BONNES FEUILLES — Cet hommage d’une fille à son père, qu’elle a conçu comme un monument érigé à la dignité et au courage de ce « héros anonyme », fait éprouver par des moyens que la littérature est seule à détenir ce que produit vraiment l’exil sur les corps et dans les têtes. Elle raconte en effet l’histoire vraie de cet homme qui a fui le Vietnam en 1980, apportant ainsi sa contribution aux rares récits de parcours d’immigration depuis le sud-est de l’Asie, mais aussi l’amour filial singulier et puissant qui les relie.