carnet bord Montréal

Carnetdebord – Pour la rentrée littéraire 2024, les éditions du Tripode publieront le nouveau roman d'Audrée Wilhelmy. Pour accompagner cette parution, la romancière a trouvé dans nos colonnes une place à part : un Carnet de Bord pour raconter cette aventure, jusqu'aux librairies.

BONNES FEUILLES - Quatre architectes paysagistes embarquent sur un petit voilier pour quarante jours dans le grand Nord. Leur but : étudier, pour s’en inspirer, le territoire et le paysage du cercle arctique.

Michel Rabagliati prend de la bouteille et, à mesure que les années passent, son double de papier ne rajeunit pas non plus. Pétri de nostalgie, chevillé par la solitude, Paul voit se clore sous ses yeux des chapitres entiers de sa vie. Il est contraint de tourner des pages qui lui plaisaient beaucoup. Il vieillit, en d'autres mots. Mais Rabagliati ne désespère pas ses lecteurs, au contraire. Ce nouveau chapitre des aventures de Paul est formidable.

CARNET DE BORD – 18 litres de café, plus ou moins allongés, auront suffi à lutter contre le décalage horaire. Les quelques bières échangées dans des micro-brasseries auront plutôt eu l’effet inverse. C’est dur, un salon, on ne se rend pas compte… 2019, dernière année à la place Bonaventure, il s’est cependant passé quelque chose : dans l’ambiance, dans les ventes, dans les allées… Vraiment...

CARNET DE BORD – La neige a déserté les rues de la ville ; de nuit, les fenêtres illuminées semblent des étoiles qui observent les passants. Le salon vit, bouge, le flux de visiteurs ne discontinue pas, familles, curieux, adolescents. On jase. Et d’un stand à l’autre, on jase aussi, même des sujets qui fâchent.

CARNET DE BORD – « T’aimes-tu pas quand c’est gratuit ? » Cette phrase anodine s’est accrochée à mes basques dès le premier jour. Et de couloirs en escalators, dans les allées du Salon du livre, je l’ai traînée : au moindre café, à chaque rencontre, elle s’étalait, criante de vérité. Comme une serpillère dont personne n’aurait osé contester l’usage.

CARNET DE BORD – Montréal, jour 1 et demi. Partir à la découverte d’un pays étranger implique dès les premiers pas de s’identifier aux autochtones. Pour ce faire, il importe de disposer des mêmes solutions de transport que les habitants. En l’occurrence une carte OPUS, vendue pour quelque 26 $ CA, avec une durée d’une semaine — bus et métro. Mais encore faut-il savoir se servir du réseau routier et ferroviaire.

CARNET DE BORD – Allez, les grandes destinations appellent de grandes réflexions : en décidant de tenir une forme de carnet de bord de ce salon 2019 de Montréal, plusieurs points plaidaient favorablement. D’abord, ce sera la dernière édition place Bonaventure — quand le salon de Paris a tant de mal à contenir l’hémorragie et se réduit comme peau de chagrin depuis 10 ans, celui de Montréal franchit le cap et prend un nouvel élan. On sait ce que l’on quitte, pas ce que l’on trouve, évidemment.

#SALONLIVREMTL18 – Dante s’est planté, il a oublié un cercle à ses enfers. Au coeur de la carte infernale dessinée par le poète, en 10e place, se trouve en réalité la journée scolaire du salon du livre de Montréal. Difficile de savoir qui l’on y punit réellement, ce qui n’empêche pas le visiteur d’expier. Tout du jour… Et chose plaisante, ils seront 18.000 à venir. L'enfer, c'est les hôtes !

De Montréal — Avec 115 000 visiteurs l’an passé, le Salon du livre de Montréal représente un moment fort de la vie du livre pour le Québec. Pour cette 40e édition, qui se déroulera jusqu’au 20 novembre, plus de 2000 auteurs sont à rencontrer, à travers un millier de maisons d’édition. Entre deux allées, on trouve aussi des choses insolites. Petit carnet de bord après une première journée passée à baguenauder (pas complètement tout de même).

8ème Festival DécOUVRIR A Concèze (en Corrèze, entre Juillac et Pompadour), du 12 au 17 août 2010.