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Angélica Liddell

Extraits

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Théâtre

Via Lucis. Edition bilingue français-espagnol

Angélica Liddell avance, dans ce livre, sur son propre chemin de lumière (Via Lucis). Une lecture composée de matériaux divers mais d'une seule et même nature poétique (poèmes, textes de théâtre, fragments de journal intime et autoportraits photographiques) qui dévoile en partie l'intimité de leur auteur à présent plongé dans "le temps du sacré ". Selon les propres mots de Liddell : "Je cherche un triomphe de l'esprit sur la chair, quand la chair a subi toutes les déceptions possibles, Dieu et l'Etre Aimé se confondent, et la Passion est aussi forte que la foi, la faim et la peste".

11/2015

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Théâtre

Une côte sur la table

Ce livre contient tous les livres, il s'écrit au-dedans et au-dehors, telle une prophétie. C'est le livre des vaincus, des hommes seuls, c'est le livre de tous les morts, de tous les malades et de tous les hélas, hélas de la vie, hélas de l'amour, hélas de la folie, hélas de la mort, une longue plainte qui nous mène à la quête de nouvelles entrailles, entrailles père, entrailles mère, entrailles bien-aimé. Ce n'est pas qu'un requiem, c'est une déflagration de la culpabilité et un besoin d'expiation à travers la beauté. C'est la conscience et l'inconscient qui s'affrontent dans le magma de la folie. L'obscure mémoire de la démence, le voilà le sacré. Le stigmate secret des aliénés réaffirme la persistance de la tragédie, la prédilection de la nature humaine pour la fureur et la rage, le besoin des dieux et de leur colère. Des cercles mystérieux, inextinguibles, dont aucun asile ne viendra à bout, aussi longtemps qu'existeront la société, l'ordre et les laisses. Prohibition et désobéissance sont liées, nous sommes excommuniés par la société, mis au ban du respect, et sous notre désordre lunatique coule le fleuve de l'angoisse. Nous sommes frénétiques. Nous invoquons la Déraison et nous signons au coeur du bestiaire.

03/2019

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Théâtre

Belgrade. Chante, ma langue, le mystère du corps glorieux

La Serbie à l'heure des funérailles de Slobodan Milosevic : une mosaïque de voix pour dire la douleur, la colère, la violence, la misère, la haine, les frustrations et les contradictions. Dans ce texte puissant d'Angélica Liddell, la souffrance collective est aussi douleur intime. Les personnages, victimes ou complices croisés à la faveur d'une enquête menée par un jeune Occidental pour son père, sont à l'image de ce pays : meurtris jusque dans leur chair. Les filiations, plus qu'un repère, sont un tourment. Et les rencontres, plus qu'un échange, sont un affrontement ou un règlement de comptes. La décomposition d'un pays devient déconstruction du texte : les voix s'enchaînent sans jamais vraiment parvenir à se répondre ; le langage cru et dérangeant contraste avec le lyrisme des textes liturgiques placés en début de scènes. Artiste radicale, Angélica Liddell déflore notre bonne conscience et assène les mots que l'on ne veut pas entendre.

04/2010

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Théâtre

Ping Pang Qiu

Je m'impose des tâches colossales qui m'aident à supporter le désespoir, car le désespoir est colossal. C'est un peu comme dire " quand tu auras appris les 4000 caractères, tu seras libre, tu seras sortie de prison ", " quand tu auras appris les 4000 caractères, tu seras sauvée ", je ne sais pas trop de quoi, mais j'aurai la sensation d'être sauvée.

05/2013

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Théâtre - Pièces

Liebestod, L'odeur du sang ne me quitte pas des yeux, Juan Belmonte. Suivi de Le Plaisir des Dieux et de Un Combat qui compte

Plus qu'un art, la tauromachie était pour Juan Belmonte un exercice spirituel, portant les émotions dans un espace infini, dans une éternité. C'est une recherche incessante de la beauté tragique qui est à l'oeuvre dans Liebestod, une tentative de communiquer directement avec le sacré, aussi bien dans la pratique du toréro que sur le plateau de Angélica Liddell. "Je cherche l'instant sublime, la transfiguration, l'enthousiasme débordant, l'éclat et la lumière, ce transport lyrique qui a lieu quand on aime". Liebestod raconte ainsi bien plus qu'une épopée de la tauromachie, le spectacle devient une offrande, "c'est l'oeuvre d'une femme amoureuse, et mortelle. C'est aussi une immolation" . Titre du final de l'opéra Tristan und Isolde créé en 1865 par Richard Wagner, Liebestod signifie littéralement "mort d'amour" . Le compositeur met en musique sa propre réécriture poétique de la légende médiévale celtique. Le mot liebestod se réfère au thème de l'érotisme de la mort ou de "l'amour à mort" , invoquant l'idée que la consommation de l'amour du couple se fait dans la mort ou même après celle-ci. Toréro influent, Juan Belmonte naît à Séville en 1892, il est considéré comme un révolutionnaire de la corrida. Au lieu de reculer devant la charge du taureau à l'instar de ses contemporains, Juan Belmonte est le premier à attendre immobile, puis à tenter d'enchaîner les passes. Il est l'inventeur de nombreuses manoeuvres. La légende raconte qu'il se tire une balle dans la tête en 1962 après un désarroi amoureux. Une autre raison pour son suicide chevaleresque serait le désespoir de ne plus pouvoir toréer.

06/2021

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Théâtre - Pièces

Le sacrifice comme acte poétique

Au temps des morts collectives, il faut un sacrifice individuel, comme rébellion ou barricade. L'art, sacrifice intime dans un espace public, est notre rébellion. Grâce au sacrifice poétique, nous retrouvons l'identité perdue lors du massacre.

09/2023

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