Pour une psychiatrie indisciplinée

Cette semaine, j’ai lu Constance Pascal, une pionnière de la psychiatrie française (1877-1937) de Felicia Gordon aux éditions Antoinette Fouque.

« Nous voyons en Constance Pascal quelqu’un qui a construit les rôles qu’elle s’est choisis, parfois imparfaitement et à contre-courant, mais avec une extraordinaire implication et non sans une ironique perception d’elle-même jouant sur une corde raide d’attentes genrées. » (p. 46)

Constance Pascal est beaucoup de choses : première femme interne des asiles (1903), première femme reçue au concours de l’adjuvat (1908), première femme nommée médecin-chef (1920) à Prémontré, première femme directeur médecin de l’IMP de la Marne (1923), première femme reçu au concours de médecin des asiles de la Seine (1925), première femme nommée directeur médecin de l’asile de Moselles (1926)…

Née dans une famille roumaine francophile, elle effectue ses années d’études de médecine en France. La qualité de ses travaux sur la démence précoce ont marqué certains esprits de son temps, tout comme et sa création d’une des premières écoles française pour les enfants présentant de graves difficultés d’apprentissage. En outre, cette médecin a également œuvré pour l’amélioration des conditions de vie, d’hygiène et de soins des patients en asiles, tout en persévérant dans sa compréhension des patients et de leurs maux.

Victime de misogynie tout le long de sa carrière, elle a toujours fait en sorte de garder sa vie personnelle bien privée. L’une des raisons : sa fille illégitime Margaret Rees.

L’auteure dévoile des pans de la vie personnelle de Constance Pascal encore inexplorée, et ce grâce au soutien et à l’aide de Margaret Rees qui lui donne accès aux archives familiales. Felicia Gordon utilise ainsi des archives privées, et institutionnelles pour dévoiler tous les paradoxes d’une femme qui a laissé une empreinte indélébile sur le monde.

Felicia Gordon est historienne, professeure émérite du Wolfson College à Cambridge.

Il semblerait, selon d'autres rumeurs que le projet puisse voir le jour à compter de février, Windows Mobile 7 étant d'autre part attendu pour 2010.

Le Zune est un baladeur MP3, comme l'on dit, en se trompant, équivalent de l'iPod. Et puisque dans le domaine de la téléphonie, Microsoft ne possède encore rien, cette rumeur rejaillit aujourd'hui, relate The Inquirer.

Si l'information fait l'effet d'un marronnier, l'idée n'a jamais manqué de solides bases et si Microsoft souhaite effectivement conserver son rapport égalitaire avec le rival Apple, la sortie d'un téléphone pourrait ne pas être une erreur. Après tout, même Google s'est penché sur le problème.

Reste que d'autre part, la plateforme Windows Mobile sortira d'ailleurs en version 7.0 dans un avenir pas trop lointain, comme l'espèrent les possesseurs de mobile encore en version 6.0.

Le rapport avec notre affaire ? Le dernier pas de l'éditeur Pan Macmillan du côté de l'iPhone, et de la vente future de livres lisibles sur Stanza, ou encore l'apparition de la lecture de fichiers Mobipocket sur Blackberry devraient mettre la puce, c'est le cas de le dire, à l'oreille. Car une nouvelle plateforme de téléphonie ne manquera sûrement pas de provoquer un engouement pour la lecture de nouveau.

Et de favoriser l'offre d'ebooks. Mais encore faut-il que la rumeur se confirme. Pour les amateurs de détails techniques, l'article est à consulter ici.

Le Syndicat national de l'Édition a annoncé hier la création d'une commission numérique, « instance de réflexion des éditeurs sur le numérique et de concertation des acteurs de la chaîne du livre ».

Afin de cerner les « menaces à contrer et les opportunités à saisir », mais également de prendre en compte « innovation technologique, nouveaux usages du livre, nouveaux rapports au texte en liaison avec l’image et les bases documentaires », la commission, sous la direction de Stéphanie Van Duin, qui était intervenue lors du Salon du livre, sur ce même thème, se réunira pour la première fois le 23 mai prochain.

Loin de l'IPDF, préoccupé cependant par les mêmes problématiques que représente la mutation numérique, cette commission réfléchira sur les écueils rencontrés par les autres supports culturels et la diffusion des contenus qui la touchent de près : les livres.

« La commission numérique du SNE se veut l’instance attendue des éditeurs pour échanger des vues, prendre des positions collectives entre adhérents et se concerter avec tous les acteurs de la chaîne du livre, notamment les libraires et les auteurs. »

Dans sa création, elle prend pour parenté « ces réflexions démarrées il y a deux ans au sein du groupe de travail mis en place par le SNE pour le projet Gallica 2 piloté par la BnF en partenariat avec tous les acteurs de la chaîne du livre numérique ». Bien sûr, la mission Patino n'est pas très loin...

Qui a dit que les graffitis ou l’art mural n’étaient que le moyen d’expression d’adolescents mal dans leurs peaux qui ont seulement besoin de laisser une trace de leur passage, d’une certaine façon de tenter de toucher à l’éternité… ? Après tout c’est art vieux comme le monde, et nous commençons à peine à reconnaître les graffeurs comme des artistes. Oui enfin pas tous, il y a des artisans et des amateurs comme partout.

Un de ceux qui a réussi à tirer son épingle du jeu, en faisant des graffitis sur les murs de Londres, c’est Banksy, il s’est même mis à la peinture et des célébrités telles Christina Aguilera et Angelina Jolie lui ont acheté une de ses toiles.

Une reconnaissance mondiale qui donne à ses graffitis beaucoup de valeur. Une société de production située sur Portobello road (la rue des antiquaires et brocanteurs), dans l’ouest de Londres, a bien compris qu’un de ses murs valait de l’or, puisqu’il portait un graffiti signé Banksy. Elle mit donc ledit mur en vente sur ebay, à la condition que l’acheteur se charge de la découpe et du remplacement de celui-ci (ce qui entraîne déjà un certain coût). L’œuvre du graffeur a attiré beaucoup d’enchérisseurs. Au terme de la période de vente, après 69 enchères le mur a atteint la somme astronomique de 275.746 euros.

La question se pose maintenant de savoir ce que l’heureux acquéreur va faire de son mur. Dans le salon ça pourrait faire désordre, disons que c’est moins facile à caser qu’un tableau. Dans le jardin peut-être….

Carol s'était déjà fait un nom dans le monde du football, en écrivant un poignant poème en l'honneur du tendon de David Beckam, blessé à la guerre footballistique, comme Achille à celle épique contre Troie.

Et alors que la finale de cette grande manifestation déprimante de foot s'achèvera dans un bain de sang pour l'un des deux pays en lice, Carol a trouvé pertinent de publier dans le Guardian un nouveau texte, racontant un homme au sortir d'un match désastreux.

Elle évoque « l'odeur de la sueur et la puanteur de la peur », mais ne manque pas d'égratigner les footballeurs anglais, rapidement éliminés de la compétition, le 27 juin dernier. Équipe qui aura fait tout de même mieux que la France, disparue le 22 juin.

« Ne pleurez pas, vous dis-je, à la fin de la journée, vous serez de retour à vos semaines à 100K (NdR : en milliers de livres sterling) et jouerez pour la Ville. »

City, mis à la rime avec pity, notent nos confrères, voilà qui est plutôt bien vu...

Afterwards, I found him alone at the bar and asked him what went wrong. It's the shirt, he said. When I pull it on it hangs on my back like a shroud, or a poisoned jerkin from Grimm seeping its curse on to my skin, the worst tattoo.

I shower and shave before I shrug on the shirt, smell like a dream; but the shirt sours my scent with the sweat and stink of fear. It's got my number.

I poured him another shot. Speak on, my son. He did.

I've wanted to sport the shirt since I was a kid, but now when I do it makes me sick, weak, paranoid.

All night above the team hotel, the moon is the ball in a penalty kick. Tens of thousands of fierce stars are booing me. A screech owl is the referee.

The wind's a crowd, forty years long, bawling a filthy song about my Wag. It's the bloody shirt! He started to blub like a big girl's blouse and I felt a fleeting pity.

Don't cry, I said, at the end of the day you'll be back on 100K a week and playing for City.