les filiations de ces pionnières et propagatrices de l'abstraction dansée sont retracées à travers toute l'Europe jusqu'en Estonie et en Russie, puis en Israël ou en Palestine, en Amérique du Nord et en Amérique latine, dans les sillages des guerres, des exils, des résistances politiques ou en temps de paix. La danse n'aurait eu cet impact majeur dans l'histoire de l'art sans l'apport esthétique de cette rare constellation de photographes spécialisés dans ce champ déjà rare en soi. Les conjonctions entre danse et photographie ou danse et film construisent des oeuvres d'art uniques. A ces époques, rares sont les prises de vue de scène du fait des contraintes de sensibilité des émulsions, la création a plutôt lieu en studio. Les danseuses y cristallisent la quintessence de leur inventivité en une image synthétique, un condensé de théorie et d'innovation plastique, qui fera leur notoriété. Dans ce paysage très concurrentiel des écoles de danse, des récitals publics ou confidentiels, elles doivent singulariser leur identité par la puissance de l'image au risque de disparaître. C'est cette émulation, cette ruée vers l'originalité, l'autonomie et la liberté qui confère à ces oeuvres ce caractère historique exceptionnel, incarnant une inépuisable source fondatrice pour toute créativité future.

06/2022

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Décoration

Destins souverains. Joséphine, la Suède et la Russie

Par l'alliance de son fils Eugène de Beauharnais avec la princesse Auguste-Amélie de Bavière, l'impératrice Joséphine est l'aïeule de nombre de familles royales et princières d'Europe, écho heureux aux relations politiques, diplomatiques et militaires tissées en leur temps entre Napoléon 1er, le tsar Alexandre Ier et le maréchal Bernadotte, futur Charles XIV Jean, roi de Suède : en effet, la princesse Joséphine de Leuchtenberg, l'aînée de ses petites-filles, épouse en 1823 le prince héritier Oscar de Suède, fils de Charles XIV Jean, tandis que son frère puîné, Maximilien, s'allie en 1839 avec la grande-duchesse Marie Nicolaevna, fille du tsar Nicolas Ier. Au-delà des alliances dynastiques, c'est l'histoire même des collections de l'impératrice qui est ici abordée. Très attachée à son domaine de Malmaison, Joséphine en avait fait une demeure raffinée et à la mode, connue pour la richesse des oeuvres d'art qu'elle renfermait, et que sa présence auréolait de charme. Ainsi comprend-on mieux, en décryptant ces parentèles, l'extraordinaire destin des objets, de nos jours trésors des collections de ses descendants, notamment de S M Cari XVI Gustaf de Suède, du Nationalmuseum de Stockholm et du musée national de l'Ermitage à Saint-Pétersbourg. Emouvants souvenirs de famille, reflets des personnalités et témoignages d'une mémoire entretenue jouxtent d'exceptionnelles oeuvres d'art, tel le prestigieux service de porcelaine de la manufacture parisienne Dihl et Guerhard. Ces pièces conservées au musée national de l'Ermitage retrouvent, le temps de l'exposition, celles de Malmaison, entreprise pour la première fois tentée depuis leur départ de la demeure en 1816, au lendemain de la mort de l'Impératrice. En centrant son propos sur les liens de famille, ce catalogue plonge le lecteur dans l'univers de Joséphine et complète l'approche du premier volet de l'exposition, "Destins souverains - Napoléons Ier, tsar et le roi de Suède", qui se déroule simultanément au musée national du palais de Compiègne.

10/2011

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Théologie

Leçons morales tirées du livre de Job. Livres VII à IX

Ce troisième tome des Leçons morales tirées du livre de Job ouvre une nouvelle phase de la méditation biblique de saint Grégoire. Il y prend de la hauteur, puisqu'il médite ici davantage sur le sort éternel des sauvés ou de ceux qu'il appelle les "réprouvés", jusqu'à nous décrire la "logique" qui prévaut en Enfer, où la fin est sans fin, où l'on expérimente continuellement une "mort sans mort, une disparition sans disparition". Mais l'intérêt des Livres VII à IX est aussi de traduire en termes d'intériorité tout l'enjeu de notre salut, où l'intérieur représente l'être même de Dieu auquel il a donné part à l'homme, dès sa création. Passé de l'intérieur à l'extérieur, par son consentement au péché, l'homme a perdu la lumière intérieure dont il jouissait. Il a surtout cessé de s'habiter lui-même, de connaître son authentique identité de fils de Dieu. Et c'est le deuxième volet de ce volume qui décrit en termes saisissants la condition humaine dans ses multiples contradictions, ses limites, sa finitude qui explique aussi toute la difficulté d'une conversion authentique de notre coeur, toujours entaché d'amour-propre. Si bien que le juste met sa force non dans la réussite en ce monde, mais préfère se réjouir des épreuves qui lui sont imposées et même des tentations qui contribuent à le purifier ; en un mot, mieux vaut l'"adversitas", qu'une vie où tout semble vous sourire. On le voit, il ne s'agit jamais de "comprendre" le mystère du mal, comme si l'on pouvait le saisir intellectuellement et en rendre compte par des mots. Il s'agit beaucoup plus, avec Job, d'y consentir, d'y entrer dans une attitude de foi, mais librement, activement, oserait-on dire "amoureusement", comme on rejoint le Christ en son mystère pascal.

10/2023

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Faits de société

Call-girl du Tout-Paris. Confessions d'une "fille" de Madame Claude

Lorsqu'elle a été recrutée par Madame Claude, Patricia est devenue " Florence " . C'était en 1975 et elle venait d'avoir 18 ans. La jeune fille de bonne famille s'est laissé tenter par l'aventure. La clientèle de Madame Claude, triée sur le volet, savait se tenir. Hommes d'affaires de renom, réalisateurs et stars de cinéma, piliers de la République ou chefs d'Etat étrangers, ils avaient de l'éducation, comme les filles qui les recevaient à domicile ou les retrouvaient lors de voyages. Parmi eux, un certain Giovanni Agnelli, dit " l'Avvocato " , PDG de Fiat, que Patricia rejoignait souvent à Milan ou à Rome. Un autre grand patron, français, lui proposa un jour 50 000 francs pour qu'elle porte son enfant... Dans les boîtes ou chez ses amis, Patricia, devenue une figure de la nuit parisienne, côtoyait Serge Gainsbourg, Bernard Lavilliers, Johnny Hallyday, Gérard Lanvin, Alain Delon et beaucoup d'autres... Cette échappée dans les années 1970-1980, empreinte d'une liberté regrettée, compte aussi des épisodes plus sombres, comme la disparition de deux call-girls - dont l'une était sa meilleure amie - envoyées auprès d'un chef d'Etat au Yémen, et retrouvées assassinées. Patricia devait faire partie du duo et n'a dû qu'au hasard de rester à Paris. Elle a voulu connaître la vérité sur la mort de son amie, impliquant les services secrets de plusieurs pays, mais la raison d'Etat en a décidé autrement. Après l'arrestation de Madame Claude, Patricia vend ses charmes autour de la Place de l'Etoile. Un jour, à cause de quelques grammes d'opiacés, c'est le patron de la brigade des Stups en personne qui la sortira de garde à vue... pour dîner avec elle. Patricia Herszman assume tout de cette vie choisie, qu'elle raconte avec émotion et sincérité, livrant ainsi l'unique témoignage à ce jour d'une "fille" de Madame Claude. De l'intérieur. Avec la collaboration de Frédéric Ploquin, journaliste et documentariste.

04/2023

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Cinéma

Mes Moires. Un pont sur les étoiles

En 1975, un magazine de bande dessinée fait une entrée remarquée dans les kiosques. Son nom ? Métal hurlant. Il est fondé par quatre mousquetaires nommés Jean-Pierre Dionnet, Philippe Druillet, Bernard Farkas et Jean Giraud/Moebius qui prennent le nom d'"Humanoïdes associés". "Métal" révolutionne le paysage du neuvième art, inocule le virus de la science-fiction à toute une génération et invente la BD rock, avant de conquérir l'Amérique sous le titre de Heavy Metal. Infatigable découvreur de talents, éditeur de BD et de romans sous le label Les Humanoïdes associés, doté d'une culture encyclopédique et d'une capacité à trouver deux idées (minimum) à la minute, Jean-Pierre Dionnet est le rédacteur en chef inspiré de Métal hurlant, tout en poursuivant une oeuvre de scénariste pour Enki Bilal, Raymond Poïvet, Jean Solé, Jean-Claude Gal ou encore Beb Deum. Mais sa carrière ne s'arrête pas là. A la télévision, il lance les émissions L'Impeccable et Sex Machine avec son complice d'alors Philippe Manoeuvre, dans le cadre des Enfants du rock sur Antenne 2. Sur Canal +, il rend hommage au cinéma populaire dans Cinéma de quartier et aux classiques du cinéma d'horreur dans Quartier interdit. Puis il fonde une société de production, Des Films, qui contribue grandement à faire découvrir en France le cinéma asiatique. Dans son autobiographie, Jean-Pierre Dionnet ne fait pas qu'évoquer ses souvenirs, accompagnés d'anecdotes savoureuses et de portraits sensibles de tous ceux qu'il a croisés, de René Goscinny à Moebius (son ami), de Serge Gainsbourg à Richard Widmark ou de Federico Fellini à... Michael Jackson. Il se livre aussi à un plaidoyer passionné en faveur de tous ces arts longtemps qualifiés de mineurs et qui occupent enfin une place centrale dans la culture d'aujourd'hui.

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Cuisine des chefs

Guy Savoy cuisine les écrivains, XVIIe siècle

Qui n'a jamais eu l'eau à la bouche en lisant la description d'un festin, dans un roman, un conte, un poème ? Guy Savoy, étoilé ? u Michelin, présente ici le second volume de son cycle entremelant cuisine ? ittérature pour le plus grand plaisir de nos papilles. Feuilletant les pièces de Molières, les fables de La Fontaine, les romans de Madame de La Fayette, et bien d'autres classiques du XVIIe siècle, le chef français en revient avec des anecdotes sur la cuisine de l'époque, et surtout : avec les incroyables recettes décrites dans ces chefs-d'oeuvre, et adaptées à notre époque. ; Déjà auteur aux éditions Herscher d'un cycle de quatre livres sur les soupes de saison (10 000 ex GFK en moyenne), Guy Savoy revient en librairie dans un livre original et savoureux. Son restaurant, à la Monnaie de Paris, a été élu en 2022 ? Meilleur restaurant au monde". Quelques recettes du livre : Le tout " volaille-veau " comme un pâté en croûte, betterave en condiment ? arengs et haricots blancs dans une vinaigrette aux airelles ? 'oignon en bouillon ? elouté glacé de courgettes, fromage de chèvre mousseux a l'olive ? n peu de truffe entre la poire et le fromage ? e coeur d'artichaut comme un gratin de champignons ? ain de lotte, sauce ravigote ? 'oeuf farci gratiné ? es légumes du potager du roi en fine gelée, râpée de raifort ? es asperges vertes, sauce aux épices rouges ? a boîte rôtie au four ? 'oiseau sans tête comme un ortolan ? e brochet poché entier aux feuilles de câprier, sauce hollandaise ? e perdreau rôti aux pommes ? a sole aux morilles ? e sandre, hommage à Bernard Loiseau Listes des auteurs : Molière, Saint-Amant, Madame de Villedieu, Saint-Evremond, Madame de La Fayette, La Fontaine, La Bruyère, Madame de Scudéry

11/2023

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Economie (essai)

La renaissance industrielle

En France et en Europe, le débat public s'est emparé de la question industrielle, sous l'angle de la "ré-industrialisation" , de la "re-localisation" ou de la reconquête des marchés. Ce qui domine, c'est l'idée d'un retour ou de la réparation d'un passé qui aurait mal tourné, notamment dans les territoires dits "désindustrialisés" . Mais il est temps de dépasser les statistiques et les approches strictement économiques fondées sur la distinction entre grands secteurs (industrie, services et agriculture) héritée du passé, car c'est l'ensemble de l'économie et de la société qui est industrialisé. Il faut analyser les métamorphoses en cours et se tourner vers le futur. Non seulement l'industrie hybride toutes les activités, mais elle se transforme radicalement avec la "révolution numérique" et l'ardente obligation écologique. Ce qui émerge, ce sont de nouvelles configurations, de nouvelles articulations entre techniques, organisations et imaginaires productifs, qui redéfinissent en profondeur l' "industrie" . L'enjeu est de comprendre et de maîtriser ces mutations et d'inventer l'industrie de l'avenir, et non pas simplement de faire revenir des productions réalisées en Chine ou ailleurs, voire d'assurer la survie de secteurs traditionnels issus de la mécanisation du XIXe siècle. Cet ouvrage collectif permet d'éclairer "la Renaissance industrielle" déjà à l'oeuvre. Il analyse les récits et imaginaires qui se construisent avec la nouvelle industrialisation du monde tout en questionnant les limites à y apporter pour préserver l'habitabilité de notre fragile planète. Ouvrage conçu sous la direction de Pierre Musso avec les contributions d'Edwige Armand, Anne Asensio, Astrid Fontaine, Danouta Liberski-Bagnoud, Jean-François Lucas, Sébastien Massart, David Massé, Pierre Musso, Alban Ouahab, Thomas Paris, Arnaud Plagnol, Muriel Rouyer, Andreu Solé, Nestor Souq, Patrick Tudoret, Pierre Veltz, Michel Volle.

10/2022

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Sports

Je ne suis pas un saint

Il est des personnages au destin atypique, dont la vie est une succession de chapitres aussi aventureux que dissemblables, portant avant tout la marque de la liberté. Max Guazzini est de ceux-ci. Dans son parcours, rien d'attendu, de stable, une réinvention permanente au contraire, la traversée d'univers singuliers, une quantité de rencontres exaltantes, et toujours l'audace, le goût du risque, une certaine vision, une certaine foi même qui ont apporté à tout ce qu'il a entrepris le bonheur de la réussite, le sens de la fête, un éclat particulier, une folie. S'il n'est pas un saint, Max Guazzini, qui a grandi à Marseille, dans une famille d'origine italienne, a été marqué dans son enfance par le catholicisme ; il s'en est même fallu de peu qu'il suive la vocation religieuse. Cet élan continuera de l'inspirer, donnant à toutes ses actions, même les plus décalées, la forme d'un engagement. « Monté » à Paris, étudiant en droit et en philosophie au début des années 1970, Max rêve de devenir chanteur et enregistre deux disques. Il rencontre surtout Dalida, dont il deviendra l'un des intimes, et l'attaché de presse après avoir renoncé à son espoir de percer dans le show business. Il se réinvente en avocat pénaliste et, plongé au cœur de grandes affaires, passe son temps en prison, avant de devenir l'un des fondateurs de NRJ dont il fera, dans la fièvre des radios libres naissantes, la fréquence la plus innovante, la plus excitante, la plus populaire de la bande FM et finalement la plus écoutée des radios, vivant à sa tête de passionnantes années de succès et de rencontres. La saga d'NRJ culminera dans la grande manifestation de 1984 rassemblant 300 000 personnes pour empêcher une fermeture décidée par le pouvoir. Cette passion, Max Guazzini la retrouvera dans ce qui sera la deuxième grande aventure de sa vie : le Stade français. Appliquant à la présidence d'un club de rugby le même esprit d'innovation et de fête, le même enthousiasme et la même spontanéité que ceux déployés à NRJ, il va transformer une équipe de quatrième division en plus grand club français, et changer la face du rugby sinon du sport par son goût de la grandeur et son sens du spectacle. Max Guazzini nous entraîne ici dans les coulisses du monde de la musique, dans les vestiaires, sur les terrains et dans les troisièmes mi-temps du rugby, dans les studios de radio, auprès des artistes, des sportifs, des hommes de médias, des politiques. Madonna, Alain Delon, Johnny Hallyday, David Bowie, Mick Jagger, Paul McCartney, François Mitterrand, Jacques Attali, Bertrand Delanoë, Nicolas Sarkozy, Bernard Laporte, Fabien Galthié, Christophe Dominici et encore Jacques Morali, ou la fameuse Denise, figure du club libertin le 41, sont ainsi quelques-uns des héros de son histoire, à côté de Dalida. Le récit de sa vie, sensible, passionné, drôle, mouvementé, offre un festival de portraits et une singulière traversée de notre temps, des années 1950 à nos jours, faisant vivre sous un nouveau jour des personnages et des événements familiers.

03/2017

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Autres

Philosophie N° 149, mars 2021 : Raymond Ruyer

Ce numéro est tout entier consacré au philosophe français Raymond Ruyer (1902-1987). Il s'ouvre sur une lettre de Ruyer à Piaget du 16 octobre 1965. Elle fait suite à la sévère critique que Piaget avait faite de ses Eléments de psycho-biologie où, tout en reconnaissant dans l'ouvrage un certain effort d'information, celui-ci opposait une fin de non-recevoir aux explications des faits par une métaphysique du potentiel et condamnait le recours, jugé purement verbal, à des notions telles que "finalité", "potentiel", "psychisme". On y lira les arguments que Ruyer oppose à la thèse selon laquelle la philosophie n'apporte aucune connaissance véritable, ce privilège étant réservé à la science expérimentale. Dans "Ruyer et les leçons de l'instinct", André Conrad s'attache au problème de la différence anthropologique. Pour l'éthologie compréhensive (Fabre, von Uexkiill, Buytendijk), l'instinct est une embryologie continuée selon une action thématique, et non selon le mécanisme à "déroulements autonomes" (Lorenz, Tinbergen) ou des "comportements régulés". Si l'homme est séparé de l'animal par l'originalité de la fonction symbolique (Cassirer, Langer), l'action thématique ne sépare pm l'embryologie sociale (culture et politique) du mystère de la vie, ce qui fait à la fois comprendre 1a différence et la communauté des vivants. Dans "Etre ou avoir son corps : à propos de trois genres de multiplicités chez Ruyer", Benjamin Berger s'attache à éclaircir le statut du corps dans la philosophie de Raymond Ruyer. Ce dernier se situe au carrefour de deux axes cruciaux, celui de la manifestation et celui des multiplicités, et constitue le lieu de connexion entre la phénoménologie et l'ontologie, de même qu'entre une philosophie de l'incarnation et une philosophie du corps vivant. Dans "Raymond Ruyer et la cybernétique", Alix Veilhan s'intéresse à la lecture ruyerienne des théories rybemétiques, notamment à la façon dont le dialogue avec les thèses formulées par Norbert Wiener permet à Ruyer de soutenir l'hypothèse d'une origine "transspatiale" de l'information et de démontrer l'inadéquation du mécanisme pour élaborer une pensée du vivant. Ruyer invite alors à l'établissement d'une cybernétique renouvelée, en accord avec "éo-finalisme". Dans Rayer, Leibniz et l'unité des corps o, Bertrand Vaillant s'attache à un problème que Rayer hérite de Leibniz, celui de l'unité des corps, et examine à la lumière de cet héritage lebniziu sa résolution au sein de la métaphysique panpsychiste de Ruyer, conçue par ce dernier comme une "monadologie corrigée". L'auteur cherche à montrer que cette philosophie, pensée pour échapper aux difficultés de la monadologie leibnizienne, n'y parvient pas réellement. Dans "Le rapport de Rayer à Whitehead", Fabrice Colonna cherche à établir quelle est la présence exacte de Whitehead dans l'oeuvre de Ruyer. Les points de rapprochement incontestables entre les deux penseurs concernant l'importance de la métaphysique, la critique du schème matérialiste et la pertinence d'un platonisme renouvelé ne doivent pm faire oublier les différences d'accent, qui se manifestent tant au sujet de la question des composés que de certains principes de la théologie spéculative, à laquelle l'un et l'autre auront frayé des voies originales. D. P.

03/2021

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Edition

L'édition au XIXe titre siècle : acteurs, territoires, spécialités. Histoire et civilisation du livre, vol. XVIII

Sommaire / Contents - L'édition au XIXe siècle : acteurs, territoires, spécialités - J. -D. MELLOT, J. -C. GESLOT, "Editeurs et édition au XIXe siècle : un nouveau souffle historiographique ? " - Recensement et identification des gens du livre - F. BARBIER, "L'éditeur en pays allemands : la Saxe à l'époque moderne (milieu du XVIe - début du XIXe siècle)" ; J. -D. MELLOT, N. AGUIRRE, "Prosopographies d'éditeurs : apports et perspectives d'une entreprise pionnière, le Répertoire d'imprimeurs / libraires (vers 1470 - vers 1830) de la Bibliothèque nationale de France" ; M. -C. BOUJU, "Le Maitron des ouvriers du livre et du papier : enjeux, méthodologie et perspectives" ; F. VALLOTTON, "Cartographier le monde du livre en Suisse : outils, besoins et nouvelles attentes à l'ère numérique" ; W. KIRSOP, "L'Australie et l'Océanie" ; M. M. DEAECTO, "Les gens du livre au Brésil : outils, approches et perspectives de recherche" - Edition et territoires - P. SOREL, "L'édition en Bretagne au XIXe siècle" ; V. ALBERTI, "L'apport des archives privées à la connaissance des éditeurs corses au XIXe siècle" ; G. FEYEL, "De l'édition locale au service de l'édition parisienne. L'imprimerie Durand à Chartres (1822-1914)" ; V. SARRAZIN, "Pourquoi et comment se faire éditeur ? Les Degouy à Saumur, 1797-1830" ; L. GRANJA, "Les Garnier à Paris et à Rio de Janeiro : être éditeur en France ou en Amérique Latine ? " ; A. PEÑAS RUIZ, "Mujer, francesa e independiente en el comercio madrileno de libros del siglo XIX : el caso de Clémentine Denné Schmitz" - Spécialités éditoriales - C. de COURREGES D'AGNOS, "L'édition militaire au travers de deux portraits : les maisons Corréard (Paris) et Verronnais (Metz)" ; F. BERTRAN DE BALANDA (? ), "Robert "Emile" Babeuf et le Nain tricolore. Anamorphoses de l'opposition libérale dans les débuts de la Seconde Restauration" ; A. de BREMOND D'ARS, "Devenir éditeur à Paris sous la Restauration : l'itinéraire d'Eugène Renduel" ; D. LERCH, "L'éditeur lithographique Engelmann à Paris (XIXe et XXe siècles)" ; M. SABLONNIERE, "Pour un recensement des éditeurs de musique en France au XIXe siècle : les "marges" de l'édition musicale" - Etudes d'histoire du livre - J. -B. KRUMENACKER, "Un imprimeur lyonnais inconnu de la fin du XVe siècle : Jean Du Jardin" ; A. LEVY, J. K. FARGE, "Un unicum parisien à Toronto : l'Abbreviatio exponibilium de Gaspar Lax (1521)" , M. -D. LECLERC, "Lire et écrire dans l'almanach : François Domergue lecteur du Messager boiteux de Strasbourg (1847-1878)" ; F. WAQUET, ""Une petite affaire française qui ne reposait pas sur le profit... ". Les Cours de droit, éditeur de polycopiés" ; Y. BITTY, "La bibliothèque religieuse imaginaire de l'israélite français au XIXe siècle" - Livres, travaux et rencontres - Livres reçus 2021-2022.

12/2022