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Sébastien Smirou

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Littérature française

Beau voir. (Bestiaire)

"Cette fois, c'est autour d'un bestiaire que le poste d'observation des regards s'est constitué - en miroir, donc. Mais bien qu'il débute par un lion et qu'il ordonne ensuite classiquement les animaux en fonction de leur degré de sauvagerie et de leur taille, il s'inscrit davantage dans une vision profane du genre que dans sa visée chrétienne. Pas de vertu particulière à mettre en scène, pas de dindon de la farce, pas de fable à raconter ; juste la tentative, à chaque fois, de mieux cerner l'animal que donc je suis, pour reprendre la dernière grande formule de Jacques Derrida. Par différence avec lui, ou plutôt par différence avec chacun d'entre eux , à l'infini de la Création. Sébastien Smirou s'inflitre, donne à voir des images denses, irréductibles, éclatantes. Il s'agit avec elles d'absorber et de concentrer le regard sur un plan défini plutôt que de le laisser se diluer dans une profondeur in(dé)terminable. Comme si au lieu de revenir à lui-même en boomerang après avoir atteint sa cible, ce regard venait s'écraser au retour, à mi-distance, contre un miroir sans tain apparu par miracle. Toute la matière dont il s'était chargé viendrait alors s'étaler par diffraction sur l'ensemble de la surface, dans une lumière inédite, et dans l'oubli de sa destination première. C'est ce tableau rêvé que cherche à produire chaque poème de Beau voir, avec les outils de l'écrivain.

05/2008

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Poésie

Un temps pour s'étreindre. 52 sandwiches doubles

Je suis très émue de vous dire que j'ai bien compris l'autre soir que vous aviez toujours une envie folle de me faire danser. Je garde le souvenir de votre baiser et je voudrais bien que ce soit là une preuve que je puisse être aimée par vous. Je suis prête à vous montrer mon affection toute désintéressée et sans calcul, et si vous voulez me voir aussi vous dévoiler sans artifice mon âme toute nue, venez me faire une visite.

05/2011

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Littérature française

Mon Laurent

«Au bout d'un temps d'exposition variable mais long, l'intensité du regard qu'on porte sur Laurent de Médicis change en intimité sa profondeur. Lorsqu'on s'en aperçoit, je sais qu'on pense il me regarde aussi, et qu'on ne l'en aime en retour que davantage. (On pense plus vite qu'on ne croit). Dans cette histoire, Mon Laurent compose un poste d'observation des regards, un point de vue mobile, télescopique, infiniment souple. C'est de votre oeil - position, acuité, densité - que dépend ainsi sa capacité à retourner le sablier, à changer son intimité en profondeur. Lorsqu'on y est, je crois qu'on pense ce livre me regarde aussi.»

12/2003

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Littérature française (poches)

Sébastien

Le jeune Sébastien aime le silence. Sa plus grande peur est de mourir noyé par le bruit. Mais, par échappées, les mots prennent vie : les souffrances du quotidien et l'amour de son grand-père, le seul être qui lui témoigne de l'affection. Lors d'un voyage en train, les voilà rejoints par des amis, vétérans d'Algérie. L'adolescent comprend peu à peu quelle abominable fraternité les unit. Les illusions perdues d'un enfant ont de terribles conséquences... Un roman saisissant, sobre et tout en retenue, sur l'innocence face à la laideur du monde.

10/2012

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Littérature érotique et sentim

Sébastien

Sébastien, un écrivain qui n'arrive plus à écrire. Victime de son succès, hanté par les fantômes de son passé, il noie dans l'alcool ce qui reste de sa vie. Zess, une "fille au masculin" à la crête noire, donne l'impression de savoir dessiner ce que Sébastien ne peut pas écrire. Tout semble séparer ces deux voisins de palier. Pourtant, en empruntant ensemble des chemins de leurs passés cabossés, l'improbable rencontre se produit et se transforme en relation qui pourrait s'avérer salutaire.

05/2020

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Musique, danse

Jean-Sébastien Bach

De Jean-Sébastien Bach, l'un des plus grands génies qu'a connus le monde occidental, longtemps fut conservée l'image de vieux "cantor" sévère et pompeux, figé par la gloire. C'est un tout autre personnage que nous révèle Roland de Candé : tendre et coléreux, exigeant et généreux, patient et combatif, passionné, sensuel, attaché aux traditions et curieux de l'avenir. Bien que sans vanité, il se sait pleinement maître de son art. On le voit tirant l'épée contre un étudiant d'Arnstadt, prolongeant plusieurs mois un congé de quatre semaines pour aller entendre Buxtehude à Lübeck. Il est emprisonné à Weimar, fêté à Dresde, humilié à Leipzig, reçu comme un souverain par Frédéric II. Opéré de la cataracte par un célèbre chirurgien anglais, il meurt à 65 ans, le 28 juillet 1750. Neuf de ses vingt enfants lui survivent. Plusieurs sont des musiciens renommés. Aujourd'hui encore, sur la dalle qui recouvre ses restes au milieu de la nef de Saint-Thomas de Leipzig, des fleurs sont souvent déposées par des mains anonymes. " S'il y a quelqu'un qui doit tout à Bach, c'est bien Dieu ", a écrit Cioran. En tout cas, l'œuvre de Bach forme la clef de voûte de notre histoire musicale. Considérable et contrastée, elle est riche d'autant de pages ressassées que de chefs-d'œuvre ignorés dont Roland de Candé fait une analyse d'une remarquable clarté. Bach y apparaît dans son temps et face à la postérité, admirablement maître d'une technique et d'une inventivité qui sont ici décrites avec rigueur et passion.

04/2000

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