Quand je pense à la tuerie d'Utoya, je ne pense ni à la douleur, ni à l'horreur. Quand je pense à la tuerie d'Utoya, je pense à tous ces jeunes gens que j'aurais aimés et qui ne m'auraient jamais aimée. J'imagine leurs sexes dans ma bouche. J'imagine d'éternelles fellations. Je n'ai aucun supplément de dignité.
Par
Angélica Liddell Chez
Les Solitaires Intempestifs
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