“Options payantes et piètres ventes” : Edilivre, le “business inadmissible”
L’été est bien installé et les esprits s’échauffent : une pétition particulièrement remontée contre la société Edilivre vient d’être diffusée. Un certain Gaston Michel a décidé de partir en guerre contre la structure, dénonçant le comportement commercial et les méthodes. Oups ?
Le 19/07/2017 à 13:43 par Victor De Sepausy
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Publié le :
19/07/2017 à 13:43
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ActuaLitté, CC BY SA 2.0
« Les Éditions Édilivre ou Édilivre sont une maison d’édition française créée en 2007 à Paris. Se présentant comme une plateforme de publication collaborative, elle propose des prestations d’édition », explique Wikipedia. L’avertissement semble bien posé : les services d’édition recoupent l’ensemble des opérations qu’un éditeur réalise avant de publier un ouvrage. Cela va de la mise en page à la relecture, en passant par la couverture, et ainsi de suite…
Mais ledit Gaston Michel s’en agace : sa pétition, qui sera remise à la Société des Gens de Lettres et à Edilivre, comme promis, prend une voix collective. « [E]n tant qu'auteurs chez Edilivre, nous trouvons inadmissible le business de cette maison d'édition en proposant des options payantes aux auteurs pour de piètres ventes à l'arrivée ».
Le dépôt légal de la BnF indiquait dans son dernier rapport qu’Edilivre était le plus important des déposants d’ISBN, loin devant l’Harmattan, Hachette et Gallimard. La structure rentre ainsi dans le groupe de ceux qui effectuent plus de 1000 dépôts d’ISBN dans l’année.
Et la pétition de saisir au vol la description que la « maison alternative » revendique pour tacler qu’elle « promet monts et merveilles, mais se cache uniquement derrière cette appellation pour se distinguer de la concurrence alors qu’en réalité il ne s’agit que d’une maison d’édition à compte d’auteur, d’autant plus qu’elle n’assure aucune promotion ».
Bim. La pétition réclame ainsi que justice soit rendue pour ceux qui « dépensent dans les frais de publication n’obtenant aucun retour sur investissement soit rembourser (sic) totalement de leurs frais ». Et de prendre son cas particulier, par lequel il a « déboursé 279 € de frais pour uniquement 7 maigres ventes la première année » montant n’autorisant « pas le moindre droit d’auteur à toucher puisqu’il faut atteindre le seuil de 79 € HT ».
Impossible de parvenir au seuil minimal, assure Gaston Michel, pour qui l’absence de promotion est de toute manière au cœur de tout le problème. En effet, ajoute-t-il, « il est pour la quasi-totalité des auteurs impossible d’arriver à un tel seuil surtout à cause de leurs prix de vente élevés, la maison profitant donc de marges incommensurables ». La maison ne ferait que « du chiffre sur la naïveté de [ses] auteurs », conclut-il, avant de lister les raisons de la colère.
- – Conditions sur les retours non spécifiées dans le contrat des auteurs. À titre d’exemple sur une commande de 10 exemplaires, le libraire doit en vendre la moitié pour pouvoir prétendre aux renvois en cas d’invendus.
- – Remise libraire insuffisante de 30 % alors que le minimum exigé par les libraires est de 35 %.
- – Frais de port onéreux sur Edilivre.com lorsque la part des droits d’auteurs la plus importante a lieu sur ce site.
- – Les ventes au format numérique ne sont pas proposées ailleurs que sur le site Edilivre.
- – La plupart des librairies n’acceptent pas les auteurs Edilivre ni pour des commandes ni pour des séances de dédicaces, car manque de courtoisie ou de politesse de leur part selon la librairie Gibert Joseph de Poitiers par exemple.
Goncourt toujours, tu m'intéresses
Tiens, Pierre de Ronsard, Joachim du Bellay et René Descartes firent justement leurs études dans cette ville. Gaston Michel, dont on ne trouve par ailleurs aucun ouvrage dans la base de données d’Edilivre, n’a pas pu être joint pour apporter plus de détails. Une grande partie de la communication d'Edilivre repose sur la possibilité de trouver une solution alternative, pour les auteurs qui ont été refusés par des maisons d'édition traditionnelles.
La pétition est à cette adresse.
Mise à jour 20/07/2017
David Stut, PDG du groupe AParis, qui possède Edilivre, a répondu aux accusations.
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78 Commentaires
Arlette Deshayes Philippe
06/08/2020 à 18:29
Moi je travaille avec Amazon et ce n'est guère mieux mais il faut reconnaître que leur comptabilité est régulière. Pourtant, il faut que les auteurs soient au courant que tous les ouvrages sont copiés et vendus illégalement dès leur parution et peu importe la maison d'édition. Mon dernier ouvrage n'était pas encore disponible chez Amazon en format papier que des indélicats commençaient déjà à le vendre! Difficile aujourd'hui de penser pouvoir gagner sa vie avec sa plume. Bon courage à tous!
Kaerste
09/08/2020 à 11:35
Quand même, si vous parcourez le très long "catalogue", vous rencontrerez, à la fréquence d'à peu près 1/500 manuscrits publiés, l'un ou autre journaliste d'investigation de la presse écrite, tout à fait reconnu et qui donne une enquête à "Edilivre", et même, parfois, un grand historien qui, sorti de FAYARD ou PERRIN, ces grands éditeurs de la bonne vulgarisation historique, est passé pour un ouvrage à Edilivre.Pourquoi voudrais-je savoir...
esaturne
08/09/2020 à 15:27
cette maison edilivre est une escroquerie en tout genre, rien n'est gratuit, tout est payant, attention avant d'aller chez eux
Derick
17/09/2020 à 10:56
Nul nul et archi nul...ca me degoute, on a dépense un pont.. Et rien, que dalle..
Bravo pour casser les rêves des jeunes...
Une honte
Monteur de rêves, detrousseurs de fric..
Suis depuis 20 minutes en attente sur leur tel... rien...
Azucena
17/09/2020 à 11:51
Quelle tristesse ! Encore des gens qui font leur beurre sur le dos des seuls auteurs. Quand on voit le nombre de livres qu'ils publient chaque année et le peu de ventes qu'ils font de chacun (puisqu'ils ne font pas de promotion), on comprend vite de quoi proviennent leurs moyens de subsistance...
Le comble, c'est l'histoire de la personne qui a payé 400 € pour la correction de son manuscrit et dont l'ouvrage a fait l'objet d'un mauvais travail (peut-être l'œuvre d'un débutant qui ne travaille que "vite fait" à l'aide d'un logiciel de correction... si, si, ça existe !) Il vaut mieux faire quelques recherches et consulter soi-même des correcteurs professionnels libéraux, demander plusieurs devis, puis faire son choix en toute liberté.
Serge LOUNGUI
23/04/2021 à 20:11
J'ai publié deux livres chez Edilivre: "Sorcier malgré lui" (pièce de théâtre) en 2012 et "Pacte secret" (recueil de nouvelles) en 2014 et je le regrette. Gaston MICHEL a raison sur toute la ligne. Edilivre est une grosse escroquerie. Ses méthodes doivent être dénoncées. Un livre publié par Edilivre n'existe pas. Comment voulez-vous qu'il connaisse un succès, que l'histoire soit intéressante ou pas? Je suis au Congo Brazzaville, j'ai fait la promotion de mes livres livres mais les lecteurs se plaignent: on ne les trouve nulle part. Les seuls exemplaires vendus sont ceux que j'ai moi-même achetés. Il y a un minimum qu'une maison d'édition doit faire et Edilivre ne le fait pas. Cette maison d'édition encourage l'auteur à acheter des exemplaires pour se faire du fric sur son dos et c'est tout. S'il vous plait, ne défendons pas l'indéfendable.
Bernard Tonelli
12/05/2021 à 15:12
Bonjour,
Une première publication en 2019. Totalement satisfait, en tout point correspondant à ce que j'attendais. J'ai essayé un nouveau roman : Total shit pour être poli ! 3 mois pour avoir l'acceptation, puis j'attends depuis 2 autres mois la nouvelle épreuve avec mes corrections , faites avec word ... comme exigé et donc qui ne doit pas prendre plus de 2 heures pour les accepter (ou refuser). C'est une honte.
ON NE PAYE RIEN mais ON N'A RIEN !!!!
Bernard
12/05/2021
Pape Samba SOW
13/06/2021 à 18:23
Bonjour,
Je suis en tous points d'accord avec ce brave Gaston Michel,l'auteur de cet article. On se doute bien que tous ceux qui se disent auteurs chez Edilivre et qui les défendent ici sont des agents de cette entreprise. Il est absurde, voire impossible de défendre Edilivre quand on a traité avec eux. Puisqu'un livre appartient à son éditeur, c'est à lui d'en faire la promotion, mais ici, la moindre opération est facturée et à prix d'or.
J'ai déjà publié ailleurs quatre ouvrages, dans des maisons correctes et bien connus. Mes livres sont bien accueillis partout. Puis "on" m'a conseillé Edilivre, et j'avoue qu'étant basé au Sénégal, il y avait une certaine fierté à faire publier "LE PETIT FILAO" en France, surtout en deux versions (papier et numérique). J'ai donc rapidement signé le contrat, qui rappelle "Les traites inégaux", mal m'en prit :
- Edilivre m'a fait payer très cher pour la seule image de couverture, une image qui m'apparteint et qui est donc libre de droit,
- Même ma photo d'auteur qui est sur leur site ne figure pas en 4e de couverture de mon livre, parce qu'il fallait aussi payer fort pour ça.
- En tant qu'auteur je ne dispose pas du moindre exemplaire de mon ouvrage paru depuis mt-mars. Et lors je ne peux pas organiser de cérémonie de dédicaces. Vous trouvez cela normal et correct ?
- Ils fixent eux-mêmes sans consultation avec l'auteur, le prix (exorbitant) de votre propre ouvrage - 15,5 euros pour un simple ouvrage de contes et poèmes et sans illustrations dedans, comme si c'était de la littérature spécialisée.
- Edilivre n'a guère de stocks de livres, ils en fabriquent sur commande, et le client-lecteur peut attendre 1 mois, ce que n'importe quel imprimeur pourrait faire.
- Dans tous les milieux universitaires, Edilivre est sur la liste noire, je l'ai appris après coup.
- Question droits d'auteur, n'en parlons même pas, c'est de la pure arnaque. On ne touchera rien si on atteint pas 79 euros.... Donc il faudra vendre plus de 50 ouvrages papier sur des sites tiers pour que l'auteur ait 70 misérables euros. Moi j'ai mobilisé tous mes relais pour n'atteindre que 17 ventes
- Autre arnaque claire : Edilivre n'inscrit pas le nombre réel de vos ventes, car preuves à l'appui, je sais que j'ai fait au bas mot 35 à 40 ventes - j'ai demandé à mes amis clients de m'envoyer leurs bons de commande et/ou la photo de reception - et je sais quand-même compter -ça je le leur ai bien écrit.
-Quand j'ai voulu résilier, ils m'ont répondu que je devais attendre leur exploitation pendant les 8 mois qui suivent la parution du livre. Sans autre forme de procès, et sans débat.
ILS NE SONT PAS SERIEUX CHEZ EDILIVRE, POINT BARRE !
PS : Si une quelconque action est entreprise pour dénoncer Edilivre, je marche avec vous.
KAERSTE
19/07/2021 à 12:43
Cette charge tous terrains contre "Edilivre" semble le résultat d'une guerre commerciale. Il s'agit d'autoédition. Ils peuvent éditer des oeuvres valables comme des rossignols. Gratuitement.
Il est exact qu'ils n'envoient aucun démarcheur tirer les sonnettes chez les libraires comme le font les autres éditeurs. La moindre action de promotion est payante.
Le grand problème si vous êtes édité chez "Edilivre" est cependant la mauvaise publicité que l'auteur se fait à lui-même car les éditeurs professionnels ne vous prendront pas au sérieux lors de votre envoi d'un ouvrage suivant à leur comité de lecture.
La critique selon laquelle "Edilivre" ne paye pas de droits d'auteur est à mettre dans le contexte général du monde de l'édition. Une myriade d'auteurs publiés par des maisons honorables, ayant obtenu un contrat d'édition, droits d'auteur payés à la première vente selon ce contrat, peuvent témoigner qu'il n'en sera rien. -"Nous n'en n'avons vendu que 480, vous comprenez...Il en faut 500 pour que l'édition soit amortie"...Et allez vous faire voir, auteur non professionnel...
Yannick Lelombard
17/09/2022 à 01:32
Vous aviez eu un à-valoir pour l'édition de votre livre ?
Victor Moritz
19/07/2021 à 18:02
Je ne comprends pas bien les reproches de Gaston Michel....!
Le rôle d'un éditeur, me semble-t-il, est d'imprimer un livre conformément au contrat signé.
Les frais de promotion, pour vendre, sont toujours à la charge du client.
Les acheteurs disposent de trois éléments pour se décider:
1/ La notoriété de l'écrivain.
2/La vision de la couverture.
3/Le résumé du livre.
Ni le style de l'auteur, ni l'"histoire" décrite ne sont connus.
Personnellement, en 2020, j'ai auto-édité un livre sur KDP Amazon, avec pas mal d'actions promotionnelles, même un site Internet. La couverture me semble bonne. Le résumé de mon essai/roman me paraissait de nature à vouloir en savoir plus. Pourtant, en 18 mois je n'ai même pas enregistré une seule vente..... !
Pourquoi ....? je me pose encore cette question......!
Le public ressent, peut-être, une certaine lassitude de tout .....? ou encore, son refus d'entreprendre l'effort de la lecture d'un livre.....?
Je comprends la déception de M. Gaston Michel mais je ne suis pas certain qu'Edilivre soit fautif!
L'avenir, pour les auteurs inconnus, comme moi, faudrait-il le chercher du côté de la lecture après avoir choisi une voix ???
Peut-être que les Éditeurs devraient proposer ce type de lecture....?
Salutations à Tous et à Toutes.
Victor Moritz
Gary
05/08/2021 à 22:13
...Je ne vais pas perdre de temps, Fuyez Edilivre! C’est des petits rusés qui vivent des rêves des nouveaux écrivains. Leur seul objectif est de vous faire payer un maximum d’options. Votre livre...ils s’en foutent complètement. C’est la réalité.
Michelle Augereau
04/11/2021 à 15:54
J'ai publié mon 1er livre il y a quelques semaines et je suis très déçue. J'ai dû acheter mon propre livre, ils réclament beaucoup d'argent pour de la publicité sauf qu'avec 865€ mensuels je ne peux pas donc personne ne peut connaître mon livre.... Voilà l'argent, toujours l'argent, sinon vous n'êtes personne !!!! 😡
Boualem Saadi
10/12/2021 à 21:50
A ce jour, hormis les livres que j'ai acheté à Edilivre - dont je peux accéder sur mon compte personnel en tant qu'auteur d'un ouvrage publié - je n'ai aucun aperçu sur les les exemplaires éventuellement vendus par d'autres distributeurs (Fnac et autres distributeurs, autres diffusions consultables et monnayables etc.). A mes courriers, comme réponse: un récapitulatif des ventes Edilivre (dont ce que j'ai pu acheter).
Boualem Saadi
10/12/2021 à 22:29
J'ai publié un travail de recherche à caractère historiographique à Edilivre en 2107.
A ce jour, hormis environ 8 exemplaires que j'ai commandé pour les offrir à des proches: je n'ai aucune visibilité sur les ventes potentielles (Edilivre, autres distributeurs et modes de distribution).
Si des auteurs sont dans la même situation, qu'une existe pour associer nos plaintes et démarches:
je souhaiterais m'associer afin de défendre mes droits d'auteur.
Jean-Baptiste LECCIA
01/01/2022 à 08:03
j'en pense que les détracteurs se méprennent sur la maison EDILIVRE. Pour beaucoup d'entre les auteurs publiés chez EDILIVRE, il s'agit d'une opportunité de se faire éditer sans frais (pas la peine de choisir les options) et de proposer le livre à notre entourage voire au-delà. C'est déjà pas mal non ? Sauf si on n'admet pas de ne pas être présenté au Goncourt ou au Renaudot.... Un peu de modestie svp !
jbleccia
16/09/2022 à 17:47
cette pétition est ridicule. Personnellement j'ai publié 4 ouvrages chez ediivre et deux chez l'harmattan. Bien content de trouver un éditeur à chaque fois. C'est à l'auteur d'assurer la promotion, évidemment, cela fait partie du jeu. Grace à edilivre j'ai pu prendre contact avec une éditrice italienne, mon livre a été traduit en italien, édité, et vendu à 7500 exemplaires.
Cydu
12/08/2023 à 03:24
Bonjour,
Depuis trois mois, je cherche à obtenir le paiement de mes droits d'auteur qui, selon mes calculs, auraient dû dépasser le seuil fatidique de 79 €. Plutôt que de vous ennuyer avec l'ensemble des échanges entretenus avec Edilivre, je vais directement vous donner la conclusion en vous recopiant le mail de réponse que la responsable "relation auteurs" m'a envoyé (c'est du tout frais) :
Le montant que vous m'indiquez doit correspondre à un calcul antérieur.
Pour information, nous avons repris la maison d'édition Edilivre, il y a tout juste un an et demi, et nous lui avons ainsi évité une liquidation judiciaire qui aurait été particulièrement préjudiciable pour les auteurs et l'ensemble de ses collaborateurs.
Lors de ce rachat, acté par le Tribunal de Commerce de Paris, nous nous sommes engagés à régler l'intégralité des droits d'auteurs acquis sur des ventes réalisées à partir du 1er janvier 2020, ce que nous avons commencé à réaliser à partir de juillet 2022.
Le report indiqué dans les droits d'auteur 2022 correspond aux droits générés au titre des exercices 2020 et 2021 et présents dans un report éventuel au 31/12/21.
Les reports antérieurs au 1er janvier 2020 sont définitivement perdus dans le cadre de la liquidation judiciaire du groupe APARIS, précédant propriétaire de la maison d'édition. Le seul recours que vous puissiez avoir serait de contacter le mandataire de cette liquidation. Malheureusement, nous n'avons pas leurs coordonnées.
En gros, je résume : ce que vous avez gagné et qui n'a pas été payé avant 2020 est définitivement PERDU. Ce n'est "que" 60 € de perdus en ce qui me concerne, mais si vous le multipliez par le nombre d'auteurs et le nombre d'ouvrages concernés, j'imagine que ça devient plus intéressant.
Ce seuil de 79 € est un tout simplement un scandale. J'ai, à ce jour, une trentaine d'euros cumulés depuis 2020. Je leur en fais cadeau, car les maisons dites "alternatives", c'est terminé pour moi.
Automne Vall
16/11/2023 à 11:41
Edilivre maintenant,
Automne Vall, auteure de : « Même le diable a pleuré » mon troisième roman publié chez Edilivre. Une maison d’édition sérieuse. Travail soigné, rapidité et efficacité… Une équipe formidable qui répond rapidement à nos attentes. Edilivre accessible à tous, car rien à débourser. À moins que la présentation standard très correcte ne vous convienne pas, il est alors possible que vous ayez recours à une option payante. Mais ceci est votre choix, rien ne vous y oblige. Les soins apportés à votre ouvrage seront toujours impeccables. J’ai fait confiance à Edilivre et je n’ai jamais été déçue. Cessez de chercher un éditeur qui vous demandera de l’argent. La maison d’édition Edilivre vous propose un travail excellent et gratuit. Merci à toute l’équipe !
Bousquet Eugène
25/04/2024 à 09:53
En 2014, à 76 ans, j'ai écrits deux livres (Mes 24 mois dans un commando dans le Sud Oranais et Visé par le destin où, peut'être les conséquences d'un conflit avec contrats.
En 10 ans, 48 livres ont été vendus dont la plupart par moi-mème à mon entourage.
Depuis trois ans environ, je ne parviens plus à me connecter aux compteurs des ventes que je pouvais consulter.
En 2023, j'apprends par un simple mail que la société EDILIVRE aurait été rachetée. Renseignements pris auprès des organismes judiciaires sans aucun intér^t pour rétablir tout ça.
J'ai donc adressé un dossier complet au Parquet du Tribunal Judiciaire de Paris.
Je suis très déçu car j'ai maintenant 85 ans et ces complications grèvent ma santé et mon moral.