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Marcelle Tinayre

Extraits

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Littérature française

La veillée des armes. Le départ : août 1914

Le 1er août 1914, Marcelle Tinayre assiste à l'affolement de la rue parisienne, «comme un frisson», et se met immédiatement à écrire ce qui deviendra un roman. La Veillée des armes - le départ : août 1914 paraît quelques mois plus tard, début 1915, en pleine guerre. C'est «une histoire qui tient en quarante-huit heures : du 31 juillet au 2 août 1914» de la mobilisation générale aux premiers départs (en gare de Lyon). Une rue, un monde, le quartier Saint-Lazare («Ici, comme en province, la vie est étroite, économe et bornée»), une chronique sociologique et intimiste : peut-être un reportage plus qu'un roman ? En tout cas, un récit volontairement sobre pour dire le moment d'un basculement majeur, avec «la couleur vraie et le son juste». «Mes amis, je vous offre ce livre, miroir où se reflètent les aspects familiers et les aspects héroïques d'un Paris qu'on ne reverra plus. Ensemble, pendant les journées qui précédèrent la mobilisation, nous avons regardé l'ombre de la guerre monter au ciel pacifique, et plus noire, d'heure en heure, s'étendre sur notre pays.» M T Le Départ des poilus, août 1914, détail de la fresque offerte par Albert Herter à la Compagnie de l'Est en 1926 et par sa volonté exposée à la gare de l'Est - Monument mémorial de la Première Guerre Mondiale. Avec l'aimable autorisation de la mairie de Paris et de la SNCF.

04/2015

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Récits de voyage

Notes d'une voyageuse en Turquie

1909, Constantinople. L'Empire ottoman est en crise, deux camps s'opposent : les révolutionnaires jeunes-turcs progressistes ; les islamistes contre-révolutionnaires. Marcelle Tinayre devient alors le témoin privilégié de ces affrontements. Ces violents bouleversements, au terme desquels le sultan Abdülhamit II sera déposé, permettent également à l'auteure de tracer le portrait d'une société en mutation. La romancière entre dans les harems, assiste à des mariages, visite des hôpitaux, des écoles. Ce qu'elle découvre devient la matière sensible de ses écrits. Marcelle Tinayre excelle dans la représentation imagée, où tous ses sens sont en éveil, avec une simplicité et un naturel qui lui sont propres. Grâce à cette proximité et à cette empathie offerte, confiantes, les femmes turques lèvent le voile sur leur quotidien d'épouse, de mère ou de fille. Certaines lui confient même leurs espérances, comme si la révolution n'était pas qu'une chimère, que la chute du sultan ouvrait une nouvelle ère d'émancipation.

04/2014

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Littérature française

CHÂTEAU EN LIMOUSIN

Dans ce château, coiffé d'ardoises bleues, entouré de blanches terrasses, d'immenses pelouses, et de jardins à la française où l'on accède par une allée de peupliers, elle vivra en châtelaine, régnera sur un petit royaume rustique, recevra les gens de la bonne société corrézienne, donnera des dîners et des bals de chasse. Les bans sont publiés, le contrat de mariage est signé. Marie Cappelle devient Marie Lafarge. Et le voyage de noces emporte les jeunes époux vers ce domaine du Limousin. Mais est-ce là vraiment le riant château qu'il lui avait décrit ?

03/2021

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XVIIIe siècle

La vie amoureuse de Madame de Pompadour

Marcelle Tinayre est une portraitiste curieuse de son modèle, et qui a tenté de peindre, fémininement, une figure de femme. Dans cette esquisse au pastel, ce qui revit c'est la bourgeoise de Paris, la maîtresse et l'amie du Roi, vue, non pas dans son rôle politique, mais dans son intimité d'amoureuse : une Pompadour en demi-déshabillé, jolie, artiste, et fragile, et qui meurt comme elle a vécu, en grande toilette, avec un sourire désenchanté.

01/2022

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Littérature française

Marcello

" Prends soin de Carlo Bontempi. Je passe par la fenêtre. " Dix mots pour seul testament, laissés par Marcello à son ami, gardien comme lui de San Pietro in Vincoli, cette église de Rome qui renferme le Moise de Michel-Ange et la toile d'un peintre méconnu, accrochée en face. C'est trop et pas assez pour Alberto, mutilé, orphelin, qui évoque irrésistiblement cette amitié rythmée par le cappuccino du matin et le barolo en pichet. Qui n'en finit pas de se rappeler l'image de cet homme, se détournant du Moise pour regarder la Montée au Calvaire. Drôle de personnage que Marcello, ancien professeur de mathématiques, obsessionnel, tragi-comique, gouverné par des jugements à l'emporte-pièce qui brisent la médiocrité du quotidien à coups d'éclats de rire, préfèrent l'échec à la résignation. Entre humour et sarcasme, tout passe dans sa machine à broyer, aux accents d'une rhapsodie féroce : les professeurs, les théâtreux, les salons de coiffure, les touristes, sa femme, le génie, et le blanc de poulet. Parce qu'" on n'exagère jamais assez ".

01/2002

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Poches Littérature internation

Marelle

"Marelle est une sorte de capitale, un de ces livres du XXe siècle auquel on retourne plus étonné encore que d'y être allé, comme à Venise. Ses personnages entre ciel et terre, exposés aux résonances des marées, ne labourent ni ne sèment ni ne vendangent : ils voyagent pour découvrir les extrémités du monde et ce monde étant notre vie c'est autour de nous qu'ils naviguent. Tout bouge dans son reflet romanesque, la fiction se change en quête, le roman en essai, un trait de sagesse zen en fou rire, le héros, Horacio Oliveira, en son double, Traveler, l'un à Paris, l'autre à Buenos Aires. Le jazz, les amis, l'amour fou d'une femme, la Sibylle, en une autre, la même, Talita, la poésie sauveront-ils Oliveira de l'échec du monde ? Peut-être car Marelle offre plusieurs entrées et sorties. Un mode d'emploi nous suggère de choisir entre une lecture suivie, "rouleau chinois" qui se déroulera devant nous, et une seconde, active, où en sautant de case en case nous accomplirons une autre circumnavigation extraordinaire. Le maître de ce jeu est Morelli, l'écrivain dont Julio Cortázar est le double. Il cherche à ne rien trahir en écrivant et c'est pourquoi il commence à délivrer la prose de ses vieillesses, à "désécrire" comme il dit. D'une jeunesse et d'une liberté inconnues, Marelle nous porte presque simultanément au paradis où on peut se reposer et en enfer où tout recommence".

06/2006

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