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Saber Mansouri

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Littérature française

Une femme sans écriture

Un historien, né en Tunisie et parti vivre à Paris, rêve d'écrire la biographie de Mabrouka, sa mère, restée au pays avec les siens. Redoutant la trahison de sa mémoire, elle adresse une lettre à son fils. Cette missive au vitriol est le prélude au récit de l'épopée des femmes de la famille. Tout commence dans l'Algérie des années 1820 où Sihème, l'aïeule, une esclave affranchie, se distingue en fabriquant le chasse-mouches du dey d'Alger, avec lequel celui-ci gifle le consul de France. Ce coup de sang entraîne une fuite mouvementée de Sihème vers le nord-est algérien, l'exil et l'installation de ses descendantes en Tunisie, jusqu'à aujourd'hui. Lyrique et picaresque, voici le roman d'une lignée de quatre femmes libres traversant un immense pays et son histoire, chacune à sa manière, mais guidées par une même volonté : rompre le silence et s'emparer du verbe pour écrire leur destin.

03/2017

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Littérature française

Je suis né huit fois

Le souffle d’une vie naît d’une rencontre entre un enfant devenu jeune adulte, Massyre, et un lieu, la Montagne Blanche, particulièrement apprécié par tous les conquérants venus visiter la Tunisie, y compris les frères protecteurs armés français. Le lieu est unique. Massyre est multiple. Il y a d’abord ses sept sœurs et leurs destins qui le regardent en silence, lui, le garçon, le huitième. Et puis, il y a ses huit métiers : suiveur de chèvres jusqu’à l’abattoir, chercheur de l’escargot souterrain, helix aperta, vendeur de fruits sauvages, d’eau à la criée, de boissons gazeuses, négociant en journaux au kilo et fripier. Tout en commerçant, Massyre va à l’école primaire, au collège, au lycée et à l’université, fait une rencontre déterminante avec la problématique et l’Histoire, et devient professeur d’histoire et de géographie au lycée de la Montagne Blanche. Mais peut-on enseigner le passé dans le lieu de son commerce et de sa grande Histoire ? Il perd sa bien-aimée, la sublime Sawdette, lors d’un tirage au sort, et lui organise un mariage somptueux, renonce à sa part d’héritage au profit de ses sept soeurs, veut s’assurer que le salut du Maghreb viendrait d’une fraternité retrouvée entre Alger et Tunis, embrasse son père sur les yeux et décide de partir ailleurs, au-delà de la Montagne Blanche, à la recherche d’un manuscrit irakien. Mais cette quête du texte tant désiré va-t-elle lui donner la force de se débarrasser définitivement d’une maudite culpabilité ?

08/2013

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Tunisie

Un printemps sans le peuple. Une histoire arabe usurpée

Une révolution qui n'estime pas les siens, les nourrissons et les valeureuses travailleuses agricoles, n'en est pas une. " L'histoire révèle sa propre essence à ceux qu'elle a au préalable exclus d'elle-même ", écrit Dostoïevski ; et dans le cas tunisien, les absents, les exclus, les sans verbe, sans pouvoir donc, sont nombreux. Un livre d'histoire n'est pas une thèse mais un pont reliant le présent au passé. Or le cas tunisien nous dit l'état du monde : ceux qui célèbrent le miracle politique oriental advenu en 2011 oublient qu'une révolution s'écrit par ses propres mots, s'inscrit dans l'histoire par la grâce de sa propre pensée, de son ambition d'affranchir les siens, de raconter la rupture avec les anciennes pratiques du pouvoir : le népotisme, la corruption et le mépris du peuple. La douloureuse question que les Arabes, politiques et intellectuels, ne veulent pas poser est : Est-ce que le Printemps arabe a été porté, c'est-à-dire préparé, réalisé et défendu par des mots et une pensée arabes ? Est-ce que les Arabes de 2011 ont créé l'essentiel, ce qui fonde un tournant, une oeuvre : nommer dans leur propre langue ce qui leur arrive, c'est-à-dire, leur propre révolution ?

08/2022

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Histoire ancienne

Démocratie athénienne, une affaire d'oisifs ? Travail et participation politique au IVe siècle avant J.-C.

Longtemps, le IVe siècle athénien a été considéré comme un siècle de déclin. Une des manifestations de ce déclin aurait été le dysfonctionnement des institutions démocratiques. Cette opinion était essentiellement fondée sur les critiques prêtées à Socrate par deux de ses disciples, Platon et Xénophon, ainsi que sur les remarques d'Aristote tant dans la Politique que dans la Constitution d'Athènes. Face à ce déclin, ces intellectuels proposaient, sinon des solutions, du moins des modèles inspirés d'un passé idéalisé ou élaborés de toutes pièces. Ce qui les caractérisait, en dépit des différences plus ou moins sensibles, c'était le fait de tenir toute activité autre que la guerre ou la politique comme indigne de l'homme libre. [...] Même le travail de la terre était interdit aux citoyens de ces cités modèles, ce travail de la terre qu'en revanche Xénophon ennoblissait pour mieux lui opposer les activités décriées qu'étaient l'artisanat et le commerce. Le livre de Saber Mansouri a le grand mérite de montrer qu'une telle attitude ne correspondait pas aux réalités de l'Athènes du IVe siècle où il existait une population d'artisans et de commerçants qui, lorsqu'ils étaient citoyens, étaient d'autant plus étroitement associés à la vie politique de la cité qu'ils se rendaient plus volontiers aux assemblées de la Pnyx que les paysans et, surtout, fréquentaient l'agora. Cet ouvrage, en mettant l'accent sur l'implication dans la vie politique de la cité non seulement de citoyens exerçant les métiers de l'artisanat et du commerce, mais aussi de certains métèques, va à l'encontre des idées reçues qui ne voient dans le citoyen athénien que l'homo politicus, pour reprendre la formule de Max Weber. (Extrait de la préface de Claude Mossé)

03/2010

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Littérature française

Paris est une dette

"Moi, quand je vais mal à Paris, je repense au commencement afin de comprendre les raisons pour lesquelles j'ai quitté les miens et franchi la Méditerranée. Et comme à chaque fois, je me perds, ne trouve pas une seule explication raisonnable à mon exil.". Un jeune Tunisien débarque à Paris, invité par un prestigieux professeur de la Sorbonne à poursuivre ses études par une thèse. Confiant dans sa gloire à venir, féru de culture classique – mais qui s'intéresse encore à Bossuet ? –, il va errer de désillusions en désillusions avant de retrouver la mélodie des mots. Partition fine sur ces étudiants qui quittent leur pays, le coeur empli d'espoir, décidés à embrasser l'esprit français, Paris est une dette est une ode, drôle et cruelle, à la réalité.

03/2024

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Romans policiers

Mansour

L'élection présidentielle est dans quelques mois. L'opposition au président sortant cherche le candidat idéal. Un tueur à gages est chargé d'éliminer les prétendants. Qui l'a engagé? ? La ministre de l'Intérieur mandate l'ex-commissaire Langsamer pour le neutraliser. L'ancien policier va croiser, dans un monde dont il ne maîtrise pas tous les codes, bon nombre de suspects évoluant jusque dans les plus hautes sphères de l'Etat et va être amené à fouiller leur passé. Ce voyage dans le temps l'emmène, en 1993, jusqu'au beau milieu du désert qatarien, cadre insensé d'une prestigieuse course hippique ? : le Marathon du Désert. Vendeurs d'armes, narcotrafiquants, émirs, politiciens, policiers, cavaliers émérites, patrons de presse, journalistes, officiers supérieurs... Langsamer affronte, dans cette enquête, une pléiade de personnalités. Toutes sont possiblement coupables. Un couple de détectives, hors du commun à plus d'un titre, va aider l'ex-flic à naviguer dans ce marigot. Une intrigue machiavélique. Chevaux et hommes se partagent comme toujours la vedette des romans de Jean-François Pré, notre Dick Francis.

11/2021

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