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PInar Selek Turquie

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Sciences politiques

L'insolente. Dialogues avec Pinar Selek

Lorsque Pinar Selek rencontre le célèbre journaliste arménien de Turquie Hrant Dink, qui sera assassiné en 2007, celui-ci la surnomme affectueusement "L'insolente". Il avait raison : elle est insolente, partout, en Turquie, en France. Sociologue, écrivaine, militante antimilitariste, féministe et libertaire, Pinar Selek est surtout connue en raison de la répression dont elle est victime depuis plus de 20 ans de la part de la justice turque. Dans ce livre, elle revient sur son parcours, son enfance, ses combats auprès des opprimées : avec les enfants des rues d'Istanbul, les prostituées, les Kurdes, les Arméniennes. Elle raconte la torture et la prison, mais aussi la création d'un atelier des artistes de rue, d'une coopérative féministe ou d'une plateforme d'écologie sociale. Aujourd'hui exilée en France, elle poursuit ses recherches universitaires, mais elle continue avant tout son combat pour décloisonner les luttes et ouvrir des voies créatives vers une autre société. Guillaume Gamblin, qu'elle a connu à Lyon dans le milieu alternatif et qui est devenu son ami, nous invite, à partir d'entretiens, à rencontrer cette "femme aux mille vies" à l'énergie contagieuse.

01/2019

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sociologie du genre

Le chaudron militaire turc. Un exemple de production de la violence masculine

Pinar Selek s'intéresse aux différentes étapes de la construction de la domination hégémonique masculine, essayant de " sonder les ténèbres qui font d'un bébé un assassin ". L'enquête de terrain initiale menée en 2007, l'avait conduite à rencontrer des hommes d'origines géographiques et de milieux sociaux très différents sur plusieurs générations ayant seulement en commun d'avoir été obligés de faire leur service militaire, obligatoire en Turquie. Ce fut l'objet d'un premier ouvrage, "Service militaire en Turquie et construction de la classe de sexe dominante - Devenir homme en rampant" (L'Harmattan, 2014). L'autrice y étudiait les différents mécanismes à l'oeuvre pour formater les individus : dépersonnalisation, violence, soumission, absurdité et arbitraire d'ordres auxquels les jeunes appelés ne peuvent se soustraire, nationalisme et culte du pouvoir, de la force. Avec ce nouveau livre qui réarticule les éléments de ses recherches précédentes, Pinar Selek élargit sa réflexion, nourrie de références philosophiques à nos sociétés toutes entières, régies par un capitalisme effréné et un mépris à l'égard des femmes dans un contexte mondial de guerres et une montée des régimes autocratiques. Un texte fort et nécessaire. C'est dans un cadre très particulier, celui du système répressif turc, que Pinar Selek a mené son enquête, défiant la censure omniprésente. Exilée en France depuis 2011, elle est victime d'un acharnement judiciaire de la part de l'Etat turc depuis 25 ans et menacée de mort.

10/2023

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Critique littéraire

Loin de chez moi... mais jusqu'où ?

Loin de chez moi... mais jusqu'où ? dit la douleur de l'exil non choisi et, au-delà, l'espérance et le courage d'une femme libre qui a fait siens ces mots de Virginia Woolf : "Mon pays à moi, femme, c'est le monde entier." Pinar Selek s'est entraînée dès l'enfance à repousser les murs des espaces, réels et imaginaires, qu'elle habitait. Tout en nuances poétiques, son récit explore les tensions entre la nostalgie pour là-bas et l'attirance pour railleurs. Il évoque la familiarité rassurante de la langue et des choses avec lesquelles on a grandi, l'audace qui pousse à se risquer toujours plus loin sur les chemins, et le désarroi devant l'inconnu, après l'arrachement brutal aux êtres et aux lieux. La beauté des rencontres, aussi, et le plaisir pris à tisser des liens dans les marges immenses qui se jouent des frontières.

07/2018

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Histoire internationale

Parce qu'ils sont arméniens

Avril 2015 marquera le centenaire du génocide arménien. Une page noire de l’Histoire turque, toujours controversée, toujours taboue. Quel regard peut porter sur cette communauté et sur cet épisode une Turque née dans les années 70 ? Pinar Selek répond avec ce récit personnel et engagé, tissé de ses souvenirs, observations et rencontres. Avec elle, nous apprenons de l’intérieur ce que signifie se construire en récitant à l’école des slogans proclamant la supériorité nationale, en étudiant sur des manuels mensongers, en côtoyant des camarades craintifs et silencieux, en sillonnant une ville où les noms arméniens ont été effacés des enseignes, en militant dans des mouvements d’extrême gauche ayant intégré le déni. Un témoignage sensible et polémique de la part d’une femme engagée dont la personnalité et les écrits continuent d’être marqués par la question arménienne.

02/2015

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Littérature française

Azucena ou Les fourmis zinzines

Azucena, mince et brune quinqua aux chaussures rouges, semble être chez elle dans le Train bleu reliant Nice et Paris. Elle y dort, y fait des rencontres, s'y protège des menaces parfois lourdes, y agit, aussi, réalisant des missions secrètes. C'est qu'à Nice, elle est au coeur de plusieurs groupes constitués en réseaux informels, amitiés, résistances. Avec les Paranos, elle distribue dans un stand près de la gare, légumes et graines bio aux abonné. e. s, comme s'il s'agissait de contrebande ou de produits illicites. Avec Luna, elle exfiltre des chiens ayant fui leurs maîtres autoritaires ou violents pour commencer une nouvelle vie. Tout autour d'elle gravite une foule hétéroclite un rien fantasque de doux rêveurs qui ne renonceraient pour rien au monde à la mise en pratique de leurs idéaux : Gouel, le marin irlandais, chanteur des rues, Alex, le poète et "prince des poubelles", Manu, Monique, Nadette, un cheminot syndicaliste, Siranouche ou encore la Chienne noire, son amie... Quelques-uns sont, tout comme elle, un peu cabossés, mais trouvent dans les liens qui les unissent des raisons d'espérer. Parce que l'espoir n'est pas une option. Tous, comme autant de fourmis invisibles et obstinées creusant des tunnels pour faire déraper, sans violence, notre vieux monde, oeuvrent ainsi par l'exemple plutôt que par le discours, à en créer un nouveau, plus libre et lumineux, plus solidaire et plus juste. "Au premier regard, on ne voyait pas, usées à force de passages, les frontières de cette ville de l'exil et du tourisme, ni les chemins empruntés par les Italiens, les Russes et les Anglais, suivis par les Arméniens, les Arabes, les Juifs, les peuples des Balkans et de l'Afrique". P. S. "Nice, comme les autres villes, ne fait pas entendre sa voix tant qu'on ne s'est pas blotti contre sa poitrine pour pleurer au moins une fois, tant qu'on ne s'est pas couché dans ses bras. Par bonheur, les Zinzins avaient été nombreux à l'entendre : Gouel le Chanteur des rues, Alex le Prince des poubelles, Manu la fondatrice des Paranos et Azucena la Zinzine aux chaussures rouges, celle qui vient de se présenter comme "Bleue" . P. S.

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Autres collections (9 à 12 ans

Algue et la sorcière

"Avez-vous déjà vu une sorcière ? Moi oui. Je l'ai même touchée. Les gens l'appelaient la Sorcière au voile sombre... J'ai peigné les cheveux de celle qui était la malédiction de notre île. Et après..." Algue, enfant curieuse et intrépide, ne se laisse pas impressionner par les peurs qui polluent la vie et l'harmonie de son île... Le jour où la Sorcière au voile sombre s'attaque à son frère, Algue prend son courage à deux mains et part lui demander des comptes... Qui est donc cette Sorcière au voile sombre ?

11/2021

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