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Trillo, Bernet

Extraits

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BD tout public

Bang Bang

Il ne faut quand même pas pousser : On a beau être très belle, savoir user et abuser de ses charmes en toute situation, quand on arnaque Al Capone lui-même, on peut s'attendre à ce que l'atmosphère tourne à l'orage. Son nom, c'est la Cicca, mais tout le monde l'appelle Bang-Bang. Un nom qui pousse au crime...

09/1998

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Essais biographiques

Utrillo

C'est à Montmartre que se révèle dans les années 1910 le talent de Maurice Utrillo. La Butte est peuplée d'artistes en tout genre, qu'Utrillo ou sa mère, la peintre Suzanne Valadon, fréquentent. D'un naturel peu loquace et compulsif, Utrillo est fragile psychologiquement. Sombrant très jeune dans l'alcoolisme, il ne jure que par son "rouge" et, à défaut, ingurgite tout ce qui lui passe sous la main, jusqu'au parfum de sa logeuse ou de l'alcool à brûler. L'ivresse le rend bagarreur, et il finit régulièrement au poste de police où il dessine des toiles pour les agents en échange d'un dernier verre. "Jamais peintre n'a compté plus que celui-ci d'amateurs d'art parmi les flics" , nous dit Carco. Derrière le farceur qui tire les cheveux des bonnes soeurs sortant du Sacré-Coeur, il y un grand artiste. Celui qui fait chanter Paris sur ses toiles. Celui qui, reconnu pour sa prestesse et sa minutie, fut d'abord influencé par les impressionnistes avant d'inventer son style propre. Il sera le "peintre de Montmartre" . Francis Carco, qui lui rend visite jusque dans ses internements à Picpus ou Sainte-Anne, nous livre le récit touchant de ce peintre, ami de Modigliani et de tant d'autres, amoureux de Montmartre et de la bouteille, et soldant ses dépenses par des chefs-d'oeuvre dont les Parisiens apprécient progressivement la valeur : "J'ai connu des bistrots qui, sachant qu'Utrillo pouvait faire irruption chez eux à n'importe quelle heure, possédaient dans leur arrière-salle des tubes, des pinceaux et des cartes postales qu'ils tenaient en réserve pour lui". Voici le peintre et l'homme, en faiblesse et le génie. "La voilà, la jolie vigne" , chantait Aristide Bruant, témoignant de ce que la Butte est avant tout un pays d'artistes... et de vin !

03/2022

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Littérature francophone

Juan Bernet

Le roman Juan Bernet est d'une rare densité, aux inspirations Dostoïevskiennes aussi bien que Balzaciennes, mais qui laisse émerger l'originalité et la force d'évocation et d'expression propres à son auteur. Il trace le portrait d'un personnage à la fois fascinant et repoussant, Juan Bernet, homme politique argentin mais dont le comportement, le mode de vie, les travers sont universels. Ce livre fait vivre au jour le jour le lecteur au rythme d'un politicien douteux, lui faisant pénétrer les arcanes du pouvoir local dans une ville de la banlieue de Buenos-Aires qu'il a mise en coupe réglée. La lente déchéance de Juan Bernet, ses efforts désespérés pour "s'agripper au bastingage et éviter la chute fatale" feront palpiter plus d'un lecteur de ce livre qui est une peinture de moeurs saisissante.

01/2022

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Histoire de l'art

Horace Vernet

Né en 1789 au Louvre, Horace Vernet est le petit-fils du peintre Joseph Vernet et fils du peintre de chevaux Carle Vernet. Malgré un échec au Prix de Rome, il s'attire très tôt les faveurs de Napoléon Ier. Evoluant d'abord au sein du cénacle romantique des années 1820, il développe une manière facile et séduisante et s'initie à la lithographie. Il devient le peintre favori du duc d'Orléans, futur Louis-Philippe. Le catalogue met en lumière l'importance des voyages d'Horace Vernet, notamment en Italie et en Algérie. Nommé directeur de l'Académie de France à Rome en 1829, Horace Vernet découvre les grands modèles classiques italiens et s'essaye à la peinture d'histoire. En 1833, il découvre l'Algérie et se concentre sur une peinture orientaliste, alternant les sujets civils, religieux et militaires. Deux ans plus tard, il est chargé de représenter les conquêtes militaires par les héritiers de Louis-Philippe dans les salles d'Afrique du château de Versailles. Le temps des grandes commandes est ponctué de nombreux voyages en Orient et en Russie. Sous le Second Empire, il voit sa carrière saluée lors d'une rétrospective de son oeuvre à l'Exposition universelle de 1855. Il meurt en 1863 après avoir reçu l'insigne de Grand officier de la Légion d'honneur. Peintre prolixe, encensé ou conspué par la critique, Horace Vernet n'a pas laissé ses contemporains indifférents. L'exposition montrera la facilité de la manière du peintre et la richesse de ses sujets de prédilection, révélant son amour pour les chevaux et la chasse, son attachement à l'épopée napoléonienne et aux faits d'armes, son goût pour la littérature romantique et Lord Byron, ou encore pour la mise en scène de ses origines familiales. Peintre complet, Horace Vernet s'illustre dans tous les genres. Plus de quarante ans après la dernière exposition consacrée à Vernet, cette rétrospective d'environ 200 oeuvres sera l'occasion de découvrir de nombreux chefs-d'oeuvre inédits, accompagnés d'esquisses et de dessins témoignant de la méthode de travail de l'artiste.

12/2023

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Littérature française

Le trille du diable. Romans

Quel trille ? Quel diable ? Il suffit de voir. Il suffit d'écouter. Et des romans, oui. Au pluriel. Ceux de la vie, et ceux de la littérature - ou encore ceux de la musique. Dominique Preschez parcourt, reparcourt ses chemins. D'hier et de toujours. Et d'aujourd'hui. Et de demain. La vie fait des cadeaux. Mais ne fait pas de quartier. Alors, dans ce livre qui, d'une écriture qui s'étoile sans cesse, appelle, rappelle, fait signe, encore et toujours, il multiplie les plans et multiplie les écritures. Il fait d'un parcours de mémoire un parcours d'inventions. Danse du feu, et sacre du printemps. Du printemps perpétuel. Et du feu perpétuel. Incandescence. Coeur absolu. J. D.

02/2018

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Romans d'espionnage

Le Trille du Diable. Roman

Berlin, 1970. Amin Foda, officier égyptien héros de la guerre de Six Jours, gangrené par la défaite des pays arabes, est en formation auprès de la redoutable Stasi. En cohésion avec les idéaux marxistes, il est immédiatement envoûté par le régime et vit des jours heureux dans le meilleur des mondes. Dans la lourdeur berlinoise des années soixante-dix et ses séductions, il vivra une épopée sentimentale et professionnelle, presque étincelante mais semée d'embûches. Une femme, amie de hauts dignitaires, est assassinée. Amin veut retrouver le meurtrier. Qui est cette femme venue le délivrer de lui-même ? Il s'occupe de l'enquête sans tenir compte du climat de démence meurtrière qui règne en République Démocratique Allemande. Mais c'est bientôt l'enfer qui s'invite dans sa vie, réactivant des blessures anciennes. ll doit fuir, il est traqué. Les ressorts de la belle machine humaine sont brisés. Que trouvera Amin au bout de cette dégradation et des fantasmes que le désespoir éveille en lui ? La mort ? Ou alors quel prix faut-il payer pour ne pas tout perdre ? Ce roman nous fait revivre les horreurs de l'Allemagne de l'Est du côté des bourreaux. Est-ce du déclin d'une société qu'il s'agit ou seulement de l'essoufflement d'un homme emporté dans la traversée de lui-même et d'une époque ?

01/2023

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