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Les Ensablés – "L’Altana ou la vie vénitienne" (1928) de Henri de Régnier (1864-1936)

Si l’on n’avait pas rêvé d’être heureux, la vie serait sans cruauté. (Marcel Proust)
Avec trois chroniques sous la plume de Hervé Bel, l’une sur Histoires incertaines, l’autre sur son entourage, le Club des longues moustaches, la dernière enfin, sur son fils, Pierre de Régnier qui écrivit Chroniques d’un patachon, Henri de Régnier est l’auteur dont l’univers est le plus relancé parmi les Ensablés, et il en est devenu au fil du temps à la fois le champion et l’emblème. Il y a donc quelque chose d’intimidant à rajouter quelques pages et un quatrième opus à cette œuvre de réhabilitation ; on redoute de déplaire ; on soupçonne que clandestinement, quelque part entre Paris et Venise, se réunit encore ce Club des Longues moustaches, que M.Bulteau (1) a admirablement décrit, redoutable cénacle agissant qui peut faire réussir ou échouer une carrière littéraire !

Le 06/10/2019 à 09:00 par Les ensablés

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06/10/2019 à 09:00

Les ensablés

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Par Antoine cardinale

« Mon Dieu, que les hommes sont bêtes ! »
Il faut commencer par la part sombre. C’est avec le triomphe de sa Messe des morts qu’Hector Berlioz enterra sa vocation de médecin ; c’est par son prestigieux mariage avec Marie de Heredia, en 1895, qu’Henri de Régnier débuta une longue vie de célibat. Ce fut une union marquée de l’encre de l’orgueil littéraire : il triomphait de Pierre Louys, rival amoureux et espoir naissant de la littérature, et il entrait dans la famille du prince des Lettres françaises, Jose Maria de Heredia. Henri de Régnier paya bien cher ce mariage, et pas seulement parce qu’une grande partie de sa fortune servit à écoper le naufrage d’un Heredia qui se ruina au baccarat.
Marie était belle, et Edmond de Goncourt nous la décrit d’ailleurs au jour de son mariage : des yeux diablement noirs, une mignonesse de traits rares chez une brune, et cette forêt de cheveux qui lui fait comme la visière d’un casque d’ébène. Et elle est aussi affranchie des conventions qu’elle est belle : sa famille avait préféré Henri de Régnier, c’est donc à Pierre Louys qu’elle donnerait sa nuit de noces, au cours d’une nuit mystérieuse, dont elle donna le récit impudique dans son premier roman, L’inconstante. Le poète des Chansons de Bilitis aima à photographier Marie, et ces photos, qui sont aujourd’hui dans le public, laissent peu de place  à l’imagination. Les liaisons qui se multipliaient, que Marie s’ingéniait à trouver dans le cercle le plus proche, sans en excepter les femmes, mirent rapidement l’amour propre de Henri de Régnier en lambeaux. S’il ne renonça pas de facto à ses droits conjugaux, comme André Gide en fit courir la méchante rumeur, la distance entre eux se marqua rapidement et il dut alors craindre les caresses de Marie comme on craint des arrières pensées et être plus épouvanté encore de ses aveux que de ses mensonges.
En 1898, il lui naît un fils qui sera Pierre de Régnier pour l’état-civil mais pour l’état civil seulement : l’enfant est le portrait craché de Pierre Louys. Le chagrin mettra son âme en croix, mais tout dans son œuvre fait silence sur cette douleur. Il roula sur elle le rocher du travail et de la dignité : Seul le silence est grand, tout le reste est faiblesse. Mais comme pour le monde il était moral que dans le mariage on épousât aussi les fureurs de la jalousie, il était fatal qu’on fît de sa passivité un reproche de faiblesse qui glissa, le temps aidant, vers des griefs d’immoralité qui touchaient à son œuvre. Albert de Mun qui fit à l’entrée de Henri de Régnier à l’Académie française ce qu’on n’ose nommer un éloge, asséna que chaque vers de lui était un assassinat de la prosodie et chacun de ses romans un attentat aux mœurs. Il est vrai que Marie - Gérard d’Houville à la librairie, car elle fut écrivain -  alla, en se donnant la publicité qu’il fallait, aussi loin qu’il est possible dans l’extravagance et la noirceur.

Six nuances de noir
A l’imitation de ces peintres qui sont capables d’inventer six différents sortes de noir, elle donna à son infidélité des formes ténébreuses toujours nouvelles et plus perfectionnées. Marie était mondaine en diable, et elle fut pour le Goncourt de Marcel Proust un soutien très efficace : en lisant les aventures d’Albertine, un signal rouge s’alluma-t-il dans l’esprit dépravé de Marie, en découvrant des dissimulations, des demi-vérités, des mensonges à double-fond dont elle connaissait tout et dont elle jouait sans remords, elle dont une des exclamations la plus fréquente, et au fond le dernier mot de sa philosophie, était « Mon Dieu, que les hommes sont bêtes » ? Ce signal s’alluma-t-il ? Je n’en suis pas certain : tendez un miroir à un assassin, il y verra une victime de l’Injustice. Dans quelle catégorie Honoré de Balzac, qui classa en romantiques ou classiques les névroses conjugales, eût-il placé le dossier de celle qu’on préfère nommer Marie de Heredia tant elle fut amante de tous et si peu épouse de Régnier ?

La mémoire et l’oubli
Si Henri de Régnier sut extraire à Venise la substance la plus précieuse de son œuvre, il le dut probablement au répit que daignait lui offrir Marie pendant ces séjours (3), non sans que la morsure disparusse tout à fait : Venise offrait au poète un exact dosage de mémoire et d’oubli (4) dont il prit la pleine mesure dans L’altana.
Observez ce Nous qui raconte ses séjours, c’est un Nous auquel on ne prête guère attention au début ; puis comme son insistance intrigue sans qu’aucune substance lui soit donné, on déduit alors paresseusement qu’il est un Nous de majesté. On finit pas comprendre qu’il est en réalité un Nous de convenance, puisque Marie y est incluse, mais sans que jamais, dans ce Nous de vengeance grammaticale, elle apparaisse, aussi invisible dans ce récit qu’elle le fut dans la vraie vie de l’auteur.
Je ne débattrai point sur la place à donner à Henri de Régnier parmi les historiens d’art. Disons-le, c’est un club dont il a dédaigné de faire partie. Imaginons plutôt qu’il est le vieil ami qui nous attend au café tandis que nous sortons d’un cours d’esthétique : celui qui, lorsque nous aborderons Albrecht Dürer, en récitant une leçon mal apprise, nous interrompt doucement en posant sa main sur notre bras et d’un regard, nous désigne à une table proche un beau profil de femme qui se dessine sur les frondaisons du printemps, de ces femmes aux chevelures dorées mordues par le velouté des verts posés en touches lourdes sur le fond du tableau et que Dürer sut peindre après qu’il eut compris les façons des peintres de Venise. Il dirait la chose avec simplicité, sans en faire une pesante leçon, en soulignant juste ce qu’il importe de retenir de ce qui ne serait qu’une illustration au naturel d’un fait d’art. Car l’art, qui nous emmène si loin au-dessus de la vie, prend cependant son appui sur elle, et sur elle seulement. Cette transformation que l’esprit fait subir aux choses et aux impressions et qui, dans certaines natures, devient littérature, ou peinture, ou architecture, c’est cela qui nous importe. Le chemin des sentiments, la contemplation, aussi connaissante, aussi pénétrante soient-elles, ne peuvent réaliser à elles seules cette transmutation : ce privilège si chèrement payé par Henri de Régnier, n’est arraché qu’au prix de ce ressouvenir, de cet accouchement  de douleur : l’œuvre littéraire.
La critique d’art n’ajoute rien à notre savoir et à notre connaissance de la vie mais ce qu’elle dit explique, documente et justifie quelque chose de supérieur qui est dans l’esprit de l’homme.

« …et que je suis heureux. »
Pourtant, comme l’envoi de ce livre, qui nous raconte sa première nuit de Venise, est tendre comme une confidence, doux comme une caresse promise !
Je n’ai pas envie de dormir. Où peut bien conduire le petit escalier dont j’ai aperçu sur le palier, en entrant dans ma chambre, les premières marches ? Il s’arrête à une porte qui n’est fermé que par un loquet. Je l’ouvre et je me trouve en plein air sur une plate-forme en bois entourée d’une rampe à hauteur d’appui. Cette terrasse, ce belvédère est posé sur le toit du palais. De là je domine ses vieilles tuiles en pente et je voisine avec ses hautes cheminées. Que vois-je encore ? un coin luisant du Grand Canal, le dôme arrondi d’une église, puis d’autres toits, d’autres cheminées, tout cela baigné dans la clarté d’une lune éblouissante enveloppé d’un silence profond…Ce soir, je ne sais qu’une chose, en cette belle nuit de septembre 1899, c’est que ce silence, ce clair de lune, ce palais, cette terrasse aérienne que je n’appelle pas encore une altana, tout cela c’est Venise et que je suis heureux.
Henri de Régnier a trente-cinq ans : c’est à cinquante ans qu’il dira à Venise un adieu tendre et aimant. Le dernier chapitre de l’Altana date de 1924 et s’intitule Venise retrouvée. Ces deux dates, 1899 et 1924, qui marquent son parcours vénitien, il a voulu qu’elles figurassent en sous-titre de son ouvrage.
Qu’était la Venise de 1899 ? Avec un plan de 1792, on pouvait s’y guider encore. Quelques jardins, à la Giudecca, ont disparu et la vieille église San Geminiano a été rasée pour faire place à une aile des Procuraties qui ferment maintenant la place Saint Marc. La gare a mis au bout de la ville comme une vilaine escarbille. Mais enfin elle est presqu’intacte, à l’image de cette cité idéale qui selon Aristote doit pouvoir être embrassée d’un seul regard : ses sestiere mordus comme dans une eau-forte par l’acide des canaux et des rios, ses places aux vieux puits gothiques, et sur ses murs se trouvent encore de merveilleux hasards de couleur : la fraîcheur d’un réséda jaune juché on ne sait comment sur un mur, dont le ciment gris devient comme le fonds guilloché d’une nature morte.
Dans la douceur balsamique de Venise, ses souffrances sont non pas envolées mais suspendues, telles ces blessures qu’on ne ressent plus, qui ont laissé leurs marques sur notre chair mais qu’on ne  comprend pas davantage qu’on ne comprend la souffrance d’autrui. Cette paix profonde qu’à peine nos rêves peuvent former et que notre raison énervée ne peut concevoir, il l’atteignit sans doute. Il lui fallut combattre seulement une grande activité de rêverie et une grande paresse d’esprit. Car il arrive qu’on emporte ses démons avec soi : cette humeur de flânerie, cette façon amusée d’assister au manège pittoresque et aux spectacles intéressants qu’offrent une ville et des milieux étrangers, cette conviction tranquille et vraie qu’il n’est rien au-dessus du plaisir de voir une belle chose avec une personne que l’on aime.
Il évita toujours la saison, celle du Lido et de ses baigneurs. Il aime à venir aux derniers feux de l’été, quand la lagune remue mélancoliquement des orages de l’automne : Venise chatoyante d’or vrai, telle qu’enfin son coeur la demande : la tendre et molle atmosphère qui monterait d’un jardin clos de hauts murs derrière lesquels s’entend le brassage des flots. Henri de Régnier veut nous donner le mode d’emploi de Venise : être soi-même et dans cette ville des masques, retrouver de soi le véritable visage.

La fin de l’enchantement
Car celui qui à Venise veut autre chose que la beauté, ne sait pas ce qu’il veut ; celui qui à Venise veut autre chose que la beauté, ne sait pas même pas ce qu’il demande à la vie. Qu’est-ce qui est ancien ici ? Les humiliations du mariage lui semblent plus reculées dans le passé, quoiqu’aussi désolées, que les murs ruinés de Torcello.
Chose de beauté ? certainement, mais Henri de Régnier sait aussi que Venise fut cette île au Trésor que léguèrent aux dilapidations des dogaresses et de leurs sigisbées, à ce XVIII éme siècle qu’il adora, les Vénitiens des siècles de fer ; la race la plus conquérante de l’Italie, qui mit en tutelle l’empereur byzantin, bastionna l’Orient de Zante à Famagouste, en fit le boulevard militaire de la chrétienté, et qui n’oublia pas au passage d’enrôler Dieu, ne doutant pas que l’observance catholique pût jamais contredire à la vigilance la plus serrée de l’intérêt du commerce, quoique dans cette ville où tout respire l’opulence, un tas d’infortunés, près d’expirer de froid et de misère, couchent à demi-nus sous les portiques .
En 1899 la Tempête de Giorgione n’est pas encore entrée au musée de l’Accademia mais ses propriétaires ouvrent volontiers les portes de leur palais aux connaisseurs de passage. Au café Florian, là-même où Théophile Gautier pensa tomber à la lecture du Journal des Débats lui apprenant la mort de Balzac, on se rencontre avec les Parisiens de Venise. Paul Morand, dans Venises a mieux que personne évoqué ce cosmopolitisme savant, cet automne 1913, le dernier automne avant que la guerre soit déclarée, avant la catastrophe qui allait sonner la fin de l’enchantement. Mais il faut retenir que loin d’y rechercher seulement les agréments de la société et son remuement de vanité, loin de vouloir tremper sa plume dans l’encre tiède des théories, Henri de Régnier chercha à Venise, plus que tout, à surprendre le secret d’une vie heureuse.
Suivons-le lorsqu’il décrit une fresque de Tiepolo. On cherchera en vain une leçon d’histoire de la peinture : on trouvera en revanche une posture pleine de simplicité, confiant au hasard de la flânerie les impressions les plus personnelles et recevant de cette peinture vénitienne une leçon profonde que les manuels d’histoire de l’art sont bien impuissants à donner : leçon de lumière et d’une sensualité pleine d’intelligence.
C’est une des plus belles décorations de Tiepolo que le plafond qu’il peignit pour cette scuola et je vais souvent l’admirer. En flânant par les calli, je gagne le campo San Barnaba et le campo di Santa Margherita. La Scuola dei Carmini est tout à côté, non loin de l’église Santa maria dei Carminati. Après un regard donné à la façade, j’entre. Je monte un grand escalier décoré de stucs baroques et me voici dans une vaste salle. La composition principale nous montre la Vierge dans sa gloire. Elle monte dans un ciel délicieux, tenant entre ses bras l’Enfant, entourée d’anges. Elle monte d’un vol bienheureux, miraculeux et facile. Elle monte lumineuse dans la lumière tandis qu’aux quatre angles du plafond d’exquises figures féminines personnifient les Vertus : la Foi, l’Espérance, mais c’est vous que j’aime entre toutes, vous l’Humilité et vous la Mansuétude si mollement étendue et serrant contre vous un agneau innocent. Comme j’aime votre doux visage, votre corps paresseux et cette jambe un peu grasse qui sort nue des lâches draperies qui vous couvrent et où vous vous allongez si vivante et si tiède.
Foi, Espérance, Humilité et Mansuétude : ces Vertus, comme elles font écho à son calvaire sentimental ! Les séjours à Venise furent ainsi : comme la rémission d’une maladie dont il a renoncé à la guérir ; ne refusant à Marie aucune tendresse, et lui partageant bien plus que sa part d’amour conjugal. Il enterra si profondément sa fierté que Dieu lui-même, je crois, ne la retrouverait pas au Jugement dernier.
De retour à Paris, privé de tout bonheur domestique, il s’isole dans sa bibliothèque qu’il décrivit dans Venise chez soi. C’est pour lui comme l’amorce du voyage de l’automne suivant : faïences de Bassano, miroirs anciens aux dorures fanées, meubles peints et décorés en manières de laques où s’étagent des personnages à longues nattes et à chapeaux pointus entre pagodes, kiosques et ponts courbes. Là, il écrit par bribes, ces Mémoires des choses, reflets de ce passé dont les images vivantes survivent à la cendre des années mortes et il fait la recension des heures immobiles, celles qui ne nous demandaient rien, et dans lesquelles il reconnaissait, avec la confiance du pèlerin, le signe du bonheur.

 « Ainsi cela existe réellement ! »
Son œuvre fut un hymne permanent au rêve du bonheur et la matérialité de cet enchantement, ce furent les automnes à Venise, dans la surprise incrédule d’un Ainsi cela existe réellement ! (5)
Il existe une association des Amis d’Henri de Régnier : celui qui - premier président des Amis de Marcel Proust-  avait demandé sur son lit de mort qu’on ne formât jamais une Société de ses amis ne fut pas écouté : mais heureusement il est encore lu.
Henri de Régnier s’éteignit le 23 mai 1936. Il portait depuis longtemps le deuil mélancolique du bonheur et, au jour de vérité, dans le ciel blanchi qui s’ouvrait à lui, les étoiles une à une s’étaient éteintes : le bonheur conjugal, la confiance, la fausse brillance de la gloire… Je veux imaginer que, fermant les yeux, âme languissante, sur un jour dont il ne connaitraît jamais le terme, il répéta la belle et triste plainte qu’il signa dans ses Esquisses vénitiennes : Le ciel seul ce soir va s’habiller en Scaramouche .

1  Michel Bulteau, Le Club des Longues moustaches , Paris, Quai Voltaire, 1988
2  La liste de ses œuvres commence par L’inconstante, suivi de L’esclave, pour se terminer par Les rêves de Rikiki et Proprette et Cochonnet qui est, rassurons les lecteurs, un livre illustré pour enfants.
3 Lors du voyage de 1913, alors que Marie sort à peine de la plus tapageuse, de la plus tumultueuse de ses liaisons avec Henri Bernstein, dont l’emprise la conduisit à demander le divorce à un Henri de Régnier qui ne daigna pas donner de réponse, les Régnier retrouve à Venise Jean-Louis Vaudoyer, Edmond Jaloux et Emile Henriot qui ont tous eu une brève, tendre mais concrète liaison pour Marie ! Et le séjour ne se passa pas sans que Marie fasse la connaissance et prisse date avec Gabriele d’Annunzio qui sera un de ses prochains amants…On trouvera dans la biographie de M.Robert Fleury, Marie de Régnier (Texto, 1990) une biographie complète et bien documentée.
4  Marcel Proust, La fugitive.
5  Sigmund Freud, dans une lettre à Romain Rolland, décrit par ces mots son émerveillement de voir, pour la première fois de sa vie, l’Acropole d’Athènes

1 Commentaire

 

Bertrand Vibert

08/10/2019 à 22:30

Qu’Antoine Cardinale se rassure : Il n’existe pas de Société des amis d’Henri de Régnier, mais bien une Société des lecteurs d’Henri de Régnier. Or la lecture critique est d’abord une affaire d’exactitude. C’est en tout cas ce à quoi s’essaie Tel qu’en Songe, la revue annuelle de la Société (https://slhdr.hypotheses.org/).
Bertrand Vibert, président de la SLHDR

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Avec une préface documentée de Nicolas d’Estienne d’Orves (notamment romancier « Prix Roger Nimier » et spécialiste de Rebatet), la collection « Bouquins » a publié récemment un recueil des œuvres principales de Hugues Rebell dont seuls les gens de mon âge rappelleront qu’elles furent rééditées dans les années 80 par Hubert Juin, dans la collection 10/18, avec d’autres auteurs « fin de siècle ». Par Hervé Bel.

11/09/2023, 11:55

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Les Ensablés - Le meneur de Loup (1857) d'Alexandre Dumas (1802-1870)

Dumas ? c’est Gaston Pescou, signant Peskow ou Peskov, mais aussi G. de Morlon, baron de Cherville, qui est en réalité –pour les trois-quarts- l’auteur caché de ce roman. Il est dans sa spécialité : le roman de chasse. Qu’on en juge par quelques titres tirés de sa bibliographie : Les Aventures d'un chien de chasse, Histoire d'un trop bon chien, Contes de chasse et de pêche, Contes d'un coureur des bois, Montcharmont le braconnier, Le Gibier plume et la même année Le Gibier poil, sa science s’étendant même aux sauvages horizons de l’Afrique et de l’Asie avec Les Éléphants, état sauvage, domestication.

Par Antoine Cardinale

27/08/2023, 09:00

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Les Ensablés - Les Étangs de la Double, de Geneviève Fauconnier

En 1995, les éditions Le Croît vif, à Royan (Charente Maritime), rééditaient trois romans de Geneviève Fauconnier (1886-1969) : Les Trois Petits Enfants bleus (1927), Claude (1933) et Les Étangs de la Double (1935). La même année, Omnibus reprenait Pastorale (1942), intégrant cet autre roman de la même auteure dans Gens de Charente et de Poitou, au sommaire duquel figurent aussi des romans de Jean-Richard Bloch, Pierre Véry, Ernest Pérochon, André Theuriet et Pierre Loti. En outre, Les Étangs de la Double reparaissait en 2020 aux éditions La Geste, à Niort, en Nouvelle-Aquitaine. Par François Ouellet.

13/08/2023, 11:19

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Les Ensablés - Le fer rouge de Paul-André Lesort, ou l'emprise

Paul-André Lesort (1915-1997) aurait pu intituler son cinquième roman L’emprise, mais il a choisi un titre plus incisif : Le fer rouge. Paru en 1957, l’ouvrage de ce romancier étiqueté « grand écrivain catholique » choqua autant les lecteurs que la critique, à quelques rares exceptions près comme Jean Cayrol (« Ce n’est pas un spectacle auquel il nous convie,...mais une quête, une aventure avec « risques et périls»... Son honneur est de déranger et de se déranger...Beaucoup n’ont pas compris la route surprenante qu’il put choisir sans avertissement »). Par Marie Coat.

30/07/2023, 10:05

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Les Ensablés - Petit Louis, d'Eugène Dabit

Chers amis des Ensablés, notre site accueille aujourd'hui une nouvelle contributrice, Isabelle Luciat, à qui nous souhaitons la bienvenue au sein de notre équipe. Pour son premier article, elle a choisi "Petit Louis" deuxième roman d'Eugène Dabit, qui avait rencontré le succès avec L'Hôtel du Nord, paru en 1929. Hervé BEL.

16/07/2023, 09:00

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Les Ensablés – Des hommes passèrent…, de Marcelle Capy

Pendant la première moitié du XXe siècle, de nombreux romans « champêtres » ont été publiés, et les Ensablés n’ont pas manqué d’en chroniquer. Parmi ceux qui nous ont particulièrement marqués, rappelons l’admirable Campagne (prix Femina 1937) de Raymonde Vincent que les éditions Le passeur viennent de rééditer et La vie d’un simple, d’Émile Guillaumin. Il me faut en ajouter un autre, récemment paru chez La Thébaïde d’une romancière complètement oubliée, Marcelle Capy. Par Hervé BEL

02/07/2023, 12:20

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Les Ensablés - Cinis in cinerem, de Régis Messac (1893-1945)

Les Éditions de La Grange Batelière achève par Cinis in cinerem (allusion à la Genèse « tu es poussière et tu retourneras à la poussière), la publication des quatre romans policiers de Régis Messac, auteur que nos amis des Ensablés commencent à connaître (Quinzinzinzilli, Le mystère de Monsieur Ernest). A mon goût, c’est le roman plus étonnant, le plus attachant aussi, car il s’y mêle le gothique, le fantastique, la psychanalyse et le scientisme du XIXème siècle, dans une ambiance mystérieuse : plaisir assuré pour tous ceux qui ont aimé Gaston Leroux, Maurice Leblanc, Stevenson, Edgar Poe, et j’en passe. Par Hervé Bel

11/06/2023, 09:00

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Les Ensablés - Le tramway des officiers (1973) de Georges Thinès

Georges Thinès  (1923-2016) est un écrivain belge de langue française né en 1923 à Liège et décédé en 2016 à Court-Saint-Étienne. D’abord attiré par les lettres classiques, il fut étudiant en philosophie et lettres à la Faculté universitaire Saint-Louis de Bruxelles. Après son engagement à la Royal Navy durant la guerre, Georges Thinès renonce à la philologie et s’oriente vers la psychologie. Professeur à l’université de Louvain, il fut un spécialiste de renommée mondiale dans le domaine de l’éthologie animale. Excellent musicien, fondateur de l’orchestre symphonique de Louvain, il fut encore poète, nouvelliste, romancier, dramaturge, essayiste. Par Armel Job

28/05/2023, 09:00

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Les Ensablés - Les aiguilles à tricoter de Denis Belloc, le bas bruit de la violence

Décédé en 2013 à l’âge de 64 ans, Denis Belloc ( (1949-2013) a marqué d’une empreinte noire la littérature française. Son œuvre, une dizaine de romans parus, s’abreuve au sirop de la rue. Mais ce liquide est violent et amer. C’est l’univers de la toxicomanie dans Képas (Lieu commun, 1989) ou de la prostitution dans Suzanne (Lieu commun 1988) qui forme le décor des romans de Belloc dont l’entière matière est autobiographique. Par Denis Gombert.

14/05/2023, 09:00

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Les Ensablés - Heureux les pacifiques de Raymond Abellio (1907-1986)

En janvier 1947, les éditions du Portulan publièrent un épais volume au titre biblique, « Heureux les pacifiques », que la critique accueillit avec force éloges, n’hésitant pas à parler de «roman fracassant et excitant » (Pierre de Boisdeffre), de « roman d’une génération » (Maurice Nadeau), tous se montrant impressionnés par  la justesse d’un tableau riche et complexe d’une époque charnière (1934-1945): ainsi Pierre Descaves, selon lequel ce roman est « sans aucun doute, le document le plus important, le plus impressionnant qui nous ait été donné depuis quinze ans, sur l’état d’une jeunesse que guettait le conflit de 1939-1940 et les années, noires et rouges, des refus ou des abandons ». Par Marie Coat

30/04/2023, 16:45

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Les Ensablés - Le renard à l'anneau d'or, de Nelly Kristink    

Mariève a vingt-trois ans lorsqu’elle épouse Gilles, de dix ans son aîné. Ce mariage la conduit à s’installer chez lui, dans un domaine forestier des Hautes Fagnes, à l’est de la Belgique. Le manoir du Rondbuisson, situé à l’orée du bois, est la résidence de quelques personnages rustiques et gentiment intrigants. Tout semble en place pour assurer le confort de Mariève, dans un cocon où l’on ressent plus qu’ailleurs le rythme envoûtant des saisons. Mais pourquoi n’y semble-t-elle pas heureuse ? C’est l’histoire de la lente dégradation d’un amour s’abîmant au grattage de l’écorce. Par Louis Morès. 

10/04/2023, 09:47

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Les Ensablés - Jeunes femmes en uniforme, de Terreska Torrès

« Elles sont les premières. Cinq filles. Jeunes, timides, heureuses, excités, cœurs battants et prêtes à mourir pour la France. » Nous sommes en 1940. La France vient de perdre la guerre. À Londres, la France libre sous l’impulsion du général de Gaulle fait ses premiers pas. Pour la première fois, les femmes prennent part au conflit sous l’uniforme français. Un Corps féminin de Volontaires de la France libre est créé, dans lequel s’enrôlent les héroïnes de ce roman, ainsi que son autrice, Tereska Torrès. Par Carl Aderhold.

26/03/2023, 17:17

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Les Ensablés - Kikou Yamata (1897-1975), la Japolyonnaise

Qui se souvient aujourd’hui de Kikou Yamata, une écrivaine née à Lyon en 1897 d’un père japonais et d’une mère française et décédée en 1975 à Genève ? Étonnante et attachante figure, auteure d’une œuvre importante. Par François Ouellet

12/03/2023, 10:00

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Les Ensablés - Génération hussards, de Marc Dambre

En septembre 2022, Marc Dambre, spécialiste de Roger Nimier, a publié chez Perrin une somme passionnante (je pèse mes mots) intitulée Génération hussards, en référence à une mouvance littéraire des années 50. L’occasion d’aborder avec lui non seulement la vie et la production littéraire des « hussards » les plus connus, mais aussi d’en (re)découvrir d’autres, dont Stephen Hecquet, objet d’un récent article des Ensablés, et de revisiter trente années de vie culturelle française. Par Hervé Bel

20/02/2023, 09:56

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Les Ensablés - Henry Thoreau sauvage, de Léon Bazalgette

Emmanuel Bluteau m’a envoyé ce livre, Henri Thoreau sauvage, qu’il vient de rééditer dans sa maison d’édition, la Thébaïde, avec ce petit mot : « Voilà un vrai ensablé ! ». Par Hervé Bel.

05/02/2023, 09:00

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Les Ensablés - Deutschland de René Trintzius (1898-1953)

Quiconque vous demanderait ce qu’évoque pour vous le nom de Trinztius, vous resteriez coi ou chercheriez en vain du côté des érudits anversois de la Renaissance. Bien oublié aujourd’hui, René Trintzius fut très connu dans le monde des lettres de la première moitié du siècle dernier. Né en 1898 dans une famille bourgeoise de Rouen -son père était un architecte renommé- il abandonna très en amont une carrière de magistrat pour se consacrer dans un premier temps au journalisme, puis rapidement à l’écriture de pièces de théâtre et de romans. Par Marie Coat

22/01/2023, 09:00

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Les Ensablés - Malpertuis (1943) de Jean Ray (1887-1964)

Au carrefour de ruelles obscures se dresse Malpertuis. Quentin Moretus Cassave, le maître de cette grande maison, s’éteint sur son lit de mort et fait lire à sa famille réunie les articles de son testament. Pour recevoir l’héritage, les héritiers doivent s’engager à venir vivre au sein de ce lieu rempli de mystères et seul le dernier d’entre eux recevra la fortune. Le dernier ? Dans cette demeure hantée peuplée d’une faune étrange et où le temps s’étire à la croisée des mondes, les périls sont immenses. Jean-Jacques Grandsire, un jeune neveu de Cassave, nous confie avec effroi les heurts et malheurs de Malpertuis. Un chef-d’œuvre du fantastique belge à redécouvrir. Par Louis Morès. 

08/01/2023, 09:00

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Les Ensablés - une biographie de Marie Borrély (1890-1963)

J’ai parlé, il y a quelques mois dans cette chronique, de Maria Borrély (1890-1963), une romancière d’exception de la Haute-Provence. Voici qu’une belle biographie vient de lui être consacrée par Danièle Henky aux éditions Le Papillon rouge, Maria Borrély. La Vie d’une femme éblouie. La biographe, qui a commencé à s’intéresser à Maria Borrély au début des années 2000, a pu avoir accès aux archives de l’écrivaine, se nourrir des souvenirs de Pierre Borrély, le cadet des deux fils de l’écrivaine, qu’elle a maintes fois rencontré, travailler aux premières rééditions avec Paulette Borrély, la femme de Pierre. Par François Ouellet

25/12/2022, 09:00

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Les Ensablés - La baie des Wallons (1991) de Viviane Dumont

Dernier tome d’une trilogie de romans historiques suivant sur trois générations l’histoire d’une famille aux XVIe et XVIIe siècles dans les Provinces-Unies et les Pays-Bas espagnols, La Baie des Wallons relate les aventures du jeune Tristan de Noirfontaine, un orphelin seul héritier de sa lignée ne rêvant que d’exploration au point de s’embarquer dans un navire à la conquête du Nouveau Monde. C’est avec enthousiasme qu’il participera àl’émergence d’une nouvelle ville et d’une société lui offrant une vie pleine de promesses, à condition de faire preuve de prudence et de ne pas oublier ses racines.

Par Louis Morès.

11/12/2022, 09:00

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Les Ensablés - Adieu mes quinze ans de Claude Campagne

Un chef-d’œuvre de la littérature jeunesse : Adieu mes quinze ans fut en 1960 un véritable phénomène éditorial : plus de 650.000 exemplaires écoulés. Le livre fut traduit en 11 langues et adapté en un feuilleton de 10 épisodes qui fit les beaux jours de l’ORTF au tout début des années 70. Il faut croire que ce roman sur l’adolescence possédait quelque chose de particulier qui avait pu toucher toute une génération. Elle se retrouvait dans le portrait de Fanny, l’héroïne du roman qui voyait du jour au lendemain sa vie bousculée avec l’apparition de deux êtres et d’un secret. Mais quoi ? Par Denis Gombert

27/11/2022, 11:34

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Les Ensablés – Stephen Hecquet, vie et trépas d’un maudit de Frédéric Casotti

Stephen Hecquet, avocat, écrivain… Pour beaucoup, ce nom ne dit plus rien. Auteur d’une dizaine de romans publiés dans les années cinquante, il est pourtant considéré comme l’un des membres de ce groupe que Bernard Frank appela les « hussards ». Ses romans n’ont jamais été réédités (sauf en 1993 pour « Les collégiens »). Début 2022, est parue chez Séguier une courte et bienvenue biographie de Stephen Hecquet par Frédéric Casotti intitulée Stephen Hecquet, vie et trépas d’un maudit, dont les Ensablés se devaient de rendre compte, d’autant qu’en 2013 notre ami Henri-Jean Coudy (dont les parents connaissaient bien Hecquet) avait déjà fait un article à propos d’Anne ou le garçon de verre.

13/11/2022, 09:00

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Cinq filles perdues à tout jamais, cinq filles en quête d'identité

BONNES FEUILLES – Cinq adolescentes se retrouvent échouées sur une île déserte. Oscillant entre les impératifs de survie et les interrogations identitaires, ces jeunes héroïnes traversent la frontière de l’enfance pour atteindre l’âge adulte, sous la plume habile de Kim Fu. Traduit de l’anglais par Annie Goulet, ce roman d’aventures tisse une trame narrative captivante.
 

07/05/2024, 08:00

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Quand Aravind Jayan étale l'amour au grand jour

BONNES FEUILLES – L'effondrement tragique d'une famille indienne commence avec la mise en ligne d'une vidéo intime dans laquelle le fils aîné apparaît, à son insu, dans le rôle principal. Jeune couple s'éclate en plein air marque le début littéraire d'Aravind Jayan, ouvrage traduit de l'anglais (Inde) par Benoîte Dauvergne.

07/05/2024, 07:30

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Bifurcations, analyse socio-économique d'un monde en mutation

BONNES FEUILLES – Dans cet essai, Pierre Veltz explore et met à jour les dynamiques économiques, écologiques et territoriales de notre monde en mutation. 

07/05/2024, 07:00

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Zéroman tome 1, huitième publication d'Osamu Tezuka chez Flblb

À l’écart des hommes qui ne cessent de s’entretuer, une espèce animale s’est développée depuis des siècles pour devenir bien supérieure à celle des humains. Osamu Tezuka signe avec ZéroMan une huitième publication chez les éditions FLBLB.

06/05/2024, 16:54

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Avec Baguenaudes, Marion Jdanoff nous convie à une réflexion plastique et poétique sur la question de la représentation de l’érotisme. Elle développe un dictionnaire formel construit autour de multiples recherches sur le rapport au corps.

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Phase finale Tome 1 : Desmodus Sapiens

06/05/2024, 15:06

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L'amour d'un pays dévasté

BONNES FEUILLES - Layla, syrienne chrétienne, libre et indépendante, résiste à la guerre depuis le début. Cependant, quand la révolution islamiste ravage Alep en 2011 elle doit quitter sa ville pour se réfugier à Damas tout en voyant sa terre natale réduite en fumée.

06/05/2024, 08:30

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Couleurs flamboyantes du baroque italien

BONNES FEUILLES - La Chartreuse de Naples commence lorsque le marquis Alessandro de Paladini arrive dans une Naples florissante, alors la deuxième ville d’Europe, avec dans ses bagages, le tableau Le Mariage de la Vierge : une toile de l’atelier du Tintoret, peintre à Venise vers 1550. C'est ce tableau, doté de pouvoirs exceptionnels, qui en est le narrateur de cette histoire.

06/05/2024, 07:30

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La Parole aux négresses, œuvre pionnière du féminisme noir

BONNES FEUILLES - « Oui, il urge de te lire et de te connaître. Il urge de citer ton travail et de le replacer dans une généalogie des féminismes, dans une histoire des féminismes noirs où il a sa place entre les théorisations du Combahee River Collective, bell hooks, la matrice des oppressions de Patricia Hills Collins et l’intersectionnalité tel que vulgarisé par Kimberlé Crenshaw. » 

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Allumeuse, une histoire de la séductrice

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Le guide pour améliorer sa santé, regagner de l'énergie, cultiver la gratitude

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Un truand planqué dans le Jura pour se faire oublier, “l'arrêt curé”

Quand on merde, dans certains métiers, il importe de se faire gentiment oublier. Un plombier qui provoque un dégât des eaux, par exemple, deviendra surveillant de piscine. Mais un homme de main tuant le type qui n’aurait pas dû mourir… Lucien n’a plus le choix, pour échapper à son patron : il troque ses baskets contre une soutane, et une nouvelle vie…

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Melissa da Costa, au bout du monde

Et soudainement, tout fut chamboulé : Melissa da Costa, après cinq semaines dans le classement des 200 meilleures ventes, finit par prendre la première place. 13.268 exemplaires vendus des Femmes du bout du monde Prix Maison de la Presse 2023. Une réjouissante nouvelle pour l'éditeur Livre de Poche, et qui ne s’arrête pas là…

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Juan Branco fait son recueil d'aphorismes

BONNES FEUILLES - Paroles est le dernier ouvrage en date de Juan Branco, où il utilise avec maîtrise la poésie de l'aphorisme et la force des images pour étendre sa réflexion sur la société. 

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"Cette secrète sagesse qui coule comme une eau pure et souterraine"

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La face intérieure du langage

BONNES FEUILLES - ‘‘Le point de départ de toutes les théories mystiques du langage, par conséquent aussi de celle des kabbalistes, est la conviction que le langage, le médium dans lequel s’accomplit la vie spirituelle de l’homme, possède une face intérieure, un aspect qui ne se laisse pas réduire aux rapports de communication entre les êtres.

04/05/2024, 06:30

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Berlin et Madrid, deux villes à découvrir aussi par les livres

Qu’ont en commun Madrid et Berlin ? A part être deux villes capitales, les ressemblances ne sautent pas aux yeux du premier touriste venu. Pourtant, voici une idée originale de parcours à travers l'Europe : passer de la fraîcheur berlinoise à la chaleur madrilène, d'une bière rafraichissante à la douceur des tapas dans des soirées chaudes qui s'éternisent à la terrasse des cafés. 

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Majo No Michi, Le sentier des sorcières

BONNES FEUILLES - Mary, une livreuse à vélo, et Vera, une shopping addict, sont en colocation près de Strasbourg. Lorsque leurs lendemains de fête ne sont pas trop éprouvants, elles profitent de leur week-end pour faire du vélo dans les environs. Une vie apparemment banale pour deux jeunes femmes d'aujourd'hui... Mais en vérité, Mary et Vera sont des sorcières !

03/05/2024, 10:15

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Des "Tueurs de lune de miel" dans No love lost 

BONNES FEUILLES - « 2233, l'humanité est une espèce interstellaire. Les "résidents", créatures rencontrées aux abords de notre système solaire il y a près d'un siècle, furent la clé de cette évolution fulgurante. »

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Les femmes ont-elles le potentiel pour révolutionner la société ?

BONNES FEUILLES - En France aujourd'hui, une grande majorité des investissements sont orientés vers des entreprises dirigées par des hommes, et les femmes ne représentent qu'un quart des effectifs dans le secteur technologique. Il est impératif de changer cette réalité. 

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Combattre la destruction des biens communs

BONNES FEUILLES — « De convictions bâties dans la souffrance et la honte, j’ai fait une fierté. Je me suis réconciliée avec ma colère, qui est devenue une force motrice. Ma révolte ne me rend pas triste et ne m’empêche pas de jouir de l’éclat de la vie : au contraire, c’est parce que je crois profondément en la beauté des choses que j’en fais ma revendication constante. » 

03/05/2024, 07:30

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Patriartech : le rôle ignoré des femmes dans la tech

BONNES FEUILLES - « La course aux étoiles décrétée par Elon Musk est symptomatique de décideurs qui ne se soucient que de leur bon plaisir, sous couvert d’innover pour l’intérêt général – tout en maltraitant leurs employé·es et l’environnement, et aussi moi, qui ai dû lire de près tous les tweets d’Elon Musk pour écrire ce livre. » 

03/05/2024, 07:00

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Rainer Maria Rilke vous parle écriture

BONNES FEUILLES — “Nous n’avons aucune raison de nourrir de la méfiance à l’endroit de notre univers, car il ne nous est pas hostile. Recèle-t-il des frayeurs, ce sont les nôtres ; contient-il des abîmes, ces abîmes nous appartiennent ; des dangers apparaissent-ils, nous devons tenter de les aimer.

03/05/2024, 06:30

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L’artiste Sliimy, devenue Janis, publie un parcours de combats

BONNES FEUILLES - Janis Sahraoui, connue initialement sous le pseudonyme de Sliimy, a émergé dans le monde de la musique en partageant ses créations sur Myspace depuis sa chambre à Saint-Étienne. Malgré une enfance marquée par le harcèlement et la violence, elle trouve réconfort et expression à travers la musique, encouragée par le soutien inconditionnel de sa mère, Fatima.

02/05/2024, 18:36

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Antonin Artaud, toujours plus choquant, toujours plus mythique

BONNES FEUILLES — En novembre 1947, Antonin Artaud enregistre « Pour en finir avec le jugement de Dieu » pour la Radio Diffusion française. La diffusion de cette commande est prévue pour le 2 février 1948, mais la direction craint le scandale que la presse anticipe et alimente.

02/05/2024, 16:29

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Le pouvoir de l'amitié, selon Cicéron

BONNES FEUILLES — « Outre que l’amitié apporte tant et plus de bienfaits, elle les devance tous, rien qu’en baignant l’avenir d’espoir et en prévenant la déchéance ou l’épuisement des nos âmes. Qui contemple son ami contemple donc, pour ainsi dire, son propre reflet. Et grâce à l’amitié, les absents se font présents, les pauvres deviennent riches, les faibles forts et, plus difficile à admettre, les morts reviennent à la vie, tant leurs amis vivent nimbés de leur honneur, de leur souvenir et de leur regret. »

02/05/2024, 16:07

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Une joallière et un artiste dans les barricades de 1848

BONNES FEUILLES — Paris, 1846. Basilique et Clovis concentrent leurs efforts pour forger une existence qui leur est propre, entre joies et épreuves. Cachés dans le passage Potier, ils s'entourent d'une famille insolite, complice de leur ruse pour concrétiser un rêve autrefois interdit.

02/05/2024, 16:00

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Faire des économies grâce aux livres d’économie

En comprenant mieux l’univers capitaliste dans lequel nous évoluons, il est à la fois possible d’étendre de façon astucieuse sa surface financière tout en réduisant ses dépenses, avec une vision plus juste de la gestion d’un budget. 

02/05/2024, 09:26

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La quête de vengeance d’une femme chevalier  

Au XIIIe siècle, un jeune héraut est missionné pour aller chercher une épouse au futur duc de Bretagne. Mais sa mission s’annonce plus compliquée que prévu : la demoiselle en question se fait passer pour un homme, porte l'épée et a usurpé l’identité de son père, dans le seul but de se venger de l’assassin de sa famille. Une aventure riche en rebondissements dans la France du Moyen-Âge.

01/05/2024, 18:02

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Thé et lecture, une association harmonieuse et vertueuse

Quoi de mieux qu’un excellent thé pour accompagner la lecture de ses romans favoris ? Difficile, en effet, d’imaginer mariage plus harmonieux et plus heureux que celui du thé, aux vertus apaisantes, et de la lecture, aux vertus relaxantes.

01/05/2024, 15:08

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Hero Ticket : un orphelin aux tickets mystérieux

BONNES FEUILLES - Kyong-Ho, un orphelin qui a vécu une vie difficile, est persécuté à l'école. Confronté à trop d'épreuves douloureuses, il décide de mettre fin à ses jours. Alors qu'il semble poussé à ses limites, il rencontre Sierra, un ange de la mort, qui lui propose un marché singulier : échanger des années de sa propre vie contre des tickets mystérieux dotés de pouvoirs surnaturels.

01/05/2024, 08:00

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Sourde et aveugle, c'est ici que la communication réelle débute

BONNES FEUILLES — Une jeune fille sourde et aveugle vit seule dans une ferme isolée après le décès de ses parents. Elle ne communique avec les autres qu'en écrivant des lettres dans leur main ou en recevant des lettres dans la sienne. 

01/05/2024, 07:57

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C'est une bonne situation ça, espion ?

BONNES FEUILLES — Devenir espion pour le renseignement français est une proposition peu commune qui défie les lois de l'ordinaire. Thomas Verduzier, 27 ans, fraîchement diplômé en affaires internationales, s'ennuie fermement à son poste de collaborateur parlementaire au Sénat lorsqu'il est contacté par le service clandestin de la DGSE, connu sous le nom de « Bureau des légendes ».

01/05/2024, 06:47

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Les chats au royaume du bonheur

La philosophie ne semble pas apporter de réponses concrètes pour atteindre le bonheur. Selon John Gray, c'est en observant les chats que nous pouvons trouver des pistes pour vivre sereinement. 

30/04/2024, 17:11

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Un roman baroque à la turque

Ce roman est à la fois poétique et truculent, avec des phrases qui semblent sortir d'un conte moderne et des expressions qui évoquent un passé ancestral. Écrit à la première personne, ce livre baroque emprunte son titre à un proverbe derviche et raconte avec une drôlerie vivifiante les premières années d'une jeune Turque, née juste après la Seconde Guerre mondiale. Chronique par Jean Doutrepont.

30/04/2024, 16:25

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Chance et littérature : une longue histoire d’inspiration

La chance est un concept fascinant qui a inspiré de nombreux écrivains à travers les âges. En littérature, la chance est souvent utilisée comme un élément narratif puissant pour créer des intrigues captivantes et explorer des thèmes particulièrement diversifiés.

30/04/2024, 13:06