revue Dada magazine

Régulièrement en sélections pour des prix jeunesse sur l'art, la fait partie du patrimoine éditorial français (Pef ?) depuis 1991. C'est également une référence dans le monde de l'éducation. La revue mensuelle s'adresse avant tout au jeune public, mais également à toute personne qui voudrait une première approche avec l'art.

Pour fêter le numéro 200 dans quelques jours, l'équipe de Dada s'est penchée sur L'enfance de l'art avec des questions extrêmement intéressantes que n'importe quel artiste en herbe peut se poser, comment devient-on artiste ? Que faisaient, enfants, les artistes que l'on connaît aujourd'hui ? Est que quand on peint, c'est déjà une œuvre d'art ?

Les jeunes lecteurs vont découvrir dans ce numéro anniversaire l'enfance de Michel-Ange, Raphaël, Dürer, Ingres, Giacometti, Picasso et d'autres de 4 à 14 ans !

En complément de cet anniversaire, du 26 juin au 3 juillet 2015, la Galerie Jeanne Robillard, dont nous parlons assez souvent ici même, exposera 50 illustrations originales d'illustrateurs qui ont réinterprété l'œuvre d'artistes plus anciens.

Bel anniversaire Dada !

Galerie Jeanne Robillard

103, rue Saint-Maur 75011 Paris

www.galerierobillard.com

Qui est vraiment l’un des plus caricatural dictateurs qu’a connu le 20e siècle, riche en cette engeance, Le maréchal sénéchal chancelier connétable Idi Amin Dada ? 8% d’Ougandais périront sous son règne de 8 ans, l'économie du pays, détruit.

Il est encore célèbre pour ses frasques : il exigeait de se faire promener dans une chaise portée par des Européens, lançait des déclarations fleuries à la gloire d'Adolphe H., à la Ye. Un portrait autant politique qu’intime, à découvrir pour les passionnés d’Histoire du 20e siècle.

A voir également, le grand documentaire de Barbet Schroeder, Général Idi Amin Dada : Autoportrait.

Ah il s'était bien, quoique gentiment, moqué de la planète entière, en annonçant le 1er avril dernier l'arrivée de livres en 3 D... et l'on pourrait croire au running gag de la part de Google Books, si l'annonce n'était pas suivie de quelque chose de bien plus sérieux.

En effet, sur le blog Inside Google Books, on découvre bel et bien un exemple de ce que pourrait être le livre homothétique en 3D, avec une version de l'île au trésor. (voir le livre 3Disé en intégralité à cette adresse).

Mais ce n'est pas tout. En fait, grâce à une subtile et douce manoeuvre, Google Books permet désormais de lire l'intégralité des ouvrages qui ont été numérisés par ces soins dans cette fameuse version 3D, en ajoutant simplement un petit élément à l'adresse du livre.

À la fin de n'importe quelle adresse, l'internaute rajoutera donc , pour profiter pleinement, à condition d'avoir les lunettes rouge et verte qui vont avec, de la version 3D du livre. Il faut juste faire attention de bien rentrer le code avant le # qui est dans l'adresse.

Et l'on fait cela sans perdre l'humour googlien typique, puisque le billet annonce que malheureusement, ils ne sont toujours pas parvenus à mettre en place la version 4D d'un livre numérisé.

Chose amusante, cela fonctionne aussi très bien avec les revues et magazine, en voici un exemple ici avec Life.

Voici un exemple d'avant/après avec les Sonnets pour Hélène, quelle peste, de Ronsard.

L'adresse de l'oeuvre est la suivante
http://books.google.fr/books?id=o9YR_MKEtf4C&printsec=frontcover&
dq=ronsard&hl=fr&ei=wU8rTNaIA8L38AaciJXTCA&
sa=X&oi=book_result&ct=result&resnum=2&
ved=0CC8Q6AEwAQ#v=onepage&q&f=false

C'est à vous de jouer et d'introduire le code 3Diseur, comme ceci
http://books.google.fr/books?id=o9YR_MKEtf4C&printsec=frontcover&
dq=ronsard&hl=fr&ei=wU8rTNaIA8L38AaciJXTCA&
sa=X&oi=book_result&ct=result&resnum=2&ved=0CC8Q6AEwAQ&
edge=3d#v=onepage&q&f=false

Juste avant lke # donc, comme précisé. Et l'on passe alors de l'un à l'autre sans peine

Animations jeunesse - Samedi 8 juin 2013 à 16h00 - A la librairie

New York, fin des années 1970 : la ville est la capitale mondiale de l’art et elle va se trouver un nouveau roi. Tout commence avec un jeune artiste, qui recouvre les murs de ses graffitis énigmatiques. En quelques années, il va être reconnu comme l’un des plus grands peintres de son époque. Il s’appelle (1960-1988).

Animations jeunesse - Samedi 13 juillet 2013 à 16h00 - A la librairie

New York, fin des années 1970 : la ville est la capitale mondiale de l’art et elle va se trouver un nouveau roi. Tout commence avec un jeune artiste, qui recouvre les murs de ses graffitis énigmatiques. En quelques années, il va être reconnu comme l’un des plus grands peintres de son époque. Il s’appelle (1960-1988).

Nous voici de nouveau plongé dans l'univers farfelu du jeune Nada Solstice, justicier en culotte courte! Rappelez-vous, pour ceux qui auraient raté ses premières péripéties avec les Frères Crapules Faux-semblants, que Nada est un garçon né sans talents dans un univers où tout un chacun en possède un de façon innée. Celui qui voit le plus loin ou celle qui a le dernier mot. Cette différence inquiétera ses parents qui verront là la marque fatale d'une vie marginale. Pourtant, Nada est un gamin plein de ressources et d'ingéniosité et ses qualités propres suffiront à lui permettre de déjouer les manigances de Suspense et de son frère Tout-Pareil. Pour cette nouvelle aventure, la vie se montre clémente et dépose un ange d'amour sur le chemin de Nada. Elle est belle comme un cœur, dommage qu'il ne soit le seul à la voir. Aveuglé par cette douce et nouvelle expérience, Nada ne verra pas en «l'Absente», car tel est son nom, l'arbre qui cache une forêt de pagaille!

Ce deuxième tome de e, La belle Absente est étonnant! Le fil conducteur de l'histoire est d'une grande simplicité et pourtant la teneur est beaucoup plus riche qu'elle n'y parait. Tout cela tient à plusieurs choses et notamment au talent de Johan Heliot, celui-ci sachant maintenir l'attention du lecteur grâce à une écriture drôle et pétillante. Le personnage de Nada est sympathique, ses clins d'œil tendres et plein d'esprit en direction des lecteurs nous convainquent de nous en faire un bon copain. L'univers proposé, décoré de noms évocateurs tel que Verte-Saison, Trou-perdu ou Carillon-Cou Rouge, invite la fantaisie à chaque fin de page. Par ailleurs, cette série pose aussi la situation de parents inquiets qui, animés des meilleurs intentions, peuvent mettre une pression énorme sur les épaules d'enfants jugés trop lisses ou en retrait. Patience, patience! Laissez-leur le temps de grandir, de se trouver et de nous étonner!

Depuis ce matin 9h30 jusqu'à cette heure où nous rédigeons ce sujet, nos confrères de BibliObs ont manifestement subi une véritable avanie. Le magazine littéraire du Nouvel Observateur est littéralement hors d'usage, et offre une vilaine présentation aux internautes de passage.

Aucune explication n'est donnée sur Twitter, et manifestement le problème est propre à BibliObs puisque le site de l'Obs, lui, n'accuse absolument pas le coup.

En l'état on croirait aisément à un piratage du site dès lors que l'on tente d'accéder à n'importe laquelle des pages du magazine - voir un exemple.

Depuis la page d'accueil, ce n'est guère plus compréhensible.

Ouvert depuis septembre 2007, soit quelques mois avant que ActuaLitté ne voit le jour, BibliObs a été réalisé par les équipes de développeurs de Rue89.com. De ce côté, pas plus de nouvelles, nos confrères ne font pas mention d'un quelconque problème. Un peu avant l'époque du lancement, Louis Dreyfus, directeur général de l'Obs annonce la création d'« un site d'actualité sur le secteur (sorties, salons, prix, etc.) et d'animation du débat ».

Cependant, une autre surprise attend celui qui tentera d'y accéder par le biais de bibliobs.com. En effet, on tombe sur la page d'accueil de Verio, un service d'hébergement de sites web.

Simple souci technique, défaçage de site ou autre, nous attendons de plus amples informations sur la situation, avec surtout dans l'espoir que nos camarades de jeu reviennent rapidement sur la toile...

Le site est désormais de retour. Les premières conclusions pencheraient pour un bug sur la plateforme d'hébergement. Nous attendons d'autres informations.

En ce printemps de la naissance ou renaissance, c'est selon, Gallimard n'a peur de rien, et lance une nouvelle revue, à côté de l'historique NRF, Aventures. C'est le cas de la dire...

Surtout en sachant son ambition : 65 écrivaines et écrivains réunis, qui apportent leur éclairage sur le sujet des sujets : le sexe. Plus précisément, ou littérairement, « Écrivez-vous des scènes de sexe ? ». Comment faire ressentir l'exultation des corps, avec les mots. Verbe et vibration. Description et liberté. Jouissance et politique. Séduction et agression. Amour et consentement.

À ce sujet, ce qu'en disent Emma Becker, Françoise Bégaudeau, Aurélien Bellanger, Marie Darrieussecq, François-Henri Désérable, Joffrine Donnadieu, Philippe Lançon, Camille Laurens, Gaëlle Obiégly, Lucie Rico, Catherine Millet, ou encore Mathieu Terence, vaut, évidemment, la lecture.

Si le grand genre du roman français, c'est l'étude de moeurs je dois aussi confesser que les meilleures études de mœurs que j'ai lues ces dernières années, c'étaient des descriptions minutieuses et cliniques d'agressions sexuelles sur les réseaux sociaux - spécialement quand elles exploraient en détail la zone floue du consentement, floue de ce quels temps avaient soudain changé, figé ces anciens rapports de genre dans leur atroce anachronisme. Comme cela, oui, car elles étaient parfaitement justifiées. Et le soupçon de voyeurisme en était soudain retourné ce n'était pas nous qui regardions, c'étaient ces scènes d'intimité qui nous dévisageaient gravement.

- Aurélien Bellanger

#[pub-1]

Pour bien lancer cette nouvelle revue, des inédits aussi, du Rainer Maria Rilke dans une nouvelle traduction d’Olivier Le Lay, où il est question... d'aventures, et un Kafka, histoire d’un corps, par l'écrivain disparu en 2013 et de plus en plus reconnu comme un grand des Lettres, Frédéric Berthet.

Sans doute Kafka est-il mort en 1924, mais dans la musique des anges, ou des souris, en silence et au milieu des fleurs, mais sans couronne. 

- Frédéric Berthet, avril 1978

Des invités encore, dont le rare et nécessaire Pierre Michon qui raconte Le rêve d’Homère, mais aussi la poétesse la plus en vue, Laura Vazquez, et son Soleil de fou malade. Le poète Christophe Manon (et pas l'inverse), l'écrivaine-bouquiniste Camille Goudeau, les « Exopoèmes » d’Amandine André, le « Chant » de Fanny Wallendorf, une autre Fanny, Lambert, et La longue vie du quarantenaire Valentin Retz.

Ses cuisses frémissent comme frémissent les ailes de la libellule. Un vol de mouettes au ventre blanc passe sous l'œil blanc de l'aveugle. Elle a la haute plainte aux lèvres : le sanglot des colombes aux chênes de Dodone.

- Le rêve d’Homère, de Pierre Michon

Une revue portée par l'héritier de Philippe Sollers, Yannick Haenel. Le projet est en de bonnes mains...