Teoria cozii lungi pentru afaceri. Găsirea nișei tale și protejarea afacerii tale de viitor

Engadget.com, Sony qui était resté en retrait jusque-là, aurait le projet de sortir, en septembre prochain, une tablette 9,4 pouces qui tournerait sous Android Honeycomb.

La « S1 », de son nom de code, sera en interaction avec les autres appareils de Sony : elle pourrait éventuellement faire office de télécommande pour les téléviseurs Bravia et des jeux de PlayStation pourront y être installés ce qui en fera une tablette de jeu autant que de lecture.

Enfin, elle sera en totale interaction avec le portail Qriocity permettant de télécharger films, musique et eBooks.

Avec une interface personnalisée et un design particulièrement original, l’appareil met l’accent sur l’ergonomie. Sony souhaite en effet que la prise en main de la tablette se rapproche de celle d’un magazine ou d’un livre.

L’appareil, de même poids que l’iPad, possède en outre un rebord courbe qui évoque la souplesse de la page et lui confère une meilleure prise en main.

D’un point de vue technique, la tablette S1 sera dotée d’un processeur Nvdia Tegra 2, d’une dalle d’une définition de 1280x800 pixels, de deux capteurs photos et vidéo et d’un port USB et infrarouge. Et ce, pour la modique somme de 599 dollars (soit environ 442 euros).

Bien entendu, tout cela peut changer jusqu’au mois de septembre, date à laquelle la S1 doit sortir.

(Crédit photo : Engadget)

« Les temps sont durs, les bites sont molles, les femmes se plaignent. » Ainsi pourrions-nous introduire, en nous mettant sous la tutelle des Nuls, l'approche de ce nouveau tome de M. Wolinski. Toujours amateur de cigares, il nous l'avait démontré dans 'Défense de fumer', le monsieur reprend du service avec cette France dubitative et hésitante.

Cinglant la société dès que c'est possible - en permanence - fustigeant avec humour et les doigts dans le nez ce qui se passe de droite comme de gauche, sans oublier de taper au centre, notre plateau de fromages de pays voit ici dressé un état des lieux qui laisse croire qu'on ne récupérera pas la caution. Le président s'en fout, il s'est barré avec notre crédibilité internationale.

Que ce soit dans Charlie Hebdo, Paris Match ou le JDD, ces dessins sont connus et l'homme n'est plus à présenter. Croquant la France à pleines dents acérées, avec cette pointe de grivoiserie et d'érotisme pas franchement voilé, Wolinski n'a rien perdu de son mordant ni de son bon sens. Il tape là où ça gratte et quand ça gratte, on se tâte.

Le regard bovin et consterné de ses deux héros de couverture est éloquent : pour 10 €, à l'Écho des savanes, c'est-à-dire chez Glénat, vous n'en reviendrez pas. Ou alors pour en reprendre.

Oh, ce n'est pas du grand journalisme d'investigation, certes, mais envoyer un petit coup de sonde pour savoir comment se comportent les consommateurs de livre ne peut pas faire de mal.

D'autant que cette semaine, c'est sans surprise que les différents sites marchands en ligne l'établissent : Harry Potter et Daniel Pennac entretiennent une liaison, c'est certain !

Présents dans le top 10 voire top 5 des meilleures ventes, Chagrin d'école et Les reliques de la mort, un titre à vous flanquer la frousse à un prof de maths flirtent de toute évidence avec le succès. Prix Renaudot oblige pour petit Dan ?

Les abonnés d'Amazon et de la Fnac auront aussi élu Une vie de Simone Veil au rang de leurs préférés.

Plus timide, le Goncourt n'est pas forcément parmi les cartons du moment même si l'on chante manifestement en choeur avec Gilles Leroy son Alabama Song.

Enfin, réjouissons-nous tous ensemble, ou déplorons le lectorat de la Fnac, puisqu'il n'ya que chez eux que le livre de Michel Drucker - déjà avec cette tête de fayot - apparaît dans le Top 10. Son autobiographie de cancre incompris par son père fera-t-elle vaciller les ventes dans le coeur des spectateurs ? Confie-t-il comment il s'est procuré la boule de poil que même Belmondo lui envie ? Que de turpidtudes, misère de moi.

Enfin, on n'est pas agitateur sans raison, n'est-il pas ?

On n'en a jamais assez de Fabcaro. Son «Zaï zaï zaï zaï» n'en finit plus de se faire réimprimer, puis primer tout court (Prix Ouest-France à Quai des Bulles, Prix Landerneau et BD RTL du mois de mai) et il mériterait largement de remporter un fauve à Angoulême en janvier prochain. Mais ce serait une erreur, pour autant, de passer sous silence l'autre album qu'il a sorti au même moment, « Talk Show », un projet monomaniaque, où chaque planche est composée de huit cases de taille égale qui retracent une interview télé où la sempiternelle présentatrice interroge son invité du jour. Fiasco garanti, grâce à un procédé narratif aussi simple qu'hilarant.

En voici un exemple, particulièrement d'actualité en ce 3 novembre 2015 :

Pas besoin d'énumérer les sources de gags auxquelles Fabcaro va puiser : quiproquos, grossièretés, dialogues de sourds, invités plus inintéressants les uns que les autres, tout y passe et rien ne se passe comme il faudrait. Les stars du Talkshow, avec leurs prénoms composés improbables et leurs têtes de courges forment un véritable défilé de carnaval des abrutis, pour le plus grand bonheur des lecteurs. Et les questions de la présentatrice n'arrangent rien, bien entendu.

Deux micros, une table, deux personnages, il n'en faut pas plus au cerveau bouillonnant de Fabcaro pour nous dérider. Le dessin, très différent du parti pris faussement réaliste de « Zaï zaï zaï zaï », est plus caricatural et expressionniste : il réduit les effets à quelques mouvements de bras, un accessoire parfois, une moue ou un regard.

Plutôt qu'un long discours, mieux vaut un bon exemple :

Dispositif minimal

La bande dessinée répétitive n'est pas une nouveauté. Il y a plus de vingt ans, Lewis Trondheim faisait ses classes avec « Monoliguistes » . Ses cases presque identiques de gros plan sur la tête d'un personnage permettaient aux bulles de délirer en roue libre. Le processus a été réutilisé bien souvent, notamment par Bastien Vivès sur son blog, qu'on peut retrouver en version papier chez Delcourt (comme ActuaLitté vous le signalait ici), avec cette même obsession pour le dessin qui varie à peine, où toute la force naît des dialogues et, dans son cas, de leur impertinence.

Pour s'en tirer avec un procédé aussi minimal et faire rire à presque toutes les planches, il faut être un scénariste hors pair, à la fois drôle, bien entendu, mais aussi suffisamment varié et imaginatif dans l'écriture pour ne jamais lasser. C'est évidemment le cas de Fabcaro, qui confirme ainsi qu'il est sans aucun doute l'un des scénaristes les plus époustouflants et les plus drôles du moment. Ses interviews font rire même quand les personnages se taisent.

On voudrait vous proposer tous les gags ou presque ici. Il y a sans doute un bien meilleur moyen pour que vous les lisiez ans en louper un seul : foncez chez votre libraire et réclamez-lui « Talk Show » de Fabcaro (paru chez Vide-Cocagne) en même temps que le prochain exemplaire de « Zaï zaï zaï zaï » que vous achèterez pour offrir à vos amis. Vous ne le regretterez pas.

Votre télévision dans quelques semaines va faire des cot-cot à tout va!

Si, si je vous assure, à partir du samedi 26 juin et dés 9h30 sur dans l'émission et ce tous les samedis et dimanches pendant les vacances, Les P'tites Poules viendront cotcoter dans votre écran!

Les P'tites Poules inventées depuis une dizaine d'année par Christian Jolibois (que nous avions rencontré à la Foire du livre de Brive-la-Gaillarde) et Christian Heinrich s'animent enfin en 32 épisodes d'une dizaine de minutes! Après des ventes de plus d'un million d'exemplaires en France et deux millions dans le monde entier (Pocket jeunesse) ces petites poules seront en plus, en 3D!

Bien entendu les auteurs auront un droit de regard sur le dessin animé!

Chouette, chouette! (ou plutôt Poules, Poules!!)

En exclusivité pour le site Les Histoires Sans Fin.com, deux extraits des deux premiers épisodes...

Dans le classement des meilleures ventes de livres «young adult» mêlant fantastique et amours interdites, juste derrière , fait figure d'exemple…

Plusieurs séries à son actif: Nightworldet Le jeu interdit (Editions Michel Lafon), Journal d'un Vampire (Hachette jeunesse – Coll.Black Moon) et pour ce qui nous intéresse aujourd'hui, Le Cercle secret, collection Black Moon, également…

Contrainte de quitter le soleil de la Californie pour s'installer dans la maison lugubre de sa grand-mère en Nouvelle-Angleterre, Cassie regrette sa vie d'avant. D'autant que dans son nouveau lycée, la flamboyante Faye n'a pas l'air de la porter dans son cœur. Pourtant, elle se sent étrangement attirée par elle et par un groupe d'adolescents qui semblent être les rois de l'école et forme un cercle très fermé nommé le Club. Le destin va pousser Cassie à se rendre compte que certaines légendes pourraient bien être plus réelles que ce qu'elle ne pensait...

Voilà, ça, c'est pour ceux qui ne connaissent pas cette série en plusieurs tomes qui cartonne et encore ce n'est que le résumé du premier.

Venons en au pourquoi de cet article. Après l'adaptation télé du Journal d'un Vampire (Canal+ Family [&] TF1), Lisa Jane Smith se voit recevoir l'insigne honneur d'être à nouveau adapté avec cette dernière série qui normalement devrait à nouveau montrer de beaux jeunes gens pleind'amour et de magie…

La série est produite par Kevin Williamson, déjà producteur sur Journal d'un Vampire et surtout connu pour être le scénariste de Souviens toi l'été dernier, Scream 2 et Scream 4.

La série devrait commencer le 15 septembre au Etats-Unis sur la chaîne CW mais pour le moment aucune date n'est encore annoncée en France…

Allez, hop !, bande-annonce:

Hildegarde de Bingen , je n’ai pas pris le temps de faire des recherches sur le net pour m’en assurer, fut réellement une sainte du XIe siècle qui rédigea une encyclopédie nommée Physica. Permettez alors que je m’adresse aux végétaux amorphes que sont les étudiants en lettres, en général, et ceux qui font leurs humanités en particulier (bien qu’ils ignorent totalement ce que cela signifie). Physica n’a rien à voir avec un groupe de cette musique dépravée que vous nommez Tektonik. En grec, phûsis signifie la nature. Donc Physica, ce sont les choses de la nature, quoi. Pardonnez-moi, je vieillis, je ne supporte plus les jeunes…

Et puisque l’on s’entretenait de plantes, Hildegarde en avait découvert une fameuse. Non, Victor, elle ne se fume pas, n’insiste pas. En fait, nombre de laboratoires pharmaceutiques aimeraient mettre la main dessus, et sur ses molécules plus précisément. Les labos, et d’autres, hein. Il leur faut donc mettre la main en premier lieu sur le livre Physica d’Hildegarde. Et pour ce faire, d’ailleurs, on n’hésite pas une seconde à assassiner violemment des bibliothécaires… Américaines, certes, mais tout de même.

Laurette, elle, travaille au Museum d’histoire naturelle de Paris. Dans sa prochaine exposition, elle brûle de révéler au public l’existence de cette plante, certes, mais surtout de pouvoir en exposer un spécimen. La voici donc empêtrée dans une affaire de botanique et de rangement alphabétique. Car Hildegarde, comme si elle l’avait senti, a planqué les références de ses plantes dans les méandres d’un idiome complexe : la lingua ignota. Même à l’attention des non-latinistes, je n’ose traduire.

Retrouver l’exemplaire du Physica sera essentiel, mais ce dernier aura pas mal bourlingué depuis sa rédaction, se passant de mains en mains, parcourant l’Europe, et finalement pour peu que l’on sache où il se terre, il manquerait justement les passages qui suscitent tant d’enthousiasme. C’est que le marché du livre ancien draine son lot de crapules prêtes à toutes les basses pour s’emparer d’une denrée précieuse.

Aussi, au fil de son enquête à la façon de Miss Marple, elle côtoiera plusieurs personnages historiques qui ont croisé le chemin d’Hildegarde, ou de son livre. Elle parcourt les siècles, suivant un fil d’Ariane ténu et fragile, pour retrouver enfin le saint Graal botanique. Point commun à chacun ? Un goût prononcé pour la classification, le rangement et la mise au point d’une méthode de classement qui élabore finalement les fondements d’une science de l’information et de la documentation.

Or, tout cela est beau, se dit Dieu, mais franchement, n’est pas un peu cantonné aux spécialistes. Eh, bien, Seigneur, je trouve que vous jugez un peu à l’emporte-pièce. D’abord, ce roman est tout bonnement passionnant. Et ce n’est rien de le dire. Si son thème peut rebuter de prime abord, il faut au contraire passer outre et se lancer aux côtés de Laurette, à corps perdu, dans une aventure riche et dynamique. Quoiqu’un peu à l’eau de rose, de temps en temps. Désolé Sylvie, mais comprends ma position d’homme, c’est vrai que cette liaison, même justifiée et intégrée à ton histoire, elle est vécue un peu gnangnan…

Pour autant, Seigneur, vous n’avez pas tout à fait tort. En ce sens que le livre devient épuisant de par cet aller-retour permanent entre passé et présent. La foule d’information provenant du passé, et chargée d’illustrer le présent devient un peu écrasante, et l’on décroche – particulièrement le passage en Belgique, vraiment peu passionnant – sans une volonté de fer. Ou des insomnies chroniques. La table des matières est un roman épuisant. On en sort ravi et séduit pas ce style peu commun, autant que vidé de son énergie par le tour de force qu’il représente.

L’intrigue se poursuit avec son accumulation de détails, d’indices, qui nous poussent à spéculer sur les intentions de tel ou tel, les implications de l’un ou l’autre qui croiseraient les intérêts d’untel… Bref, on suit, non sans peine parfois, mais on palpite.

Après… je ne cache pas qu’en dépit de toutes ses qualités, le roman offre une accroche prenante, mais réclame une attention régulière. Et surtout, de ne pas s’arrêter en plein milieu d’un passage rétrospectif, et de reprendre trop longtemps après, sous peine de se refaire ledit passage. Comme la plume agile nous séduit, on se laisse porter. Et l’on parcourt nous aussi les jardins où l’on dénichera la plante mystique qui offre l’immortalité…

D’ailleurs, je vais m’acheter une pelle de ce pas.