Le réalisateur a lu la nouvelle à l'origine du film en 2016 : « Cette histoire rimait de façon précise avec mon enfance. Je suis quelqu'un de plutôt joyeux : j'aime la vie, j'aime la fête, je bois, etc. Mais la mort est toujours présente quelque part dans mon esprit. Quand j'étais beaucoup plus jeune, au Soudan, j'ai perdu à trois mois d'intervalle mon meilleur ami et l'une de mes tantes. Ces deux décès m'ont dévasté. Je n'ai plus parlé pendant des mois. Quand j’ai commencé à étudier le théâtre à l'université, je me suis remis à beaucoup parler - et je n'ai plus arrêté depuis ! J'ai enrichi l'histoire d'Hammour Ziada de mes propres souvenirs. »
Soudan, province d’Aljazira, de nos jours. Peu après la naissance de Muzamil, le chef religieux du village prédit qu’il mourra à 20 ans. Le père de l'enfant ne peut pas supporter le poids de cette malédiction et s'enfuit. Sakina élève alors seule son fils, le couvant de toutes ses attentions. Un jour, Muzamil a 19 ans....