Recherche

Nazi Puncher anthologie

Dossiers

Extraits

ActuaLitté

Littérature française

Pencher pour

Lazor Hilaire est un homme singulier qui siège aux prud'hommes pour garder un oeil sur le sens de la vie tout en fredonnant une mélodie secrète, en cultivant une profonde tendance à la contemplation, un penchant pour l'évitement, pour l'autrement qui de plus en plus l'éloignent des autres. Ainsi, lorsqu'il s'éprend d'une avocate dont le charme et l'élégance s'avèrent tout aussi particuliers, quand l'amour les entraîne dans la spirale du désir, les choses tournent d'une étrange manière. Car Lazor ne veut plus réduire le plaisir à sa triviale finitude, son exigence le porte ailleurs... Pendant ce temps le monde s'impatiente. La ville se couvre de déchets, le président de la République quitte la Terre pour une tournée interplanétaire, et dans la nuit étoilée les parents de Lazor se promènent, le chat Rémi fait un dernier voyage, les inconnus s'élancent et rebondissent sur des trampolines géants. Autre chose, autrement, ailleurs... Un imaginaire poétique pour aborder le machisme de nos cultures, pour observer, sous couvert d'un monde secret, le théâtre urbain, politique et social de ce début de siècle en France.

01/2010

ActuaLitté

Non classé

Peut-être, n° 6, 2015. Revue poétique et philosophique

Ce sixième numéro de Peut-être s'ouvre avec le souvenir de Daniel Vigée, qui s'est éteint au début du mois de novembre 2013. Il aurait eu soixante et un an à la fin de novembre 2014. Tous ceux qui ont côtoyé Daniel, tous ceux qui l'ont connu à travers les poèmes de Claude Vigée, partagent une grande tristesse et s'associent pleinement au deuil de sa famille, et tout particulièrement de son épouse Jola et de ses enfants, Nathalie (et son époux) et Raphaël. Nous reproduisons la brève allocution que Claude avait dictée à Nathalie pour la cérémonie de Bischwiller ainsi que le discours de Claude Heymann, Rabbin de la communauté de Haguenau. Nous associons Evy à son fils dans notre souvenir. Les essais de Claude Vigée ici repris, partiellement pour "L'annonce d'un matin d'hiver" , et dans son intégralité pour "Esclaves et étrangers : Flaubert et Chateaubriand à Jérusalem" , permettent de bien mettre en relief la complémentarité de ces lieux, l'Alsace et Jérusalem, dans l'existence et dans l'oeuvre de Claude ainsi que dans la vie de sa famille. Blandine Chapuis dédie à Evy son étude fouillée, très sensible et pertinente, sur l'oeuvre de Claude Vigée : "La poésie comme promesse d'avenir" . Il est aussi beaucoup question de cette oeuvre qui nous rassemble dans le dossier qu'Oleg Poliakow a réuni pour nous autour d'une réflexion sur le verset de la Genèse concernant la création de l'homme (Genèse 2, 7) associée à cette belle expression du philosophe Paul Ricoeur : "L'homme, c'est la Joie du Oui dans la tristesse du fini". Nous traversons une période de commémorations multiples. L'année 2014 marquait le centenaire de la naissance de Dylan Thomas, que célèbre Jean Migrenne, mais inaugurait également une double perspective historique, le centenaire du début de la Grande Guerre s'associant avec le soixante-dixième anniversaire de la Libération. Nelly Carnet s'est entretenue avec Nelly Leviandier-Coulon, résistante. Je poursuis mon travail de réflexion sur les poètes de la Grande Guerre. Pierre Brunel nous parle de Rimbaud et établit un lien particulier avec l'oeuvre de Claude Vigée. Le cahier de création s'ouvre avec des poèmes inédits de Claude. Marc Sagnol nous initie par ses traductions à l'oeuvre d'Alexandre Guelman, poète russe, et d'Inna Fridkina. Je propose, en version bilingue, des poèmes très célèbres de Wilfred Owen, Charles Hamilton Sorley, Isaac Rosenberg, Ivor Gurney et Robert Graves. On retrouvera ensuite, ou on découvrira, Gabrielle Althen, Beryl Cathelineau-Villatte, Marc Kauffmann, Pénélope Sacks-Galey et Marc Sagnol. Jean-Luc Hohl-Muller nous donne à lire un essai sur la langue alsacienne, sous forme de nouvelle, "Les écureuils" . Lydie et Guy Baranton, fille et fils du peintre dont nous présentons l'oeuvre, Roger Baranton, évoquent pour nous leur père et sa joie de peindre, qui transcenda pour lui toute autre difficulté d'existence. Il se situe dans cette école de Paris d'après la Seconde Guerre mondiale.

12/2014

ActuaLitté

Littérature française

Ne pas se pencher au-dehors

A près un échec conjugal, une trentenaire libérée décide de trouver l'Amour, croit le tenir à chaque amant, à chaque instant de vie un peu partagé. La première des deux nouvelles de ce livre s'intitule Banc d'essai, la narratrice y campe avec un humour grinçant les portraits de ses amants égocentriques, sans oublier une bonne dose d'autodérision. Dans la seconde nouvelle, Ne pas se pencher au-dehors, une femme de quarante ans est atteinte du démon de midi et fréquente les clubs de sport, jusqu'au jour où elle tombe sur l'homme qu'elle semblait chercher.

06/2010

ActuaLitté

Romans historiques

Un été nazi

Maman dit qu'on est à nu, parce qu'il n'y a plus de murs pour nous protéger si les bougnoules arrivent. Papa répond qu'elle dit que des conneries, que les bougnoules sont pas encore là et que s'ils arrivent, il est armé jusqu'aux dents. Je rassure Maman en lui criant que moi aussi je tuerai les bougnoules s'ils arrivent pour la violer. - ; T'es mignon, Alex, mais tu n'as que 10 ans, mon grand. Tu pourras pas faire grand-chose. Alex vit dans un petit village du nord de la France avec sa mère et son père, un gendarme souvent en déplacement. C'est l'été, il s'ennuie. Que faire à part traîner dans la campagne et rêver aux nazis dont on parle avec fascination dans son entourage et qui l'impressionnent avec leurs costumes et leurs bottes brillantes ? Quand il rencontre Seb et Dady, deux gamins du coin, ses journées s'animent : à eux trois, ils décident de chasser le " bougnoule ". Mais ils ont beau errer dans le village, ils n'en trouvent pas et font les quatre cents coups pour passer le temps. Jusqu'à ce qu'une nouvelle famille s'installe dans le voisinage, avec un bébé adopté au Sénégal. Comment ? Une bougnoule ? Les villageois se mobilisent. Un été nazi, fortement inspiré de la réalité, expose à travers le regard d'un enfant le racisme banal que l'on peut rencontrer partout en France, jusque dans la ruralité profonde. Entre rires et perplexité glaçante, on en pénètre ainsi la dimension burlesque, qui confine à l'absurde.

06/2020

ActuaLitté

Notions

Le mythe nazi

"Pourquoi et comment le recours au mythe a été au coeur de la pratique politique et sociale du nazisme". Le Monde Ecrit en 1980, retravaillé puis revu en 1991 par les auteurs, ce texte essentiel est devenu référence sur la réalité du système nazi et ses résonances dans nos sociétés contemporaines. Cet essai cherche pourquoi, et comment, le recours au mythe a été au coeur de la pratique politique et sociale du nazisme. Au cours de cette analyse se forme une thèse : le nazisme aurait été habité par le désir de pratiquer la politique comme art (fictionnement, façonnement plastique du peuple comme oeuvre) ; l'horreur nazie reposerait sur un national-esthétisme. Outre leur intérêt historique et philosophique, ces réflexions ne manquent pas d'utilité aujourd'hui quand nationalismes et revendications identitaires réoccupent le devant de la scène. Philippe Lacoue-Labarthe (1940- 2007) et Jean-Luc Nancy (1940-2021), philosophes et enseignants à l'université de Strasbourg, ont beaucoup travaillé et publié ensemble.

01/2022

ActuaLitté

Poésie anthologies

Haïkus. Anthologie. Anthologie

"De temps à autre les nuages accordent une pause à ceux qui contemplent la lune". Bashô Le haïku, admirablement mis en lumière par Yves Bonnefoy dans sa préface, est un poème en trois vers dont l'origine est presque aussi ancienne que la poésie japonaise traditionnelle. Parmi les nombreux auteurs présents dans ces pages, quatre grands noms, qui ont ponctué l'histoire du haïku, se détachent : Bashô (1644-1694), Buson (1715-1783), Issa (1763-1827) et Shiki (1866-1902). A l'égal des autres arts du Japon, tels que l'arrangement des fleurs, l'art des jardins, le tir à l'arc ou le théâtre Nô, le haïku est beaucoup plus qu'un poème sur un instant privilégié. Ce qu'il propose est une expérience proche du satori ou de l'illumination. Texte français et avant-propos de Roger Munier Préface d'Yves Bonnefoy

03/2023

Tous les articles

ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté