Akwaeke Emezi

Bonjour à tou.te.s ! Cette semaine est particulière, comme les précédentes, et probablement les suivantes. On ne va pas parler dans cette infolettre de lectures post-apocalyptique-virus (mais une prochaine fois ?). On va parler santé mentale. Parce que depuis le début de cette période de confinement, on ne va pas se mentir, c'est difficile. Même en étant quelqu'un.e de casanier.e, ne pas sortir, c'est compliqué. 

Aujourd’hui on paraphrase Marian Keyes : les livres écrits par des hommes sont sur-estimés. L’autrice de l’article rajoute même : « Please don’t reel off a list of great male writers to me. I have read them. That was called education. » Ce qui signifie, grosso modo : « Ne me sortez pas une liste de grands auteurs masculins. Je les ai lu. Ça s’appelle l’éducation. » Bref, il est temps de comprendre la nécessité de lire et de promouvoir de la littérature variée, avec des personnages issu.e.s de la diversité...

Cinq longlists avaient été dévoilées en septembre, et ce sont donc logiquement cinq shortlists qu'annonce aujourd'hui la National Book Foundation pour les National Book Awards. Des listes réduites d'ouvrages sélectionnés, de la jeunesse aux essais en passant par la poésie, pour les prix les plus convoités des États-Unis. Les titres lauréats seront connus le 20 novembre prochain.

Les National Book Awards, qui comptent parmi les récompenses les plus fameuses des États-Unis, dévoilent peu à peu leurs sélections. Les jurys ont ainsi annoncé leurs choix respectifs, dans deux premières catégories : les ouvrages traduits et les livres destinés aux plus jeunes. Les résultats sont attendus pour le 20 novembre prochain.