Vingt destins dans la Grande Guerre. La beauté et la douleur des combats

Cette semaine, Fançois Busnel vous propose une pause dans nos vies trépidantes, accélérées, hyperconnectées... Prenons le temps de faire une place à ce qui, chaque semaine, est au cœur de cette émission : la poésie, ou plutôt une façon d’habiter poétiquement le monde. 

Cette semaine, dans La Grande Librairie s’interrogera sur la guerre, tristement au cœur de l’actualité. Cinq livres remarquables posent la question de notre humanité. Rendez-vous ce mercredi 1er mai, à 21 h, sur France 5. 

Le 10 décembre 1957, Albert Camus est à Stockholm pour la cérémonie de réception de son Prix Nobel de Littérature, qui venait saluer l'ensemble de son oeuvre. Ce jour-là, c'est sa réponse à une question d'un étudiant originaire d'Algérie qui restera célèbre, mais il prononce un discours poignant à la tribune.

Hommage au beau, cet universel sans concept, et à la vie, sont prévus dans la Grande librairie de François Busnel, ce 22 mars. Rendez-vous à prendre sur France 5, à 20 h 50 pour un plateau spécial. Garantie 100 % conseils beautés littéraires...

Créé en 2006, le concours « Petits artistes de la mémoire, la Grande Guerre vue par les enfants » s'ouvre à nouveau pour l'année scolaire 2012-2013. Il offrira la possibilité à de jeunes écoliers, plus particulièrement aux CM2, de créer un « carnet de guerre » imaginaire illustré par des dessins, des peintures, des collages, des poèmes, des textes retraçant l'histoire d'un « Poilu » originaire de leur département, de leur commune ou même de leur famille.

De temps à autre, elle nous fait le plaisir de parler d'autres auteurs, en chroniquant leurs livres pour ActuaLitté. En octobre dernier, est paru le deuxième roman de Virginie Troussier, Envole-toi Octobre (Myriapode). À cette occasion, cette jeune écrivaine, d'une sensibilité extrêmement attachante, a accepté de répondre à quelques questions sur son roman, sur son écriture. Une rencontre d'un bel équilibre, portée à la fois par l'émotion, la fragilité, une intense lucidité et une finesse d'esprit saisissante, troublante, et même intimidante parfois. Lisez plutôt !

Guillaume Apollinaire, Louis-Ferdinand Céline, Alain Fournier, Blaise Cendrars… Les écrivains et artistes français qui ont fait l'expérience de la Grande Guerre sont légion. C'est pourquoi, à l'occasion  du second volet de l'ABCédaire, le Musée d'art moderne Richard Anacréon à Granville, a décidé de leur rendre hommage dans une exposition intitulée « Artistes et Écrivains dans la Grande Guerre ».

Ce mercredi 24 avril dans La Grande Librairie, Augustin Trapenard accueillera cinq invités autour d'une question qui hante leurs ouvrages : que signifie être une femme libre aujourd’hui ?

Présenté par François Busnel chaque mercredi à 20 h 50 en direct, le magazine littéraire de France 5 est le grand rendez-vous de l’actualité littéraire. Cette semaine, nous partirons en présence des invités, à la recherche de la beauté. Vaste sujet !

BONNES FEUILLES - "L'idée de Génération Hip-Hop fait fusionner les époques et les races, les localisations géographiques et le pluriculturalisme, les beats qui tuent et le métissage. Elle est là pour décrire le passage de la politique à la culture, le processus d'entropie et de reconstruction. Elle est là pour rendre compte des espoirs et des cauchemars collectifs, des ambitions et des échecs de ceux qui resteraient sinon définis comme 'post-ceci' ou ‘post-cela'." 

L'éditeur numérique 12-21 se joint aux commémorations de la Première Guerre Mondiale d'une manière originale. En effet, celui-ci en publiera hebdomadairement sur un blog dédié l'histoire d'Antoine Drouot, jeune homme âgé de 24 en 1914, chef de machine dans une imprimerie parisienne au début de la guerre…

Quatre jeunes écrivains qui ont déjà rencontré un succès notable se retrouvent cette semaine dans La Grande Librairie, autour d'un thème : les combats et les métamorphoses des femmes.

Tout commence avec un crime. Le froid, le vent, là haut, au bord d’une falaise. Un étrange début du mois d’avril, loin de la douceur printanière espérée – comme un signe de mauvais augure annoncé par la nature elle-même. Au cœur de la Nouvelle-Angleterre, un jeune homme dégringole, après avoir glissé au bord d'une falaise. L'illusion est parfaite, on croirait facilement à un accident. Pourtant, nous voici bel et bien face à un assassinat. 

Pour ouvrir cette année que l’on vous souhaite exaltante et lettrée, La Grande Librairie fait le pari de la beauté. À l’heure où règne la tentation de la noirceur, quelle place pour la lumière, l’émerveillement, l’humanité ? Cinq écrivains, dont deux primo-romanciers, enchantent cette rentrée d’hiver en allant les chercher du côté de la nature, de la fraternité et de la poésie.

BONNES FEUILLES - Ce recueil de poèmes, le septième signé par Maria Galina, a été conçu peu avant les tensions en Ukraine et finalisé juste avant l'éclatement du conflit. Il rassemble une trentaine d'œuvres poétiques de diverses longueurs, parmi lesquelles huit s'inspirent directement de Description d’Ukraine - un ouvrage datant de 1650 par l'ingénieur-cartographe Guillaume Levasseur de Beauplan. 

Marianne Sluszny, dont paraît, le 2 janvier 2014, aux Éditions de la Différence, le recueil de nouvelles, Un bouquet de coquelicots, nous fait part de la genèse de son livre, brèves autobiographies de personnages broyés pendant la guerre 14-18, en Belgique. Ce qu'elle nous dit est ignoré en France où l'on a tendance à ne penser et à ne voir le monde qu'à l'intérieur de ses propres frontières.

Mala Starogradivka est un petit village à l'est de l’Ukraine. Et encore ! Petit village donne beaucoup d’importance à cette localité qui ne peut s’enorgueillir de disposer que de trois rues seulement : la Rue Lénine, la rue Chevtchenko et enfin le passage Mitchourine qui se contente de relier les deux autres mais qui est devenu impraticable depuis qu’un obus y a fait un énorme trou au beau milieu…

Alors que la Première Guerre mondiale commence à peine, en août 1914, nombreux sont les grands écrivains qui vont être amenés à poser des mots sur cette horrible réalité qui va en écorcher plus d'un.

Durant le Confinement, La Grande Librairie reste ouverte, son animateur François Busnel s’y est engagé. Depuis la semaine passée, l’émission littéraire de France 5 a basculé sur un mode télétravail, y compris pour les invités. Les échanges s’effectuent par visioconférence, mais le livre reste bien présent.

Alors que l’on commémorait mercredi, l’armistice de 1918 qui marquait la fin de la Première Guerre mondiale, le Musée d'art et d'industrie de Saint-Etienne propose une exposition intitulée « Bénéfices de guerre, guère de bénéfices ? ». Visible jusqu’au 14 mars 2016, cette rétrospective présente de l’intérieur le tissu industriel stéphanois, qui est devenu, durant les quatre années de guerre, un haut lieu de la production armurière, textile et sidérurgique de la Patrie en guerre.

RentréeLittéraire23 - Appelée « Typhon d’acier », la bataille d'Okinawa illustre parfaitement l'intensité des combats qui se sont déroulés entre avril et juin 1945. Les États-Unis, dans leur assaut contre les défenseurs japonais, ont déchaîné une force impressionnante, cherchant à faire d'Okinawa un point de départ pour l'invasion du Japon. 

Le célèbre magazine littéraire américain, qui vient de longuement donner la parole à Philip Roth, décidé à se plaindre de Wikipedia, s'est fait black-bouler avec pertes et fracas de Facebook. En cause, des dessins montrant des femmes aux seins nus. Cachez-moi ce trait, qui n'est pas de mes amis...

HISTOIRE - En 2009, l’association amiénoise On a marché sur la bulle avait anticipé la vague d’albums sur 14-18 avec son ouvrage collectif Cicatrices de guerre. Le cycle du Centenaire se clôt avec ces Traces de la Grande Guerre.

Organisée toujours autour du 20 mars, journée internationale de la Francophonie, la Semaine de la langue française et de la Francophonie prendra place en 2015 du 14 au 22 mars. Cet événement qui fêtera ses vingt ans d’existence est toujours l’occasion de célébrer la richesse et la diversité d’une langue parlée sur les cinq continents.

Parmi les célébrations qui auront lieu autour du centenaire de la Grande Guerre, la Cité de la BD d'Angoulême apporte sa pierre à l'édifice. En numérisant un corpus d'albums et de périodiques, la CIBDI livre « un témoignage sur la représentation de la Première Guerre mondiale à travers la bande dessinée ou la caricature ». 

Dédicaces - Vendredi 4 octobre 2013 à 20h00 - A la librairie