Tué à l'ennemi. La dernière guerre de Charles Péguy

DOCUMENTAIRE – Ce 7 janvier, entre autres célébrations, impossible de passer à côté de la naissance de Charles Péguy. Né en 1873 à Orléans, l’écrivain a laissé une œuvre poétique poignante, empreinte de valeurs chrétiennes – notamment, l’immense Porche du mystère de la deuxième vertu. Surtout, en fait, tant ce recueil est tout à la fois simple et poignant.

Le 5 septembre prochain, on commémorera le centenaire de la disparition du poète Charles Péguy qui perdit la vie sur le front, près de Meaux, durant les combats de la Bataille de l'Ourcq. Si cet écrivain profondément mystique n'a plus un succès aussi grand que par le passé, le centenaire de sa mort suscite cependant quelques parutions notables.

Chaque jour, retrouvez un petit morceau de l'histoire du monde, pour voyager et se souvenir. Aujourd'hui, tour du monde...

La Première Guerre mondiale fut fatale à un grand nombre d'artiste. Fauchés souvent jeunes, ils laissèrent des œuvres inachevées. Au mois de septembre 1914, c'est-à-dire dès le début de la guerre, disparaissent le poète Charles Péguy (le 5 septembre), lieutenant de réserve, et Alain Fournier (le 22 septembre), ce dernier fut victime d'une embuscade en Lorraine.

Adepte des changements de registre, le réalisateur Bruno Dumont signe sa première comédie musicale avec Jeannette, l'enfance de Jeanne d'Arc. Sur des textes du Mystère de la charité de Jeanne d’Arc et de Jeanne d’Arc de Charles Péguy, Jeannette met en scène des personnages chantants et dansants.

Le 5 septembre 1914, à la veille de la première bataille de la Marne, l'écrivain et lieutenant de réserve Charles Péguy était tué d'une balle dans le front à Villeroy, en Seine-et-Marne. À l'occasion du centenaire de son décès, la France célèbre un poète et polémiste resté méconnu. Pourtant, le socialiste libertaire devenu fervent catholique, patriote « mort pour la terre charnelle », enfant de la IIIe République, est parfois cité par la droite comme par la gauche.

Deux ans après Jeannette, l'enfance de Jeanne d'Arc, Bruno Dumont poursuit sa fresque consacrée à la figure historique française avec Jeanne, tout simplement. Toujours présenté sous la forme d'une comédie musicale, le long-métrage s'inspire d'une œuvre de Charles Péguy.

Après son diptyque autour de Jeanne d'Arc, qui s'inspirait de la pièce Jeanne d'Arc (1897) de Charles Péguy, le réalisateur Bruno Dumont se tourne à nouveau vers un texte de l'écrivain français pour son film France, en salles ce 25 août 2021.

Le meilleur acteur est peut-être celui qui fait plus d'effet qu'un autre sans même prononcer un mot. Dans cette catégorie, Charles Bronson est un monstre. Un monstre sacré, comme il fut rapidement surnommé en France. En Italie, on l'appelait Il Brutto, au Royaume-Uni, The Ugly One : devant tous ces surnoms, l'acteur restait sûrement impassible. 

Ah, sacré Charles ! L'homme capable de faire sortir François Cavanna de ses gonds, parce que complètement intenable sur le plateau d'Apostrophes. Poète démesuré, voire tout simplement, poète sans commune mesure, il vient de nous livrer son ultime message, d'outre-tombe.

RentréeLittéraire23 - Appelée « Typhon d’acier », la bataille d'Okinawa illustre parfaitement l'intensité des combats qui se sont déroulés entre avril et juin 1945. Les États-Unis, dans leur assaut contre les défenseurs japonais, ont déchaîné une force impressionnante, cherchant à faire d'Okinawa un point de départ pour l'invasion du Japon. 

La maison de Charles Dickens dans le Kent, comté d'Angleterre au sud-est de Londres, abritait depuis les années 1920 un établissement scolaire, mais sera prochainement réhabilité et ouvert au public. Les écoliers et instituteurs ne se sont pas fait exproprier, mais déménagent, le bâtiment n'étant plus habilité à les accueillir.

jean-yves jouannais

Alors que l’on commémorait mercredi, l’armistice de 1918 qui marquait la fin de la Première Guerre mondiale, le Musée d'art et d'industrie de Saint-Etienne propose une exposition intitulée « Bénéfices de guerre, guère de bénéfices ? ». Visible jusqu’au 14 mars 2016, cette rétrospective présente de l’intérieur le tissu industriel stéphanois, qui est devenu, durant les quatre années de guerre, un haut lieu de la production armurière, textile et sidérurgique de la Patrie en guerre.

Dans la pléthore de publications qui vient avec la commémoration de la Première Guerre mondiale, difficile de trouver de l'inédit, de la justesse ou de la personnalité dans les différentes productions éditoriales. La maison Délirium, créée en 2011 par Laurent Lerner, publie toutefois une imposante réédition de la série Charley's War — La Grande Guerre de Charlie, par Pat Mills et Joe Colquhoun, parue entre 1979 et 1986 dans un hebdomadaire britannique.

À sa mort, Charles Dickens est déjà largement célébré comme l'un des écrivains les plus importants de son époque. Le mercredi 8 juin 1870, il s'effondre, victime d'une attaque, et aucun soin prodigué ne pourra le sauver : dans les heures et jours qui suivent, plusieurs emplacements sont évoqués pour devenir sa dernière demeure. Dickens repose finalement dans l'Abbaye de Westminster, pas vraiment là où il l'espérait...

La Chronique BD de BDfugue.com

La guerre – ses ravages, sa cruauté, les débris et les corps qu’elle laisse dans son sillon. Cruelle, brutale, sauvage. On ne sait que trop bien la trace indélébile, et pourtant invisible, qu’elle laisse sur les hommes. Point de non-retour, ce basculement dans le « nous » contre les autres, ce qu’il en coûte. Quid des âmes entachées, brisées, de ces personnes qui restent ?

C'est une autre approche de l'univers de Sherlock Holmes que propose l'auteur britannique Kim Newman : dans son roman Professor Moriarty : The Hound of the D’Urbervilles, traduit en France par Leslie Damant-Jeandel chez Bragelonne en 2015, il suit Moriarty, le légendaire ennemi de Sherlock Holmes... L'histoire fait l'objet d'un projet d'adaptation pour la télévision.

Le vingtième siècle a été celui de toutes les horreurs. Il a aussi été celui du développement de l’enseignement supérieur. Le lien entre les deux ? C’est ce que cherche à explorer Peter Scott dans une tribune du Guardian. 

Le décès de l’ancien ministre de l’Intérieur de Jacques Chirac, puis d’Édouard Balladur, a dû laisser craindre dans la classe politique, que des fuites de petits dossiers ne surviennent. Pour l’instant, il n’en est rien, mais on apprend que deux ouvrages devraient paraître. 

Martin Amis se trompe rarement de cible, et ses déclarations font mouche, autant que ses romans frappent dur. Ce Gallois n'a pas sa langue dans sa poche, et il vient d'en rajouter une couche sur le prince de Galles. Ce dernier aurait tout bonnement tourné le dos à Salman Rushdie, après que le romancier d'origine indienne a été frappé par une fatwa. 

Charles Dock offre son dernier livre sur Internet

Paul Jarvis, prisonnier à Majorque pour un meurtre qu'il n'avait pas vraiment eu le choix de perpétrer, parvient à s'échapper par la grâce de son ancien agent, du temps où il était scénariste.

« Victor Hugo, Ennemi d’État » plonge à la fois dans l’intimité du célèbre homme de lettres, dans sa vie de famille, sa tumultueuse vie amoureuse, ses doutes, ses convictions et ses colères, et dans une période de l’Histoire de France aussi passionnante que méconnue (1848 – 1851), celle qui a vu passer la France de la République à l’Empire.

Dans sa nouvelle bande dessinée, Petit Traité de Philosophie à la dérive, Charles Berberian nous emmène à la rencontre de deux de nos plus grands penseurs nordiques contemporains... un ours polaire débonnaire et un pingouin égocentrique.