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Zad

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Littérature française

Zad

ZAD... Zone d'aménagement différé... Zone à défendre... Un secteur en friche, occupé par des irréductibles qui défendent bec et ongles le terrain qu'ils occupent. Qui se battent contre un projet qui vise à les exproprier. A les déposséder de leur patrimoine et de leur histoire. Pour un maire, c'est un problème épineux. Une navigation électorale entre le compromis et l'autorité. Pour ses administrés, un champ de bataille. Tant de vies y sont mêlées, tant d'intérêts y sont contrariés... Pour l'Etat, c'est une difficulté notable. Le droit est-il la force ? Et si oui, comment intervenir en faisant le moins de casse possible et sans se mettre l'opinion publique à dos ? Pour les promoteurs, c'est une opportunité financière. Mais si le capital ne suffit pas à convaincre, il y a toujours deux solutions à un problème... Mais qu'en est-il des principaux acteurs de cette situation infernale ? De ce petit village assailli par l'époque ? Que vivent-ils au quotidien dans cette précarité guerrière au coeur même du no man's land ? Et, est-ce les terres qui sont en friche ou les coeurs ? Julie Jézéquel et Christophe Léon signent avec le talent qu'on leur connaît une histoire bouleversante à travers toute une galerie de personnages extrêmement réalistes et attachants. Sans parti pris ou subversivité, ils parviennent à vous entraîner dans cette ZAD et à vivre parmi ses occupants, comme s'il s'agissait d'une terre que l'on connaît et qui compte pour nous. Un texte prenant, qui présente une situation connue de tous sous un angle prodigieusement humain. Yoann Laurent-Rouault, pour la collection Drôles de Pages.

01/2021

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Policiers

Ma ZAD

Camille Destroit, quadra, responsable des achats du rayon frais à l'hyper de Cassel, est interpellé lors de l'évacuation du site de Zavenghem, occupé par des activistes. A sa sortie de GAV, le hangar où il stockait des objets de récup destinés à ses potes zadistes n'est plus qu'un tas de ruines fumantes, son employeur le licencie, sa copine le quitte... et il se fait tabasser par des crânes rasés. Difficile d'avoir pire karma et de ne pas être tenté de se radicaliser ! Heureusement, la jeune Claire est là qui, avec quelques compagnons de lutte, égaye le quotidien de Camille et lui redonne petit à petit l'envie de lutter contre cette famille de potentats locaux, ennemis désignés des zadistes, les Valter.

01/2018

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Photographie

Carnets de la ZAD

La ZAD de Notre-Dame-des-Landes de?fraie la chronique depuis plusieurs anne?es et personne n'en a jusqu'alors re?ve?le? la ve?ritable nature. De 2014 a? 2019, Philippe Graton a parcouru la ZAD de l'inte?rieur, photographiant au moyen-format argentique cet univers et la vie quotidienne de cette socie?te? alternative. Cet engagement dans la dure?e nous donne aujourd'hui une oeuvre photographique exceptionnelle, une restitution unique et historique de cette expe?rience marginale dont l'inte?re?t n'a jamais e?te? aussi actuel. Ce livre de?voile plus de quatre-vingts photographies ine?dites, ainsi qu'une retranscription des notes de terrain de l'auteur, a? suivre comme une aventure.

09/2019

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Tourisme France

Bro va zad : Pays de mon père

Plouescat, Brignogan, Kerloman, Cléder, Goulven... Dans ce pays, en quelque sorte recréé, je recherchais tout simplement mes racines. Ar vro-se, ijinet ganin en ur mod, a vezen enni o klask war-lerc'h va gwrizioù end-eeun.

04/2003

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Actualité politique France

ZAD partout. Zone à défendre à Notre-Dame-des-Landes

Un coin de bocage dont l'aménagement, différé depuis des décennies, est devenu un enjeu de pouvoir symbole des choix aberrants qu'affectionnent les oligarchies qui nous gouvernent. Un projet d'aéroport, inutile et odieux, imposé sans se soucier des réactions des habitants, qu'on prévoyait dociles et résignés, et qui se sont avérés diablement combatifs. Un rêve de grandeur technocratique conçu pour rabougrir un peu plus le lien social, mais qui a suscité l'un des plus beaux élans de résistance anticapitaliste de ces dernières années. Un lieu où se rencontrent la solidarité avec des paysans spoliés, l'amour pour la terre nourricière et la volonté d'en découdre avec les puissances mortifères qui asphyxient la planète. Une forteresse végétale, assiégée par de pléthoriques forces de répression, qui est devenue zone à défendre, mais aussi zone à vivre au fil d'un combat asymétrique. Un espace de débat et d'autonomie, où fleurissent des potagers et des modes de vie communautaires, fondés sur l'entraide et semés du désir de vivre librement. Une friche où ont surgi d'étranges édifices, pleins de poésie, qui témoignent d'autres possibilités d'habitat que celles que dictent la logique marchande et la standardisation autoritaire. Une lutte qui a su se préserver des récupérations politiques ou médiatiques, sans pour autant s'aliéner les soutiens ou les sympathies que lui valent son importance et sa portée.

05/2013

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Biodiversité, nature

Une zad au xixeme siecle. La forêt de Fontainebleau et George Sand

Les Parisiens déconfinés profitant des charmes de la forêt de Fontainebleau ignorent souvent qu'ils la doivent à une sorte de ZAD constituée, au XIXe siècle, par les peintres de Barbizon et la célèbre romancière George Sand. Dès 1840 en effet, l'Etat décide d'y abattre des arbres centenaires et de planter à leur place des pins, de meilleur rapport. Des jeunes gens s'élèvent alors contre cette décision et entendent bien lutter, au nom de l'art, pour préserver la forêt. Tout comme les actuels faucheurs de maïs OGM, ils vont la nuit arracher les pieds de pin ! S'ensuivent un procès et une habile campagne de presse menée par les activistes, qui, à la stupéfaction générale, l'emporteront ! Le premier parc naturel au monde est né à Fontainebleau, bien avant celui de Yellowstone aux Etats-Unis (1872). En 1872, l'Etat est de nouveau prêt à abattre la forêt pour payer les dommages de la guerre de 1870. C'est au tour de George Sand de se mobiliser. Dans une magnifique tribune de douze pages parue dans le journal Le Temps, elle écrit le premier texte résolument écologique en France. Elle annonce que la déforestation assèche la planète, elle pointe (déjà) la surexploitation des ressources, la déforestation en Amazonie... La forêt, à ses yeux, est un bien incessible, propriété de l'humanité, non de l'Etat ou des riches. Elle obtiendra gain de cause au terme de ce combat qui fait d'elle la première des écoféministes. Patrick Scheyder revient sur cette histoire méconnue capable d'inspirer les jeunes générations (et les moins jeunes), qui trouveront dans cette ZAD du siècle romantique les racines d'une conscience sensible de la nature.

04/2022

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