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Poètes-musiciens. Cendrars, Mandelstam, Pasternak

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Dix poètes pour entretenir le goût de la poésie

Du 7 au 23 mars, le Printemps des poètes ouvre le bal aux vers, en vers, et contre tout. Parce que le goût pour la poésie dépasse amplement le seul plaisir solitaire d’une lecture intime, voici neuf auteurs à redécouvrir, neuf textes, traduits ou en français, dont les échos restent puissants aujourd’hui encore. 

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Poésies d'ici, poèmes d'ailleurs

La poésie a longtemps été considérée comme l'apanage des âmes sensibles, des rêveurs et des romantiques. Mais qu'en est-il vraiment ? Est-ce un art réservé à une élite ou peut-on tous s'y adonner ?

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Les livres et poèmes de Christian Bobin

Christian Bobin est un écrivain et poète français né le 24 avril 1951 à Le Creusot, en Saône-et-Loire. Il est particulièrement connu pour son style d'écriture poétique et méditatif, qui explore souvent des thèmes tels que la nature, l'amour, la beauté, et la spiritualité.

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Dossier

Romans, nouveautés : les livres de Hervé Le Tellier

Hervé Le Tellier est un écrivain, romancier, poète, journaliste et membre de l'Oulipo (Ouvroir de littérature potentielle) français, né en 1957 à Paris.

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Les Prix de poésie Vénus Khoury-Ghata

Dans un contexte où les prix de poésie sont souvent remis à des hommes et où le paysage poétique français est largement masculin, laissant dans l’ombre des femmes poètes de talent, Vénus Khoury-Ghata (Prix Goncourt de la Poésie en 2011), avec l’aide de Pierre Brunel, a créé en 2014 un prix de poésie au féminin qui récompense la poésie française et, depuis cette année, la poésie étrangère traduite en français.

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Albums, romans : une sélection de 20 livres jeunesse pour Noël 2020

La crise sanitaire a contraint les librairies à fermer leurs portes depuis fin octobre dernier. Mais l’envie de lire est toujours là, car les livres sont le meilleur moyen de s’évader, d’apprendre, de se cultiver, de réfléchir, de rire aussi, à tous les âges et en famille.

Extraits

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Critique littéraire

Poètes-musiciens. Cendrars, Mandelstam, Pasternak

Ce livre est né d'une intuition et d'une question. L'intuition : il est des textes de poètes qui ne révèlent leur cohérence et leur sens que si on les écoute comme des morceaux de musique. La question : l'écriture poétique peut-elle réellement porter en elle des traces d'écriture musicale, pareil phénomène se prête-t-il à l'analyse ? En s'arrêtant sur certains passages de l'œuvre de trois poètes ayant eux-mêmes pratiqué la musique et la connaissant " de l'intérieur " - Blaise Cendrars, Ossip Mandelstam, Boris Pasternak -, le livre d'Anne Faivre Dupaigre montre comment une certaine méthode de lecture peut placer le lecteur en un " point d'écoute intermédiaire " où le texte apparaît à la fois dans sa texture littéraire et sa texture musicale. Alors se laissent percevoir des phénomènes d'écriture dont l'analyse musicologique peut rendre compte. Chapitre après chapitre se dessinent ainsi les contours d'un certain type de poète, le " poète-musicien ", à propos duquel l'auteur invite à une plongée dans les méandres de la création poétique jusqu'en ces contrées mystérieuses où l'œuvre, s'incarnant en mots plutôt qu'en notes, n'en garde pas moins la trace de la musique qu'elle aurait pu devenir. Offrant un certain nombre de traductions et de commentaires inédits, le livre renouvelle l'approche de trois des plus grands poètes européens du XXe siècle.

05/2006

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Lecture 6-9 ans

Poèmes de Blaise Cendrars

Il chante la beauté du monde et le bonheur d'exister. Sa vie est légende, son oeuvre a l'intensité d'une épopée. Cendrars qui s'était placé sous le signe du feu est un grand poète de la modernité. Oser et faire du bruit. Tout est couleur mouvement explosion lumière. La vie fleurit aux fenêtres du soleil. Qui se fond dans ma bouche. Je suis mûr. Et je tombe translucide dans la rue...

10/2013

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Critique littéraire

Pasternak

Auteur majeur de la littérature russe contemporaine, poète, traducteur et romancier, Boris Pasternak, né à Moscou en 1890 et mort en 1960, eut un destin extraordinaire. Sa vie fut traversée par les bouleversements de l'Histoire et par des engagements passionnés et contradictoires qu'Henri Troyat a voulu retracer. Tolstoï, Scriabine et Rilke sont quelques-uns des artistes que fréquentent ses parents (son père est peintre, sa mère pianiste). Après avoir renoncé à la musique puis à la philosophie, Pasternak découvre qu'il veut se consacrer à l'écriture. En 1914, son premier recueil de poésie, Un jumeau dans les nuages, révèle d'emblée l'originalité de son talent. En 1922, le recueil Ma sœur la vie assure à Boris Pasternak une vraie notoriété ; son art paraît avoir atteint sa maturité. Cependant la révolution le bouleverse, il pense qu'elle est l'ultime espoir de l'humanité contemporaine. Cette conviction s'exprime dans plusieurs poèmes épiques. Au cours des années trente, il est avant tout le traducteur de poètes tels que Goethe, Shakespeare, Shelley, Keats et Verlaine. En 1945, Pasternak commence à écrire Le Docteur Jivago. Ce roman fut longtemps interdit en Union soviétique, et parut d'abord en Italie en 1957, un avant que le Nobel soit attribué à son auteur. On contraignit alors Pasternak à renoncer à ce prix. Il mourut quelques mois plus tard. Avec cette biographie, Henri Troyat a restitué, au-delà de l'image convenue, la vision du monde d'un très grand écrivain.

11/2006

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Critique littéraire

Boris Pasternak

Pasternak est, avec Mandelstam, Tsvétaïéva et Akhmatova, l'un des « quatre grands poètes » que nous aura donnés le vingtième siècle russe. C'est aussi l'auteur du mondialement célèbre Docteur Jivago, dont la parution, en Italie, lui a valu d'être banni de l'Union des écrivains et de devoir refuser, en 1958, le prix Nobel de Littérature. Son recueil inaugural, Ma sœur la vie, à l’été 1917, invente une poétique de l’instant, où des « millions de révolutions » intimes font signe à l’histoire. L’époque, que domine bientôt le « démon du temps » Staline, fait de Pasternak, malgré lui, un poète épique. S’il a pensé un instant dire oui au monde soviétique, c’est pour le refuser avec une force accrue dans un vaste roman qui proclame, sous un ciel de guerres et d’insurrections, la prééminence de l’amour et de la poésie sur toute politique. La tragédie collective et celle de l’écrivain – amours passionnées, souffrances familiales, arrestations de proches, morts et séparations, sourd combat avec l’officialité, esquives ou actes de courage – se racontent ensemble, faisant de la vie même de Pasternak, amère et heureuse à la fois, la chronique d’un siècle cruel. Journaliste et très bon investigateur, mais aussi poète et romancier, Dmitri Bykov a utilisé, pour élaborer ce livre, la plupart des sources aujourd’hui disponibles. Son admiration pour Pasternak, la connaissance minutieuse qu’il a du personnage, son impartialité, sa verve font de cette immense enquête un ouvrage qui ranime et rénove tout ce que l’on savait du poète – le contexte littéraire, familial, culturel et politique – et qui invite, au fil des pages, à une relecture active de son œuvre.Personnage marquant de la scène littéraire russe, Dmitri Bykov (né en 1967) est romancier, poète, mais aussi présentateur de télévision et journaliste. Il est l’auteur de plusieurs recueils de poèmes et de nouvelles, ainsi que de cinq romans, dont la Justification, publié aux éditions Denoël en 2002.Traduit du russe et annoté par Hélène Henry

10/2011

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Critique littéraire

Mandelstam : jouer-combattre

1er janvier 1917. Saint-Pétersbourg, devant une salle bondé, Mandelstam donne lecture de ses poèmes. " Sa façon de réciter, dit une amie, était plus que rythmée. Il ne scandait pas, il chantait comme un sorcier possédé par une vision. " Dehors, le monde se convulse : révolution de 1905, effondrement de l'Ancien Régime, boucheries de la Première Guerre mondiale, révolutions de 1917... Comment le poème résiste-t-elle à ces bouleversements ? En compressant dans la langue russe un monde européen dilaté vers ses sources : de Rome à la Grèce romaine, puis à une Europe gréco-romaine réunie autour de l'Arménie et des plaines de Voronej là où Dante, Goethe, Eschyle, Tiouttchev, Derjavine et Christian von Kleist rencontrent Villon, Ovide, Homère, Bach, Beethoven, Lermontov et Pouchkine. Mandelstam célèbre, avec un sourire de distance, ce monde qui se meurt puis se reconstruit sous ses yeux. Le monde est glorifié tel qu'il est, parce que " il est " signifie pour le poète " il doit devenir ". De cette poétique, Mandelstam fait une éthique : en pleine période de purges, au moment où le poète alterne malaises et syncopes, sa parole invoque la sérénité : " Tu n'es pas mort encore, tu n'es pas seul encore Tant qu'avec ton amie mendiante Tu peux goûter la majesté des plaines Et le vent neigeux qui tournoie. Dans ta pauvre splendeur, ta puissante misère, Vis calmement, rasséréné. "

01/2011

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Encyclopédies de poche

Blaise Cendrars. L'or d'un poète

«Tout enfant, très souvent, je brûlais dans mon berceau: je prenais feu comme une allumette et il ne restait de moi qu’un petit tas de cendres noires toutes entortillées.» Toute sa vie, celui qui naquit Frédéric Sauser, en Suisse, en 1887, brûlera une énergie inépuisable, pour créer l’une des grandes oeuvres de la littérature du XXe siècle. Enfant fermé, difficile, Freddy Sauser suit ses parents à Naples avant de rentrer en Suisse, où l’école buissonnière et sa passion pour la lecture, de Jules Verne à Tolstoï, de Nerval à erasme font de lui un fort mauvais élève. A seize ans, il quitte sa famille et part pour Moscou. A Saint-Pétersbourg en 1905, il est secrétaire d’un joaillier et se mêle aux milieux révolutionnaires. C’est là que le futur poète commence à écrire. Ce sont des années de formation, marquées par son premier amour, Hélène, qui périra par le feu. A Berne, en 1908, il reprend des études et rencontre Féla Poznanska, l’étudiante polonaise qui deviendra sa femme et la mère de ses trois enfants. Dans la misère, sous les toits, à Paris, à Bruxelles, puis à New York, il travaille à la recherche de son écriture, vivifiée en profondeur par le monde moderne. Il écrit Pâques à New York et invente son nom nouveau: Blaise Cendrars. A Paris en 1912, il rencontre les artistes dont la quête s’apparente à la sienne, poètes comme Apollinaire puis Reverdy ou Soupault, peintres comme Chagall, Léger ou Robert et Sonia Delaunay. Coup de tonnerre dans le ciel de la poésie, il écrit et publie, avec les couleurs de Sonia Delaunay, dans une forme nouvelle et inégalée depuis, le «premier livre simultané»: la Prose du Transsibérien et de la petite Jehanne de France (1913). Eclate la Première Guerre mondiale: engagé volontaire, Cendrars perd sa main droite. Dans l’effervescence du Paris de l’après-guerre, Cendrars est écrivain et poète, critique d’art, éditeur audacieux, assistant metteur en scène avec Abel Gance, réalisateur à Rome, ou encore librettiste de ballets. En 1924, il part pour le Brésil, qui deviendra une de ses sources d’inspiration. Le poète se fait prosateur et de 1925 à 1930 publie ses grands romans: L’Or, Moravagine, Le Plan de l’Aiguille, Dan Yack. Il fait ensuite l’expérience du grand reportage, puis publie trois livres de nouvelles. En juin 1940, désespéré par l’occupation allemande, il s’exile à Aix-en-Provence. Après trois années de silence et de vie contemplative, il reprend la plume, écrit L’Homme foudroyé, La Main coupée, Bourlinguer, Le Lotissement du ciel. Terrassé par une attaque d’hémiplégie en 1958, le poète à la main coupée tente encore d’écrire avec sa «main amie» paralysée. Il meurt le 21 janvier 1961.

01/2011

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