Voleur de guirlandes

Le voleur de livres prend pour décor le Paris des années 1950 : c’est là que Daniel Brodin débarque, pour étudier le droit à la Sorbonne. Fauché, blasé, il traîne son ennui dans le quartier des éditeurs, où sa route croise celle d’une bande d’allumés, bien décidés à rompre avec toutes les formes du conformisme bourgeois. Le mode de vie bohème de ces nouveaux amis convient d’autant mieux à Daniel qu’il le pratique à la carte : il loge dans sa famille à Aubervilliers et il peut choisir de s’encanailler quand ça l’arrange, de voler des livres dans les librairies du quartier quand il en a l’envie.

Marin est un fin gourmet, et pour cause ! Tous les jours sa maman lui prépare de délicieux sandwichs pour le repas de midi, avec du pain spécial de la boulangerie secrète tenue par des moines kung-fu. Mais ce lundi, quand Marin ouvre sa boîte à lunch (oui, oui, c'est un livre canadien !), son sandwich jambon-cheddar-laitue-mayonnaise maison a disparu ! Énervé, affamé, Marin dresse la liste des suspects.

Le voleur de livres récidiviste : Tome Raider

Condamné début juillet, Raymond Scott n'avait pour le moment pas encore eu vent de la peine qu'il allait endurer. Alors qu'il s'était retrouvé avec, dans les mains, une édition rare de Shakespeare, datant de 1623, le bonhomme s'est fait arrêter après l'avoir fait évaluer par la bibliothèque de Washington. Qui aussitôt donne l'alerte...

De quoi s'agit-il ? Neil Gaiman, traîné dans la boue par un républicain qui le déteste - considérant surtout qu'il a dérobé 45.000 $ à l'État du Minnesota ? L'attaque est forte et surtout, paraît incongrue. Explications.

Criminel, meurtrier, voleur, écrivain : six ans de prison

Un simple excès de vitesse, un butin dévoilé. Pris en chasse pour sa vive allure, un homme de 60 ans s’est fait arrêter par la police de Fontainebleau dans la nuit de lundi à mardi. Les forces de l’ordre, qui s’attendaient à donner un simple PV, ont découvert, dans le coffre du fugitif, un ensemble de livres volés, d’une valeur de 15.000 euros. 

L'histoire est insolite, mais ne doit pas faire rire les victimes de ce retraité du Havre. C'est que le larron a dérobé au fil des années des centaines de livres, vient d'apprendre le parquet d'Amiens. Il est inculpé de vol, explique le procureur de la ville, Bernard Farret, à l'AFP.

L'Amérique du Sud dépouillée

Si le nom de Georges Darien (1862-1921) ne vous évoque rien, c’est que vous n’avez lu ni Biribi ni Bas les cœurs ... ni surtout Le voleur, mais peut-être avez-vous vu l’adaptation qu’en fit Louis Malle en 1967 dans son film éponyme ? Ou la bande dessinée de Bernard Seyer en 1986, presque un siècle après la parution, en 1897, du roman d’origine (le premier d’un cycle intitulé Comédie inhumaine qui ne connaîtra qu’un second opus, L’épaulette). Par Marie Coat

Ils n'ont pas été déçus, les enquêteurs diligentés pour savoir ce qu'il advenait des livres de la plus ancienne bibliothèque de Naples. C'est que même le conservateur de l'établissement, la bibliothèque des Girolamini de Naples, s'est retrouvé impliqué dans cette vilaine histoire. 

Un magnifique album aux couleurs de l'automne au travers duquel pourront être abordés les notions de propriété, de disparition, de vol mais surtout de l'automne ! Une histoire drôle dont le personnage principal est un petit écureuil auquel on s'attache très vite ! 

Un an jour pour jour après son arrestation, le ressortissant italien Filippo Bernardini, soupçonné d'avoir usurpé des identités pour se procurer de manière frauduleuse des manuscrits inédits, devrait plaider coupable devant une cour de Manhattan. Parmi ses victimes, des éditeurs du monde entier et des auteurs de renom, comme Margaret Atwood, Sally Rooney ou encore Elena Ferrante...

Vincenzo Perrugia, entré dans la légende pour avoir volé la Joconde en 1911, a été honoré par sa commune cent ans après son méfait.

L'arrestation de Filippo Bernardini par le FBI, le mercredi 5 janvier à l'aéroport John F. Kennedy de New York, semblait annoncer la fin de la traque d'un mystérieux escroc. Ce dernier usurpait l'identité d'éditeurs et d'agents littéraires pour dérober les manuscrits inédits et brouillons d'auteurs. À la surprise générale, l'homme a plaidé non coupable, obtenant une libération en échange d'une caution de 300.000 $.

Le sénateur italien proche de Silvio Berlusconi, Marcello Dell'Utri, tente actuellement de se défendre. Incarcéré à Parme, il est accusé d'avoir dérobé des dizaines de milliers de livres. Mais il s'en défend avec pugnacité : ces ouvrages, il les a achetés les uns après les autres, chez des libraires italiens et internationaux. Mais également au cours de ventes aux enchères... Une passion qui date de plus de 40 ans, d'après lui.

Voler n'est pas lire, assurerait Diogène le cynique, qui repoussa Alexandre le Grand, cacheur de soleil. Or, les éditions germaniques Diogene Verlag se retrouvent malheureuses victimes d'un voleur de livres en série. Le mystérieux individu opère depuis maintenant plusieurs années avec une arnaque qu'il sert à chaque fois aux librairies allemandes mystifiées. Si Diogene Verlag a ses faveurs, d'autres maisons en sont déjà victimes. L'intérêt ? Revendre les ouvrages à d'autres librairies.

Ant-Man et la Guêpe : Quantumania, sorti en salles le 15 février dernier, pose quelques problèmes à la Maison des Idées. Pour commencer, le long-métrage, qui introduit Kang, grand méchant de la Phase V, ne déplace pas les foules. Son scénario, et plus précisément les dialogues du film, a par ailleurs fait son apparition sur plusieurs plateformes, peu avant la sortie du film. Marvel fourbit ses armes...

Robert Surcouf débuta très jeune son aventure de corsaire : il aurait pris pied à 13 ans sur son premier navire. Travaillant pour le Royaume de France, il s’en prenait régulièrement à la marine britannique. Que ce soit en Europe et jusqu’en Inde, le Capitaine corsaire né à Saint-Malo vient de servir de nouveau les intérêts français.

Le voleur écrit ses mémoires et récidive en sortant

L’industrie du livre semble avoir repris son souffle : un vil criminel a été appréhendé, même s’il a plaidé non coupable. Caution de 300.000 $ — on se croirait dans une série juridico-gaudriolesque américaine — et un doute qui subsiste : pourquoi rechercher des manuscrits et brouillons encore non publiés ? 

L'État s'approprie nos livres sans nous demander notre avis, on nous dépossède de la seule richesse qui fait notre vie – la loi sur les indisponibles est une goujaterie.

Âgé de 30 ans, Filippo Bernardini est accusé du vol de plus d'un millier de manuscrits inédits, à l'aide d'une méthode bien rodée combinant usurpation d'identité et création de faux grâce à des outils informatiques. Il a plaidé coupable des faits devant une cour américaine, et connaîtra sa sentence le 5 avril prochain.

Ancien directeur de la bibliothèque Girolamini de Naples, Massimo Marino De Caro a obtenu d'entrer dans l'Histoire. Après un procès de la durée de 12 ans, il a été condamné par le tribunal de Naples à une nouvelle peine, pour un total de 12 ans de prison.

Le tourisme, nouvelle valeur du Salon du livre de Paris

En juillet 2008, un exemplaire de Shakespeare, datant de 1623, et dérobé en 1998 était retrouvé inopinément. D'une valeur de 3,5 millions €, ce livre remontait à la surface après des années de silence.