pacte actionnaire Lagardère

Patrick Zelnik n'a pas caché, ces dernières semaines, son intérêt pour la reprise du groupe Virgin et de ses 26 magasins. Le patron du label Naïve « étudie la reprise de l'intégralité du réseau, soit 26 magasins, dont le Virgin Megastore des Champs-Élysées », a-t-il expliqué la semaine passée. Le projet, Naïve Medina, serait un souk culturel, où les clients déambuleraient tranquillement... Mais Zelnik n'est pas le seul. 

Depuis le 14 avril dernier, l'offre publique d'achat (OPA) du groupe Vivendi sur les actions de Lagardère SA, en vue d'une acquisition de cette dernière entité, est officielle. Elle se déroule en deux temps, avec une branche principale d'abord, puis une subsidiaire, jusqu'en 2023. Qatar Holding LLC, qui détient 11,52 % du groupe, informe qu'il ne participera pas à l'OPA.

Coup de tonnerre chez Lagardère : l’actionnaire principal, Amber Capital, a décidé de porter le fer. Il présente des résolutions pour la prochaine assemblée générale, visant au complet renouvellement du Conseil de Surveillance. En cause, des « performances économiques très en dessous de la moyenne », estime Amber Capital.

« J’ai dit très clairement que nous interdirions l’accès au soutien de la trésorerie de l’État à ceux qui verseraient des dividendes. » Le 30 mars dernier, Bruno Le Maire avait été clair sur le sort des entreprises. Parmi les mesures de soutien mises en place par l’État, se trouvaient le report de charges sociales et fiscales ou encore au recours du chômage partiel. Mais si certaines ont effectivement décidé de renoncer à cette distribution, d’autres font la sourde oreille...

L’Autorité des marchés financiers avait été saisie pour mesurer l’impact que le changement de statut pour le groupe Lagardère SCA aurait, dans son passage en SA. Dans une communication, le groupe indique avoir reçu de la part du greffe de la Cour d’appel de Paris la confirmation de l’absence de recours formé contre la décision de l’Autorité des marchés financiers.

Intelligence artificielle, œuvres historiques révisées, dépréciation d’Editis… L’assemblée mixte des actionnaires de Vivendi, ce 24 avril, aura évoqué quelques points liés à l’industrie du livre. Moins corrélés peut-être aux résultats financiers du premier trimestre, les sujets balayent tout de même l'actualité.

Les opérations financières se succèdent autour du groupe Lagardère, dont la gestion par Arnaud Lagardère est contestée par une partie des actionnaires. Parmi eux, le groupe Vivendi, premier actionnaire de Lagardère et propriétaire de son principal concurrent dans l'édition, le groupe Editis. Vivendi, propriétaire de 26,7 % du capital de Lagardère, assure ne pas vouloir en prendre le contrôle...

Ce 1er septembre, le groupe français Lagardère a annoncé que Financière Agache, holding détenue par la famille de Bernard Arnault, venait de renoncer à l’intégralité de ses parts dans Lagardère Capital, soit 27 % du total. Cet accord stipule qu’il recevra en échange des actions de Lagardère SA, société mère des sociétés d’édition regroupées sous le pôle Hachette Livre, et de plusieurs entités médiatiques — la radio Europe 1, Le Journal du Dimanche et le magazine Paris Match. 

Bookelis, plateforme d’auto-édition en ligne créée en 2013, a annoncé aujourd'hui dans un communiqué que le groupe Docuworld entrait dans l'actionnariat de l'entreprise.  Au terme de ce rapprochement, les deux acteurs entendent augmenter leur visibilité sur Internet et renforcer leurs actions. 

Pas certain qu’ils partiraient ensemble en vacances, mais pour l’avenir de Lagardère, ils parviennent à s’entendre. Le fonds d’investissement Amber Capital et Vivendi SE ont conclu un pacte d’actionnaire non concertant. Les deux cadors de la cour de récréation décident donc d’une trêve.

Arnaud Lagardère, président directeur général du groupe Lagardère, participera finalement à l'OPA sur son groupe lancée par Vincent Bolloré, au bénéfice de Vivendi. Endetté à hauteur de 164 millions €, l'héritier du groupe Lagardère mettra à profit le fruit de cette vente pour rembourser son créancier, le Crédit Agricole.

Les résultats de la Bourse du premier actionnaire de Fnac, Ceconomy, ont eu des répercussions plutôt nuisibles. Alors que s’ouvre la Foire du livre de Francfort, l’actionnaire perdait 20 % après publication des résultats ce 9 octobre. 

Fin février, un scénario se déroulait faisant de Daniel Kretinsky le premier actionnaire de Fnac-Darty. Disposant déjà de 20 % du capital, le milliardaire tchèque convoitait les 24 % de l’Allemand Ceconomy. Fin mars, le projet devient réalité, pour partie : l’homme d’affaires est passé à 25,03 %. 

Alors que l'iPad 3 vient de sortir, le directeur général d'Apple, Tim Cook, a annoncé le retour du versement d'un dividende au profit des actionnaires du groupe qui représente à l'heure actuelle l'une des plus grosses capitalisations boursières.

Audible et Amazon : les actionnaires grondent

En juillet dernier, la chaîne de librairies américaine Books-A-Million annonçait son rachat, pratiquement en intégralité, par la famille Anderson. Clyde B. Anderson, Président du Conseil d’administration, entendait débourser près de 21 millions $ pour l’opération. 5 mois plus tard, une Assemblée générale extraordinaire a validé la transaction, et convenu des termes précis de cette fusion. 

Pour 335 millions €, la Société française d’assurances multirisques, SFAM, vient de prendre plus de 11 % de participation dans le groupe Fnac Darty. La société de courtage devient donc le deuxième actionnaire de la société. 

La faillite de Virgin : les explications de l'actionnaire

Certains auront cru jusqu'au bout que Gallimard ne parviendrait pas à mettre la main sur Flammarion, l'offre du groupe français pouvant sembler trop humble face à ce que réclamait RCS MediaGroup, l'Italien, détenteur d'une grosse partie du capital de Flam'. Eh bien, que ceux-ci soient rassurés : Gallimard parviendra bel et bien à racheter le groupe éditorial qui lui avait échappé en 2000. 

Entre Fnac Darty et le dernier actionnaire entrant, les relations ne sont pas au beau fixe. En effet, SFAM souhaite entrer au conseil d’administration, ce que Fnac Darty refuse. D’autant plus que le patron de SFAM, Sadri Fegaier, tente des approches qui déplaisent.

Interrogé par nos confrères du Figaro, Arnaud Lagardère, grand manitou du groupe éponyme, donnait quelques précisions sur les ventes des magazines détenus par la société, à la firme Hearst.

La chaîne de librairies romande Payot retrouve son indépendance, après plus de 10 ans passés dans le giron de Lagardère Services. Le groupe français était actionnaire majoritaire de Payot SA depuis 1992, mais le rachat était en préparation depuis 3 ans au moins. C'est Kairos Holding SA, détenue à 100 % par l'actuel directeur général Pascal Vandenberghe qui devient majoritaire, avec deux autres actionnaires.

Rageot thriller Le Pacte des AssassinsAnne Beddingfeld

Agitation chez l'agitateur public. La Fnac vient officiellement et par voie de communiqué de presse d'annoncer qu'une politique de rigueur allait s'abattre sur l'enseigne. En effet, 500 postes seront supprimés, avec 310 concernant la France. La mariée va décidément être très belle...

Quelques jours après le retrait de l'offre du repreneur Rougier & Plé, les syndicats du groupe Virgin ont envoyé une lettre au fonds d'investissement Butler Capital Partners pour l'intimer de participer plus généreusement au Plan Social pour l'Emploi. Désormais incontournable, celui-ci devrait concerner pratiquement tous les salariés du groupe en France.

Avec son actionnaire historique Nord Capital Investissement (filiale du Crédit Agricole Nord de France), le Groupe NOSOLI (les librairies Furet du Nord - Decitre) réorganise son capital en accueillant le Fonds Nov Relance Impact et la SLP Sélection & Opportunités, gérés par Turenne Groupe, ainsi que le fonds FRI Auvergne Rhône- Alpes II. Parallèlement, le groupe fait évoluer sa gouvernance. 

Avis, avis... le magazine Books qui était passé en formule bimestrielle fin 2009 change de formule, pour revenir vers une version mensuelle, qui fut celle de leurs premières amours, depuis son lancement

Hachette Livre et les actionnaires de Catch Up Games ont signé un accord en vue de l’acquisition par le premier d’une participation majoritaire au sein du capital social de la seconde. Fondée en 2014 par Clément Milker et Sébastien Kihm et basée à Lyon, Catch Up Games est une société française indépendante d’édition de jeux de société.

Le prestige ne protège visiblement pas des exigences de rentabilité : le célèbre éditeur allemand Suhrkamp en fait actuellement les frais, suite à de profonds désaccords entre l'héritière et principale actionnaire de la maison familiale, Ulla Unseld Berkéwicz, et le propriétaire des parts restantes, Hans Barlach. Le combat se poursuit avec fracas, en une véritable allégorie de l'opposition entre culture et rentabilité.