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Stanley Cavell

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Philosophie

Les Cahiers Philosophiques de Strasbourg N° 5 : Stanley Cavell, Heidegger, Kant

STANLEY CAVELL : Notre Département de philosophie avait proposé cette année Stanley Cavell pour un doctorat honoris causa, qui lui fut conféré le 15 novembre 1996. A cette occasion, il a prononcé une conférence, à laquelle répondirent deux de ses plus proches commentateurs (et traducteurs) français. Nous reproduisons ici ces textes, ainsi que les allocutions prononcées lors de la cérémonie. HEIDEGGER : Le dossier "Heidegger" reprend l'ensemble des communications faites les 8 et 9 mars 1996 à la Faculté de philosophie de l'Université de Strasbourg lors de Journées Doctorales qui rassemblaient des travaux différents (autant par l'intention de lecture que par la méthode d'approche) sur l'oeuvre de Heidegger. A chaque fois, Heidegger est lu et interrogé, et il s'agit avant tout de l'accompagner dans certaines de ses avancées philosophiques (celles qui nous importent encore pour la pensée) avec vigilance et selon une distance que chacun des intervenants cherche à gagner à sa manière. KANT : Nous avons organisé à la Faculté de philosophie de l'Université de Strasbourg, les 25 et 26 octobre 1996, des Journées Doctorales sur Kant. Ce sont ces interventions que nous présentons ici. Elles s'attachent essentiellement à l'oeuvre critique, de son archéologie à son "achèvement" (dixit Kant) dans la 3e Critique.

03/1997

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Essais

L'écran de nos pensées. Stanley Cavell, la philosophie et le cinéma

De L'Extravagant Mr Deeds (Capra), The Philadelphia Story (Cukor), La Balade sauvage (Malick) jusqu'à Comment je me suis disputé... (ma vie sexuelle) (Desplechin) et La Fille inconnue (Jean-Pierre et Luc Dardenne), un fil court, celui des lectures philosophiques de films de Stanley Cavell et des films qu'elles ont inspiré. Peu d'oeuvres philosophiques ont autant marqué la création cinématographique et aussi profondément marqué le champ des études cinématographiques que celle du philosophe de Harvard (né en 1926 et disparu en 2018). De son chef d'oeuvre de 1971, La Projection du monde, à ses derniers écrits sur le mélodrame, l'autobiographie et la critique (La Protestation des larmes, Le cinéma nous rend-il meilleurs ? ) en passant par son grand livre sur la comédie hollywoodienne (A la recherche du bonheur), cet ouvrage éclaire l'ensemble de sa pensée. Il donne aussi la parole à trois cinéastes qui l'ont connu et qui ont été inspirés par ses écrits : Luc Dardenne, Arnaud Desplechin, Claire Simon. Et se penche sur le lien que Cavell a entretenu avec Terrence Malick à Harvard dans les années 1960, lorsqu'il enseigna le premier séminaire de cinéma au sein d'un département de philosophie (vingt ans avant Deleuze), jetant les bases d'une pensée du cinéma qui prend son départ dans notre expérience aussi bien collective qu'intime des films. Cette expérience qui nous unit ou nous rapproche des autres. Et qui nous permet aussi, plongeant en nous-mêmes, de nous éduquer.

11/2021

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Notions

Le déni de savoir dans sept pièces de Shakespeare

Le théâtre élisabéthain est contemporain de l'émergence du scepticisme philosophique au fondement de la pensée et de la science européennes modernes. Dans cette série d'études classiques sur le drame shakespearien, Stanley Cavell montre comment la tragédie se nourrit de questionnements fondamentaux sur la nature du savoir, se faisant ainsi l'écho de la crise de la connaissance qui a traversé son temps. Les grands personnages shakespeariens incarnent chacun avec force une ou plusieurs options du scepticisme. Que leur doute porte d'abord sur l'amour filial (Le Roi Lear), la fidélité conjugale (Othello, Le Conte d'hiver), la légitimité du meurtre (Macbeth) ou de la vengeance (Hamlet), la nature du pouvoir et des rapports sociaux (Coriolan), le destin des empires et du monde (Antoine et Cléopâtre), il menace de s'étendre à la réalité tout entière et de les précipiter dans la folie. Lui-même héritier de la tradition sceptique, qui s'incarne encore dans les Recherches philosophiques du second Wittgenstein où elle investit la question du langage, Cavell n'a cessé de parcourir la généalogie de ce courant de pensée pour en restituer la vérité profonde : le déni de savoir est un masque qui cache l'incapacité à reconnaître l'autre. C'est en réhabilitant le langage ordinaire, auquel la pensée a souhaité tourner le dos, que la relation au monde peut être rétablie et la tragédie conjurée. Cet horizon constitue l'originalité profonde du dialogue philosophique que Cavell entretient ici avec Shakespeare.

11/2021

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Philosophie

Philosophie des salles obscures. Lettres pédagogiques sur un registre de la vie morale

Le livre que vous avez entre les mains s'inspire d'un cycle de cours que Stanley Cavell dispensa à l'université de Harvard : les mardis étaient consacrés aux grands textes de la philosophie morale, les jeudis aux chefs-d'oeuvre de l'âge d'or du cinéma hollywoodien. La composition de ce livre qui fait alterner un chapitre sur un philosophe avec un chapitre sur un film, reflète à la fois les circonstances de son élaboration et son ambition : nous replonger dans la salle de cours, nous faire redécouvrir et la philosophie et le cinéma. La plupart des histoires de la philosophie moderne relèguent au second plan sa vocation morale ; en ouvrant ce livre avec le philosophe américain Emerson et en le refermant avec Platon, Stanley Cavell nous invite au contraire à refuser l'éclatement de la philosophie en domaines séparés et à restituer à la philosophie morale toute sa place. Le cinéma ne tient pas lieu ici d'"illustration" philosophique : il ouvre au spectateur-lecteur une voie nouvelle, loin de tout conformisme, en faisant naître des questions que certaines théories philosophiques (voir les chapitres sur Kant, Mill ou Rawls, par exemple) n'ont parfois pas su formuler. Ces films magiques (New York-Miami, La Dame du vendredi, Indiscrétions, Cette sacrée vérité...) parlent du corps, du mariage, de l'aspiration à une vie et à un moi meilleurs, de l'éducation, des femmes, de la politique. Ils incarnent le perfectionnisme à travers l'une de ses caractéristiques constantes : la conversation. C'est peut-être cette dernière qui fournit l'instrument le plus efficace pour lutter contre la mélancolie, le cynisme ou le snobisme qui empêchent parfois de "désirer le monde et de désirer qu'il change".

03/2011

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Philosophie

Philosophie, Le jour d'après demain

      « Ma position a toujours été celle de l’ignorance attentive », écrit Stanley Cavell dans ses mémoires. Dans Philosophie. Le jour d’après demain, il tisse ensemble, sans doute pour la première fois et comme un testament pour après-demain, tous les fils de cette pensée hésitante et jubilatoire qui fait son originalité.      Héritier de la philosophie analytique, du scepticisme, de Wittgenstein et d’Austin, Stanley Cavell fait de l’Amérique elle-même un objet philosophique. Il fait se répondre Nietzsche et Emerson, ou Thoreau et Heidegger, et mêle intimement la relecture des penseurs déterminants à ses yeux avec celle des œuvres littéraires, des opéras ou des films, de Shakespeare à Fred Astaire.      Cet ouvrage regroupe dix courts essais dans lesquels le talent de Cavell pour lire les œuvres d’art qui nous entourent, sa capacité d’émerveillement et son sens de l’éloge au quotidien transparaissent à chaque page. « Qu’est ce qui arrive à la philosophie ? »      Né en 1926 à Atlanta, aux États-Unis, Stanley Cavell a enseigné la philosophie à Harvard pendant toute sa carrière. Auteur notamment de Dire et vouloir dire (Éditions du Cerf, 2009) et de Qu’est-ce que la philosophie américaine ? (Gallimard, coll. « Folio Essais », 2009), il est l’un des penseurs contemporains les plus étudiés des deux côtés de l’Atlantique.                                                                Traduit de l’anglais (américain) par Nathalie Ferron

05/2011

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Philosophie

Les voix de la raison. Wittgenstein, le scepticisme, la moralité et la tragédie

"Le fondement de la présente publication est que la réception de Wittgenstein est encore à venir. Je ne dis pas d'ailleurs que ce soit une mauvaise chose. L'écriture de Wittgenstein n'est pas du genre qui se prête à la professionnalisation. Je ne dis pas non plus que cette absence de réception soit surprenante. Comme les grandes oeuvres modernes depuis un siècle, les Investigations philosophiques sont, au sens logique, ésotériques, autrement dit elles sont essentiellement et toujours en attente de réception. Elles ont donc les désagréments des oeuvres-cultes qui exigent, pour être reçues sincèrement, le choc de la conversion. Wittgenstein avoue lui-même que son oeuvre "semble détruire tout ce qui est intéressant, c'est-à-dire tout ce qui est grand et important". Mais ce qui s'exprime ici, dans l'idée de destruction, c'est en réalité un renversement de nos idées de ce qui est grand et important."

03/2012

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