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Reverzy

Extraits

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Critique littéraire

Lire Reverzy

Entre 1954, année où paraît le premier roman de Jean Reverzy, Le Passage, couronné par le prix Renaudot, et 1959, date de la mort prématurée de l'écrivain, cinq ans auront suffi à l'élaboration d'une œuvre essentielle, absolument préservée de l'usure du temps. Œuvre personnelle, soutenue par une voix grave et sensible, attentive à l'humain ; œuvre méditative, dont le propos universel - la vie, la mort - nous touche en un point où le mensonge n'est pas de mise ; œuvre profondément littéraire enfin, révélant une interrogation lancinante sur le pouvoir - et plus encore " l'impouvoir " - de l'écriture romanesque. Dans le mentir-vrai de la littérature, Jean Reverzy n'a cessé de vouloir s'approcher toujours davantage du vrai : cet ouvrage collectif entend explorer les divers aspects de l'itinéraire tracé par une écriture forte et singulière - mais avant toute chose inciter à lire, ou à relire, Jean Reverzy.

01/1997

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Critique littéraire

Lire Reverdy

Cent ans après sa naissance (1889), l'intérêt pour l'œuvre de Pierre Reverdy ne cesse de croître. Les études ici rassemblées donnent des vues tour à tour panoramiques et fragmentées de cette œuvre toute en concentrations et en dispersions, en lignes de fuite et en quêtes d'horizons, en opacités traversées de brisures lumineuses. Au terme de ces études, Yvan Leclerc esquisse une brève et discrète antibiographie de ce poète si soucieux de préserver son retrait et sa passion pour l'effacement. Il y évoque notamment les secrets qui entourèrent la naissance de Reverdy - clé parmi d'autres pour entrer dans un univers poétique où le blanc et le silence, l'énigme et les encadrements sans cesse remodelés tiennent une telle place.

10/1996

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Biographies

Pierre Reverdy. Ecrire, pour survivre

De Narbonne à Solesmes en passant par Montmartre et le bateau lavoir, Reverdy a rejoint les chemins de la A­poésie par la peinture en observant, écoutant, questionnant A­Picasso, Braque, Utrillo, Modiglianiâ- Dadaïste avant le mouvement Dada, surréaliste avant Breton, sa trajectoire poétique sera bien particulière, toute ancrée dans son besoin immense de solitude qu'il trouvera à A­Solesmes.

06/2022

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Critique littéraire

Bibliographie des écrits de Pierre Reverdy

S'il est un poète de la première moitié du xxe siècle dont le rôle aura été sans précédent dans l'histoire du livre de poésie, c'est assurément Pierre Reverdy. Les livres illustrés de Reverdy obéissent à une nécessité intérieure, ne serait-ce qu'en laissant la trace d'émotions partagées, d'itinéraires proches - et sur quels chemins de crête ! Mais l'on ne peut dire qu'il ait abusé, comme certains de ses contemporains, du fructueux voisinage des peintres. On peut même se demander si, à l'instar de Mallarmé, et aussi bien servi par ses amis que lui par les Impressionnistes, Reverdy qui avait justement défini la distinction et le rapport de l'image du poète et de l'image du peintre n'estimait pas que le poème doit se suffire à lui-même.

04/2011

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Histoire de France

Témoigner pour Paris. Récits du Siège et de la Commune (1870-1871). Anthologie

Cet ouvrage réunit des écrits personnels : journaux et correspondances, sur une période qui s'étend d'août 1870 jusqu'à l'achèvement de la répression de la Commune. Cette anthologie est précédée d'une introduction théorique sur la forme littéraire du témoignage, de sa naissance à son déploiement, dans un régime démocratique d'information dans le dernier tiers du siècle. Ces témoignages peuvent être le fait d'écrivains, reconnus tels Goncourt, Hugo, Gautier, de journalistes ou de simples citoyens, "nouveaux auteurs" (vigneron provincial ou Parisien ordinaire) pour lesquels l'entrée en écriture est une initiation. Tous se trouvent en même temps confrontés à l'inouï : la chute du Second Empire suivie de l'invasion du pays et du siège de la capitale, puis une guerre civile qui débute le 18 mars 1871. C'est cette conflagration en même temps que l'impression que les médias ne sont plus dignes de confiance qui déterminent chez les témoins la venue à l'écriture. Le volume se présente comme une histoire au jour le jour d'une année de la vie de la capitale, qui est aussi un moment décisif dans l'histoire du pays : la République, proclamée le 4 septembre 1870 après la déchéance de l'Empire, durera-t-elle ? C'est là la deuxième originalité du projet que de raconter l'histoire en morceaux et de restituer les oscillations et soubresauts de la population parisienne. Traiter ensemble, dans le cadre d'un seul volume, les deux Sièges permet d'aborder dans la continuité ce qu'ont vécu les Parisiens après la chute du Second Empire : la Commune est volontiers traitée à part et le siège de Paris oublié. C'est là un troisième trait qui distingue le projet que ce pari de faire raconter "l'année terrible" dans son intégralité par ses observateurs et acteurs. On adopte de plus trop souvent des critères idéologiques pour juger les témoins de la Commune, en leur distribuant bons et mauvais points : cette anthologie montre à quel point ces jugements doivent être nuancés, tant l'écriture testimoniale permet de saisir les fluctuations d'écrivains, lettrés ou ordinaires, échantillons d'une opinion publique en crise. A l'occasion du cent-cinquantième anniversaire de ces événements, une telle anthologie, complétée d'un carnet d'illustrations, vient combler un manque. La perspective est surplombante en même temps que, dans la restitution d'un quotidien, celui des Parisiens confrontés aux événements, certains simples observateurs, d'autres acteurs (gardes mobiles ou Fédérés), elle fragmente, ouvre sur l'intime, permet d'entendre les voix de ceux qui furent confrontés aux souffrances d'un interminable siège et à l'extrême violence de la guerre et des massacres.

01/2021

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Littérature française

Le mal du soir. Ecrits autobiographiques 1935-1959

Si écriture et médecine gouvernent le destin de Jean Reverzy, il y va sans doute de trois expériences essentielles. Adolescent, il découvre en lui le " mal du soir ", cet indéfinissable malaise que, dans son journal, de bonne heure il s'attache à formuler. Etudiant, à travers ses lectures et ses premiers pas dans l'amphithéâtre, il reçoit de plein fouet le choc de la condition humaine. Médecin, jour après jour il côtoie la souffrance et, à temps perdu, écrit les chefs-d'œuvre que l'on sait, sur la genèse desquels Le Mal du noir apporte de précieux éclaircissements. Or, tout au long de cette vie où deux vocations ne cessent de s'entrecroiser, une obsession : écrire un grand roman autobiographique et médical. Ce roman, le voici, ébauche restée définitive : sur l'hôpital, sur la visite, sur l'angoisse du patient ou la condescendance des hommes de l'art, sur le cancer, sur la trépanation, sur la nécropsie, des textes inédits, des textes superbes de compassion et d'une terrible lucidité. Et qui versent, à l'ample dossier " littérature et médecine ", un chapitre à couper le souffle.

06/1986

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