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Tzvi Fishman

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Littérature anglo-saxonne

Le livre de Hirsh

Hirsh est un avocat célèbre de New York, dont les clients appartiennent au gotha des stars internationales. Il professe cet humanisme bon teint qui n'enlève rien à la somme de ses honoraires et de ses conquêtes sexuelles. Mais son égotisme assez désolant est chamboulé quand il se trouve embarqué en Israël dans les difficultés de son fils, arrêté brutalement après des attentats et accusé par les Services secrets d'avoir pris part avec son groupe de jeunes sionistes religieux à des représailles meurtrières contre un village arabe. Le récit conduit comme un film d'action ressemble parfois à la série israélienne "Fauda" , mais nous assistons à la graduelle et intime transformation de Hirsh au contact de cette terre mystérieuse et dérangeanteâ¦

08/2022

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Poches Littérature internation

Le grand romancier américain et autres nouvelles

Dès les premiers mots des nouvelles de Tzvi Fishman nous savons que la destinée de ses personnages va nous faire pénétrer au coeur des contradictions de notre temps. L ancien scénariste à succès de Hollywood n a rien perdu de sa faculté de susciter en quelques phrases le mouvement grâce auquel toute l histoire va être racontée. Quand il décrit comment « Le Grand Romancier Américain » devient la coqueluche du Vatican, nous avons déjà compris que cette célébrité a « un véritable génie pour se maintenir dans la presse », et lorsqu’il lance sa fameuse « Campagne pour la paix » prônant d’enlever les implantations juives d’Israël « tout entier », il nous montre à l’oeuvre avec justesse la drôle logique de bien des personnages connus. Fishman lui-même s était trouvé assez doué pour pouvoir envisager ce genre de destinée : « Je peux être un tout aussi bon Juif à New York sans léser d’autres populations ». Cependant il y a trente ans il décida a contrario de ne plus cultiver qu’à Jérusalem son écriture et son accent américains. Les cinq nouvelles présentées ici proviennent d’un recueil, Days of Maschiach, qui avec son roman Touvia en terre promise a valu à Tzvi Fishman le prix du ministère israélien de l’Éducation pour la littérature et la culture juive. Ces « métaphores sur les errances du peuple juif dans des contrées étrangères » ne se contentent donc pas de raconter des histoires empêtrées dans une terre sainte imaginaire, elles y conduisent. Fishman sait expliquer en quelques mots à tous les non initiés que nous sommes la complexité des situations politiques en Israël. En racontant ce pays à sa manière, il décrit les faiblesses et les fautes de tout le monde : ce n est pas pour accabler les pauvres hommes du XXIe siècle que nous sommes, mais pour leur donner enfin une chance de vivre. De la première à la cinquième nouvelle l’écrivain israélien passe ainsi de la manière d’un Woody Allen récalcitrant à celle de Franz Kafka, mais s’il précipite son lecteur dans l’embarras, il lui donne en même temps la clé pour le résoudre. La sûreté philosophique et politique de Tzvi Fishman consiste en effet à pousser jusqu’au bout la loi des petites défaillances logiques dont se nourrissent tous les succès, et à révéler ainsi la mécanique de ces légères compromissions qui sont les nôtres : en nous permettant de rire de bien graves sujets, il réussit sans complaisance mais sans cruauté à nous inculquer des vérités solides.

03/2012

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Littérature étrangère

Touvia en terre promise

La révolution secoue la Russie tsariste. Antisémitisme et pogroms font rage. Les juifs d'Anatevka ont trois jours pour quitter leur village... A bord de son chariot, Touvia le laitier emmène ses filles, dont la beauté et la grâce font sa renommée et sa fierté, sans oublier Golda, sa femme défunte, dans le cercueil qu'il a pris soin d'exhumer ! Un voyage mouvementé les conduit en Terre sainte. Mais Touvia et les siens ne sont pas au bout de leurs peines. Le pays reste à construire et Touvia, " héros malgré lui ", nous entraîne dans des aventures toutes plus savoureuses les unes que les autres, au cœur des premiers kibboutz parrainés par le baron de Rothschild. D'un naturel bienveillant et joyeux, Touvia fait face à l'adversité avec un pragmatisme qui n'a d'égal que sa foi : il vient à bout d'un marais infesté de moustiques, il lutte contre une invasion de sauterelles à l'aide des ustensiles de cuisine des pionniers, il échappe aux prisons turques, à une épidémie de choléra... tout en gardant un œil plein de tendresse sur ses filles, dont le bonheur compte plus que tout au monde. Brillant héritier de Cholem Aleichem et de son fameux Violon sur le toit, Tzvi Fishman, pétri de littérature yiddish, a su en recréer l'atmosphère et les traits d'humour incomparables. Dialogues truculents, galerie de personnages hauts en couleur, la plume de l'auteur plonge avec délices dans l'encrier d'Alexandre Dumas. L'épopée de Touvia en Terre promise est un voyage inoubliable au temps des prémices d'Israël.

05/2001

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Littérature étrangère

Rodéo

Max, a été abandonné à la naissance avec une occulte recommandation : "ne laissez pas mon bébé faire du rodéo". A huit ans, un beau jour, il fugue. Ses parents adoptifs, Maya et Alex, tout comme ses grands-parents, émigrés russes très présents dans l'éducation de leur petit-fils, s'affolent. Même s'il est simplement allé se promener à la rivière cette fois-ci, Maya doit bien avouer que Max est un petit enfant sauvage : il mange de l'herbe et de la terre, insiste pour dormir à même le sol. Constatant, impuissants, que son comportement s'aggrave et qu'une visite chez le psy n'arrange rien, la famille quitte le New Jersey et part sur les routes en direction des plaines arides du Montana : lieu de naissance de Max, lequel ignore qu'il a été adopté. Ce voyage viendra bouleverser l'équilibre du couple et c'est finalement Maya qui, au travers d'une incroyable rencontre et au contact d'une nature impitoyable, découvrira une facette insoupçonnée de sa personnalité... Le nouveau roman en partie "sur la route" de Boris Fishman livre en creux un très beau portrait de famille et traite avec talent du thème de l'adoption, mais aussi de l'exil et de l'éloignement culturel. A travers une réflexion sur l'identité, l'auteur aborde une nouvelle fois le mystère de l'héritage et les questions qui en découlent : comment se réconcilier avec ce que nous sommes ?

05/2017

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Littérature anglo-saxonne

Le festin sauvage. De la Minsk soviétique au Brooklyn d'aujourd'hui, le récit et les recettes de cuisine d'une famille juive athée

Le Festin sauvage raconte, de manière truculente et désinvolte, la famille juive russe (et athée) de l'auteur ¿ deux de ses grands-parents, ses parents et lui-même ¿, sa fuite hors d'URSS, l'émigration à Vienne, puis à Rome, avant d'atteindre les Etats-Unis en 1988, lorsque l'auteur avait 9 ans. Tout au long du récit, le thème central est la nourriture comme manifestation visible de l'amour. Corollaire naturel : la faim, à la fois la faim réelle vécue par les membres les plus âgés de la famille pendant la guerre, et la faim métaphorique de Fishman adulte, son appétit pour l'indépendance, le succès en tant qu'écrivain et les conquêtes amoureuses. L'auteur devient un homme, il révise peu à peu ses jugements sur le succès ou l'amour romantique, il s'américanise aussi, et s'éloigne malgré lui des générations précédentes. Jusqu'à ce qu'une aide à domicile ukrainienne soit engagée auprès du grand-père, devenu veuf. Par la magie de sa cuisine, elle va provoquer les retrouvailles des trois générations et faire affluer les souvenirs lors de festins sauvages. On évoque la grand-mère Daria, qui "avait un fourneau de la taille d'un lit. Il en sortait des pommes de terre croustillantes, coupées en quatre, saupoudrées d'aneth avant d'être badigeonnées de crème aigre. ". .

03/2022

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Littérature étrangère

Une vie d'emprunt

S lava, jeune Juif russe de New York, est un modèle d'intégration. Fuyant sa communauté, sa langue maternelle et le poids du destin familial, il s'est installé à Manhattan où, à défaut de réaliser ses rêves d'écrivain, il a dégoté un poste de larbin pour la prestigieuse revue Century avec, en prime, une petite amie américaine branchée et sexy. Mais la mort de sa grand-mère le ramène brutalement parmi les siens, à Brooklyn, et plus précisément chez son grand-père. Le vieux Guelman a souffert dans la vie parce qu'il était juif, parce qu'il était citoyen de seconde zone en Union soviétique, puis immigré russe en proie au mépris d'une Amérique triomphante - et voudrait bien, aujourd'hui, obtenir réparation. Mais il n'est éligible à aucun programme d'indemnisation. Qu'à cela ne tienne, Slava est écrivain, il sait raconter des histoires... Une vie d'emprunt est un texte poignant et drôle sur l'identité, l'immigration, les aléas de la morale, mais aussi et surtout un saisissant portrait de ces communautés marquées au fer rouge par l'histoire du XXe siècle et passées sans transition d'une société soviétique à l'american way of life.

08/2014

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