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Scintillation

Extraits

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Poches Littérature internation

Scintillation

D’un côté, l’Extraville préservée où se rassemblent les puissants. De l’autre, l’Intraville, celle des exclus, des laissés-pour-compte. Cette dernière n’offre guère de perspective à ses habitants. Les adultes y sont plongés dans l’apathie, les jeunes sont violents, les disparitions n’inquiètent personne… Seul Léonard, incurable optimiste et amoureux de littérature, va tenter d’échapper à la torpeur ambiante pour faire bouger les choses.

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Littérature anglo-saxonne

Scintillation

À l’ombre d’une usine chimique abandonnée, des écoliers disparaissent. La police les considère comme des fugueurs. Leonard et ses amis vivent entre terreur et fascination pour la violence. Pour Leonard, si on veut rester en vie, il faut aimer quelque chose, et lui, il aime les livres et les filles. Derrière tous les ingrédients d’un thriller, le lecteur est bouleversé par la beauté de l’écriture, la grâce et le mystère d’un texte rare. Une expérience littéraire extraordinaire.

Traduit de l’anglais (Écosse) par Catherine Richard.

John Burnside est né en 1955 dans le Fife, en Écosse. Poète reconnu, il enseigne à l’université de Saint Andrews. Il est l’auteur, entre autres, du Bruit du dégel et de La Maison muette, tous deux traduits par Catherine Richard-Mas.

01/2024

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Poésie

Poétique de la dérive

Qu'est-ce que la notion de "dérive" ? C'est l'éternel point de fuite d'une pensée qui veut incessamment se libérer d'elle-même en cédant à ses propres scintillations. Il y a d'innombrables formes de "dérives", marquées par la fascination de l'humble, le texte porteur, la trace qui s'efface, la parole détournée par le vent, la dérive utérine de l'oeuf vers la matrice, semblable à une lente navigation...
Mais, aux yeux d'un écrivain qui se voue à l'exploration du langage, de l'histoire des hommes et des choses, la poétique de la dérive se transforme en une somptueuse structure que l'on pourrait nommer dérive de la poétique. Et l'on y trouve tout au long de ses éclats flottants la Chine et ses peintres, Cri Aurobindo, Claude Lorrain, Francis Ponge, Jung, Borges, Pablo Neruda, Mircea Eliade ; éclats réfléchis allumant le plaisir à la fois bougeant et raffiné du lecteur, entraîné dans un superbe filet de méditations.

01/1979

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Littérature française

La maison rose

Le narrateur se souvient de la maison de son enfance, dans le Quercy. Il se revoit à la campagne, il a six ans, vit avec sa mère et ses tantes, rêve d'un oiseau d'or, partage les souvenirs de guerre de son grand-père. Il se revoit à dix ans, passionné de lecture, inquiet de l'absence de sa mère, refusant la mort de son grand-père, ayant mal au coeur lors des voyages en 4 CV. À quatorze ans, il tombe gravement malade et rejoint la maison du Quercy pour y voir mourir sa tante Lise. À dix-sept ans, il connaîtra d'autres deuils. Derrière tous ces morts de la maison rose, on découvre peu à peu de dramatiques histoires d'amour très anciennes, un épisode de la Résistance, et l'amour naissant du narrateur pour Catherine. Pierre Bergounioux a le don de voir, entendre, toucher, goûter, sentir mieux que quiconque. Les histoires qu'il nous rapporte prennent un extraordinaire relief, ainsi que cette maison rose, dont il en fait le coeur battant. La mort et la vie projettent à tour de rôle, fatalement, sur ce long récit leurs scintillations de plaisir, de douleur et de nostalgie. Il nous branche à la fois sur les beautés les plus secrètes d'une nature que l'auteur dévoile, et sur l'étrangeté des drames et des bonheurs humains.

12/1987

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Thèmes photo

Vibrations

Henri Foucault propose dans "Vibrations" un voyage poétique au coeur du jardin mythique de Giverny à travers l'un des procédés photographiques les plus anciens de l'histoire, le photogramme. L'ensemble se compose comme un herbier des rayographies lumineuses et en mouvement des plantes et feuilles récoltées par Henri Foucault. Les pages, liées par une reliure amovible, deviennent des planches botaniques. Les empreintes d'ombres et de lumière évoquent ici, selon l'auteur, les vibrations du vent sur la végétation, et rendent hommage aux scintillations de la peinture de Monet. C'est l'entrelacement entre les arts (sculpture, cinéma et photographie) et la volonté de jouer avec les procédés qui détermine la pratique artistique d'Henri Foucault. S'inscrivant dans la lignée de Man Ray, László Moholy-Nagy, ou encore d'Anna Atkins, il considère le photogramme comme étant l'expression photographique originelle. Invité par le Musée des Impressionnismes de Giverny à participer à l'exposition "Photographier les jardins de Monet" (2015), Foucault s'est donc naturellement tourné vers son procédé de prédilection pour livrer une interprétation et une évocation du jardin d'eau. Dans son texte inédit, "Le Nénuphar Blanc" en référence à un texte en prose de Stéphane Mallarmé, Bertrand Schefer puise dans ses souvenirs nocturnes et nous livre une ode aux illuminations végétales de Henri Foucault.

05/2022

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