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Faits de société

La France sans les juifs ? Emancipation, extermination, expulsion

Un nombre considérable de juifs a quitté la France dans la dernière décennie, sans que les paroles rassurantes émanant des plus hautes autorités de l'Etat aient pu arrêter l'hémorragie. Quant à ceux qui restent, ils ne peuvent éviter l'idée de devoir peut-être partir un jour, au regard des événements et d'un climat général dont chacun perçoit le poids. La sociologie politique, curieusement, n'a que bien peu à dire sur un tel phénomène. Prolixe sur la question de l'immigration, elle est pratiquement muette sur le fait que la France ait pu ainsi devenir une terre d'émigration. Qu'est-il donc arrivé ? Pour le comprendre, l'invocation commode des tensions intercommunautaires et du radicalisme islamiste est bien loin de suffire. C'est une généalogie au long cours de notre situation qui est requise, une restitution des dynamiques complexes où sont intriqués, depuis la Seconde Guerre mondiale, les juifs, l'Europe et l'Etat d'Israël. De cette manière, et de cette manière seulement, l'un des points les plus sensibles du malaise politique actuel peut enfin être affronté.

02/2019

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Histoire de France

Les années d'extermination. L'Allemagne nazie et les Juifs (1939-1945)

La littérature consacrée au génocide des Juifs dans l'Allemagne nazie est abondante. Pourtant aucun historien ne s'était jusqu'alors attelé à une analyse de cette ampleur mêlant le point de vue des bourreaux et celui des victimes. C'est le premier tour de force que réalise Saul Friedländer. Fondé sur de nombreuses archives inédites, nourri de voix innombrables (journaux intimes, lettres, mémoires), ce second volume de L'Allemagne nazie et les Juifs est magistral : implacablement et sobrement, il déroule l'effroyable scénario qui mène à la " solution finale " et à sa mise en œuvre. Complicité des autorités locales, soutien actif des forces de police, passivité des populations et notamment des élites, mais aussi promptitude des victimes à se soumettre aux ordres dans l'espoir d'améliorer leur sort : c'est cette histoire d'une extrême complexité qui est ici racontée avec une maîtrise rare. Première parution en anglais HarperCollins, 2007 et en grand format, Seuil, 2008.

01/2012

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Déportation

L'extermination des juifs de Varsovie. Et autres textes sur l'antisémitisme

Lorsque le Maréchal Pétain se rendit en visite officielle à Marseille en décembre 1940, la Préfecture de Police procéda à nombre d'arrestations "préventives" afin d'assurer la sécurité du susnommé. L'écrivain Victor Serge figure parmi ceux qui furent contraints à "prendre le large". Son patronyme russe, Kibaltchitche, ainsi que la mention "apatride" apposée sur sa carte de séjour, perturba l'un des policiers chargés de l'embarquement qui demanda à Victor Serge s'il était Juif. Sans s'émouvoir, celui-ci répliqua avec calme et fermeté : "Je n'ai pas l'honneur ! " Cette solidarité, il n'avait pas attendu la fin de l'année 1940 pour la traduire en actes. Depuis plusieurs années – comme le lecteur pourra le découvrir avec les textes réunis dans ce volume –, il informait régulièrement militants et citoyens sur le sort inhumain infligé aux Juifs de par le monde et il dénonçait aussi bien les idéologies que les politiques xénophobes et antisémites.

02/2022

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Sciences historiques

De l'extermination

De l’Ancien Testament à la révolution bolchévique, de la Vendée à la Shoah, le génocide n’apparaît pas, hélas, comme une exception, mais souvent comme un moyen ordinaire des guerres, voire leur but. Loin de ses modèles, Machiavel, Montaigne et le libéralisme, Eric Werner explore les causes et les fins de la guerre d’extermination totale. Une réflexion bouleversante sur la violence extrême, qui accompagne l’humanité comme son ombre.

03/2013

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Littérature française

Extermination des cloportes

En dehors de sa passion pour sa femme Betty, Don Dechine a un but dans la vie : écrire. Seulement voilà, pas facile d'écrire un roman fracassant quand on est prof de lycée et qu'après les avanies de la journée, il faut encore affronter un voisin pas content, les tracas de la copropriété, le harcèlement fiscal et les PV pour stationnement interdit. Rien de plus normal, pour se détendre, que de consacrer ses soirées à l'intégrale des six saisons des Soprano. Sauf que ça n'aide pas non plus à trouver la fortune et la gloire littéraire. Il y aurait bien une solution : tout plaquer pour aller vivre à la campagne. Comme l'explique Don Dechine, il n'y a que dans la nature qu'on peut valablement produire un chef-d'oeuvre. Armés d'une confiance et d'un humour à toute épreuve, Betty et lui vont donc se lancer dans la quête de la maison idéale, tenter de se débarrasser d'un appartement invendable et se perdre dans un monde inconnu et atroce : la jungle impitoyable de l'immobilier. Une sacrée aventure quand on est un futur génie de la littérature et qu'on se réveille un matin avec un cloporte dans l'oeil !

01/2017

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Littérature étrangère

Une si petite extermination

Vivait à Sochy – l'Oradour-sur-Glane polonais – une fillette prénommée Renia, avec son papa, sa maman, son frère et sa soeur. Lorsque les Allemands sont arrivés, ils ont incendié le village et tué ses parents, ainsi que deux cents autres civils, dont des vieillards et des nourrissons. Elle a tout vu. Des années plus tard, Renia donne naissance à une petite fille, mais elle-même est restée une enfant. La petite fille s'appelle Anna Janko. Elle est aujourd'hui poétesse, romancière, chroniqueuse à succès, et c'est à 57 ans qu'elle raconte enfin le malheur arrivé à sa mère. Ou, plus exactement, le sien. Au-delà de sa grande valeur littéraire, Une si petite extermination est un livre remarquable par la véracité du témoignage qu'il porte. Anna Janko aborde ici, à partir de son histoire familiale, le problème de la transmission aux enfants et petits-enfants du traumatisme de la barbarie. Ceux qui sont morts à Sochy le 1er juin 1943 ne purent raconter leur histoire. Ceux qui ont survécu au massacre n'eurent aucune chance de surmonter leur souffrance. Et s'il appartient à la génération suivante de dire et de s'émouvoir, ce n'est pas pour être écrasée à son tour par un impossible fardeau, mais pour s'en libérer – et retrouver enfin " la capacité d'agir et de réfléchir de manière critique " (Anna Zeidler-Janiszewska).

11/2018

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