ROMAN FRANCOPHONE - Après quatre jours d'une traversée périlleuse, les moteurs du dinghy sont tombés en panne. C'est le moment que la Méditerranée a choisi pour durcir le ton : quelques vagues ont suffi, après lesquelles ne restaient plus dans l'embarcation qu'Habila et son frère, préservés du naufrage. Plus tard, depuis la grotte dans laquelle ils s'étaient réfugiés, ils ont vu les hélicoptères maltais hélitreuiller des cadavres. Ils n'ont surtout pas bougé.