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Brevet des collèges : une réforme inacceptable présentée

Réforme du collège : une intersyndicale toujours mobilisée

Dans le cadre de sa refondation de l'école, l'ancien ministre de l'Education nationale Vincent Peillon avait bien marqué dans son agenda une importante réforme du collège. Depuis son départ et l'arrivée de Benoît Hamon, le calendrier des échanges a pris un peu de retard.

L’entrée en application de la réforme du collège à partir de septembre 2016 risque d’être un échec, si l’on s’en tient à l’opposition des syndicats du secondaire représentant 80 % des enseignants exerçant au collège. Instaurer un changement sans avoir l’assentiment des personnels ne sera pas une mince affaire.

En cette année de réforme, la gestion du prêt des manuels scolaires est une préoccupation incontournable pour tous les collèges. Nous avions évoqué dans un article précédent, différentes méthodes pour optimiser la gestion du prêt des manuels scolaires. Parmi ces méthodes, nous évoquions la solution de gestion du prêt Cristal Web, qui facilite vraiment les étapes de gestion des manuels. 

Après le passage en force des décrets liés à la réforme du collège qui entrera en application à la rentrée 2016, une intersyndicale composée SNALC-FGAF, SNES-FSU, SNEP-FSU, SNFOLC, SNETAA-FO, CGT Educ’action, SUD Éducation, SNCL-FAEN et SIES-FAEN entend ne pas baisser les bras. Il faut dire qu’elle représente 80 % des enseignants du secondaire.

Depuis son adoption par le Conseil supérieur de l’Education (CSE), la réforme du collège unique n’en finit pas de faire parler d’elle à toutes les sauces sur les réseaux sociaux ainsi que dans un grand nombre de médias nationaux.

Depuis la présentation officielle du projet de réforme du collège unique le 11 mars dernier (voir notre article), les temps de discussion s’enchaînent au ministère de l’Education nationale. Après avoir écouté les doléances des différents acteurs du système éducatif, le ministère a revu sa copie. Mais la nouvelle mouture présentée le 25 mars continue de ne satisfaire véritablement personne.

La réforme du collège doit entrer en application dès septembre 2016, autant dire demain. Afin de préparer au mieux les équipes aux petits bouleversement générés par la mise en œuvre de cette réforme, des journées de formation ont été organisées tout au long de l’année dans toutes les académies.

Le Conseil d’État a rejeté le 1er juin 2016 les demandes d’annulation de l’arrêté instituant les horaires des enseignements communs, l’accompagnement personnalisé et les enseignements pratiques interdisciplinaires, ainsi que les enseignements de complément. Ce sont ces différents points de la réforme du collège qui avaient fait l’objet d’attaque devant le Conseil d’État de la part de plusieurs organisations s’opposant à ce texte.

Si de nombreux syndicats enseignants s’opposent à la réforme du collège présentée par Najat Vallaud-Belkacem (voir notre article), ce sont maintenant des parlementaires qui montent au créneau pour demander une révision du texte.

Au menu du Bulletin Officiel du 2 juillet 2015, on trouve la circulaire d’application de la réforme du collège. Si les syndicats enseignants opposés à la réforme s’étaient retirés des dernières discussions, pour des aménagements à la marge, le SE-UNSA et le SGEN-CFDT sont restés jusqu’au bout en lien avec le ministère (voir notre article).

Alors qu’elle doit entrer en application à la rentrée 2016, la réforme du collège garde contre elle de très nombreux mécontents, tant chez les enseignants que chez les parents d’élèves. Le collectif  Arrête ton char qui défend notamment l’enseignement du latin a comptabilisé l’ensemble des signatures obtenues contre la réforme du collège et on en dénombre 300 000.

La réforme du collège doit entrer en application à partir de septembre 2016. Pour le ministère de l’Education nationale, il y a enfin un alignement des planètes favorable à un changement profond des pratiques pédagogiques ayant cours au sein du collège. En effet, le changement de forme ira de pair avec un changement du fond, c’est-à-dire les programmes.

L’intersyndicale opposée à la réforme du collège n’entend pas baisser les bras, malgré le silence du ministère sur cette opposition. Composée de 13 organisations syndicales (liste SNES-FSU, SNEP-FSU, SNFOLC, SNETAA-FO, SFSDPEP-FO, CGT Educ’action, SNEIP-CGT, SNALC-FGAF, SIESFAEN, SNCL-FAEN, CNGA et A&D CFE-CGC, SNUEP-FSU, SUNDEP Solidaires), qui représente 80% des voix aux élections professionnelles, cette intersyndicale s’est réunie, le mardi 3 novembre, pour envisager les suites de la lutte pour obtenir l’abrogation de la réforme du collège.

De nombreux syndicats enseignants continuent de se montrer opposés à la mise en œuvre de la réforme du collège dans sa forme actuelle. Disant représenter 80 % des enseignants, ces syndicats n’entendent pas baisser les bras.

Après la grève du 17 septembre dans le secondaire, différents syndicats enseignants ont choisi de poser une nouvelle date pour manifester contre la réforme du collège qui doit entrer en application à partir de la rentrée 2015.

A la suite de son congré, le syndicat enseignant SNES, très présent dans le second degré, a tenu à réaffirmer son opposition à la mise en oeuvre de la réforme du collège dans sa forme actuelle. C'est par une lettre ouverte adressée au président de la République que le SNES s'est dit prêt à faire des propositions pour une autre réforme. Pour l'instant, cette missive n'a pas connu de réponse.

Depuis plusieurs mois, une intersyndicale réunissant Snes-FSU, Snep, FO, CGT, Snalc et SUD est entrée en lutte contre la réforme du collège proposée par le ministère de l’Education nationale. Il avait été annoncé un nouveau rendez-vous pour la rentrée. C’est chose faite avec une journée de grève qui devrait se dérouler le jeudi 17 septembre 2015, rapporte l’AFP.

Qu’est-ce qui se cache derrière la pompeuse formule de « refondation de l’Ecole » avancée par l’actuel gouvernement ? A peu près rien, à part un prolongement des réformes conduites au sein de l’Education nationale, du primaire au lycée, depuis au moins trente ans.

Avec l’arrivée des EPI, ces enseignements pratiques interdisciplinaires, de nombreuses craintes se font sentir chez les enseignants, notamment celle de la « réunionite ». En effet, pour mettre en place ces EPI, il sera nécessaire de se concerter. C’est déjà ce qui se fait pour les actuels IDD, les itinéraires de découverte.

Ce jeudi 11 juin 2015 sera un nouveau jour de grève contre la réforme du collège à l’appel d’une intersyndicale composée du SNES-FSU, SNEP-FSU, SNFOLC, SNETAA-FO, CGT Educ’action, SUD Éducation, SNCL-FAEN et SIES-FAEN (voir notre article). Mais, en attendant, les tensions demeurent entre ceux qui sont favorables à cette réforme et ceux qui s’y opposent.

Alors que le ministère de l’Education nationale continue de plancher sur la réforme du collège, des premières fuites font craindre le pire. Et de nombreux syndicats enseignants s’inscrivent déjà vent debout contre des propositions qui n’ont pas encore été rendues publiques.

Réforme du Lycée, un calendrier trop serré ?

Quelques conseils pratiques pour faciliter la réception et la bonne distribution des spécimens à chaque enseignant … Comme nous l’avons précisé dans notre premier article, cette année, les spécimens vont être envoyés par centaines… Pour vous donner un ordre de grandeur de cette masse d’envoi, un professeur de français par exemple recevra plus de 40 spécimens…

Après plusieurs jours de grève qui n’ont pas fait bouger le ministère concernant la réforme du collège qui doit entrer en vigueur à la rentrée 2016, la lutte engagée par les opposants à ce texte pourrait être en passe de se radicaliser.

Pauline Chouissa, présidente de l’Institut de l’Orientation scolaire vient d’adresser une lettre ouverte à Najat Vallaud-Belkacem, ministre de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche. Elle a pour objet de parler « au nom de ceux que l’on n’a pas entendus », dans le débat sur la réforme du collège. Nous en proposons ici une retranscription complète. 

La fronde contre la réforme du collège ne cesse de prendre de l’ampleur. On ne compte plus les intellectuels qui sont montés au créneau pour critiquer ce texte, de Jack Lang à Jean-Pierre Le Goff, en passant par Pierre Nora et Jean d’Ormesson.

Malgré le vote favorable au projet de réforme du collège devant le Conseil supérieur de l’éducation (voir notre article), de nombreuses organisations syndicales enseignantes s’opposent toujours à ce texte.

L’Académie française, vénérable institution fondée en 1635 par Richelieu, vient de rentrer dans le débat qui se joue autour de la réforme du collège. C’est par une déclaration adoptée à l’unanimité de ses membres dans sa séance du jeudi 11 juin 2015 que cet organe a pris position.