illustration censure Pakistan

Présentée comme « une déclaration de guerre adressée aux journalistes », la mise en place d'une autorité pour le développement des médias, au Pakistan, suscite de vives inquiétudes pour la liberté de la presse. L'Union internationale des éditeurs se joint aux opposants et appelle le gouvernement à consulter plus largement les premiers concernés et la société civile.

Partagée depuis 1947 entre l’Inde, le Pakistan et la Chine, la région montagneuse du Cachemire est une zone notoirement connue pour ses conflits et, de fait, la répression qui s'abat sur ses habitants. La censure, dont l’ampleur n’a fait que s’étendre depuis la prise de pouvoir du Bharatiya Janata Party, parti de droite nationaliste hindoue, fait partie du quotidien. Le journalisme figure parmi les victimes.

La fermeture des librairies qui accompagne cette nouvelle période de confinement en France inspire les réactions les plus diverses. Limitées à une forme primaire de commerce — le click and collect, ou vente à emporter — les voici dans une étrange position. Et maintenant que grandes surfaces et Fnac ont interdiction de vendre des livres, le message parti de France ressemble à « Interdiction de vendre des livres ».

Avec plus de 100 millions d’habitants, la province du Pendjab abrite la moitié de la population du Pakistan. Mais tous les éditeurs qui y publient des livres connaîtront la censure et la prison s’ils n’obéissent pas aux règles. Avant l’impression ou l’importation de livres, il sera obligatoire d’obtenir l’approbation des bureaucrates. Or…