abonnements ebooks prêt

En musique, les offres de streaming ont longtemps fait pester les artistes. En cause, la trop faible rémunération perçue – alors que l’utilisateur se goinfre avidement de musique à foison. Si un premier accord avait été signé en juillet dernier en France, il fut rapidement contesté. Et dans le monde du livre ? Eh bien le modèle semble tout aussi problématique.

Toujours prêt à valoriser ses services pour mieux convaincre ses partenaires professionnels, Amazon vient de dévoiler quelques chiffres sur l'état de sa bibliothèque de prêt d'ebooks. À prendre avec les pincettes qui s'imposent, comme toujours.

La société espagnole 24Symbols vient de faire une entrée fracassante en Allemagne, où elle va proposer son offre de livres numériques en lecture illimitée. Cette exportation intervient quelques mois après celle de Skoobe, un service allemand propulsé par Georg von Holtzbrinck, Random House et Bertelsmann, parmi les plus grands éditeurs allemands.

Nous vous l'avions annoncé, le modèle de l'abonnement mensuel pour emprunter des ebooks sur des librairies en ligne pourrait bien se généraliser.

Le débat est lancé par Jeremy Greenfield, directeur éditorial de

Plusieurs indicateurs, et morceaux de page, trouvés çà et là, semblent indiquer qu'Amazon a dans ses cartons un projet d'offre illimitée, une version streaming, avec abonnement, autour des livres. Le projet serait appelé Kindle Unlimited, et il ne serait pas impossible que plusieurs indices soient aujourd'hui dispersés à travers le site de vente américain. 

C'est fait : le lancement s'est déroulé sans aucun bruit, et Amazon n'a même pas communiqué officiellement sur son service d'abonnement. Pourtant, Kindle Unlimited est maintenant activé, annonçant toujours 600.000 titres numériques et audiobooks, proposés en version illimitée pour 9,99 $. 

Les anniversaires, c'est toujours l'occasion de faire des cadeaux. Pour l'éditeur de science-fiction, principalement, Angry Robots, le cadeau, c'est aux lecteurs qu'il est fait, à l'occasion de leur 2e anniversaire.

L’abonnement illimité pour les livres numériques en France a été placé dans les mains de Laurence Engel, médiatrice du livre. Fleur Pellerin avait saisi l’autorité, considérant que cette offre n’était « pas conforme à la loi » sur le prix unique du livre numérique. Sur le principe, pour une somme mensuelle fixe, le lecteur accède donc à un large catalogue d’œuvres. Un principe de bibliothèque numérique – ou de licence globale, en somme.

Le Kindle vendu avec un abonnement forfaitaire d'ebooks ?

Le livre numérique aura réalisé, en 2020, sur le territoire français, une croissance de 13,5 % (données SNE). Avec 263,633 millions €, l’ebook représentait donc 10,1 % des ventes de livres totales — un seuil symbolique, fortement encouragé par les confinements successifs. Une économie numérique que la France se décidait à soutenir, autant à la suite qu’en réaction à la pandémie.

Le prêt numérique de livres reste un sujet qui divise : une solution technique permet aujourd’hui d’assurer un service minimum, mais encore insatisfaisant. Or, un arrêt de la Cour de Justice de l’Union européenne laissait entrevoir une nouvelle possibilité pour les établissements de voir leurs catalogues s’enrichir considérablement. La ministre de la Culture, Françoise Nyssen, s’y oppose clairement : la guerre des tranchées dématérialisées se prolonge.

Le distributeur multicanal de fichiers numériques basé à Cleveland, Overdrive, a communiqué ce mercredi des chiffres qui mettent en évidence la forte croissance de son activité auprès des écoles et bibliothèques publiques à travers le globe. Sur l'année 2012, ce sont des centaines de millions de visiteurs en ligne qui se sont approvisionnés via le catalogue fourni par le portail, générant 2,7 milliards de pages dans les quelques 22.000 bibliothèques et écoles du réseau.

C'est un point délicat, chez Hachette Book Group, alors que depuis avril 2010, l'expérience du prêt de livres numériques en bibliothèque a été tout simplement arrêtée. C'est un programme pilote qui vient d'être lancé, avec une sélection de quelques best-sellers de Hachette Book Group, proposés via deux distributeurs d'ebooks. 

Tandis que des sites communautaires de prêts d’eBooks se développent (notre actualitté), les bibliothèques publiques voient elles aussi leurs collections numériques grossir considérablement.

2013 aura marqué l'éclosion des outils de streaming dans le monde du livre. Autant de services qui se sont développés pour offrir un accès illimité aux livres, contre une formule d'abonnement mensuel. Une solution présentée souvent comme l'alternative au piratage, d'autant plus qu'elle se doublait d'une offre gratuite, contre publicité. Spotify pour le livre ?

Amazon installera, à la rentrée prochaine, son offre d'abonnement pour des livres numériques en illimité, après avoir officiellement présenté son service la semaine passée. ActuaLitté révélait en exclusivité que la France serait rapidement servie, avec un catalogue de livres principalement axé sur les éditeurs de petite et moyenne taille. Mais les autres acteurs de l'abonnement ont rapidement réagi, sur le territoire, et à l'international.

Combien d’entreprises ont, ces dernières années, été qualifiées de « Netflix du livre » ? Trop, certainement, en regard des réussites mitigées liées au principe d’abonnement. Pourtant, musique, cinéma, séries : tout se prêterait, une fois basculé dans le monde numérique, à des offres d’abonnement… L’espoir est-il encore de mise ? 

 Le modèle de l'abonnement mensuel pourrait bien se généraliser pour les librairies en ligne, sur le modèle des sites musicaux. La librairie allemande Skoobe, soutenue par Bertelsmann et Holtzbrinck, s'associe au mouvement en proposant un abonnement mensuel de 9,99 € qui permet à l'utilisateur d'emprunter des livres numériques parmi les quelques milliers de titres disponibles.

La maison Macmillan s’était taillé une solide réputation de nuisible auprès des bibliothécaires américains. En imposant des restrictions sur le prêt de livres numériques, son PDG John Sargent s’était attiré les foudres de la profession. Et après plusieurs mois de campagne contre le groupe éditorial, finalement, les bibliothécaires l’ont emporté.

Alors oui, le livre numérique prend de l'ampleur. Oui, la question des prêts en bibliothèques inquiète les éditeurs. Mais non, nous n'aurons pas de réponses claires quant à ces problématiques après la réunion entre l'American Library Association et les plus grosses maisons d'édition du pays, sauf, absence remarquable, Hachette.

Le système de bibliothèque virtuelle Cobach est à la disposition des élèves, enseignants et administrateurs du Collège des Bacheliers de l'État de Sonora au Mexique, depuis octobre 2011. Plus de 29 000 étudiants peuvent bénéficier de 6 356 ouvrages de référence, disponibles au format très classique, PDF. Problème : il y a pénurie de visiteurs.

Le modèle économique du prêt de livres numériques fait peur aux éditeurs. Et pour cause : plus de remplacement des livres usagés, des revenus qui baissent. L'éditeur HarperCollins avait cristallisé les rancoeurs, en instaurant une politique tarifaire qualifiée d'écoeurante. Il avait fallu l'intervention de Cory Doctorow pour remettre les idées en place :

La librairie de livres numériques Google Play se pose clairement en concurrent d'Amazon, et plus encore si le développement d'une bibliothèque de prêt suit son cours. En effet, face à la Kindle Lending Library, qui offre la possibilité d'emprunter gratuitement un livre numérique à la fois parmi une sélection contre une souscription au programme Prime, il faut donner le change.

Depuis quelques semaines, des milliers de bibliothèques étasuniennes proposent le prêt de livres numériques en format Kindle. Un complément au format EPUB, que ne supporte pas le lecteur ebook d'Amazon, mais qui asseyait plus encore la présence du cybermarchand dans le domaine.

Elles ne sont que deux pour le moment à prendre part à l'expérimentation, qui a tous les aspects d'un projet pilote. Si complexe à mettre en place selon les éditeurs, et annoncé depuis avril par Amazon, le prêt de livres numériques en bibliothèque commence à faire son chemin.

Entre Charbyde et Scylla, Hachette USA, filiale de Hachette France, est engagé dans des discussions fouillées avec les représentants des bibliothèques américaines pour essayer de trouver une manière de continuer à faire de l’argent avec eux. Harper Collins s’est déjà lancé dans la bataille, mais ne déclare pas pour autant être certain de son modèle économique.

Tim Coates, ancien PDG de la chaîne de librairies Waterstone's, a eu le nez plus que creux. En présentant en décembre 2011 son service Bilbary, tourné tout à la fois vers la vente et le prêt d'ebooks, il sentait le vent tourner. Autant que la nécessité de constituer une offre de librairies et de bibliothèques, simultanément. 

Les bibliothèques publiques peuvent commencer à sortir leur calculatrice : sur la question du prêt d'ebooks, elles sont la dernière roue d'un carrosse, dont les éditeurs ne sont pas décidés à sortir. Heureusement, l'association professionnelle américaine, ALA, vient de présenter un tutoriel des choses à faire et savoir, pour mieux comprendre les conditions proposées par les éditeurs.

Start-up hébergée par le Labo de l'édition, Flexedo.com lance aujourd'hui son offre à destination des professionnels du livre. Une offre en trois volets, pour trois problématiques centrales dans l'offre numérique : la pose de watermark, comme alternative aux DRM traditionnels, l'accès des ebooks en bibliothèque, et enfin la transformation des livres papier en fichiers EPUB3.