La responsabilité des éditeurs jeunesse dans la lutte contre ou – au contraire – dans la promotion des préjugés sexistes, stéréotypes et autres pressions sociales est établie depuis plusieurs années. La vigilance des professionnels et des lecteurs s'est renforcée et le livre On a chopé la puberté, de Mélissa Conté Grimard et Séverine Clochard, illustré par Anne Guillard, n'y a pas échappé. Il est accusé de sexualiser les jeunes filles, sous couvert de conseils sur la puberté, et de faire ainsi la promotion de « la culture du viol ».